Théo TER-ABGARIAN
19/01/2014
MK Bhadrakumar laisse entendre que la Russie mise sur lIran, comme allié sûr pour des objectifs géo-stratégiques qui ne sont pas encore nettement clarifiés. Lopinion publique des classes moyennes iraniennes est pro-américaine de manière presque puérile (sur des schémas archétypaux), comme les bobos russes dailleurs plus incisifs. Ces classes-là ne voient que le jour le jour et sans perspectives historiques à long terme. Quant aux sphères gouvernementales iraniennes, elles sont extrêmement prudentes avec ce quelles peinent à oublier avoir été lURSS (ce qui est aussi un travers américain), laffaire du Haut-Karabagh narrange pas les choses mais bien que les Azéris iraniens naient pas les tripes chauvines des dirigeants de Bakou, lIran est gêné, là (les Azéris sont extrêmement nombreux dans lappareil dEtat iranien, on parle couramment turc dans les couloirs des ministères à Téhéran).
Ce qui peut souder durablement Russie et Iran cest la réalité du sunnisme extrémiste qui devient un réel défi régional défi dont on na pas idée à commencer chez nos amateurs du Quai dOrsay . Si les USA ninfléchissent pas leur politique désinvolte envers la Turquie dErdogan et les Saoudiens, deux grands animateurs du « problème », lalliance Iran-Russie sera forte et se structurera bien qualliance de raison. Or les Saoudiens ont décidé lépreuve de force en Irak.
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