Françoise
21/05/2007
“Nous avons, comme on la compris, notre méthode, ou bien devrions-nous dire notre Méthode, sans fausse humilité ?”
Pas de fausse humilité. Vous avez votre Méthode, et elle est appréciée, cela ne fait pas de doute, de beaucoup vos lecteurs. J’ai énormément appris à vous lire, et même si je ne suis pas toujours en accord avec vous, vous “éclairez” mon jugement sur bien des points.
Soyez-en remerciés et surtout continuez !
Matabre
22/05/2007
Encore et encore bravo! enfin des textes objectifs rédigés par des érudits, des léttrés (scholars in english)sans euillères ni muselage politico-affairiste-médiatique…Après des heures a consulter des pages sur les réactions du public sur le vote des Français au élections qui se chamaillent comme des garçons de ferme pour décrocher la timbale…un peu de philosophie, et de l’humour que diable! Le pragmatisme et l’idéologie d’une histoire que l’on écrit de jours en jours tissent les liens de la force de frappe des touches de clavier, résonneront encore dans oreilles des générations a venir pour prévenir la fatalité et limmobilisme.
Soyer fier de votre indépendance, digérez les différences, et publiez pour longtemps vos lignes incisives pour éclairer les lanternes des abrutis lobotomisés par le petit écran. La toile interactive voilà la VRAIE liberté d’expression!
Je vous salue, vous hais & vous adore…
Matabre
Un lecteur averti
Eivala
26/05/2007
Profond, édifiant, providentiel!
Avant que vous ne rédigiez vos analyses sur Nicolas Sarkozy, nous l’avions déjà fait de notre côté, à partir de ce que nous avions compris de votre Méthode - et nous sommes d’accord en tout point. On commence à saisir l’intuition secrète qui vous fait lire l’Histoire selon un regard désormais en voie d’extinction.
“Cher lecteur(s), la condition dun intérêt quelconque et enrichissant pour la méthodologie maistrienne, cest de ne pas chercher à la comprendre (à lexpliquer) mais de lutiliser après lavoir ressentie comme juste par intuition et éventuellement reconnue par expérience.”
Tout est dit ! Bien sûr on pourrait s’insurger contre cette dangereuse façon de voir les choses : dangereuse pour qui ne fonctionne que sur une raison “déraisonnable et folle, et transformée en pathologie”, mais salutaire pour qui confronte en permanence son “esprit” aux résultats de l’Histoire…
“Nous navons jamais vraiment cru à lobjectivité du journaliste et nous y croyons moins que jamais. En présence des machineries des puissances dargent qui manipulent nécessairement, voire inconsciemment, linformation, face à lintention affichée des autorités qui se posent comme autant de références de manier le mensonge sans restriction ni vergogne, nous devons affirmer notre volonté de tendre vers quelque chose quon pourrait nommer une objectivité subjective; tenter datteindre la vérité, ou la description de la réalité, en prenant parti contre ces puissances et ces autorités, et en prenant un partie qui compense les constantes dégradations de la réalité et du bon sens par ces puissances occupantes de notre liberté intérieure.
Il nous apparaît comme évident que le premier défi, aujourd’hui, n’est pas l’objectivité, mais le choix des informations selon leur importance et selon leurs conséquences, et c’est bien pourquoi notre intervention pour interpréter est si importante.”
Un régal que de vous lire ! Poursuivez-donc vos analyses… Peut-être faites vous partie de ces sociétés cachées dont on ne sait rien, peut-être qu’il n’en est rien. Votre regard pourtant illumine les mouvements chaotiques et incompréhensibles du monde. Il leur donne une convergence, une étendue dans le temps. Et vos jugements s’avèrent justes - “ajustés” dirons-nous plutôt.
Non! Il n’est pas possible que vous apparteniez à tout cela, et quoique M. de Maistre connût ce petit monde, il devait l’avoir fait par dépit, devant ces errances et ces gamineries. Et puis, on peut dire que dedefensa s’apparente à ce genre de “collège”, de la plus haute et secrète tenue - puisque elle est informe, ceux qui appliquent ses méthodes s’accordent plus ou moins entre eux, tout en conservant, bien évidemment, leur souveraine liberté.
C’est juste une revue, un site d’une intelligence rare, d’un engagement supérieur. Et cela suffit largement.
Poursuivez…!
Yourg
07/01/2008
Je voulais juste vous faire remarquer une coquille qui s’est glissée dans votre article. La citation
«La vie n’est qu’une ombre qui marche ; un pauvre comédien / qui s’agite et se pavane une heure sur scène / et puis qu’on n’entend plus ; c’est une histoire, / racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, / et qui ne signifie rien.» est extraite de Macbeth et non de Hamlet, cependant c’est bien dans l’acte 5, scène 5.
Merci.
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