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Article : Notre culpabilité et la crise

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Exéburance irrationelle ... déni puis crise ... déni puis récession US, déni puis globalisée ... déni puis DEPRESSION ... déni avant implosion

Francis Lambert

  27/01/2009

In a note entitled “Some inconvenient truths”,  Merrill Lynch’s North American economist David Rosenberg elucidates (...)

Depressions are basically long recessions - they can last anywhere from three to seven years, while historically cyclical recessions last 18 months - and tend to follow years of leveraged prosperity of Gatsby-like proportions.

Considering that in this most recent leveraged cycle from 2002-07, (...) it is safe to say the down-cycle we are currently experiencing did indeed follow a classic elongated period of leveraged prosperity. It is now reverting to the mean. (...)

Rosenberg provides some rather scary numbers:
$6 trillion - The amount of private sector debt that needs to be eliminated (...)
$1 trillion - The amount of excess capacity in the US economy.
$13 trillion - the cumulative loss of household net worth at the end of 2008.
70% - The US’s share of global consumer spending/GDP, which Rosenberg predicts will now revert to its long-run average of 64 per cent. (...)

Time is certainly going to be a big part of the solution, and history tells us that deleveraging cycles last years.
(Wikipedia donne 10 ans ce qui est déjà plus que les 7 signalés : Great Depression - August 1929 to September 1939: longest (and deepest) recession of the 20th century)

Depression *alert* by Tracy Alloway
http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/01/27/51728/depression-alert/

Ma conclusion : l’effondrement va s’accélérer, les dénis à répétition empêchent de s’y préparer ... si l’on est optimiste l’avenir de nos Nations ressemblera au précédent soviétique, si l’on est pessimiste il suffit de repenser au destin de nos grand-parents, l’histoire n’est malheureusement pas l’expérience.

La confiance peut-elle s'acheter (et donc se vendre) ?

eric b

  28/01/2009

  J’insiste.
  A tous les niveaux de nos sociétés, la pratique du mensonge est devenu la règle et l’affirmation d’une posture de vérité un handicap.  Du petit artisan au CEO de classe internationale en passant par le moindre directeur de centre de profit, la tricherie (intellectuelle, morale, politique, et bien sur financière) est aujourd’hui quasiment consubstantielle à la “réussite”.
    Un exemple parmi des millions d’autres.
On ne dit pas: “J’ai fait raser 100 000 hectares de forêts primaires pour planter des palmiers à huile pour me faire un max de tunes.”
On dit:  ” Notre entreprise contribue à la préservation de l’environnement en maintenant les sols à l’abri de l’érosion et en contribuant à la lutte contre l’effet de serre.”
  L’implosion du système parait logique si on postule qu’il fonctionne depuis des années sur un modèle de type mafieux, qui est par essence parasite.
  Tout cela ne serait pas bien grave si nous n’étions pas       7 000 000 000. Ce qui est gravissime dans notre temps, c’est que l’effondrement de la civilisation s’accompagne de la dévastation de l’écosystème Terre.
  Notre planète, si abimée, a besoin que les hommes retrouvent la raison.
  Quelque chose comme un nouveau Siècle des Lumières ...

“Les hommes sont tellement aveugles que, si nous leur accordions qu’il y a des mensonges exempts de péché, ils ne s’en contenteraient pas, et voudraient que dans certains cas il y eût péché à ne pas mentir”
In OEUVRES COMPLÈTES DE SAINT AUGUSTIN, traduites en français sous la direction de M. Raulx, Tome XII.