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Parallelisme:

Article lié : Pour 600 millions de morts de plus

Dedef

  11/09/2009

DeDefensa:    “Bien entendu, cette stratégie, , fondé sur la négation de l’identité de l’“autre”, conduisant à la recherche de la destruction de cette identité en cas de conflit. “”
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http://www.solon-line.de/what-is-wrong-with-european-universalism.html

The real problem is the binary instrumentalisation of these values and achievements. By declaring these values “universal,” they become necessarily means of exclusion and degradation of “the others”. European achievements get axiomatically coupled with the inferiority and failure of “the others”. Europe’s progress is not perceived as self-sufficient, but becomes interconnected with an a-priori backwardness of “the others”.
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comme je suis le bien...

Article lié : Qui commande ici? McChrystal, Karzaï, les généraux de Merkel?

Ilker de Paris

  11/09/2009

@ Ni ANDO

En fait, la logique des “Kouchner” (humaniste type “droit de l’hommiste”, dont les néo-cons représentent la quintessence), c’est que comme l’Occident est (se voit comme) garant (du moins par principe) des vies humaines (pour faire simple disons de l’humanité), lorsque, malgré  tout(...), il attente à la vie c’est une “erreur” et non une “faute”; en gros le crédo c’est “comme je suis le bien si je fais le mal c’est par erreur ou obligation”.

Ainsi, par exemple l’Irak, entre 100 000 et 1 million de morts (ça dépend du comptage et qui compte), c’est une “erreur”, ou la spéculation sur les matières premières agricoles, qui a provoqué des famines et autres émeutes de la faim, c’est également une “erreur”, les massacres en Afghanistan ? “erreur”, le réchauffement global ? “erreur” etc.

Socialement, politiquement, la différence entre l’erreur et la faute est importante, dans le premier cas on peut continuer à faire ce qu’on veut (comme dans le monde de la finance aujourd’hui), dans l’autre on est sous surveillance, ou rejeté, d’où également l’importance de la morale (en effet c’est par la morale que se décide ce qui est faute, erreur, demi-faute, grosse erreur etc), c’est le système qu’on retrouve aujourd’hui : morale-politique, avec tout ce que d’hystérie, de débilité charrient un tel système.

Evidement on a là un humanisme de pacotille, des calculs relatifs d’intérêts en guise de (ou présentés comme) principes inaliénables.

Les Américains pris au piège

Article lié : La marionnette et le bras d'honneur (fable)

Bilbo

  11/09/2009

Sur Asia Times on peut lire une excellente analyse de M K Bhadrakumar, ancien diplomate indien.

http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/KI12Df01.html

L’article explique que le traitement des contestations sur les élections prendra des mois et qu’en attendant il faudra faire avec Karzaï et le considérer comme légitime. Les USA semblent bien sûr avoir intérêt à soutenir la vague contestatrice qui pourrait affaiblir Karzaï, mais tant que les contestations dureront il ne sera pas possible pour l’ex-marionnette de former un gouvernement stable.
Dans l’intervalle il œuvrera donc comme seul maître à bord du navire afghan sans possibilité pour les Américains de lui imposer des conseillers/ministres qui leur soient favorables. Et ça bien sûr, ça n’arrange pas l’oncle Sam, d’autant moins que la tradition afghane du pouvoir est d’avoir un chef unique.

L’interview de Karzaï a bien montré qu’il entendait rendre l’Afghanistan aux Afghans et qu’il serait prêt à discuter avec toutes les composantes.

L’ex-marionnette se trouve donc en position de force : seul pour diriger, avec des USA pris à leur propre piège de la légitimité par les urnes.
La volonté des Européens de se retirer au plus vite n’est pour Karzaï que la cerise sur le gâteau. Brown, Merkel et Sarkozy ont proposé au secrétaire général de l’ONU d’organiser une conférence sur l’Afghanistan qui permettrait de définir un plan de retrait et de restitution du pouvoir aux autochtones.

Décidément l’oncle Sam est en bien fâcheuse posture…

précaution juridique peut-être

Article lié : Rafale, Brésil et confusion, et la suite…

geo

  11/09/2009

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/09/rafale-au-br%C3%A9sil-le-choix-estil-vraiment-fait-.html

Rafale au Brésil : le choix est-il vraiment fait ? (actualisé)

Un communiqué du ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, est venu jeter le trouble aujourd’hui après l’annonce lundi du choix en faveur du Rafale. “Le processus de sélection du projet FX-2, mené par le commandement de l’Armée de l’Air, n’est pas encore terminé. Des négociations, au cours desquelles seront approfondies, et éventuellement redéfinies, les propositions présentées, se poursuivront avec les trois participants”, affirme le ministre. FX-2 est le nom brésilien du programme de futur avion de combat.

Faut-il y voir une remise en cause des déclarations du président Lula ? Pas vraiment. Voici pourquoi : le gouvernement brésilien veut éviter que des concurrents malheureux de la France (Boeing ou Saab), ou des groupes de pression brésiliens, ne déposent une plainte contre la décision des autorités brésiliennes. Celles-ci s’étaient en effet engagées dans un processus qui devait aboutir à un choix, formulé par la Force aérienne brésilienne, le 23 octobre prochain. Or, ce calendrier a été bousculé par le président Lula (et son ministre de la défense) lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Pour ne pas prêter le flanc à un procès, les processus de sélection continue donc officiellement sur le plan adminstratif, même si la décision politique est prise. En tout état de cause, la décision finale ne relevait pas de l’Armée de l’Air brésilienne, mais bien des autorités élues du pays. Cette affaire révèle également l’existence de tensions entre le commandement de l’Armée de l’air et les autorités politiques. Dassault s’attend d’ailleurs à des discussions difficiles avec les aviateurs brésiliens.

On peut retrouver ici l’émission C’dans l’air sur France 5 de ce soir sur les exportations d’armement, à laquelle j’étais invité.

La réaction du ministre français

Jeudi matin, le ministre de la Défense Hervé Morin est revenu sur cette question, interrogé par Jean Michel Apathie, sur RTL. Voici ses propos : “La vente est bien partie, elle sera acquise le jour où ce sera signé”. Le ministre a estimé que les discussions devraient durer “au moins huit à neuf mois de discussions”.

Sur le fond, “il faut s’en référer au communiqué qui a été conjoint et publié lors de la visite du Président de la République. Le communiqué dit quoi ? Le communiqué dit que la négociation va s’engager désormais en priorité avec le Rafale, c’est-à-dire en clair, qu’il va y avoir désormais une discussion qui va porter à la fois sur le financement du programme, sur les transferts technologiques, sur le processus industriel, sur les coopérations industrielles, sur le système d’armes”. Notons toutefois la phrase assez ambigue : “en priorité avec le Rafale”.

rédigé le 09/09/2009

Nuance

Article lié : Notes sur les technologies et les principes structurants

Edouard Michaux

  10/09/2009

Bien que je comprenne et partage parfaitement votre conclusion sur l’importance des lobbys, dont celui de l’armement, dans les motifs US derrière l’intervention en l’Iraq et AfPak, il me semble que la colère que vous exprimer vivement démontre que votre jugement sur les technologies est devenu plus subjectif qu’objectif.
La machine Pentagone US et Lockeed Martin et Co ont fait des technologies leur cheval de bataille pour la déstructuration du monde mais cela ne veut pas dire qu’il faille faire des technologies des bouc émissaires en déclarent qu’elles sont donc fondamentalement inutiles. C’est la volonté perverse qui les utilise qui est en cause. Ce que je veux dire, c’est qu’ en lisant votre article on a l’impression que vous vous défouler sur les technologies et manquer de nuance.

Les forces armées sont supposes dissuader en G4G/maintient de la paix des adversaires potentiels qui tendent a évoluer vers le modèle technogerilla. Et ce en milieu urbain. La capacité d’une force a atteindre ces objectifs, même sans combattre, dépends de sa capacité de coercition. Une force qui est perçu comme obsolète n’a pas beaucoup de crédibilité et donc d’utilité même dans la G4G de moyenne basse intensité. Cette crédibilité n’est pas possible sans un certain niveau technologique (Sans besoin d’aller dans l’hyper technologisation c’est entendu). Dans certains domaines cette technologie doit même être de très bon niveau: Protection et capacité d’observation par exemple. Si une force n’est pas bien protégé et informée elle n’a pas de liberté d’action…

Enfin il me semble que quand on écrit un article sur les technologies, il est tout de même nécessaire d’au moins évoquer ceux qui sont sur le terrain et qui sont directement concernes… Le marine que vous décrivez n’a peu être pas vocation à demeurer en Afga mais il n’a pas la responsabilité des décisions qui l’ont mener la. En tout cas les décideurs qui l’ont envoyé ont le devoirs de l’équiper a un niveau satisfaisant. Et ce niveau satisfaisant nécessite tout de même un certain niveau technologique.

En ce qui concerne la puissance aérienne: Le transport aérien si vital a tout opex ne nécessite t’il pas des avions plus faibles et performants. Faut il revenir aux bon vieux transal ?  les opérations de rétorsion, cad une forme de show off force au niveau stratégique (diplomatie aérienne), ont souvent été utilisées et le sont encore. Elles ne sont crédibles qu’a partir d’un certains niveau technologique. Il en va de même avec la diplomatie navale.

Mon argument c’est qu’ il ne faut pas aller dans la technologisation a outrance et technologiser les doctrines mais que les technologies, parfois même a un haut niveau élevé, ont une utilité dans les opérations d’aujourd’hui même excluant le cas AfPak. Le cas US ne peut pas être la base d’un argument décriant les technologies de bout en bout.  Des technologies intégrés dans une doctrine qui met l’homme au centre peuvent démultiplier les capacités opérationnels dans les opérations actuelles et ne peuvent en aucun cas être considérer comme fondamentalement inutiles.

Prudence et discernement

Article lié : Rafale, Brésil et confusion, et la suite…

Francis Lambert

  10/09/2009

D’abord la France et la Grande Bretagne sont les seuls pays où la confiance dans le leadership américain est supérieure à celui accordé aux institutions de l’UE !
“réalisé en juin dans onze pays de l’Union européenne (UE), ainsi qu’en Turquie et aux Etats-Unis, à l’initiative du German Marschall Fund, une organisation qui prend le pouls chaque année de la relation transatlantique et qui vient de livrer, mercredi 9 septembre, ses conclusions pour 2009. (...)
Enfin la demande de leadership américain dans le monde est remontée : (...)  Chose frappante, depuis l’arrivée de M. Obama, l’opinion française est particulièrement favorable à ce que les Etats-Unis endossent un tel rôle.
La France est d’ailleurs devenue le seul pays, avec le Royaume-Uni, où la confiance inspirée par les Etats-Unis (74 %) est supérieure à celle accordée aux institutions européennes (66 %).”

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/09/09/l-effet-obama-en-europe-n-a-pas-efface-les-differences-transatlantiques_1237939_3222.html#ens_id=1197745

L’affaire du remplacement de la flotte américaine des ravitailleurs aériens (KC137) formellement conclue entre alliés de l’OTAN, après des années de négotiations et concernant plus d’alliés que la seule France (EADS et pas seulement Dassault) ... a quand même capoté.

Alors un contrat de quincaillerie (au sens de ce site) avec une sympathique puissance émergente, le Brésil, avec laquelle on n’a ni une histoire (aussi existentielle), ni autant d’investissements, ni une alliance militaire majeure, ni une guerre en cours ... a encore plus de risques de capoter. Même après sa conclusion dans huit mois, par les temps qui courent…

Ces contrats ne sont pas conclus entre des anges, rappelons nous l’échec de Thomson dans ce même Brésil :
“L’affaire Thomson-Raytheon débute en 1994, alors que l’État brésilien boucle un appel d’offres visant à mettre sur pieds le projet Sivam, un réseau de satellites équipés de radars pour surveiller la forêt amazonienne. Or l’interception de conversations téléphoniques entre des cadres de Thomson-CSF et des officiels brésiliens auraient révélé des tentatives de corruption des Français. Assez pour faire pencher la balance du côté de Raytheon, qui remportera ce contrat estimé à 1,3 milliard de dollars.”
“la National Security Agency (NSA) a utilisé Echelon à des fins d’espionnage économique”
http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,2060838,00.htm

Combien de contrats sont annulés ou menacés par la crise financière ? L’avenir s’oriente vers le marché d’occasion et là aussi c’est difficile : voir les Russes en Algérie, l’Arabie Saoudite qui renverrait ses Mirages 2000 (zut) contre d’éventuels Rafales.

“Prendre des contrats” est la règle du jeu, c’est de bonne guerre mais plus guère.

“L’importance” ne me semble plus là.
L’urgence n’est pas de s’opposer, certainement pas la France d’ailleurs, mais de nous protéger de l’intoxication US. La course à la collusion toxique des financiers Français avec les lobbies US (Euronext en mariée, les Nations en traine batailleuse), a couté et coutera infiniment plus cher aux contribuables Français que quelques contrats d’armement agités médiatiquement par le “Blair de l’élysée”. Il voulait copier la “créativité financière US” alors même que son effondrement devenait public ! Toujours en concurrence atavique avec les Britanniques et la City dans son jogging derrière l’amérique.
Nous protéger de “l’hubris US” est LA priorité vitale : produits financiers toxiques, dette menaçant le système mondial, consommation-gaspillage-pollution démesuré, dérégulation sauvage, course aux armements jusqu’au bout de la rue, lobbies déstructurants, abandon des infrastructures, santé, corruption & incompétence répétée d’agences fédérales, etc.

Ce “modèle US” nous empoisonne, mais nous nous achevons autant dans nos divisions ataviques haineuses. Rassemblons donc nos Nations sur d’autres objectifs qu’une puissance pentagonesque. Et parmis ces objectifs : se déconnecter de ces finances toxiques, survivre aux déplétions et recentrer notre stratégie sur le continent et son voisinage (ne pas abandonner la Russie aux seuls allemands ... comparons le nombre de russophones ... tiens que devient l’intérêt russe pour le BPC Mistral ?) Mais évidemment la Méditerranée, l’Afrique et l’Asie dont nous somme le “petit cap” et ... le Groenland (bientôt un état américain, avec toutes ses ressources pendant que Sarko danse sa samba). 
Cessons de boucler sur les caricatures pacifistes du siècle de consommation, le Rafale n’est que la priorité de Dassault, certes il y a l’affolement classique de l’épistémè face à une innovation sur fond eschatologique.

BHO et la Guerre de Succession d'afghanistan

Article lié : La fin de “Bizarro”?

Exocet

  10/09/2009

L’on dirait à vous lire que vous êtes vous même prit dans les filets   sensoriels aux effets secondaires et fragmentés laissés par les héritiers du fondamentalisme hégémonique..D’ailleurs , retrouver les évadés d’Alcatraz type néo cons reconvertis en isolationiste par pure contrainte des choses .. avec les Libéraux portés plus par une contrainte perceptive des tiers sans confessions .. Cette assemblage bigarrée composté  par une forme d’ironie cruelle de l’antagonisme en compote , faisant le lit de l’ anti interventionisme laisse songeur mais surtout moqueur .

C’est intéréssant de voir Obama faire (voir laissez faire) remonter les fils factuelles   des novices   du chaos positif , de l’instabilité permanente et négative des polarités décontrôlés ( du bas vers le haut ) ayant perdus de leurs forces   sous les bulles crisique . le mythe de la pompe des droits de l’homme remontant du citoyen sécularisé  dans son espéce de boite à convictions sans médium vers le plus haut en passant par ces courants déstructurés   du Mainstream à vécu…A votre avis que tente le systéme en Afghanistan, point crucial ?..il va faire muter Bizaroo en mutant régalien ,dérégulation , regulation en repassant par le point 911.Normal que le néo wilsonisme et leurs avatars perdent toutes leurs couches culottes sur la route..Si les Talibans militairement fixés   en faisaient des tables de priéres sans paradigmes   ca ferait gagner du temps à BHO.

Quand un Banquier Suisse devient grossier, vraiment grossier.

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090906, notre (r?)évolution

Dedef

  10/09/2009

Wegelin & Co. Banquiers Privés  
L’adieu à l’Amérique: L´édition n° 265 du commentaire d´investissement.

http://www.wegelin.ch/download/medien/presse/kom_265fr.pdf

Loyauté: peut-on parler de loyauté quand il est question d’une pratique aussi vile que la soustraction voire la fraude fiscale? Bien fait pour ces riches tri-cheurs, s’ils risquent de se retrouver maintenant devant le juge! Voilà la position des défenseurs de la morale maintes fois exprimée, aussi et surtout dans les médias helvétiques.

Il est étonnant de voir – et c’est là le deuxième constat digne d’intérêt – avec quelle évidence naturelle ceux qui prétendent représenter le «bien» s’empressent de se placer du côté de l’autorité et de ses besoins financiers.

Au risque de susciter une fois de plus l’ire de certains éthiciens de l’économie, on rappellera ici très brièvement quelle autorité fiscale et quel type d’Etat ils servent ici: un pays qui, au cours des 60 dernières années, a incontestablement compté au nombre des nations les plus agressives au monde.

Les Etats-Unis sont de loin le pays à avoir déclenché le plus d’opérations de guerre, parfois sur mandat de l’ONU, mais le plus souvent sans.

Ils ont violé le droit international de la guerre, possèdent des prisons secrètes, soutiennent des régimes politiques discutables et mènent une guerre absurde contre la drogue, avec son cortège de conséquences dramatiques à l’étranger (Colombie, Afghanistan) comme au plan domestique (selon des sources dignes de foi, les ramifications des cartels de la drogue pénétreraient jusque dans la sphère politique).

Et en vertu d’une double morale tout simplement effarante, les Etats-Unis entretiennent d’énormes paradis fiscaux offshore en Floride, dans le Delaware et d’autres Etats.

Les défenseurs de la morale se rangent du côté d’une nation qui connaît encore la peine capitale et la pratique de manière extensive, qui dispose d’un système juridique dans lequel les avocats peuvent s’enrichir grâce au malheur de leurs clients. Les procès civils débouchent souvent sur des jugements assortis de dommages et intérêts exorbitants, ce qui représente un risque énorme pour les sociétés en exercice, notamment pour les petites et moyennes entreprises.

Les moralistes soutiennent intellectuellement un pays qui laisse son infrastructure se délabrer et entasse dans des prisons pleines à craquer des individus condamnés selon des procédures parfois douteuses.

Ils alimentent ainsi une nation qui, très régulièrement, tolère ou plutôt provoque l’éclatement de crises dans un système financier international dont elle tire les ficelles, un Etat dont les classes les plus défavorisées n’ont accès ni à une éducation adéquate ni à un système de santé digne de ce nom, un pays dont le système économique a progressivement tendu vers la surconsommation et dans lequel économiser et investir ont fini par ne faire quasiment plus partie du vocabulaire courant – ce qui est assurément l’un des facteurs responsables de la récession actuelle, avec les répercussions catastrophiques qui en découlent pour l’ensemble de la planète.

Etc…
la suite ici:
http://www.wegelin.ch/download/medien/presse/kom_265fr.pdf

Memes Sujets Autres Points de vues

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090906, notre (r?)évolution

Dedef

  10/09/2009

Chacun son virtualisme, avec I. Wallerstein cette fois-ci.
Letter from the Rhine, August 20, 2009    
http://www.solon-line.de/what-is-wrong-with-european-universalism.html

What’s Wrong with “European Universalism”?
Even well-educated and culturally sensitive people often remain caught within a frame of mind which seems “self-evident” to them. But epistemologies – popular or elitist – are shaped by particular, historical contexts. When particular, historical epistemologies are being proclaimed as “universal,” problems are preprogrammed. That’s why “European universalism” is a critically important issue in the multipolar world, which needs new cultural and civilizational syntheses. The writings of the American social scientist Immanual Wallerstein can help to clarify this matter.
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Letter from the Rhine, August, 2, 2009    
http://www.solon-line.de/a-smart-nato-secretary-general.html

A “Smart” NATO Secretary General
The political background of NATO’s new Secretary General, the former Danish Prime Minister Anders Fogh Rasmussen, is more complex than it may seems. He is facing the task of articulating a “new strategic concept” for NATO. The Americans want to shape this document along the lines of their new “smart power” doctrine. But above all, NATO has to face the impact of the financial-economic crisis.
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”  De la Marne à l’Iraq “
Letter from the Rhine, July 20, 2009    
http://www.solon-line.de/nuclear-rockets-tanks-and-ieds.html

Nuclear Rockets, Tanks and “IEDs” – A Military History of the „Long 20th Century“
On June 23, 2009, the Israeli military historian Martin van Creveld presented the German edition of his his book ” The Changing Face of War - Lessons of Combat from the Marne to Iraq” in Dresden. Following is a review of the book.

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Will the Financial-Economic Crisis Force a New Synthesis of Humanism?      27. Juli 2009
http://www.solon-line.de/will-the-financial-crisis-force.html

Reflections about the new Papal Encyclical “Caritas in Veritate”
In his 1967 Encyclical “Populorum Progressio” Pope Paul VI stated that “development is a new name for peace”. Four decades later, Pope Benedict XVI has published a new Social Encyclical, “Love in truth”, in which “Populorum Progressio” is reviewed from the perspective of the current global crisis. The document, given its complexity and theological depth, is both extraordinary and provocative.
By Elisabeth Hellenbroich
l’encyclique en français, est ici:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate_fr.html

Il lui manque un index de censure, comme pour De Rerum Novarum.  Mgr Gerland doit se retourner dans sa tombe, et l’Opus Dei doit chercher à recruter un turc.
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Letter from the Rhine, July 13, 2009    
http://www.solon-line.de/the-summit-in-l-aquila.html

The Real Issue of the G8/G5 Summit in L’Aquila: An Unipolar Monetary System in a Multipolar World – for How Long?
In L’Aquila an era has ended which began 34 years ago in Rambouillet near Paris. The trilateral “World Economic Summits” of the USA, Europe and Japan are history. Now China, India, Brazil, South Africa and Mexico and the G8 are meeting “on an equal footing”. The G8 has become the “G8/G5”. Inevitably, the question arises why the US dollar should remain the single world reserve currency?

Letter from the Rhine, June 28, 2009
http://www.solon-line.de/is-bric-triggering-new-thinking.html

„Having“ as „Being“
http://www.solon-line.de/having-as-being.html

Letter from the Rhine, May 31, 2009
http://www.solon-line.de/the-west-s-painful-parting.html

Le Monde : A Tokyo, la nouvelle majorité veut rééquilibrer ses relations avec Washington

Article lié : La question nippone de William Pfaff

waccsa waccsa

  10/09/2009

911

Article lié : La “dissidence” du centriste

Quelqu'un

  10/09/2009

“Clemons fait la description d’une guerre qui est en train de passer de l’objectif, peut-être contestable mais qu’on pourrait éventuellement juger légitime, de l’attaque contre Al Qaïda, à une guerre contre les talibans, qui n’a plus aucun sens.”

Une guerre que l’on pourrait éventuellement juger légitime, si il n’y avait pas énormément d’indice qui porteraient à nous faire croire que le 911 fut planifié de l’intérieur, que les tours furent dynamitées, que la commission d’enquêtes fut téléguidée, etc etc…

http://video.google.fr/videoplay?docid=-4962613169802413223&ei=FfyoSunNLJv1-AbA4own&q=loose+change+fr#

Croquille

Article lié : De l’URSS aux USA, via Kaboul

Pedlo

  10/09/2009

Le vieux saligaud qui vient de mourir ne s’appelait-il pas Kronkite et non Kontrite ?
Pour cette fois ce sera deux Prater et trois actes de crontition.

La fin de "Bizarro" ?

Article lié : La fin de “Bizarro”?

Jean Lemoine

  10/09/2009

L’article m’évoque irrésistiblement la fable des greenshoots… Mais je suis sans doute pessimiste.

fin de “Bizarro” = fin du virtualisme ?

Article lié : La fin de “Bizarro”?

Francis Lambert

  10/09/2009

L’Afghanistan ou la fin d’une époque post-moderne ?

Fin de sa nouveauté qui dépasse la propagande : la primauté médiatique et d’abord dans la guerre ?
Blair - les “spin doctor” - les néocons - en voie de disparition ?
Murdoch et les MSM “Pravda” (Main Stream Media) affaiblis (par Internet notamment) ?
La G4G aurait raison de sa spécialité ?

“La puissance extraordinaire du virtualisme est balancée par une faiblesse non moins extraordinaire. Son triomphe est nécessairement toujours temporaire et soumis à contestation, jusque de l’intérieur même. Fondé sur l’ivresse de l’absence d’autorité, de l’absence de “ligne générale”, puisqu’il affirme n’être rien d’autre que la réalité policée par les “valeurs”, le virtualisme est en état d’agitation perpétuelle.”

La naissance du Virtualisme
(...) Cette analyse doit nous permettre de mieux définir un phénomène unique, propre à notre temps, qui est cette re-présentation de la réalité du monde par re-fondation (re-formatage dirait-on en langage informatique), dont le commentateur dit lui-même que « ce n’est pas du tout de la propagande, c’est bien plus subtil que de la propagande ».
(1) Nous avons donné un nom à ce phénomène, que nous tendons à considérer comme une sorte de doctrine, d’idéologie : le virtualisme. (Voir Analyse, Volume 15, n

<198>

01, du 10 septembre 1999.)

(...) il s’agit également d’une tentative de redéfinir la notion de guerre dans notre époque dite post-moderne, commencée approximativement avec la chute de l’Union Soviétique.

Cette redéfinition conduit à admettre que la nouvelle dimension de la guerre est la dimension médiatique, que nous aurions tendance à qualifier de “dimension virtualiste” à cause de la substance même du rôle de l’activité médiatique. Il n’y a pas seulement tromperie, désinformation, propagande, manipulation, etc, qui sont des choses sans grande nouveauté. Il y a surtout le fait que la dimension médiatique est devenue la première dimension de la guerre et, dans certains cas, la seule dimension. Cette dimension intervient avant, pendant et après le conflit, si bien qu’elle finit par déterminer la forme, l’orientation, enfin jusqu’à la réalité du conflit. Elle crée une autre réalité, qui aggravera le conflit pour satisfaire ceux qui l’interprètent, que les journalistes commenteront, analyseront, à partir de laquelle les philosophe tempêteront et condamneront, qui conduira les décisions des hommes politiques, qui figurera désormais dans nos bréviaires et dans nos catéchismes ; enfin, certes, cette tromperie sur la réalité qui conduira à tuer encore et encore, à répandre le désordre et à interdire le rétablissement de la concorde. Ainsi devenons-nous, ni bêtes ni désinformés, mais transmutés réellement. Cela justifie amplement que nous proposions comme définition de ce phénomène la dimension virtualiste plutôt que la dimension médiatique.

(...) La “guerre d’Evere” menée par les spin doctors (expression en langue anglo-américaine désignant les spécialistes de publicité et des relations publiques ; littéralement : “professeurs en apparence”)

(...) Nous ne sommes plus dans le monde de l’information (journalistes), nous sommes dans le monde des “créateurs d’événements” (publicitaires). Dans son livre Dans les griffes des humanistes, Stanko Gerovic, dissident serbe et journaliste à Radio France International, remarque : « Les médias occidentaux savent désormais si habilement occulter la réalité qu’ils créent l’illusion qu’on peut mener une politique tout en la niant. » Gerovic nous rappelle opportunément que les spin doctors ne sont pas seuls. La situation n’est pas si simple qu’elle le serait s’il s’agissait simplement de propagande, avec le rapport du fort (l’État autoritaire) au faible (la presse aux ordres). « C’est bien plus subtil que de la propagande », disait-on plus haut ; nous nuancerions : c’est bien plus compliqué que de la propagande.

http://www.dedefensa.org/article-george_bogdanich_yougoslavie_guerre_evitable_24_03_2002.html

Voilà ce que nous nommons le “virtualisme”. Nous proposons ce néologisme pour différencier la situation d’une définition de “virtualité”, qui est le constat d’une situation existante (la transformation de la réalité aux yeux des uns et des autres par divers moyens, le plus souvent automatiques, par le biais des communications). Le virtualisme est le développement d’une situation de virtualité à un point tel, et dans un but si fondamentalement mais non consciemment partisan, qu’il y a modification de substance. L’aspect partisan disparaît comme s’il n’avait jamais existé. Tout se passe comme s’il s’agissait d’une véritable idéologie (d’où l’emploi du “isme” du néologisme virtualisme) ; mais il s’agirait d’une idéologie absolue, différenciée ainsi de manière décisive de celles qui l’ont précédée.

Rappel de la définition de “idéologie” au sens où nous employons ce mot : « Ensemble des idées, des croyances et des doctrines propres à une époque, à une société ou à une classe » (le Robert). Acceptant cette définition, nous la complétons pour le cas particulier présenté ici : ces « ensembles des idées, des croyances et des doctrines » sont diffusés avec une force telle, par des moyens de communication si puissants, réunis dans ce qui est perçu comme une profonde et vertueuse harmonie par un ciment formidable que nous nommons “esprit conformiste”, qu’ils finissent par provoquer une modification de la perception qu’on a du monde. Dans ce cas, et c’est un événement considérable, la puissance de la forme prend le pas sur le fond et la forme remplace le fond. Le virtualisme est une idéologie où le contenu (les « idées, croyances et doctrines ») n’a plus guère d’importance, et bientôt plus du tout, et où compte majoritairement, et bientôt exclusivement, la conformité de l’esprit qu’impose cette forme. On ne s’occupe plus de la cohérence, de la cohésion, de la logique politique.

(...) Le stalinisme, idéologie dont, par la forme, le virtualisme pourrait sembler le plus proche, n’était pas parvenue à faire disparaître la perception du mensonge comme mensonge.

http://www.dedefensa.org/article-de_defensa_volume_15_n01_du_10_septembre_1999_la_premiere_guerre_virtualiste.html

"Une grosse erreur".

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Ni ANDO

  10/09/2009

De 90 à 150 tués. Des civils afghans, hommes, femmes et enfants. Combien de blessés graves, de mutilés ? Face à ce massacre le ministre d’Etat Kouchner qualifie l’évènement de “grosse erreur”. On peut trouver mieux dans le choix des mots, par exemple, quelque chose puisé du registre de l’indignation ou du compassionnel. Qu’aurait-on dit s’il s’était agit non pas d’Afghans mais d’Etasuniens, de Britanniques, d’Allemands ou d’Israéliens ?  Au fait, les Afghans sont-ils vraiment des êtres humains ?, ainsi d’ailleurs que les Irakiens, de même que les Indiens d’Amérique du nord au 19 ième siècle .... ?