Ni ANDO
12/09/2009
Ce sont en général (pratiquement toujours je crois) des considérations économiques (sous l’angle captation et répartition des richesses) qui sont à la base des mouvements sécessionnistes. Ce fut le cas entre Tchéquie et Slovaquie, probablement aussi entre les membres de la défunte Union soviétique bien que, dans ce dernier cas ce ne fut pas le seul facteur, et que la sécession fut impulsée par le centre lui-même (cas très original et encore jamais vu à ma connaissance). Ce fut bien le cas aux origines de la guerre de Sécession dont les Etasuniens font si grand cas (une aimable et anodine échaffourée au regard des guerres qui ont parsemé le sous-continent européen). Il reste à voir si cette grille de lecture pourrait également s’appliquer à la situation actuelle des Etats-Unis (répudier sa quote-part des dettes fédérales en sortant de l’Union ?).
marc gébelin
11/09/2009
Les historiens du futur ne manqueront pas de s’étonner de notre naïveté. On a avalé la “guerre froide” comme une évidence. L’ours russe était menaçant, Staline voulait conquerir le monde, Krutchev aussi, etc… La vérité est que les étatsuniens voulaient eux engloutir le monde, quitte à le détruire. Tous les gouvernements étatsuniens sont des pervers qui lorsqu’ils connaissent un problème ne le résolve pas mais l’écrase. Du moins ils essayent et se font souvent écraser; dieu merci. Le malheur c’est qu’ils tuent des millions de gens et que tout le monde trouve ça normal. Pendant trente ans les benets ont avalé la soi-disante menace de guerre froide inventée par les Ricains pour asseoir leur domination sur le monde. Cette domination s’étiole semble-t-il. Touchons du bois et espérons que le monstre à l’agonie ne va pas jouer au Curtiss Lemay et forcer la main d’Obama par un nouveau 11 septembre maison. Kennedy est mort de s’être opposé au CMI. Obama n’est pas à l’abri.
waccsa waccsa
11/09/2009
Visiblement, l’Amérique se perçoit toujours fondamentalement par rapport au reste du monde comme une grande île, à la capacité autarcique, un nouveau monde qui à la capacité à subsister même après la destruction de l’ancien.
La création d’un empire n’y change rien, si ce n’est que l’étranger doit payer son tribut, notamment via le système dollar.
Le retour probable à l’isolationnisme chez les conservateurs US, caractérisé par la fin en cours du système dollar, semble correspondre à un retour aux sources pour cette nation.
Reste à savoir ce qui prendra sa place.
waccsa waccsa
11/09/2009
Edifiant.
En d’autres termes, l’ennemi est un indien, un barbare à détruire par tous les moyens.
“Un bon Indien est un Indien mort.” Général George Armstrong Custer / Général Sheridan
“War is Hell”. Général William Tecumseh Sherman
A comparer à la pensée chinoise de Sun Tzu : “l’art de la guerre est de vaincre sans combattre”.
Heureusement, le leadership mondial est en train de bouger.
Dedef
11/09/2009
Prudence et discernement——Francis Lambert
Ceci devrait vous interesser:
Merchants of Hysteria: The Case of Der Spiegels Gabor Steingart , March 18, 2009
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Of particular significance, in this media campaign is Der Spiegels correspondent in Washington, Gabor Steingart.
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There are some striking similarities between Steingart and the London Daily Telegraphs economics editor, Ambrose Evans-Pritchard, who also served as that papers Washington correspondent. Both pursue a journalistic style of—reputably looking—hype. The methodology underlying the hype is fallacy of composition:
Select one or two aspects of the news picture, usually very real issues
Blow up these aspects out of any proportion
Then present these overblown aspects as the total picture
In doing so, use a narrative of absolute certainty
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http://www.solon-line.de/merchants-of-hysteria.html
Dedef
11/09/2009
DeDefensa: “Bien entendu, cette stratégie, , fondé sur la négation de lidentité de lautre, conduisant à la recherche de la destruction de cette identité en cas de conflit. “”
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http://www.solon-line.de/what-is-wrong-with-european-universalism.html
The real problem is the binary instrumentalisation of these values and achievements. By declaring these values “universal,” they become necessarily means of exclusion and degradation of “the others”. European achievements get axiomatically coupled with the inferiority and failure of “the others”. Europes progress is not perceived as self-sufficient, but becomes interconnected with an a-priori backwardness of “the others”.
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Ilker de Paris
11/09/2009
@ Ni ANDO
En fait, la logique des “Kouchner” (humaniste type “droit de l’hommiste”, dont les néo-cons représentent la quintessence), c’est que comme l’Occident est (se voit comme) garant (du moins par principe) des vies humaines (pour faire simple disons de l’humanité), lorsque, malgré tout(...), il attente à la vie c’est une “erreur” et non une “faute”; en gros le crédo c’est “comme je suis le bien si je fais le mal c’est par erreur ou obligation”.
Ainsi, par exemple l’Irak, entre 100 000 et 1 million de morts (ça dépend du comptage et qui compte), c’est une “erreur”, ou la spéculation sur les matières premières agricoles, qui a provoqué des famines et autres émeutes de la faim, c’est également une “erreur”, les massacres en Afghanistan ? “erreur”, le réchauffement global ? “erreur” etc.
Socialement, politiquement, la différence entre l’erreur et la faute est importante, dans le premier cas on peut continuer à faire ce qu’on veut (comme dans le monde de la finance aujourd’hui), dans l’autre on est sous surveillance, ou rejeté, d’où également l’importance de la morale (en effet c’est par la morale que se décide ce qui est faute, erreur, demi-faute, grosse erreur etc), c’est le système qu’on retrouve aujourd’hui : morale-politique, avec tout ce que d’hystérie, de débilité charrient un tel système.
Evidement on a là un humanisme de pacotille, des calculs relatifs d’intérêts en guise de (ou présentés comme) principes inaliénables.
Bilbo
11/09/2009
Sur Asia Times on peut lire une excellente analyse de M K Bhadrakumar, ancien diplomate indien.
http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/KI12Df01.html
L’article explique que le traitement des contestations sur les élections prendra des mois et qu’en attendant il faudra faire avec Karzaï et le considérer comme légitime. Les USA semblent bien sûr avoir intérêt à soutenir la vague contestatrice qui pourrait affaiblir Karzaï, mais tant que les contestations dureront il ne sera pas possible pour l’ex-marionnette de former un gouvernement stable.
Dans l’intervalle il uvrera donc comme seul maître à bord du navire afghan sans possibilité pour les Américains de lui imposer des conseillers/ministres qui leur soient favorables. Et ça bien sûr, ça n’arrange pas l’oncle Sam, d’autant moins que la tradition afghane du pouvoir est d’avoir un chef unique.
L’interview de Karzaï a bien montré qu’il entendait rendre l’Afghanistan aux Afghans et qu’il serait prêt à discuter avec toutes les composantes.
L’ex-marionnette se trouve donc en position de force : seul pour diriger, avec des USA pris à leur propre piège de la légitimité par les urnes.
La volonté des Européens de se retirer au plus vite n’est pour Karzaï que la cerise sur le gâteau. Brown, Merkel et Sarkozy ont proposé au secrétaire général de l’ONU d’organiser une conférence sur l’Afghanistan qui permettrait de définir un plan de retrait et de restitution du pouvoir aux autochtones.
Décidément l’oncle Sam est en bien fâcheuse posture…
geo
11/09/2009
Rafale au Brésil : le choix est-il vraiment fait ? (actualisé)
Un communiqué du ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, est venu jeter le trouble aujourd’hui après l’annonce lundi du choix en faveur du Rafale. “Le processus de sélection du projet FX-2, mené par le commandement de l’Armée de l’Air, n’est pas encore terminé. Des négociations, au cours desquelles seront approfondies, et éventuellement redéfinies, les propositions présentées, se poursuivront avec les trois participants”, affirme le ministre. FX-2 est le nom brésilien du programme de futur avion de combat.
Faut-il y voir une remise en cause des déclarations du président Lula ? Pas vraiment. Voici pourquoi : le gouvernement brésilien veut éviter que des concurrents malheureux de la France (Boeing ou Saab), ou des groupes de pression brésiliens, ne déposent une plainte contre la décision des autorités brésiliennes. Celles-ci s’étaient en effet engagées dans un processus qui devait aboutir à un choix, formulé par la Force aérienne brésilienne, le 23 octobre prochain. Or, ce calendrier a été bousculé par le président Lula (et son ministre de la défense) lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Pour ne pas prêter le flanc à un procès, les processus de sélection continue donc officiellement sur le plan adminstratif, même si la décision politique est prise. En tout état de cause, la décision finale ne relevait pas de l’Armée de l’Air brésilienne, mais bien des autorités élues du pays. Cette affaire révèle également l’existence de tensions entre le commandement de l’Armée de l’air et les autorités politiques. Dassault s’attend d’ailleurs à des discussions difficiles avec les aviateurs brésiliens.
On peut retrouver ici l’émission C’dans l’air sur France 5 de ce soir sur les exportations d’armement, à laquelle j’étais invité.
La réaction du ministre français
Jeudi matin, le ministre de la Défense Hervé Morin est revenu sur cette question, interrogé par Jean Michel Apathie, sur RTL. Voici ses propos : “La vente est bien partie, elle sera acquise le jour où ce sera signé”. Le ministre a estimé que les discussions devraient durer “au moins huit à neuf mois de discussions”.
Sur le fond, “il faut s’en référer au communiqué qui a été conjoint et publié lors de la visite du Président de la République. Le communiqué dit quoi ? Le communiqué dit que la négociation va s’engager désormais en priorité avec le Rafale, c’est-à-dire en clair, qu’il va y avoir désormais une discussion qui va porter à la fois sur le financement du programme, sur les transferts technologiques, sur le processus industriel, sur les coopérations industrielles, sur le système d’armes”. Notons toutefois la phrase assez ambigue : “en priorité avec le Rafale”.
rédigé le 09/09/2009
Edouard Michaux
10/09/2009
Bien que je comprenne et partage parfaitement votre conclusion sur l’importance des lobbys, dont celui de l’armement, dans les motifs US derrière l’intervention en l’Iraq et AfPak, il me semble que la colère que vous exprimer vivement démontre que votre jugement sur les technologies est devenu plus subjectif qu’objectif.
La machine Pentagone US et Lockeed Martin et Co ont fait des technologies leur cheval de bataille pour la déstructuration du monde mais cela ne veut pas dire qu’il faille faire des technologies des bouc émissaires en déclarent qu’elles sont donc fondamentalement inutiles. C’est la volonté perverse qui les utilise qui est en cause. Ce que je veux dire, c’est qu’ en lisant votre article on a l’impression que vous vous défouler sur les technologies et manquer de nuance.
Les forces armées sont supposes dissuader en G4G/maintient de la paix des adversaires potentiels qui tendent a évoluer vers le modèle technogerilla. Et ce en milieu urbain. La capacité d’une force a atteindre ces objectifs, même sans combattre, dépends de sa capacité de coercition. Une force qui est perçu comme obsolète n’a pas beaucoup de crédibilité et donc d’utilité même dans la G4G de moyenne basse intensité. Cette crédibilité n’est pas possible sans un certain niveau technologique (Sans besoin d’aller dans l’hyper technologisation c’est entendu). Dans certains domaines cette technologie doit même être de très bon niveau: Protection et capacité d’observation par exemple. Si une force n’est pas bien protégé et informée elle n’a pas de liberté d’action…
Enfin il me semble que quand on écrit un article sur les technologies, il est tout de même nécessaire d’au moins évoquer ceux qui sont sur le terrain et qui sont directement concernes… Le marine que vous décrivez n’a peu être pas vocation à demeurer en Afga mais il n’a pas la responsabilité des décisions qui l’ont mener la. En tout cas les décideurs qui l’ont envoyé ont le devoirs de l’équiper a un niveau satisfaisant. Et ce niveau satisfaisant nécessite tout de même un certain niveau technologique.
En ce qui concerne la puissance aérienne: Le transport aérien si vital a tout opex ne nécessite til pas des avions plus faibles et performants. Faut il revenir aux bon vieux transal ? les opérations de rétorsion, cad une forme de show off force au niveau stratégique (diplomatie aérienne), ont souvent été utilisées et le sont encore. Elles ne sont crédibles qua partir dun certains niveau technologique. Il en va de même avec la diplomatie navale.
Mon argument c’est qu’ il ne faut pas aller dans la technologisation a outrance et technologiser les doctrines mais que les technologies, parfois même a un haut niveau élevé, ont une utilité dans les opérations d’aujourd’hui même excluant le cas AfPak. Le cas US ne peut pas être la base d’un argument décriant les technologies de bout en bout. Des technologies intégrés dans une doctrine qui met l’homme au centre peuvent démultiplier les capacités opérationnels dans les opérations actuelles et ne peuvent en aucun cas être considérer comme fondamentalement inutiles.
Francis Lambert
10/09/2009
D’abord la France et la Grande Bretagne sont les seuls pays où la confiance dans le leadership américain est supérieure à celui accordé aux institutions de l’UE !
“réalisé en juin dans onze pays de l’Union européenne (UE), ainsi qu’en Turquie et aux Etats-Unis, à l’initiative du German Marschall Fund, une organisation qui prend le pouls chaque année de la relation transatlantique et qui vient de livrer, mercredi 9 septembre, ses conclusions pour 2009. (...)
Enfin la demande de leadership américain dans le monde est remontée : (...) Chose frappante, depuis l’arrivée de M. Obama, l’opinion française est particulièrement favorable à ce que les Etats-Unis endossent un tel rôle.
La France est d’ailleurs devenue le seul pays, avec le Royaume-Uni, où la confiance inspirée par les Etats-Unis (74 %) est supérieure à celle accordée aux institutions européennes (66 %).”
L’affaire du remplacement de la flotte américaine des ravitailleurs aériens (KC137) formellement conclue entre alliés de l’OTAN, après des années de négotiations et concernant plus d’alliés que la seule France (EADS et pas seulement Dassault) ... a quand même capoté.
Alors un contrat de quincaillerie (au sens de ce site) avec une sympathique puissance émergente, le Brésil, avec laquelle on n’a ni une histoire (aussi existentielle), ni autant d’investissements, ni une alliance militaire majeure, ni une guerre en cours ... a encore plus de risques de capoter. Même après sa conclusion dans huit mois, par les temps qui courent…
Ces contrats ne sont pas conclus entre des anges, rappelons nous l’échec de Thomson dans ce même Brésil :
“L’affaire Thomson-Raytheon débute en 1994, alors que l’État brésilien boucle un appel d’offres visant à mettre sur pieds le projet Sivam, un réseau de satellites équipés de radars pour surveiller la forêt amazonienne. Or l’interception de conversations téléphoniques entre des cadres de Thomson-CSF et des officiels brésiliens auraient révélé des tentatives de corruption des Français. Assez pour faire pencher la balance du côté de Raytheon, qui remportera ce contrat estimé à 1,3 milliard de dollars.”
“la National Security Agency (NSA) a utilisé Echelon à des fins d’espionnage économique”
http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,2060838,00.htm
Combien de contrats sont annulés ou menacés par la crise financière ? L’avenir s’oriente vers le marché d’occasion et là aussi c’est difficile : voir les Russes en Algérie, l’Arabie Saoudite qui renverrait ses Mirages 2000 (zut) contre d’éventuels Rafales.
“Prendre des contrats” est la règle du jeu, c’est de bonne guerre mais plus guère.
“L’importance” ne me semble plus là.
L’urgence n’est pas de s’opposer, certainement pas la France d’ailleurs, mais de nous protéger de l’intoxication US. La course à la collusion toxique des financiers Français avec les lobbies US (Euronext en mariée, les Nations en traine batailleuse), a couté et coutera infiniment plus cher aux contribuables Français que quelques contrats d’armement agités médiatiquement par le “Blair de l’élysée”. Il voulait copier la “créativité financière US” alors même que son effondrement devenait public ! Toujours en concurrence atavique avec les Britanniques et la City dans son jogging derrière l’amérique.
Nous protéger de “l’hubris US” est LA priorité vitale : produits financiers toxiques, dette menaçant le système mondial, consommation-gaspillage-pollution démesuré, dérégulation sauvage, course aux armements jusqu’au bout de la rue, lobbies déstructurants, abandon des infrastructures, santé, corruption & incompétence répétée d’agences fédérales, etc.
Ce “modèle US” nous empoisonne, mais nous nous achevons autant dans nos divisions ataviques haineuses. Rassemblons donc nos Nations sur d’autres objectifs qu’une puissance pentagonesque. Et parmis ces objectifs : se déconnecter de ces finances toxiques, survivre aux déplétions et recentrer notre stratégie sur le continent et son voisinage (ne pas abandonner la Russie aux seuls allemands ... comparons le nombre de russophones ... tiens que devient l’intérêt russe pour le BPC Mistral ?) Mais évidemment la Méditerranée, l’Afrique et l’Asie dont nous somme le “petit cap” et ... le Groenland (bientôt un état américain, avec toutes ses ressources pendant que Sarko danse sa samba).
Cessons de boucler sur les caricatures pacifistes du siècle de consommation, le Rafale n’est que la priorité de Dassault, certes il y a l’affolement classique de l’épistémè face à une innovation sur fond eschatologique.
Exocet
10/09/2009
L’on dirait à vous lire que vous êtes vous même prit dans les filets sensoriels aux effets secondaires et fragmentés laissés par les héritiers du fondamentalisme hégémonique..D’ailleurs , retrouver les évadés d’Alcatraz type néo cons reconvertis en isolationiste par pure contrainte des choses .. avec les Libéraux portés plus par une contrainte perceptive des tiers sans confessions .. Cette assemblage bigarrée composté par une forme d’ironie cruelle de l’antagonisme en compote , faisant le lit de l’ anti interventionisme laisse songeur mais surtout moqueur .
C’est intéréssant de voir Obama faire (voir laissez faire) remonter les fils factuelles des novices du chaos positif , de l’instabilité permanente et négative des polarités décontrôlés ( du bas vers le haut ) ayant perdus de leurs forces sous les bulles crisique . le mythe de la pompe des droits de l’homme remontant du citoyen sécularisé dans son espéce de boite à convictions sans médium vers le plus haut en passant par ces courants déstructurés du Mainstream à vécu…A votre avis que tente le systéme en Afghanistan, point crucial ?..il va faire muter Bizaroo en mutant régalien ,dérégulation , regulation en repassant par le point 911.Normal que le néo wilsonisme et leurs avatars perdent toutes leurs couches culottes sur la route..Si les Talibans militairement fixés en faisaient des tables de priéres sans paradigmes ca ferait gagner du temps à BHO.
Dedef
10/09/2009
Wegelin & Co. Banquiers Privés
Ladieu à lAmérique: L´édition n° 265 du commentaire d´investissement.
http://www.wegelin.ch/download/medien/presse/kom_265fr.pdf
Loyauté: peut-on parler de loyauté quand il est question dune pratique aussi vile que la soustraction voire la fraude fiscale? Bien fait pour ces riches tri-cheurs, sils risquent de se retrouver maintenant devant le juge! Voilà la position des défenseurs de la morale maintes fois exprimée, aussi et surtout dans les médias helvétiques.
Il est étonnant de voir et cest là le deuxième constat digne dintérêt avec quelle évidence naturelle ceux qui prétendent représenter le «bien» sempressent de se placer du côté de lautorité et de ses besoins financiers.
Au risque de susciter une fois de plus lire de certains éthiciens de léconomie, on rappellera ici très brièvement quelle autorité fiscale et quel type dEtat ils servent ici: un pays qui, au cours des 60 dernières années, a incontestablement compté au nombre des nations les plus agressives au monde.
Les Etats-Unis sont de loin le pays à avoir déclenché le plus dopérations de guerre, parfois sur mandat de lONU, mais le plus souvent sans.
Ils ont violé le droit international de la guerre, possèdent des prisons secrètes, soutiennent des régimes politiques discutables et mènent une guerre absurde contre la drogue, avec son cortège de conséquences dramatiques à létranger (Colombie, Afghanistan) comme au plan domestique (selon des sources dignes de foi, les ramifications des cartels de la drogue pénétreraient jusque dans la sphère politique).
Et en vertu dune double morale tout simplement effarante, les Etats-Unis entretiennent dénormes paradis fiscaux offshore en Floride, dans le Delaware et dautres Etats.
Les défenseurs de la morale se rangent du côté dune nation qui connaît encore la peine capitale et la pratique de manière extensive, qui dispose dun système juridique dans lequel les avocats peuvent senrichir grâce au malheur de leurs clients. Les procès civils débouchent souvent sur des jugements assortis de dommages et intérêts exorbitants, ce qui représente un risque énorme pour les sociétés en exercice, notamment pour les petites et moyennes entreprises.
Les moralistes soutiennent intellectuellement un pays qui laisse son infrastructure se délabrer et entasse dans des prisons pleines à craquer des individus condamnés selon des procédures parfois douteuses.
Ils alimentent ainsi une nation qui, très régulièrement, tolère ou plutôt provoque léclatement de crises dans un système financier international dont elle tire les ficelles, un Etat dont les classes les plus défavorisées nont accès ni à une éducation adéquate ni à un système de santé digne de ce nom, un pays dont le système économique a progressivement tendu vers la surconsommation et dans lequel économiser et investir ont fini par ne faire quasiment plus partie du vocabulaire courant ce qui est assurément lun des facteurs responsables de la récession actuelle, avec les répercussions catastrophiques qui en découlent pour lensemble de la planète.
Etc…
la suite ici:
http://www.wegelin.ch/download/medien/presse/kom_265fr.pdf
Dedef
10/09/2009
Chacun son virtualisme, avec I. Wallerstein cette fois-ci.
Letter from the Rhine, August 20, 2009
http://www.solon-line.de/what-is-wrong-with-european-universalism.html
Whats Wrong with “European Universalism”?
Even well-educated and culturally sensitive people often remain caught within a frame of mind which seems “self-evident” to them. But epistemologies popular or elitist are shaped by particular, historical contexts. When particular, historical epistemologies are being proclaimed as “universal,” problems are preprogrammed. Thats why “European universalism” is a critically important issue in the multipolar world, which needs new cultural and civilizational syntheses. The writings of the American social scientist Immanual Wallerstein can help to clarify this matter.
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Letter from the Rhine, August, 2, 2009
http://www.solon-line.de/a-smart-nato-secretary-general.html
A “Smart” NATO Secretary General
The political background of NATOs new Secretary General, the former Danish Prime Minister Anders Fogh Rasmussen, is more complex than it may seems. He is facing the task of articulating a new strategic concept for NATO. The Americans want to shape this document along the lines of their new smart power doctrine. But above all, NATO has to face the impact of the financial-economic crisis.
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” De la Marne à l’Iraq “
Letter from the Rhine, July 20, 2009
http://www.solon-line.de/nuclear-rockets-tanks-and-ieds.html
Nuclear Rockets, Tanks and “IEDs” A Military History of the Long 20th Century
On June 23, 2009, the Israeli military historian Martin van Creveld presented the German edition of his his book ” The Changing Face of War - Lessons of Combat from the Marne to Iraq” in Dresden. Following is a review of the book.
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Will the Financial-Economic Crisis Force a New Synthesis of Humanism? 27. Juli 2009
http://www.solon-line.de/will-the-financial-crisis-force.html
Reflections about the new Papal Encyclical Caritas in Veritate
In his 1967 Encyclical Populorum Progressio Pope Paul VI stated that development is a new name for peace. Four decades later, Pope Benedict XVI has published a new Social Encyclical, Love in truth, in which Populorum Progressio is reviewed from the perspective of the current global crisis. The document, given its complexity and theological depth, is both extraordinary and provocative.
By Elisabeth Hellenbroich
l’encyclique en français, est ici:
Il lui manque un index de censure, comme pour De Rerum Novarum. Mgr Gerland doit se retourner dans sa tombe, et l’Opus Dei doit chercher à recruter un turc.
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Letter from the Rhine, July 13, 2009
http://www.solon-line.de/the-summit-in-l-aquila.html
The Real Issue of the G8/G5 Summit in LAquila: An Unipolar Monetary System in a Multipolar World for How Long?
In LAquila an era has ended which began 34 years ago in Rambouillet near Paris. The trilateral World Economic Summits of the USA, Europe and Japan are history. Now China, India, Brazil, South Africa and Mexico and the G8 are meeting on an equal footing. The G8 has become the G8/G5. Inevitably, the question arises why the US dollar should remain the single world reserve currency?
Letter from the Rhine, June 28, 2009
http://www.solon-line.de/is-bric-triggering-new-thinking.html
Having as Being
http://www.solon-line.de/having-as-being.html
Letter from the Rhine, May 31, 2009
http://www.solon-line.de/the-west-s-painful-parting.html
waccsa waccsa
10/09/2009
La colonie veut retrouver son indépendance.
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