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Article : Notes sur l’impossible “révolution”

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its the flu...stupid

Christophe Perrin

  24/09/2009

Il semblerait que les français aient trouvé un nouveau moyen de mettre un grain de sable dans le système en refusant de se faire vacciner contre la grippe H1N1. Les cochons ! doit certainement penser Mam Bachelot, l’infirmière du système en mission pédagogique. Comme pour le référendum, la pé da go gie est bien là, accompagné d’appels à la responsabilité du corps médical qui manifeste lui aussi quelques réticences à se faire piquer les fesses en primeur. Si en France, même les avis autorisés de la Très Laïque mais également Très Sainte Direction Générale de la Santé ne sont plus reçus avec la dévotion habituelle, où va la France ?

BHO

José DE CARVALHO

  26/09/2009

Bonjour,

Je découvre votre site depuis quelques semaines et je le trouve vraiment exellent.
Je voudrais juste réagir à l’article ci-dessus sur l’impossible “révolution” aux USA. il ne me semble pas que Obama sois le Gorbatchev américain, au vu de son bilan :
- il est avéré que BHO est LE candidat de wall street, il a été “programmé” dès l’université pour cela. d’ailleurs, les nominations de son gouvernement le prouve aisemment.
- s’il devait conduire la “révolution”, il aurait dû nationaliser les banques en faillite et poursuivre les actionnaires jusqu’au dernier centime, or l’on a vu tout l’inverse, à savoir une nationalisation des pertes au profit des banques elles-mêmes, et contribuant à la paupérisation des américains.
- sa réthorique anti-Iran est plus que grotesque, (et Sarkosy encore plus dans la version caniche des USA), ce qui montre qu’il suit les intérêts de l’empire US, du “système”, duquel il est prisonnier, consentant ou pas.
Etant donné la chute du dollars, la crise financière, et donc la fin prochaine du règne du dollars (ce qui explique une possible prochaine agression de l’Iran) et la fin de l’Empire, il est fort possible que BHO n’envoit pas de renforts en Afganisthan pour des raisons de politique intérieur mais surtout de budget. En cela il ne faudrait pas l’interpréter comme une participation volontaire de BHO à la “révolution” qui s’en vient aux USA (et pas seulement car la France, comme vous le signaler, est en état de déliquescence bien avancé et les “termites” sont nombreuses).
Cordialement,

José De Carvalho

Le virtualisme....

georges dubuis

  02/10/2009

Je pense qu’il est GRAND temps de renommer le complexe militaro industriel en complexe militaro hollywoodien.

Vertu démocratique...

GEO

  08/08/2014

http://ericdupin.blogs.com/murmures/2014/06/voter-ne-sert-%C3%A0-rien-la-preuve-par-boone.html

12 juin 2014

Voter ne sert à rien: la preuve par Boone

Il est des événements mineurs qui en disent long sur la vérité d’une époque. La nomination de Laurence Boone, chef économiste Europe de Bank of America Merrill Lynch, comme conseillère économique de François Hollande à l’Elysée est de ceux-ci.

Cette brillante femme de 45 ans, qui fut chercheuse au Centre d’études prospectives et d’informations

internationales (Cepii) et économiste au département des Affaires économiques de l’OCDE, a certes toutes les qualités requises pour suivre les questions macro-économiques à la présidence de la République. Mais son profil comme ses convictions sont révélateurs d’un cruel divorce entre le système de pouvoir et la délibération démocratique.

L’œil de la finance

Diplômée de l’université Paris X-Nanterre et de la London Business School, Laurence Boone a fait carrière dans la banque. Elle a débuté comme analyste chez Merrill Lynch Asset Management (U.K.), où elle s’occupait notamment de «modélisation financière d’allocation des actifs pour les stratégies de gestion de patrimoine».

A partir de 2004, elle fut chef économiste au sein de la banque d’investissement britannique Barclays Capital, puis chef économiste Europe de Bank of America Merrill Lynch, la deuxième banque américaine. A ces deux postes, elle s’occupait à la fois d’analyse économique et des activités financières.

Ces expériences lui seront sans doute utiles à l’Elysée. Mais elles éclairent d’un jour étrange la célèbre tirade du candidat François Hollande, au Bourget, en janvier 2012:
«Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.»

 Pince sans rire, le futur président socialiste annonçait la couleur. La banquière Laurence Boone ne s’est jamais présentée au suffrage universel, elle n’a nulle part été élue. Et pourtant, elle gouverne… Bien plus que ces pauvres députés socialistes, demeurés à l’heure du «changement» promis lors de la campagne présidentielle et qui tentent désespérément d’amender la politique gouvernementale.
«Elle vient du milieu bancaire, donc elle est forcément sensibilisée au monde de la finance», euphémise Karine Berger, économiste mais aussi député PS des Hautes-Alpes. Administratrice de Kering (ex-PPR) depuis 2010, Laurence Boone n’est pas un pur esprit perdu dans la contemplation macro-économique. C’est une représentante de l’oligarchie financière, habituée à raisonner du point de vue des «investisseurs» et de «marchés», qui va conseiller économiquement un chef d’Etat choisi par des électeurs socialistes, écologistes ou communistes.

L’osmose entre la finance et l’Etat se complète, en l’espèce, par une sorte de mouvement inverse qui devrait voir le directeur général de l’Agence des participations de l’Etat (APE), David Azéma, prendre la direction générale… de Bank of America-Merrill Lynch en France, si jamais la Commission de déontologie chargée de contrôler le départ des agents publics vers le privé l’y autorise.
(......)