Jean-Paul Baquiast
07/05/2012
Cet article réussit le tour de force de présenter et classer les différents facteurs impliqués dans la question du BMDE et plus généralement du Global BMD.
Reste la question de savoir ce que la diplomatie du nouveau président français devrait en conclure et négocier avec ses partenaires européens: faire le mort au sein de l’Otan, comme jusqu’ici, ou tenter autre chose ?
Richard RUTILY
21/05/2012
Obama a fait poser 12 questions au National research concil of the national academy relatives au BMDE. La réponse est embarassante.
http://hosted.ap.org/specials/interactives/documents/nas_response.pdf
L’opinion de l’Academie sur le système est plutôt moyenne:
“The current GMD system has serious shortcomings, and provides at best a limited, initial defense against a relatively primitive threat.”
Le système peut protéger l’Europe et le théatre mais cela implique des caractéristiques minimales pour les missiles d’interception que l’Académie recommande de remplacer. Ce système ne peut pas protéger les US ou seulement très imparfaitement. En conséquence il est recommandé de supprimer la phase IV qui a pour but d’ajouter cette fonction au système.
Le système de détection par satellite ne pourra pas marcher car les satellites sont trop éloignés pour assurer une bonne détection, il est recommandé de l’abandonner aussi.
L’approche consistant à intercepter le missile adverse pendant sa phase de propulsion initiale est considéré comme infaisable sauf dans quelques cas particuliers.
Les intercepteurs stationnés dans l’espace ne sont pas une solution car le coût serait 10 fois plus élevé (à efficacité égale) que celui d’un système basé à terre.
Le site supplémentaire en Pologne devait être évalué, l’Académie ne l’a pas fait tellement il était évident que ce site n’avait aucun intérêt.
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