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Article : Obama a (enfin?) rencontré FDR

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petite erreur dans le texte

Garçon DeCafe

  11/10/2008

vous dites :
“en désespoir de cause, multiplié les attaques “personnelles” contre Obama, notamment à propos des liens qu’il a eus dans les années 1960, ou qu’il est supposé avoir eus, avec des personnalités et des groupes extrémistes, voire “terroristes” selon la terminologie républicaine toujours généreuse dans ce cas.”

Or le lien en question est a posteriori . Obama a effectivement siégé auprès de William Ayers au sein de la “Woods Fund of Chicago”, entre 1999 et 2002. Ayers etait un activiste dans les annees 60 ( Obama avait 8 ans) et a effectivement poses des bombes au Pentagone et au Capitol.
Les liens en questions ne sont donc pas situes dans les annees 60.

http://cafecroissant.fr/2008/palin-et-mccain-pataugent-dans-la-merde/

Obama écrase Bush, McCain et "les 40 banksters" ... hors attentat

Francis Lambert

  11/10/2008

http://www.lepoint.fr/presidentielle-americaine/a-j-25-obama-reve-d-un-raz-de-maree-et-mccain-lache-les-chiens/1585/0/281656;jsessionid=E68C5041112DDE0EF9C3E23F46AEA7EC

... C’est le scénario de 1992, qui avait vu la victoire du démocrate Bill Clinton qui se rejoue, à la puissance dix. ” De plus en plus d’électeurs font de l’économie leur critère principal, et n’ont plus aucune confiance dans la capacité de Bush-McCain (c’est à dire des Républicains) à gérer cette crise ” diagnostique Mark Penn, le stratège de Clinton qui avait dirigé la campagne d’Hillary Clinton. 60% des Américains sont convaincus que le pays est sur la pente fatale qui mène à la Dépression.

... Plus grave encore pour les conservateurs, l’élection législative qui aura lieu en même temps que la présidentielle tournera à peu près certainement à la Bérézina. Le politologue Stuart Rothenberg prédit que le parti démocrate devrait augmenter sa majorité à la Chambre des représentants de 25 à 30 sièges.
Et, ce qui est encore plus important, ” je ne peux plus écarter l’hypothèse qu’ils arrivent à contrôler 60 sièges au Sénat ” (sur 100) en raflant au moins neuf sièges supplémentaires. Ils atteindraient alors la majorité des 2/3, qui permet au Congrès d’ignorer d’éventuels vetos du Président, et, surtout, les manoeuvres d’obstruction de la minorité.
Les Démocrates sont donc en passe de retrouver l’hégémonie politique, avec le contrôle simultané de la Maison-Blanche, de la majorité à la Chambre et des 2/3 du Sénat qu’ils n’avaient plus connu depuis l’élection du républicain Nixon en 1968. ” Comment croire à un renversement de tendance, en dehors d’un attentat ? ” demande le stratège démocrate Paul Maslin dans le quotidien The Politico .

La panique qui règne dans les rangs républicains ressemble du coup à celle qui tétanise les bourses. Les conservateurs ont perdu deux des trois armes qui avaient assuré leur domination politique ininterrompue depuis l’ère Reagan (en dehors du double mandat de Bill Clinton).
Ils étaient le parti de l’enrichissement, ils sont devenus celui des fossoyeurs de la prospérité.
Ils sont le parti des faucons, garants de la sécurité nationale et de l’hégémonie américaine dans le monde, mais celle-ci est battue en brèche et de toute manière la politique étrangère et les guerres, en Irak et Afghanistan, n’intéressent plus que 10% des électeurs.
Ne reste aux Républicains qu’une seule arme : la ” guerre culturelle ” , qui passe par la dénonciation des Démocrates comme étrangers, ou hostiles aux valeurs fondamentales de l’Amérique et à la patrie et les attaques personnelles contre la crédibilité de leur candidat.

Depuis jeudi, John McCain a donc, selon l’expression d’un de ses conseillers ” lâché les chiens” . ... On entend aussi des cris ” À mort ! ” et ” Terroriste ! ” quand le nom du candidat démocrate est cité, et un des partisans de McCain, l’ex-gouverneur de l’Oaklahoma Frank Keating, l’a traité de ” voyou des rues qui se droguait à la cocaïne ” . Ces poussées de haine ont suscité l’embarras jusque dans l’entourage de McCain.

... S’il n’a rien lui non plus à proposer pour combattre la crise, le candidat démocrate s’emploie consciencieusement à imiter son grand ancêtre, Franklin D.Roosevelt. Il s’efforce comme lui de projeter une image rassurante de dirigeant au sang froid et résolument optimiste, allant jusqu’à reprendre la célèbre injonction lancée par FDR lors de sa prestation de serment en 1933 : ” La seule chose dont nous ayons à avoir peur c’est de la peur elle-même” . Un discours qui ne suffira peut-être pas à rassurer Wall Street, mais qui visiblement séduit Main Street.

Homme ou systeme..?

Stephane Eybert

  11/10/2008

Vous avez a maintes reprises parle de l’hypothese Gorbatchev, en faisant comprendre que cet homme a decide d’une orientation politique radicale allant a l’encontre du systeme URSS de l’epoque.

Vous n’avez pas approche l’URSS en y cherchant un systeme, un establishment, avec sa psychologie et sa pathologie. Chose que vous faite si bien pour les USA.

Pensez vous qu’un seul homme ai pu decider du sort de l’URSS..? Ne pensez vous pas qu’il y avait la un courant profond de forces patriotiques Russes qui etait a l’oeuvre depuis quelques decennies?

D’un autre cote vous semblez envisager l’histoire et le destin de l’amerique d’une toute autre maniere. Il semble que vous y excluer toute possibilite qu’une action individuelle puisse orienter l’histoire politique des USA. Envisagez vous la societe americaine unie et homogene dans son americanisme?

L’histoire financiere et geostrategique des USA a montre a maintes reprises comment quelques hommes ont pu decider du sort de cette nation.

Votre approche tres “psychologique” des USA semble ignorer toutes les actions de false flag terror realisees au cours des 100 dernieres annees.

La psychologie des USA est manipulee par l’establishment.

Il vous manque un article de fond qui preciserait les relations entre:
- l’establishment
- l’americanisme
- le psyche americain
- les operation psyop type northwoods, uss liberty, gulf of tonkin, 911
- les centres de pouvoirs

Merci

Correction

de defensa

  12/10/2008

Nous avons corrigé l’erreur que nous signalait notre lecteur “Garçon DeCafe”. Nous le remercions de son intervention et prions nos lecteurs de nous excuser pour cette erreur bien que, selon la formule, elle soit inexcusable.

La marge d'incertitude sauve le débat et la liberté du vote

Francis Lambert

  12/10/2008

Dans les sondages, 83 % des Américains assurent que la couleur de peau ne joue aucun rôle dans leur choix. Mais une étude de l’université de Stanford évalue l’écart potentiel entre les déclarations des sondés et leur vote à 6 % des voix, pratiquement l’avance actuelle d’Obama. C’est «l’effet Bradley», du nom d’un candidat noir au poste de gouverneur de Californie en 1982, qui avait perdu de justesse alors que les sondages le donnaient gagnant. Dans le cas d’Obama, s’y ajoute une complication : 46 % des Américains sont incapables d’identifier sa religion et 13 % pensent qu’il est musulman.

http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/10/11/01017-20081011ARTFIG00200-mccain-tente-de-doser-ses-critiques-contre-obama-.php