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Il ne reste plus qu’un bousher de Bagdad, sans doute le plus répugnant.
Cette politique folle devrait inciter les gouvernements occidentaux à fuir au plus vite l’OTAN, avant qu’ils ne soient entraînés dans une conflagration provoquée par la vésanie américaniste (comme vous dites).
Assez de morts, d’injustices et de fuites en avant
qui ne peuvent mener qu’à une catastrophe.

Aurait dit Henri III devant le cadavre du duc de Guise qu’il venait de faire assassiner.
En faisant exécuter Saddam Hussein, le nain de jardin qui occupe actuellement la Maison Blanche lui a donné une stature qu’il n’aurait probablement jamais eue autrement.
En-dehors des conséquences politiques que cet acte aura, j’y vois aussi le meilleur argument pour l’abolition de la peine de mort.
La façon dont l’acte lui-même a été perpétré  rend à la peine de mort sa vraie dimension, celle que les exécutions à l’américaine (type injection mortelle), aseptisées, lui avaient fait oublier: un acte inhumain de basse vengeance.
Cet acte a également donné à Saddam une dernière tribune qu’il n’aurait jamais eue s’il avait été simplement emprisonné. D’un point de vue purement cynique, l’exécution a été totalement contre-productive.
Enfin, elle a permis à Saddam de défier une dernière fois Bush, le lâche qui a évité le Vietnam (pas vraiment parce qu’il était pacificste)et qui s’est terré dans les Montagnes Rocheuses le 11 septembre 2001.

Autrement dit, aussi bien moralement que politiquement et que personnellement, Bush a encore fait une connerie. Il aurait mieux fait d’épargner la vie de Saddam Hussein.
Il aurait également mieux fait d’épargner celle des milliers de soldats, américains ou autres, et des dizaines de milliers de civils qui ont déjà perdu la vie dans cette folie.