C.D.
01/08/2002
Dans “The Telegraph” (U.K.) du 1er août 2002,Toby Harnden, correspondant à Washington, fait un premier bilan de l’opposition qui s’élève chez les républicains comme chez les démocrates, contre une intervention en Irak.
“Don’t rush into Iraq war, Senate urges Bush”
Le président du Sénat, le démocrate Joe Biden, se demande, en ouvrant la séance :
” attacking Saddam Hussein would precipitate the very thing we are trying to prevent - the last resort to weapons of mass destruction”.
Richard Lugar, sénateur républicain, rappelle : “durant les sixties, nous sommes allés au Vietnam sans nous poser les vraies questions. Cette intervention (en Irak) est un
sérieux problème, car elle peut entraîner des conséquences inattendues”.
Faisant écho, un autre sénateur républicain déclare:” Nous devons évaluer sobrement le prix humain et économique des plans de guerre et ceux de l’après-guerre. C’est le moment pour chacun de nous de réfléchir au coût et aux dangers”.
Il y a une exigence croissante pour que toute action militaire reçoive l’approbation du Congrès, comme cela était avant 1991 (un entérinement dont s’est gaillardement passé
le joyeux Clinton en mars 1999, note du traducteur).
Cependant, selon le reporter du Telegraph, les Américains restent partisans d’une nouvelle guerre en Irak.
http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2002/08/01/wirq01.xml/
L’Irak est tellement loin des States, et si petit !
Les Irakiens sont-ils vraiment des hommes, aux yeux des Améicains ? Mais rassureez-vous, l’Oncle Sam créera une réserve naturelle pour les exemplaires les plus caractéristiques de cette espèce, afin de préserver la biodiversité.
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