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Article lié : A la recherche de la guerre

Dedef

  03/09/2009

@armaguedon -  eric b - 02/09/2009

Les têtes nucléaires sont britanniques, les lanceurs et les sous-marins achetés aux américains.

C’est toute une histoire, à rapprocher de celle du JSF.

UK s’était lancé dans une coopération avec les US pour les lanceurs, et avait prévu de faire ses propres sous-marins nucléaires.
En fin de projet les US ont arrèté le projet commun et annoncé que UK n’avait qu’à acheter “l’ autre lanceur”, celui que les US avaient finalement retenu.
Certains murmurent que les US n’ont jamais eu l’intention d’aboutir sur le projet commun, mais que c’était une bonne façon de squeezer les anglais.
Et comme le lanceur purement US était compatible avec les sous marins US mais pas le sous marin UK en projet, il ne restait plus à UK qu’à acheter aussi les sous-marins US ou à tout recommencer.
Militairement ,ce fut vraiment le jour du renoncement pour UK.
Et il ne reste que 3 pays qui savent construire des sous-marins à propulsion nucléaire: les USA, la Russie et la France.

De fait celui qui contrôle la fabrication des lanceurs contrôle le lancement, que ce soit dit ou non. Un ordre de déviation peut être lancé de n’importe où, si on a les codes convenables.

Et personne ne peut aller voir ce qu’il y a au fond d’un circuit électronique fabriqué sur mesure dans un laboratoire militaire…

Politiquement le tournant fut bien sur l’affaire de Suez, mais c’est une autre histoire.

A propos de ACF...

Article lié : Notes sur une guerre sans “après”

Père Iclès

  02/09/2009

Voilà quelques mois, on pouvait lire sur le site de cette organisation dont BHL fut un des membres fondateurs, les noms de ses membres fondateurs ainsi qu’un historique dont j’ai conservé une version.

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L’organisation humanitaire Action contre la Faim, a été créée en 1979. Elle fait partie de la seconde génération des ONG (Organisations non gouvernementales), celle des “French Doctors”, ces médecins français qui en 1968, au moment de la guerre du Biafra, se sont révoltés contre le silence des humanitaires, liés par le secret et pourtant témoins des pires horreurs. Voulant forcer ce silence en dénonçant l’injustice, ces ONG ont ajouté le témoignage à l’action.

Née dans le contexte de la crise afghane en 1979, Action internationale contre la Faim - dénomination de l’association à sa création - a été fondée par un groupe d’intellectuels français. Parmi eux, Françoise Giroud, Bernard-Henry Lévy, Marek Halter, Alfred Kastler (Prix Nobel de physique), Guy Sorman, Robert Sebbag, ainsi qu’un certain nombre de médecins, journalistes, écrivains. Alors que jusqu’ici, la lutte contre la faim était intégrée dans des combats plus généraux (lutte contre la pauvreté, lutte pour la santé, etc…), ils ont créé une organisation se consacrant exclusivement au problème de la faim dans le sens le plus large.

Voici quelques temps forts qui ont marqué notre association :

1979 : 1ère mission : Assistance aux réfugiés afghans au Pakistan

1982 : Mission d’urgence en Thaïlande auprès des réfugiés cambodgiens

1985 : Mission d’urgence en Ethiopie pour faire face à la famine

1990 : Aide au peuple kurde en exode pendant la guerre du Golfe

1992 : Ouverture d’une mission en Bosnie pour apporter une assistance médicale et nutritionnelle aux déplacés

1994 :
- AICF est reconnue d’Utilité Publique par le ministère de l’Intérieur
- Génocide au Rwanda : Aide nutritionnelle aux réfugiés

1995 : Ouverture de la mission Tchétchénie pendant la 1ère guerre russo-tchétchène

1996 : AICF devient Action contre la Faim

1999 : Distribution d’urgence au Kosovo

2000 : Action contre la Faim se retire de la Corée du Nord et dénonce la manipulation de l’aide

2003 : Ouverture de la mission en Irak

2005 : ACF déjà présente sur place répond à l’urgence suite au Tsunami en Indonésie et au Sri-Lanka

En parallèle de ces différentes urgences auxquelles ACF a répondu, notre histoire a également été marquée par des actions qui se poursuivent toujours malheureusement aujourd’hui au Soudan, en Ethiopie, en Somalie, au Honduras, en Afghanistan etc… Action contre la Faim est également présente dans certains pays moins “médiatisés” comme le Burundi, Haïti, la Mongolie, le Malawi etc.

Fin de citation
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Certains, au vu de la composition du comité fondateur, composé majoritairement de sionistes militants, se sont étonnés que cette organisation ait accès à la vaccination de populations musulmanes, pour lesquelles elle semble manifester un intérêt soutenu, notamment en Afghanistan alors que son silence à propos des conditions des palestiniens était assourdissant.

Curieusement, depuis, le site a changé de présentation et on n’y voit plus de référence à ses membres fondateurs les plus ouvertement sionistes. A-t-on eu peur que les talibans viennent voir de plus près ce que ACF fait aux populations afghanes ?

Le respect des préséances se perd

Article lié : L’ombre de Lockerbie

Dedef

  02/09/2009

Un recherche même rapide sur le sujet montre d’ailleurs que la Lybie est un responsable politiquement choisi, et que le libéré n’est qu’un coupable choisi.

Ceci explique d’autant plus le mécontentement US.
Ce n’est pas tant la libération d’un coupable que la négligence d’un allié discipliné qui est en cause.
Les britanniques auraient au moins pu demander la permission de libération aux USA.

Le respect des préséances se perd, en effet.

Fin de récréation en l'Amérique du Sud

Article lié : Lula et les pendules à l’heure

Dedef

  02/09/2009

Apres 6 ans de concentration sur l’Irak, il est temps de reprendre en main l’Amérique du Sud.
C’est en route!
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I. Wallerstein, 261, « La droite contre-attaque ! »
URL:  http://fbc.binghamton.edu/261fr.htm
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——————-Extraits———————-
La droite hondurienne cherche à jouer la montre jusqu´à l´échéance du mandat de Zelaya. Si elle y parvient, elle aura gagné. Et les droites guatémaltèque, salvadorienne et nicaraguayenne qui suivent en coulisses les événements, rongent leur frein en pensant à leur propre coup d´Etat contre leurs gouvernements, qui ne sont plus désormais des gouvernements de droite.

Le putsch hondurien doit être replacé dans le contexte plus large de ce qui se passe dans toute l´Amérique latine. Il est tout à fait possible que la droite gagne les élections cette année et l´année prochaine en Argentine et au Brésil, peut-être en Uruguay, et plus probablement au Chili. Trois analystes réputés du Cône Sud ont publié leurs explications. Le moins pessimiste, le politiste argentin Atilio Boron, parle de « futilité du putsch ». Pour le sociologue brésilien Emir Sader, l´Amérique latine est à l´heure des choix : « l´approfondissement de l´antinéolibéralisme ou la restauration conservatrice ». Le journaliste uruguayen Raúl Zibechi titre son analyse « l´irrésistible décadence du progressisme ». Zibechi pense en effet que l´alternative présentée par Sader est déjà dépassée. Les politiques économiques faiblardes des présidents Lula, Vasquez, Kirchner et Bachelet (au Brésil, en Uruguay, Argentine et au Chili) ont renforcé la droite (qu´il estime en voie de berlusconisation) et divisé la gauche.

Pour ma part, je pense qu´il existe une explication plus simple. La gauche est arrivée au pouvoir en Amérique latine du fait de la distraction des Etats-Unis et d´une période économique favorable. A présent, la distraction américaine perdure mais la situation économique est mauvaise. Et la gauche se le voit reproché parce qu´elle est au pouvoir, même si en réalité des gouvernements de centre-gauche ne peuvent grand-chose face à l´économie-monde.

armaguedon

Article lié : L’ombre de Lockerbie

eric b

  02/09/2009

il y a longtemps, j’ai lu quelque-part que les anglais n’avaient pas la pleine et entière liberté de l’utilisation de leur arsenal nucléaire et qu’ils devaient en passer par le feu-vert des américains (double clé ou ce genre de chose).
est-ce vrai?

"Prosecuted"

Article lié : L’ombre de Lockerbie

Arthur Borges

  02/09/2009

J’aime bien : il y avait promesse auprès de Madame ALBRIGHT, dans le cadre de l’attentat LOCKERBIE,  d’incarcérer toute personne “prosecuted” (= poursuivie et non condamnée).

Quelle présomption !

Je ferai de nous deux mon meilleur souvenir...

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090901, notre évolution

Max JAMES

  02/09/2009

Comme le dit la chanson :

“Je ferai de nous deux mon meilleur souvenir”

Je regretterai l’actualité du JSF.

Je ne me suis pas abonné à @si dont j’étais un attentionné spectateur.

Bon courage pour vos nouvelles ambitions.

Le cas de JP Petit me parait comparable, mais il a été plus réaliste en concluant que son lectorat, bien que très nombreux, ne lui procurerai qu’un revenu faible.

Nouvelle formule

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090901, notre évolution

Claude Animo

  02/09/2009

Bonjour,
il va sans dire que j’apprécie énormément la qualité de vos analyses qui, je dois l’avouer, ont fait évoluer de manière très sensible mon point de vue sur un certain nombre d’évènements.
La méthode d’interprétation que vous retenez me semble assez proche de celles que j’essaye moi-même de privilégier pour les situations que vous analysez: être le plus formel possible en essayant de repousser la sémantique dans ses confins.

Je ne suis pas sûr de m’être bien fait comprendre.

Mais il y a une chose dont je suis certain: je ne pourrai pas continuer de suivre, au tarif que vous proposez, vos analyses et je le regrette très profondément tout en comprenant parfaitement la nature de votre décision.

Le système, sans discernement aucun,  aujourd’hui vitrifie tout sur son passage, avant le soufle dévastateur qui parachèvera son oeuvre.

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Hiroshima_aftermath.jpg)

PIERRE LELLOUCHE Kissinger de Sarkoleon

Article lié : Un “front” de plus vers la chute finale d’une guerre introuvable

Dedef

  02/09/2009

“vers la chute finale d’une guerre introuvable”

Puisqu’il est question de l’Afghanistan et de l’Otan et des renforts, ci dessous une interview de Pierre Lelouche de mi-juillet 2009
Relue avec attention elle contient pas mal de choses: de la flatterie, de l’amertume, du mépris, de la colère, du cryto-gaullisme et même de la peur.
  Et pour l’Afghanistan, pas de renforts de soldats!

Mais le plus drôle c’est la réponse à propos de “l’avis au sujet de la guerre d’Irak ” . Vraiment délicieuse, surtout quand il y mèle fraternellement l’humaniste Kouchner.
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PIERRE LELLOUCHE   lundi 20 juillet 2009   http://www.turquieeuropeenne.eu/article3411.html   

L’EXPRESS, le 17/07/2009 Christian Makarian - Jean Michel Demetz  
“Pendant des années, à droite, il a endossé le rôle du provocateur. Libéral, iconoclaste, ancien éditorialiste à Newsweek, ce pourfendeur du catéchisme gaulliste est régulièrement attaqué de toutes parts. Aujourd’hui secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche dévoile, pour la première fois, son programme d’action et se livre à des révisions surprenantes”

Q:—-Pour un homme réputé pour sa liberté de parole, devenir ministre, à 58 ans, n’est-ce pas un piège ?
C’est d’abord un grand honneur, mais aussi un aboutissement. Je me suis engagé en politique, il y a vingt ans, après une discussion, peu avant sa mort, avec mon vieux maître Raymond Aron. Je lui avais demandé s’il ne regrettait pas d’être demeuré un spectateur de l’Histoire et non pas un acteur, alors qu’il aurait pu être le Kissinger de De Gaulle. Il m’avait répondu que la politique était un univers difficile, mais ses yeux exprimaient un immense regret.
Q:—-Est-ce pour vous un nouveau métier ?
J’ai déjà été “testé” sur le terrain, en négociant pour la France l’obtention d’Iter [le réacteur thermonucléaire expérimental international], le plus grand projet scientifique international. Je sors d’une mission de quatre mois au Pakistan et en Afghanistan : c’était un job ministériel sans le titre.
Q:—-La fonction de ministre n’est-elle pas aujourd’hui dévalorisée ?
Je ne suis pas là pour faire des notes ou faire semblant. Je suis là pour identifier les problèmes, tirer la sonnette d’alarme, apporter des solutions. J’ai mis en garde le président sur l’Afghanistan : trop de militaire, pas assez d’aide civile au développement. Il m’a écouté. C’est un plaisir de travailler avec un patron opérationnel, réactif et pragmatique. Quant à Bernard Kouchner, je le respecte beaucoup et je suis ravi de faire équipe avec lui.
Q:—-Quelles sont vos priorités pour les six prochains mois ?
Je mesure chaque jour la portée des 60 % d’abstention aux élections européennes. Le système européen n’a pas purgé les non français et néerlandais au référendum de 2005. C’est le point de départ de ma réflexion. Mon job, c’est d’aider le président de la République à réconcilier les Français avec l’Europe.
Q:—-Comment ?
Entre 1957 et 1989, plus d’Europe, c’était plus de France. Plus d’Europe, c’était le couple franco-allemand, avec une moitié d’Allemagne que nous pilotions grâce à notre “virilité” nucléaire et militaire, qui compensait la supériorité économique allemande. Cet équilibre-là a disparu avec la fin de la guerre froide, et la situation s’est aggravée avec le rendez-vous raté de Mitterrand avec l’Allemagne réunifiée. Les Allemands ne l’ont jamais oublié. J’ai été témoin d’un déjeuner, à la fin de 1993, entre Mitterrand et Kohl où le second, d’une froideur extrême, rappelait au premier son passé pendant la guerre… Vingt ans après la chute du Mur, j’espère aider Nicolas Sarkozy à rebâtir cette confiance entre Paris et Berlin. Car il faut redonner corps à la construction européenne et redonner aux Français l’envie de l’Europe. Les maux sont connus : sentiment de dilution, de perte de contrôle du destin national, fonctionnement incompréhensible des institutions… Laissez-moi citer l’essayiste Marcel Gauchet : “L’Europe ne procure pas d’identité, elle ne donne pas de quoi se situer et se définir dans le temps et l’espace. Elle ne dit pas aux individus ce qu’ils sont, compte tenu d’une histoire assumée et d’une situation dans le monde.” On est bien là au coeur du problème. Le divorce, avec nos opinions publiques est là, alors même que, sans l’Europe, il n’y aura pas de plan Climat, pas de régulation financière, pas de lutte contre l’immigration clandestine et guère de poids face aux grandes puissances émergentes.
Q:—- Bruno Le Maire aura été secrétaire d’Etat aux Affaires européennes durant six mois seulement. Or il devait réchauffer les relations avec Berlin…
Il y a beaucoup travaillé, et je continue. Je me suis rendu à Berlin quatre jours après ma nomination. La vérité sur le couple franco-allemand, c’est qu’il fonctionne parce qu’il y a accord au sommet, entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Vous insistez sur l’importance de l’Allemagne, mais Nicolas Sarkozy n’a pas vraiment commencé son mandat en privilégiant l’axe franco-allemand… L’axe franco-allemand est la base de tout. Le président de la République a toujours été sur cette ligne-là.
Q:—-Bye-bye, le rêve de rééquilibrage avec le Royaume-Uni ?
Non. Je vous rappelle que, sans le sommet franco-britannique de Saint-Malo, en 1998, il n’y aurait pas eu d’avancée européenne en matière de défense. Mais Philippe de Villiers est un dangereux fédéraliste à côté des conservateurs britanniques plus qu’eurosceptiques qui gouverneront peut-être le Royaume-Uni en mai prochain ! Il faudra donc faire preuve de pédagogie, car nous avons besoin de Londres, sur la défense comme sur le futur service d’action diplomatique européen.
Q:—-Concrètement, comment mettre fin au divorce entre l’opinion et l’Europe ?
Par un constant travail d’explication, mais aussi en multipliant les relais d’influence. Je veux passer une journée par semaine à Bruxelles, dans mon bureau de la représentation permanente de la France, à oeuvrer auprès des députés, des commissaires, des hauts fonctionnaires. Les parlementaires français nationaux et européens seront impliqués en permanence. Je les convierai à m’accompagner dans les réunions européennes chaque fois que cela sera possible. Une part importante de notre droit interne provient de l’Europe. Il faut donc déminer en amont : plus de directive Bolkestein ni de vin rosé fabriqué avec du blanc et du rouge !
Q:—-Il se murmure que Nicolas Sarkozy prendra une initiative spectaculaire si Angela Merkel remporte les élections allemandes, en septembre…
[Silence.]
Q:—-Merci de la confirmation… Venons-en au lourd calendrier qui vous attend.
L’automne va être dominé par les problèmes institutionnels que nous n’arrivons pas à résoudre depuis quinze ans et, en même temps, nous allons nous emparer des grands dossiers politiques.
Première semaine de septembre : réunion extraordinaire du Parlement allemand et vote de la loi qui doit achever le processus de ratification du traité de Lisbonne.
Fin septembre : élections en Allemagne.
Début octobre : référendum irlandais.
Entre les deux, le Parlement européen se sera prononcé, ou non, sur la nomination du président de la Commission.
Dans la foulée du référendum irlandais, si le oui l’emporte, le nouveau dispositif institutionnel se mettra en place : Parlement, Commission, président permanent du Conseil européen et service d’action diplomatique. Le choix des hommes sera capital, car il façonnera la nouvelle Europe. A la fin de l’année, nous voulons voir réglée la question institutionnelle.
Q:—-Et puis il y a les crises prévisibles…
Sur les livraisons de gaz russe, sur la grippe… Autant de tests majeurs pour l’Europe.
Sans parler des crises régionales : Caucase, Proche-Orient, Iran, Afghanistan…
Q:—-L’élargissement va-t-il continuer ?
La France est favorable à la candidature de l’Islande, qui devrait être prise en considération d’ici à la fin de l’année. Et nous espérons faire avancer le dossier de la Croatie, entravé par ses différends territoriaux avec la Slovénie. C’est un signal important sur l’engagement de l’Union à stabiliser les Balkans.
Q:—-Concernant la Turquie, êtes-vous toujours partisan de son entrée dans l’Union européenne, à moyen terme ?
  (résumé: Bla bla bla mais Non)
Q:—-Vous avez donc changé d’avis sur la Turquie !
  (résumé: Bla bla bla mais Oui)
Q:—-Avez-vous aussi changé d’avis au sujet de la guerre d’Irak ?
On a caricaturé ma position, comme celle de Bernard Kouchner, d’ailleurs. Je n’étais pas pour la guerre en Irak, j’étais contre la guerre avec les Etats-Unis à propos de l’Irak.
Q:—-Il est vrai que vous êtes réputé atlantiste…
Qu’est-ce que cela veut dire ? A l’heure où la France a pleinement réintégré l’Otan ! Que je serais un agent de la CIA ? Que je suis payé par les Etats-Unis ? Que je ne suis pas assez français pour être au gouvernement ? Que je ne suis pas né au bon endroit ? Que mon nom n’a pas la bonne consonance ? Cette caricature permanente est insupportable et nauséabonde.
Q:—-A quand le fauteuil de ministre des Affaires étrangères ?
Pour l’heure, je suis totalement concentré sur ma mission et, croyez-moi, elle n’est pas de tout repos ;

L’EXPRESS, Par Jean-Michel Demetz, Christian Makarian, le 17/07/2009

particulier

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090901, notre évolution

laurent bernardi

  01/09/2009

Bonjour,

150 € pour un particulier c’est cher non?

L’OUROBOUROS GREC

Article lié : Notes sur une guerre sans “après”

Philippe Le Baleur

  01/09/2009

«Public support for the war should be bolstered by explaining that British soldiers were fighting to avoid a strategic defeat for Nato, shattering its credibility as a deterrent force.» (Liam Fox, shadow defense minister)

L’OUROBOUROS GREC,
OU « SERPENT QUI SE MANGE LA QUEUE »

Ce pourrait être un simple lapsus, mais plus sûrement la raison ultime d’un politicien à cours d’arguments. Nous voulons dire un mot sur cette jolie déclaration, faite par Liam Fox, conservateur britannique et probable futur ministre de la défense. Jugez-en.

« Le soutien du public à la guerre (en Afghanistan) devrait être encouragé en expliquant que les soldats britanniques se battent pour éviter une défaite stratégique de l’OTAN, qui casserait sa crédibilité en tant que force de dissuasion. »
Le philosophe aime ce genre de déclaration liminaire qui déclare la vérité nue, et résume tout un état d’esprit, au-delà de tout mensonge conformiste. A la limite, c’est joli – nous voulons dire, au second degré-.
Adonc, que nous dit cet estimable politicien anglais, non des moindres puisqu’il appartient au shadow government, ce gouvernement que l’opposition forme par anticipation, comme il est de coutume au Royaume-Uni.
En substance, dit-il, nous devons dire aux gens que nous avons une excellente raison de faire la guerre au peuple afghan. Cette raison est qu’il ne faut pas que nous perdions ; parce que si nous perdions, nous ne gagnerions pas. Et alors, si nous ne gagnons pas, nous y perdrions. Les autres nations que nous pourrions bien attaquer un jour se diraient que nous ne gagnons pas toujours, et elles riraient de nous.
Disons les choses comme elles sont, il y a là une justification de la philosophie de l’action, comme Alain, grand philosophe, lorsqu’il déclare qu’un homme court PARCE qu’il court. Il y a d’autres références, en particulier celle de l’Ourobouros des philosophes grecs, cette figure mythique du serpent qui se dévore la queue.
En bref, nous n’avons pas de raison objective de nous battre, d’envoyer nos garçons se faire tuer. Nous voulons juste qu’on nous prenne au sérieux. Donc, il nous faut attaquer régulièrement un plus faible que nous et le massacrer, afin de montrer au monde que nous pouvons attaquer un plus faible que nous quand cela nous convient, et le massacrer. C’est la logique fruste du bully, vous savez, la brute épaisse qui fait la loi sur la cour de récréation, à l’école.
Le seul problème, et c’est une loi infaillible des cours de récréation, c’est que le bully finit TOUJOURS par se faire casser la gueule un jour ou l’autre… C’est ici le cas, et l’envoi de forces supplémentaires n’y changera rien. Les autres nations rient déjà de toute façon : ne pas être capable, avec des crédits illimités et les deux armées les plus puissantes au monde, de mettre au pas une bande de résistants courageux est en soi une défaite.
Il ne reste plus qu’à tirer une gracieuse révérence, se retirer, et annoncer au monde que l’on a gagné… Par exemple en finançant une superproduction hollywoodienne où de beaux américains musclés en gymnase tuent plein de méchants talibans, au son d’une musique martiale, du genre « La Guerre Qui Devait Etre Gagnée Coûte Que Coûte ».

PLB

Vers une nouvelle révolution américaine ?

Article lié : La “loi Ron Paul” votée en octobre?

waccsa

  01/09/2009

Bonjour,

Je suis un lecteur régulier de dedefensa depuis plus d’un an, et c’est ma première réaction écrite. J’en profite pour vous remercier de la qualité de vos analyses.

Ce sujet de l’audit de la Fed me parait effectivement primordial pour la suite des événements à venir au coeur des Etats-Unis.

Ironiquement, l’alliance de l’influence de 2 élus américains que tout oppose, le socialiste (Sanders, du Vermont au Nord-Est) et le libertarien (Paul, du Texas), est peut-être en train de donner sous nos yeux le signal à rien de moins qu’une nouvelle révolution aux USA, provoquée encore une fois par le rejet de l’impôt prélevé pour le compte de nantis inconnus (voire étrangers ? Officiellement, personne ne connait réellemment l’identité des actionnaires finaux des banques commerciales, elles-mêmes actionnaires des 12 banques nationales actionnaires de la Fed).

Car au-delà même du plan de soutien aux banques commerciales et de l’impôt exceptionnel qu’il implique, le public US finira bien par découvrir que le système Fed dont les banques commerciales sont des maillons, repose sur le dollar US émis par la Fed. Ce dollar n’étant plus garanti par des métaux précieux, il l’est uniquement par la dette fédérale, ie les impôts des citoyens US.

Cette fois-ci, ce serait une révolution en interne, et non dirigée contre un pouvoir étatique situé en outre-mer. Pourrait-elle se retourner rapidement contre le propre état fédéral US, ses impôts et son dollar, c’est-à-dire au fond la Fed ? Il est remarquable que les 2 élus dont on cite l’influence sont tous 2 issus d’état ayant eu par le passé leur propre période de souveraineté : ne manque plus que le soutien plein d’un représentant notoire de la Californie, et les forces centrifuges seraient définitivement en place.

L’histoire suit son cours.

Bravo pour la recherche, l'adaptation, la qualité

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090901, notre évolution

Francis Lambert

  01/09/2009

La date n’apparait pas avec les titres dans certaines rubriques comme Bloc-Notes, Analyse ... ?

Connaissez vous Zaypay, européen, qui semble s’implanter tranquillement depuis quelques années
http://www.zaypay.com/public/en/docs/overview

“Zaypay makes international micropayments through SMS / text messages, phone calls and other alternative payment methods a piece of cake. Our free micropayment service can be integrated with your website in just minutes of your time.”

tarifs

Article lié : Journal de bord de defensa.org – 090901, notre évolution

A P

  01/09/2009

J’avais l’habitude de contribuer financièrement à votre site via le bouton PayPal (qui semble-t-il a disparu… ?), mais 150€ pour l’abonnement annuel, c’est décidément trop alors que même un «vrai » magazine papier (avec coûts de fabrication et de distribution à mesure) est en général moins cher.

J’imagine que ce tarif est taillé pour une éventuelle clientèle professionnelle (diplomates, fonctionnaires etc.), mais c’est dommage pour la majorité d’amateurs et de dilettantes dont votre public est constitué, et qui font la popularité de votre site en en fournissant régulièrement le lien à leurs amis et contacts.

(par ailleurs le bouton PayPal permet de contribuer en toute liberté, liberté de don et de rétribution dont vous n’êtes pas sans apprécier, j’imagine, la valeur et la saveur)

L'impérialisme est un rapport qui s'applique naturellement dans les deux sens

Article lié : Leur “doctrine de Monroe”

Francis Lambert

  31/08/2009

Après des siècles d’impérialisme le plus dévastateur
il n’y a rien de plus inné pour des Nations européennes
que de se soumettre suivant leur mode de pensée,
nos Nations acceptent immédiatement la soumission
à défaut de dominer les autres.

Constatons le réflexe des appareils d’état se conformant aussi naturellement après la défaite lors de la dernière guerre.

L’attavisme des Nations s’exprime parfois sensationellement. Ainsi lors du sabordage de la flotte française en novembre 1942 à Toulon :  l’amiral Jean de Laborde, comme plusieurs de ses pairs, considère que son honneur est sauf, la flotte française n’ayant eu à servir ni l’occupant allemand ni l’ennemi héréditaire, l’Anglais !