ZC
16/06/2016
etonnée et dubitative quand je vous lis.
Mettre Israel et la Russie sur un plan de detestation similaire est osé et si peu conforme aux faits.
Si vous voulez dire qu'Israel est "detestée" par une partie de l'opinion publique, je me permets de faire remarquer que cette "opinion publique" à toutes les peines de s'exprimer, dans le monde de la communication dont vous parlez tant.
En revanche la Russie est maltraitée par ceux là même qui soutiennent en tous lieux et en toutes circonstances Israel.
Vous pourriez objecter que c'est là le paradoxe, mais je répondrai qu'il n'est qu'apparent, car rien de ce que fait Israel dans le monde de la communication n'est et ne peut être suspecté.
Venons en aux faits:
Israel parle aux russes et 1 million d'entre ses citoyens sont natifs de la russie. Et alors? tous les Israéliens viennent de quelque part et parlent (tous) l'anglais, beaucoup le Français, (beaucoup) l'arabe, (nombreux) le polonais , le perse et même le cinois.
Israel n'a pas condamné l'intégration de la Crimée à la Russie; ben voyons, c'est le pays le plus mal placé pour une telle condamnation (point besoin de développer). En quoi donc le rapprochement Israélo/Russe serait de nature à bouleverser ce monde chaotique?
Faillait -il qu'il y ait eu "éloignement", il y eut effectivement du temps de la défunte URSS et de la glorieuse épopée des refuzniks. Mais la Russie a retrouvé une diplomatie active en Israel depuis.
Ce à quoi nous assistons , aujourd'hui n'est rien d'autre que la relation quasi-indispensable de deux paysn présents activement sur l'aire embourbée du moyen orient. Israel ne peut ignorer les Russes comme ces derniers ne peuvent se passer de l'équation Israélienne; nous sommes face à deux puissance nuclé
Christian Feugnet
16/06/2016
En quelque sorte , j'ai une sympathie pour le Diable .
On peut prendre çà façon Goethe qui était à la fois savant , poéte et politique , on en trouve plus de nos jours des comme çà .
Il s'agit de la division du cercle , çà parait simple comme on a voulu vous le faire croire dés l'école , on prend son compas , le rayon , et on reporte 6 fois . On a une division excate , un hexagone , qu'on nous dit . Mais vous l'éléve , vous y étes pas arrivé , çà coincidait pas . Alors vous avez un peu poussé , le dernier rayon . Ou alors vous étiez encore plus conformiste , écoutant la parole du maitre , je suis con , j'y arrive pas , je fais comme si . J'ai un petit zizi , le maitre il en a un gros .
Mais c'est normal que vous n'y arriviez pas , le cercle c'est pas divisible par six ! En nombre de rayons çà fait 3.1416… Pi , et c'est transcendantal , çà s'arréte jamais .
Pourquoi je m'égare en géométrie . Parce que c'est par cette différence que passe le Diable , comme Méphitophéles chez Faust .
Question musique , on a oublié , mais la musique Juive divisait la gamme en cinq pas en sept , comme l'occidentale , par prudence . Comme la Bible , le pentateuque , le nombre d'or et tout çà . çà péchait par prudence , si on peut dire .
L'Occident d'emblée , et puis les couleurs aussi , le nombre de planétes , les jours de la semaine , tout çà et j'en passe . Ben là on résoud par excés , si vous calculer , c'est plus excact que diviser par six .
Sauf que si vous réglez les instruments de musiques selon cette régle arythmétique ( et l'astronomie , l'optique , la chimie (tableau de Mendéléev 7 couches dans l'atome , mais renseignez vous allez trouvez ailleurs ) , vous avez un probléme dans l'oreille , çà sonne bien , c'est plaisant , comme les Rolling Stones , mais il y a quelque chose qui va pas : c'est endiablé !
Alors les Moines su Moyen Age , qui avaient bien senti çà renonçaient , à leur science , pour passer le si ( qualifiée de note du diable avec juste raison ) , pour se fier à leur oreille . Z'ajoutais un diese . Pour que çà reste sage , preserver la foi .
C'est çà sinon y a un moment où on passe au chaos , et avec plaisir , on se met à danser avec le diable .
Mais faut s'informer , y a pas qu'en musique que la division du cercle , la répétition du méme pose probléme .
Anne Guerrier
17/06/2016
“Mon oeil, quoi qu'il s'attache au sort souple des ondes
Et boive comme en songe à l'éternel Verseau
Garde une chambre fixe et capable des mondes”
Charles Péguy
J'ai lu plusieurs fois, avec une grande attention et beaucoup d'intérêt, votre analyse ci-dessus, qui a le mérite de libérer la pensée des catégories, et de ces puissants freins à l'élargissement de la conscience que constituent nos “préférences secrètes” et nos “haines secrètes”; de l'engager à se confronter sans peur au mouvant, à renoncer à la possession de ces objets-pensées permettant d'expliquer le monde, que nous allons chercher en dernier recours quand le “sort souple des ondes” nous apparaît menaçant.
Toutefois, au milieu d'une foule d'observations justes, je vois un certain nombre de faiblesses (souvent des inversions) dans l'analyse des principes comme des détails, qui à mon sens compromettent finalement la validité vos conclusions. Je me permets de vous les soumettre pour ce qu'elles valent, étant entendu que mon souci premier est que de la dialectique puisse s'élever quelque vérité utile, même si ce n'est que pour un instant fugace, et que nous continuions tous à progresser en nous appuyant les uns sur les autres.
En premier lieu, je comprends bien que vous souhaitez déblayer le terrain des jugements de valeur superficiels, s'agissant d'un pareil thème. Vous posez donc que le critère moral ne pourra être valablement utilisé que quand on aura une vue claire de la situation. Elevons-nous donc de la morale au principe, dites-vous. Si je vous suis bien (mais sinon je suis bien certaine que vous m'expliquerez mon erreur) le principe en question (votre “chambre fixe”) est la lutte contre le Système, la recherche obstinée, à travers le “sort souple des ondes”, de la dimension anti-Système dans les tendances, dans les phénomènes ou les événements observables du monde dit matériel.
Je ne crois pas malheureusement qu'on puisse procéder de cette manière. C'est l'intuition (bergsonienne, si l'on veut, ou intuition du Bien, ou du divin, intuition qui pour moi est de nature fondamentalement morale, est un élan vital moral) intuition préalable, qui peut guider valablement notre observation du monde. Si on la possède, ce que l'on voit non seulement fait sens – même si ce sens est souvent temporaire et doit se défaire pour se reconstruire plus loin avec les mêmes éléments recombinés – mais encore, l'interprétation tentée grâce à l'intuition se voit confirmée. L'intuition se consolide d'elle-même et peut permettre d'espérer accéder à la “dernière chambre”, au centre des cercles successifs d'erreur, à travers même les reflux que nous voyons déjà dans le système. Celui-ci en effet se nourrit de la progression de l'anti-Système. Il recule ( de plus en plus vite ces temps-ci) sur des lignes de retraite préparées à l'avance, qui sont en vérité ravitaillées en vivres et munitions intellectuelles par l'anti-Système. Voir la débâcle des faux médias alternatifs, déjà relayés par ce que j'appelle la 3ème ligne. J'en reparlerai à l'occasion, si vous me le permettez.
Je crois qu'on peut considérer le “rapprochement” Israël-Russie sous cet angle: une sorte de tango où le Système avance et recule au bras (vigoureux) de l'anti-Système. Mais je l'ai déjà écrit à propos d'un de vos précédents articles, c'est une danse de mort pour l'un des deux.
J'ai été assez amusée à ce propos d'une coquille, dont je me suis demandé si elle n'était pas un néologisme volontaire de votre part: vous parlez à un endroit des “frelations” entre Israël et la Russie. Mot valise entre “relations” et “frelaté”?
Ce qui m'amène au corps de votre analyse. En préambule vous posez que les deux grands “diables” que sont Israël et la Russie ont en commun d'être également détestés, même si ce n'est pas par les mêmes, ni pour les mêmes raisons. C'est à mon sens une erreur d'appréciation et de proportions significative. La détestation dont Israël et les juifs, sionistes ou non, font l'objet, est sans aucune commune mesure avec celle dont ferait l'objet la Russie. La peur et la méfiance vis-à-vis de la Russie sont anciennes en Europe, et se sont transmises aux EU, mais il ne s'agit pas de haine à proprement parler, et se double d'une forme d'admiration secrète qui ne demande qu'à prendre le dessus. S'il y a haine réelle pour la Russie, elle est dans une fraction relativement insignifiante numériquement de gens, mais qui possèdent les moyens de lui fournir une immense caisse de résonnance (sachant que de vastes masses décérébrées ne demandent quà résonner comme des cloches) . La haine d'Israël, en tant que pays et en tant que peuple, est en revanche extrêmement répandue, et se répand un peu plus chaque jour, ce qui est assez logique dans la mesure où l'idéologie qui s'est développée en-dehors comme au-dedans de ce pays, qu'on l'appelle sionisme ou Judaïsme pour les Nuls, se nourrit de cette haine, s'exacerbe et se valide par elle, et fort logiquement fait tout pour la faire croître encore (probablement, hélas, sans que ceci soit conscient). C'est une inversion totale causes /conséquences qui marque aussi la politique étrangère des EU depuis des lustres (celui qui résiste à l'hégémonie US devient le diable incarné, un agresseur, alors qu'il se défend). L'inversion est la marque de fabrique du Système, et c'est ce qui contribue à déstabiliser grandement tous les esprits dans le monde. La haine d'Israël au sens large est le carburant principal du succès de Trump. La Russie est, quant à elle, en train de mobiliser et de faire fructifier un capital d'amour et d'espoir croissant de par le monde. Voilà, à mon sens, où l'on en est. je ne porte pas de jugement de valeur là-dessus, c'est un constat, que je vois se vérifier avec chaque jour qui passe.
C'est à la lumière de tout ce qui précède qu'il faut comprendre la vaste opération d'enfumage multilatéral du rapprochement Russie/Israël. A plus petite échelle, elle est tentée du côté de Trump aussi.
En réalité, personne ne hait autant la Russie de Poutine que les juifs russes, et en particulier ceux qui ont émigré en Israël. La Russie, est comme vous le dites très justement, guidée par un principe supérieur autant que par le pragmatisme (c'est logique quand on connaît la puissance du principe sur la matière et la capacité qu'il donne à organiser celle-ci efficacement). Or elle a une population juive russe sur son territoire, qu'elle se doit de protéger, et avant tout contre elle-même, contre les sottises qu'elle pourrait faire, et dont elle doit se garder aussi. Vous semblez disqualifier complètement le phénomène des sayanim, que vous inversez. Je ne nie pas que les israéliens d'origine russe ait gardé un attachement pour leur pays de naissance, et des traits culturels spécifiques bien sûr, qui facilitent la communication. Mais tout ceci ne sert qu'à conserver les apparences et à huiler les rouages d'un duel à mort dont aucun des deux adversaires n'a pour l'instant intérêt à ce qu'il apparaisse pour ce qu'il est.
Le rapprochement Israël/Russie est une opération de Relations Publiques dont votre analyse semble montrer que vous êtes dupe. A tout le moins, elle vous a déconcerté. Il s'agit en fait d'un feu et d'un contre-feu, pour reprendre votre image très pertinente. Je vais essayer de faire très synthétique:
Poutine est un énorme “bug”, non prévu par le Système, lequel est analytique et non synthétique (c'est ce qui le condamne à court terme) . Poutine, lui, est dans la synthèse (téléologique) C'est ce qui explique qu'il est capable de tenir en échec les EU en Syrie. Le coup d'arrêt qu'il a mis à la déstabilisation-destruction de la région programmée depuis au moins 20 ans en renversant la situation pour le régime syrien, est un événement considérable. Ce fut le point de départ le plus visible du reflux du Système. Et c'est l'éléphant dans le salon que le Système s'évertue à cacher car son impact est phénoménal en termes libératoires. Il rend inévitable, si la solidité russe est avérée, des reclassements et des renversements d'alliance dans la région, qui rendront totale la débâcle des EU, et pas qu'au Moyen-Orient. Surtout il faut que personne ne s'avise que Moscou a ses missiles pointés sur le nombril d'Israël. D'où les événements auxquels nous assistons ces dernières semaines: opération Anaconda et autres diverses gesticulations de l'OTAN, faux-sous marins russes au large de la Suède, attentats sous faux drapeau en France, aux EU (et même probablement on peut inclure l'assassinat de la députée britannique dans le lot) destinés à imposer à l'opinion publique une intervention militaire directe en Syrie pour renverser al Assad… Tout ceci signale une dernière tentative désespérée de provoquer une guerre avec la Russie, au Moyen-Orient ou en Europe.
A la lumière de ceci on comprend mieux que les enfumeurs du bloc BAO aient d'abord tenté de discréditer Poutine en lui tendant des perches (Kissinger, etc…), pour introduire le doute dans l'esprit de tous ceux qui, surtout aux EU, l'admirent. C'était une tentative de “baiser de la mort”, qui consistait à transférer méfiance et détestation du bloc BAO lui-même sur son ennemi mortel, par association.
Plus déconcertant est le contre-feu: Poutine s'est prêté au jeu. Mais c'est très logique. D'une part, cela permet de couper l'herbe sous le pied aux fabricants d'antagonisme en leur ôtant des mains la muleta de l'antisémitisme. D'autre part, cela rassure les israéliens et leur évite de faire par peur des sottises regrettables. Il leur promet tacitement une sorte de protection contre le déferlement arabe qui risquerait de suivre un retrait US. Et puis, contrairement au bloc BAO, Poutine se fiche de l'opinion publique internationale, y compris anti-Système. Il n'en a pas besoin.
Voilà où j'en suis. Pardon à la fois pour la longueur et le côté hâtif, inachevé de ce commentaire.
Pour le désengagement US d'Israël, hum…Avez-vous vu que les US proposent une aide sans précédent, 40 milliards de dollars à Israël en aide militaire? Et qu'Israël hésite à accepter? Qu'en penser?
ZCi
17/06/2016
le diable m'a interrompu ...
Russie et Israel deux puissances nucleaires ne peuvent s'affronter ; elles se doivent de s'entendre.
et cette entente n'a point besoin de "parrain"; je préciserai que de toutes les nations (ou Etats, le terme est plus apporprié) Israel est seul à définir ses propres règles sans souffrir de la sujetion des normes supérieures ; aussi l'on ne peut évoquer la notion de Système comme entité régissant la norme pour impliquer cet Etat.
Israel est, me semble -t-il hors système et est à lui seul un anti-système, dominant et limitant le système auquel la Russie se confronte.
Voila seulement pourquoi nous ne pouvons comparer les "detestations" que ces deux pays "supportent". L'un en est affranchi l'autre en est assujetti.
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