Jack v.
27/06/2011
A mon avis l’apologie du Che n’est pas le fruit d’une erreur mais d’un calcul. Ross, qui ne fait, après tout, pas l’apologie des valeurs du Che mais évoque seulement le personnage, sait que ce dernier est populaire chez les jeunes et les pauvres des pays qui sont en train d’échapper à l’emprise de l’Empire.
Il s’agit de dire ; vous savez, nous nous sentons plus proche de Guevara que des Talibans et ceci pour dévier la problématique de ces révolutions plutôt anti-occidentales et anti-capitalistes vers celle d’un conflit de cultures entre la culture occidentale tous choix économiques confondus (incluant donc le communisme) et la culture musulmane qui en serait l’antithèse.
Je me demande quel sera le discours si la fureur des indignados européens gagne en intensité, par exemple à la rentrée avec les mêmes références à la révolte du peuple égyptien.
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