Ilker de Paris
10/10/2009
Le philosophe Jean Baudrillard analyse lors d’une émission de radio le “virtualisme”, l’Histoire, le monde de la communication, les médias actuels :
geo
10/10/2009
Mes encouragements à rester ferme sur les prix.
Jean-Claude Michéa oppose aux obligations anthropologiques de base (donner, recevoir, rendre), la mentalité du « tapeur » (demander, recevoir, prendre), assez typique de la période actuelle et qui sévit en particulier sur le net.
Certains voudront un jour des réacteurs thermaux-nucléaires gratuit pour surfer sur le plasma.
De Defensa se place entre le commerce et l’échange de dons, comme nombre d’autre tentatives. Et loin de la distribution de portes-clefs qui appartient au pur commerce, comme la presse gratuite est en fait la plus purement commerciale.
La clarté et la dignité sur ces points remettent l’époque à sa place.
Alto Plani
10/10/2009
Les mécanismes d’attribution de ces prix méritent attention, surtout ceux de “littérature” et de “paix”, ainsi que la qualité des récipiendaires, car la vente de charité du vieux robber baron ressemble de plus en plus à un canular de feu l’inénarable P.T. Barnum.
Qui veut quoi ? D’où parlent-ils ?
S’est-il trouvé un courageux saboteur pour ridiculiser encore plus profondément l’institution du défunt et explosif tycoon, ou bien ceux qui tirent les ficelles de ce comité ont-ils voulu nuire à BHO en lui attribuant cette embarrassante médaille en chocolat ?
Il avait vraiment l’air em..bêté le brun farfadet. Sûr que son staff assassin (peut-être même à l’origine du coup tordu) a du s’activer des heures pour savoir que faire du bâton m****x.
Le prix de littérature va à une pisse-copie interlope romano-russo-germano-mondialiste qui pleurniche contre la méchante famille Ceaucescu, là on est en terrain connu. Ouf !
Dedef
10/10/2009
2 liens sur la réalité en AFPAK:
“Core” al-Qaida is now reduced to a senior leadership of six to eight men, including Bin Laden and his Egyptian deputy, Ayman al-Zawahiri, according to most informed estimates. Several other Egyptians, a Libyan and a Mauritanian occupy the other top positions. In all, there are perhaps 200 operatives who count.
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“You haven’t lost all those people who were susceptible to the al-Qaida message, ideology or recruitment,” said Richard Barrett, co-ordinator of the UN’s al-Qaida and Taliban Monitoring Team. “The [al-Qaida leadership] are really under pressure now but could regroup. The conditions remain there, the social factors are all still in place.”
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http://www.guardian.co.uk/world/2009/sep/10/al-qaida-terrorism-bin-laden
http://www.guardian.co.uk/world/2009/sep/10/al-qaida-recruitment-crisis/print
Dedef
10/10/2009
Sauf erreur le porte avion indien utilise des Harriers donc des STOVLs.
Les seuls Vstols existants sont les Harriers et les Freestyle russes, en attendant Godot-JSF.
les AV-8B Harrier II sont de fait américains aujourd’hui, meme si d’origine UK et datent des années 60. Les Indiens vont donc se fournir chez les Russes.
Et si le JSF marine ne voit pas le jour tout le monde est mal. Les seuls porte avions non prévus pour des Vstols sont américains, en dehors du Charles de Gaulle…
PEB
09/10/2009
Merci Vincent.
J’ajoute que l’autorité du Commander-in-Chief est dès à présent sapée.
Le Prix Nobel de la Paix, c’est le Chevalier Blanc des pauvres gens, c’est le bon prince tellement pacifique.
Comment un Prix Nobel de la Paix peut-il envoyer les 40 000 soldats nécessaires? Comment un Prix Nobel de la Paix peut-il conduire une guerre, mener ses boys au combat, remporter une bataille? Sans parler du front intérieur.
Imagine-t-on Ike avec le Prix Nobel de la Paix en 1944?
Soit il ose et ce qu’il reste encore de prestige au Nobel s’envole; soit son action militaire est paralysée et, par là même, la toute-puissance américaine gardienne du temple américaniste. Pile, je perds; face, je ne gagne pas.
Politiquement et symboliquement je serais BHO, j’aurais dit: Timeo Danaos et dona ferentes (Des achéens, je crainsles hommes et les présents - au cas particulier, il s’agissait d’Ulysse et du Cheval de Troie). Mais la communication omnipotente va l’obliger à se charger de ce fardeau, lui et l’Armée de l’Union. (Armée de l’Union, ça fait un peu soviétique mais bon, Gorby ne nous en voudra pas.)
Le dindon de la farce sera comme toujours le petit peuple et les soi-disant amis et alliés.
La seule issue serait ou le martyr, ou l’effondrement de l’Union ou les deux.
Dedef
09/10/2009
Sur l’armée et les USA ; Orlov. Amusant à lire;
That Bastion of American Socialism
en anglais:
http://cluborlov.blogspot.com/search/label/socialism
en francais:
http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/ce_bastion_du_socialisme_americain.html
Exocet
09/10/2009
Vincent
09/10/2009
Et oui cher PEB, je me suis fait exactement la même reflexion! D’un point de vue virtualiste et/ou “communicationnel”, décerner le prix à un homme qui n’a encore aucun bilan mais que des gamelles sur le feu peut être compris comme, au mieux un encouragement, plus cyniquement comme un court-circuitage de son libre arbitre, le forçant (enfin, dirait M Ph. Grasset..) à prendre les décisions de rupture que l’on était en droit d’attendre de lui; mais cela peut également accélérer (le fait insignifiant que M Grasset nous écrit, déclencheur de réactions en chaîne inattendues, de points d’orgue de crises accumulées) son côté Gorbatchev, et là je reviens à la coïncidence d’évènement. En voulant intervenir de l’extérieur Oslo a donné à Gorbatchev l’énergie cynétique nécessaire pour détruire le système; de même…..
D’un point de vue de la destinée (sic!) je me ferais du soucis si j’étais BHO : les deux chefs d’Etat en fonction ayant précédement bénéficié de ce prix hautement symbolique mais d’autant plus important, ont connu des destins tragiques : Gorbi a fermé la boutique URSS 6 mois après, et Rabin s’est fait descendre par un juif extrêmiste. On mesure donc là tout le tragique de la situation: BHO par mimétisme involontaire, ou malédiction dudit prix, se rapproche tout autant du destin de Gorbi qu’il risque de connaître la même fin que Rabin: les cinglés du KKK et autres sectes para-militaires sur-armées, ne manquent pas aux USA.
Le seul point d’interrogation est l’ordre évènementiel : l’effondrement du pays signerait son arrêt de mort par tel ou tel parti, ou bien son assassinat précipiterait-il le pays dans le chaos? A ce stade, tous les scénrii restent possibles, seule la fin est écrite : la chute de l’Empire.
PEB
09/10/2009
BHO vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix.
Mais qu’a-t-il fait pour l’instant de concret pour sortir de l’ornière:
- les droits des Palestiniens à la survie et à la vie ainsi que la paix avec Israël ?
- l’Irak ?
- l’Afghanistan ?
- les liens diplomatiques avec l’Iran ?
- la paix sociale et la prospérité économique de la Nation et du Monde (ROW) ?
Ca me fait penser à la récompense offerte au camarade Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev de 1990 au bord de la chute finale.
Roger Leduc
09/10/2009
Je crois que lattribution du prix Nobel de la paix à Barak Obama est une stratégie virtualiste pour lui donner un prestige international et une aura de sagesse , il en a bien besoin. Peut-être cela marque-t-il sa prochaine décision en faveur du retrait des troupes dAfghanistan. Comment sauver les meubles tout en gardant la tête haute???
waccsa
09/10/2009
L’affaire est considérée comme suffisemment sérieuse pour que le FT ponde un long article sur la menace.
http://www.ft.com/cms/s/0/28db4010-b377-11de-ae8d-00144feab49a.html?nclick_check=1
Morceaux choisis, parmi d’autres :
“Most economists argue there is something worth preserving. “I think Congress has to be very careful in changing its relationship with the Federal Reserve so as not to affect the independence of the Fed, actual or even just perceived,” says Moody’s Mr. Zandi. “Global investors are particularly sensitive to the prospect that the Federal Reserve will be under pressure to monetise all the debt that is being created,” he says. “I think it’s fair to say that the most significant strength of our financial system is the independence of the Fed.”” A mourir de rire, c’est l’opposé exact de la réalité.
On y évoque ouvertement la possibilité d’un démantèlement de la Fed, pour la repousser. Obama s’étant engagé ouvertement du côté de Bernanke lors du renouvellement de son mandat cet été (il avait interrompu ses vacances pour se faire), son sort semble scellé à celui de cette Fed inique. Cette question va sûrement finir par être reprise par le mouvement des “Tea Party”, et Obama s’est mis lui-même sur la sellette.
patrice G
09/10/2009
L’ennui c’est qu’une part de notre destin se joue là-bas, la bonne nouvelle c’est que les élites françaises et européennes semblent commencer à comprendre. A temps, espérons le.
Québec—-> Libre.
Ilker de Paris
08/10/2009
La Turquie comme les pays du BRIC et d’autres en ont assez de la domination occidental, sorte de regard, de jugement qui aplatissent tout, qui déshumanisent, ce qui est paradoxal lorsqu’on sait que ce regard est motivé par la posture “droit de l’hommiste”...
Par ailleurs cette posture introduit la dimension morale, qui est un moyen efficace d’ingérence (ça légitime et renforce l’ingérence, et les injonctions répétées sur le mode moral c’est du harcèlement moral), en fait, plus cette morale est bête, simpliste et plus elle est efficace (en tout cas sur le court terme); et question bêtise l’Occident bat tous les records depuis ces 10 dernières années.
Dedef
08/10/2009
On voit de plus en plus apparaitre les veritables chiffres du chomage US dans MSM.
ci dessous dans le Whashington Times, plutot néocon, il y a 2jours ; notez le “In reality” du dernier paraagraphe. On est loin des néocons qui “font la réalité” pendant que les journaux décrivent ce qui se fait.
A priori tous les chiffres viennent de http://www.shadowstats.com
EDITORIAL: Jobless rate hits 17 percent
THE WASHINGTON TIMES Tuesday, October 6, 2009
http://www.washingtontimes.com/news/2009/oct/06/jobless-rate-hits-17-percent/
America’s jobless crisis is much worse than the 9.8 percent unemployment rate reported Friday. To understand how there are many more unemployed than the government reports, it’s necessary to look at the numbers used by the Bureau of Labor Statistics to calculate the unemployment rate. The Household Survey numbers paint a bleak picture that no one is discussing.
In September, the economy saw a net loss of 785,000 jobs. This amounts to twice the 392,000 loss in August and five times the 155,000 loss in July. This does not jibe with the Obama administration’s talking points, which are parroted by most of the news media, namely that unemployment is not a major concern because job losses supposedly are getting smaller each month.
In August, the unemployment rate was reported to be 9.7 percent. It takes a lesson in how government measures unemployment to understand why it’s possible for the unemployment rate to rise merely a tenth of one percent when 785,000 jobs have been lost. If someone has given up actively looking for a job, the government does not count that person among those who are jobless. Some of these people may have been unsuccessfully looking for a job for a year, but as soon as they stop actively looking, they are no longer unemployed.
This number of discouraged workers has risen dramatically. According to the Bureau of Labor Statistics, 807,000 additional people stopped looking for work last month. This constitutes by far the largest monthly drop in the number of people who don’t consider themselves to be in the labor force during the past year during this recession. It is almost six times the 143,000 increase in the people who left the labor force during August and five times the average monthly increase of 161,000 over the past year.
There is a second reason the unemployment rate is much worse than these numbers imply. People find jobs during the last few weeks that they have unemployment benefits. But what is happening right now is that many people are taking part-time jobs. When counting the number of people officially considered unemployed as well as those who have recently given up looking for work and those who have taken low-paying part-time jobs because they can’t find full-time work, the unemployment rate for September is 17 percent.
Discouraged workers will look for work once the economy starts to improve, but the 7.2 percentage point gap between the publicly discussed unemployment rate and these discouraged workers is unusually large. For many Americans, the dire straits are going to get much worse soon. In July, 102,670 people saw their unemployment benefits run out. That number rose to 141,538 in August and soared to 486,049 in September. This figure will keep rising each month and is on pace to hit 1.5 million in December alone.
Yesterday, White House spokesman Robert Gibbs said, “The economic team is certainly looking at and working on any way that we can create more jobs.” This is a very misleading statement because it makes it sound as if the Obama administration is responsible for creating a net increase in jobs when the economy has been bleeding jobs on its watch.
In reality, 3.2 million Americans have lost jobs since President Obama took office. Political spin won’t convince the growing masses of unemployed that recovery is around the corner.
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