Stephane Eybert
23/08/2012
Noland Nuland
A moins que cela ne soit un surnom.
Jack v.
23/08/2012
Je me permets une petite suggestion qui pourra peut-être parvenir jusquaux organisateurs de la conférence des pays Non-Alignés..
Depuis 2001 (au moins), les dirigeants du bloc BOA se sont affranchi de la nécessité d’apporter les preuves de leurs allégations et autres accusations.
Les média occidentaux relayent ces affirmations et effectuent un tir de barrage contre toute tentative d’informer l’opinion publique à l’aide d’un médium dont l’audience dépasserait un certain niveau. De plus, les troupes US ne se sont pas privés demployer les grands moyens pour faire taire des journalistes ou détruire « par erreur » le siège dune agence de presse un peu trop indépendante à leurs yeux.
Il se trouve quune des clés du succès du bloc BAO réside dans sa capacité à maintenir ses opinions publiques dans lignorance de la situation catastrophique des fronts quil a ouverts, et de la nature réelle de ses actions sur ces fronts et il se doit de contrôler la couverture médiatique de ses actions, on la vu par exemple en Libye et en Syrie.
Si le Mouvement des Non-Alignés, cest à dire le mouvement des pays qui désirent rester maîtres de leur politiques nationales, veut réellement être un acteur crédible de la politique mondiale, et faire avancer la cause de ses membres, il lui faut dépasser les clivages qui le traversent et créer une agence de presse alternative denvergure globale, dirigée de façon collégiale sur la base dun certain nombre de principes admis par tous et financée à part égales par tous ses membres. Elle recruterait ses journalistes de façon « cuménique » dans limportant vivier dexcellents journalistes qui exercent dans le monde non-BAO. On pourrait même envisager une implantation massive dans les pays du bloc BAO. Ces derniers ne prétendent-ils pas être les protecteurs de la liberté de la presse ?
Une telle initiative couplée à un usage intelligent dInternet, pourrait à terme complètement changer le visage de linfo en modifiant l’équilibre des forces dans ce que monsieur Grasset appelle “la bataille de l’information”.
Philippe Grasset
25/08/2012
Il se trouve que dedefensa.org évolue, depuis quelques semaines avec l’orthographe “Noland” dans la tête, tête diablement encombrée, comme on le voit. Eh bien, c’est “Nuland” qu’il faut lire, et dedefensa.org absolument fautif. Nous essaierons de nous rattraper dans le futur, en attendant, nous laissons le Noland pour qu’apparaisse bien visible la preuve de la faute.
...D’autre part, tiens c’est vrai, Noland lui irait bien comme un gant, comme surnom, type abréviation de No woman’s land. Sorte de lapsus révélateur, et pour nous un moyen de nous faire pardonner.
Et merci pour la vigilance de notre lecteur Stephane Eybert.
PhG
Dedef
25/08/2012
Noland / Nuland c’est bien, mais Victoria / Virginia c’est mieux.
No Virginia woman’s land encore mieux.
“Victoria Nuland told reporters” (plein de choses avant les) ” déclarations pincées de laccorte Virginia Noland, (qui) termine ses réprimandes par quelques consignes destinées à ceux qui ont enfreint la consigne”
Pour ma part vous êtes tout pardonné.
Dedef
a b
30/08/2012
Vertueux parce qu’antiSystème??? Bizarre encore cette approche. A croire que l’on ne peut penser en dehors de l’occident. Alors même qu’il ne s’agit pas vraiment de penser en dehors de l’occident mais de repenser le monde. Parce que la vraie question est là: l’antisystème et après?
L’erreur des occidentaux c’est leur arrogance, croire qu’ils représentent le monde et que leur seul volonté de boycotter l’Iran suffit or le monde ne se limite pas à eux, finalement en voulant isoler, ils s’isolent et c’est ce mouvement qui s’il se poursuit pourrait être fortement destructif pour l’occident mais ça ne fait pas une alternative pour autant.
Or l’alternative est à cherchée du côté de la nature des “leaders” du non-alignement. Mais l’alternative à quoi? faire de l’antisystème ok mais encore faut-il avoir compris la nature du système et donc de l’évidente alternative.
On dira ce que l’on voudra, les occidentaux qui considèrent les chinois et dans une moindre mesure les russes comme de potentiels concurrents militaire ou économique, ne les voient pas vraiment comme une menace profonde et déstructurante.
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