Jack v.
13/07/2013
S’il se montrent assez hardis, et habiles, les Russes peuvent profiter du désordre régnant à Washington pour nouer des liens avec les pays d’Amérique du sud.
Le cas Snowden est un test comme l’affaire des missiles de Cuba en avait été pour évaluer la capacité des Russes d’aller jusqu’au bout, comme le gouvernement US est capable de le faire, pour imposer sa vision de ce que sont leurs prérogatives et leurs droits en tant que pays souverain et comme puissance globale.
Si les Russes réussissent ce test, c’est à dire envoient les US balader, ils gagneront les curs de beaucoup de gens dans le monde.
Jean-Paul Baquiast
13/07/2013
Il me parait évident que si Poutine persiste dans la décision d’accorder l’asile politique à Snowden, il gagnera sur tous les tableaux.
*Il se donnera un profil humain aux yeux de tous ceux s’indignant de la persécution subie par ce jeune héros. Ceci en Russie, en Europe et même aux Etats-Unis.
* Il se grandira par rapport à un Obama enfermé dans une rage impuissante et des chefs d’Etat européens courbés dans leur servilité.
*Il se montrera plus courageux que le président Chinois qui avait semblé avoir peur de l’Amérique.
Quoique fasse ultérieurement la Russie en matière de droits de l’homme, elle restera longtemps dans les esprits comme la patrie des droits de l’homme, précisément. Une patrie sympathique et chaleureuse, qui plus est.
olivier taurisson
13/07/2013
Aurais-je l’esprit trop” conspirationniste” si j’avançais l’idée que le clan US système , acculé à son auto-destruction, ne réitère un de leurs coups tordus à la 11 septembre pour livrer leur dernière bataille sans perdre totalement la face ? Je crains qu’il n-y ait pas d’autre issue pour eux…
marc gébelin
14/07/2013
Le problème cest que Poutine nest pas « les Russes ». Serait-ce une erreur de ma part de penser que Poutine, lui aussi dans son dernier mandat, éprouve quelque répugnance à se mettre sur le dos le jeune Snowden ? Dune part il sait que lanimal US blessé est plus dangereux, dautre part, comme le sont généralement les Russes plus portés au compromis quà lagression (tout le contraire de ce quon a voulu nous faire croire pendant la Guerre Froide qui nous les présenta comme des va-t-en-guerre au couteau entre les dents), il soupèse les avantages et les inconvénients. Demander à ce que Snowden ne fasse plus rien qui nuise aux Us, cest du langage diplomatique parfaitement justifié dont personne nest dupe, Poutine en premier, mais ce quil adviendra demain nul ne peut le dire.
Tout ceci pour tempérer lenthousiasme un peu trop appuyé à mon avis de JP Basquiat qui nous dit que la Russie (si elle tient tête) « restera longtemps dans les esprits comme la patrie des droits de l’homme. Une patrie sympathique et chaleureuse ». Cest mal connaître je crois la profondeur du sentiment anti-russe qui règne dans le conscient et le subconscient de beaucoup de gens et notamment ceux qui font lopinion. Quand on pense que la France accueille les Femen (ces débiles sataniques quelle glorifiait lorsquelles insultaient la religion orthodoxe chère au cur des Russes dans léglise du Sang Versé à Moscou et qui viennent désormais conchier nos cathédrales) et quelle voulait interdire le passage de Morales dans le ciel français et que cela na déclenché que très peu de réactions outrées, je préfère rester prudent sur lavenir des sentiments des Européens envers les Russes.
Les Européens ne connaissent pas les Russes et nont pas beaucoup envie de les connaître. Ceux qui y vont en vacances cest à cause des bateliers de la Volga de leurs grands-pères ou du général Dourakine. Il faut être un anti-Système convaincu ou un amoureux du peuple russe pour aller chez lui non faire des croisières à 3000 euros sur ses beaux fleuves et lacs, mais y aller pour essayer de le connaître ce peuple valeureux, et ensuite le comprendre. Même Marek Halter dit du mal des Russes, cest dire.
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