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temps eschatologiques?

Article lié : Les Etats de l’Union contre la “militarisation corporatiste”

christophe garcia

  14/08/2009

salut,
très intéressant comme d’habitude. Mais en vous lisant, je me demande si votre analyse ne pêche pas d’une certaine manière.

A vous lire, j’ai comme l’impression que votre analyse s’arrête sur le constat que le pouvoir central et le pouvoir économique tirent à hue et à dia, comme s’il n’y avait qu’une logique systémique avec sa propre eschatologie. Ainsi, vous écrivez:

“Elles n’ont qu’une chose en commun, qui est la lutte contre le pouvoir politique par simple dynamique antagoniste; parce qu’elles sont naturellement déstructurantes, tandis que le pouvoir politique est à l’origine une proposition fondamentalement structurante”

“par simple dynamique antagoniste”. Je me demande s’il n’y aurait pas moyen d’aller plus loin que cette analyse systémique. C’est comme si tout n’était que fonctionnement et que les agents n’avaient comme seule importance que d’être un rouage d’un système. Attention, je ne dis pas que cela est complètement faux, je dis que cela est un point de vue qui permet d’observer la situation sous un certain angle. Et donc, si on s’en tient à lui seul, on risque d’être bloqué dans l’analyse comme il me semble que ce soit le cas ici.

Vous écrivez:

“Les entités économiques ne forment pas, dans leur rassemblement, un pouvoir cohérent.”

Certes, les entreprises s’affrontent et sont en compétition mais n’oubliez-vous pas la question des classes sociales?
Marx et Engels écrivaient:

“La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les conditions de production, c’est à dire les rapports sociaux.”

Les implications de cette phrase sont gigantesques quand on l’observe avec le recul de l’histoire.

C’est bien sûr très compliqué (et je dois faire court) mais il apparait que les nations sont en train de se défaire pour laisser place à des blocs plus importants encore, voir à à une sorte de gouvernement mondial (dans les rêves de certains qui évoquent le Nouvel Ordre Mondial ) qui fonctionnerait sur un mode d’organisation des territoires totalement différent de celui que nous connaissons : un monde où la différence entre Etat, mafia et entreprises serait encore plus vague qu’aujourd’hui (sachant que ce mouvement à déjà largement commencé). C’est dans ce cadre qu’il me semble que l’analyse des logiques à l’œuvre dans les sociétés de classe occidentales permettrait de progresser d’un palier dans la réflexion.
cordialement

Confusionnisme ?

Article lié : Détails sur les $700 milliards pour sauver Wall Street

Magnus Pym

  13/08/2009

Les Américains ne semblent pas s‘émouvoir outre mesure du soutien massif de l’Etat fédéral au système financier, lequel apparemment en fait un usage discrétionnaire et opaque (mais pas secret : cet argent va notoirement dans la spéculation boursière). En revanche, si l’on en croit les vidéos postées ce jour par lefigaro.fr, le projet de réforme du système de santé provoque de violents remous – sous accusation de soviétisation de la société américaine. Les Américains sont-ils à ce point obtus qu’ils reprochent aux élus leurs revenus issus du lobbying (cad de la corruption officielle) dans le cas de la réforme du système de santé (où les bakchichs sont improbables), alors qu’ils restent muets face aux $27 millions versés officiellement par les banques à des membres du Congrès, afin de faire valider la modification des normes comptables qui les rend solvables… sur le papier ?

LA FIN DU TOUT-FINANCIER

Article lié : Et un “perfect storm” de plus, un…

Philippe Le Baleur

  13/08/2009

Depuis les années 1980, on assiste à une séparation de plus en plus nette entre les démarches technologique et financière au sein des compagnies. Les financiers réclament toujours plus d’argent pour payer les actionnaires, qui ne comprennent plus du tout le sens d’une prise de risque ou d’un investissement à long terme. Une action achetée doit rapporter beaucoup, et tout de suite. De leur côté, les ingénieurs, les créateurs de produits, aimeraient au contraire inventer, quitte à prendre quelques risques. Entre ces deux pôles, le divorce est à présent complet. Les financiers ont pris le pouvoir, jusqu’à l’explosion présente de la planète financière. Il se pourrait que les ingénieurs reprennent le dessus dans les prochaines années…

Pour faire marcher une société, et gagner de l’argent, il faut de bons investisseurs, et un bon produit. Or, on ne peut pas dire qu’un investisseur soit bon lorsqu’il achète des actions, et exige un retour sur investissement immédiat, sous peine de retirer son argent et aller l’investir ailleurs. Les porteurs de capitaux n’ont plus le temps d’attendre un bénéfice possible sur un nouveau produit. D’ailleurs, la plupart des investisseurs boursiers se contrefichent de savoir ce que fait la société dont ils ont acheté des actions. Le plus souvent, leur banquier, ou agent de change, leur a conseillé d’acheter ces actions parce que cela rapporte.
Si d’aventure, les ingénieurs de la société présentent à la direction un plan d’investissement pour un nouveau produit, ils n’obtiennent des crédits qu’à la condition expresse d’une rentabilité immédiate. C’est ainsi que, de dérive en dérive, toute innovation à long terme devient problématique. On amortit une nouvelle usine sur vingt ans, et en attendant, on ne fait plus rien qui pénaliserait le produit qu’elle fabrique, surtout un produit meilleur.
Bien sûr, nous dira-t-on, mais il y a la concurrence ! En principe, si une compagnie n’innove pas, elle est vite dépassée par la concurrence ! Oui, en principe, car dans la réalité TOUTES les compagnies d’un même secteur rencontrent le même problème avec leurs investisseurs. Alors, on s’arrange. On se rencontre discrètement, et on décide la date de la prochaine bataille sur un nouveau produit… Encore est-il que cela n’inclut que les produits raisonnablement innovants, comme par exemple les écrans plats plus grands que les anciens écrans plats. Mais il n’y a à présent plus aucun budget pour des produits entièrement nouveaux.
Cependant, ce schéma préoccupant souffre une exception. Lorsqu’une compagnie a payé ses fournisseurs, ses amortissements, ses employés, ses frais généraux ; une fois qu’elle a rémunéré ses actionnaires aux conditions de retour sur investissement considérées comme excellentes, alors il y a de l’argent en reste. Quelquefois assez. Et là, seulement là, on investit avec un peu plus de risque, encore que… Le plus souvent, les dirigeants de l’entreprise préféreront s’offrir une plus petite compagnie qui existe déjà et prospère, plutôt que prendre le moindre risque dans une véritable innovation.
Ainsi va notre société, bloquée dans un système d’une logique impeccable, rationnelle, tellement impeccable, tellement rationnelle qu’elle ne va pas tarder à mordre la poussière à force de sclérose.

Stratégique...

Article lié : Et un “perfect storm” de plus, un…

deswarte frédéric

  13/08/2009

Un problème identique est survenu dans le secteur du nucléaire civil en france vers 2005-2006… Les écologistes faisaient feu de tout bois pour retarder la génération suivante de réacteurs , les fameux EPR. Pendant ce temps, pour réduire ses couts d’exploitation, EDF faisait ce qu’il faut pour autoriser la certification pour 40 ans d’explotation des ses plus anciennes centrales, ouvrant même la voie à un possible 50 ans…il faut savoir qu’à l’origine c’était 25 ans de fonctionnement qui étaient prévus pour une centrale nucléaire ! A force d’attendre les marchés, des industriels spécialisés, des fondeurs nottament, se sont mis à fermer boutique, mettant ainsi sous le paillasson un savoir faire quasi introuvable ailleurs. Conséquence immédiate, l’indépendance energetique de la France etait menacée, l’Elysée a dès 2007 remis la pression sur le sujet. La crise et les mesures de relances décidées par l’Elysée incluant la construction d’un réacteur (voire deux) EPR ont sauvé ce secteur stratégique.

Tout ça pour en venir où ?....

Il faudra que les USA relancent leur industrie spatiale et militaire, c’est aussi stratégique pour eux… Ce que vous mentionnez est visible depuis des années pour qui connait un peu le sujet, mais la crise l’a fait émerger, en a augmenté la prégnance. La réaction des USA sera donc rapide, a même déja commencé en ce qui concerne l’exploration Martienne et lunaire. Gageons qu’ils trouveront aussi un nouveau moyen de vendre des armes…  Ou de les utiliser eux mêmes ? Avez vous remarqué que depuis des millénaires ce sont ceux qui innovent dans leurs techniques militaires qui gagnent les batailles ? Les arcs et les flèches ont ainsi dominé les lances, puis de façon non exaustive vinrent les catapultes, les chevaux, la poudre, les véhicules terrestres, l’aviation, l’atome… à chaque fois le “terrain” de la guerre s’est déplacé , à chaque fois de nouveaux terrains avec des ressources étaient conquis. Le prochain terrain de jeu, le seul sur lequel les USA seraient à même d’utiliser leurs derniers joujous, c’est la lune, avec ses supposées fantastiques réserves de deuterium, crutiales pour la suite de l’épopée spatiale telle que la conçoivent les spécialistes US. La chine est elle aussi très intéressée par ces réserves, et on a assisté depuis quelques temps à de grandes réussites chinoises dans ce domaine, ainsi qu’à quelques gesticulations polotico-militaires tendant à prouver que la chine possède des satallites militaires opérationnels… Compte tenu des rivalités économiques et pôlitiques des deux lascars, on peut pressentir le pire…

LA CORPORATISATION DES ETATS DESUNIS

Article lié : Asseyez-vous et observez leur effondrement sous le poids de leur stupidité

georges dubuis

  13/08/2009

C’est comme dans les films “Roller ball” et “Being there” la puissance de l’atomisation et de la performance, l’abstraction fait FUREUR, la tyrannie d’une volonte de puissance a l’echelle de l’individu, ce sont encore bien des eternels cowboys planetairs qui a un pendant au moyen orient la corporatisation de dieu made in Israel,  a captivating original motion picture, le pays des 1001 arnaques au pays des 1001 nuits.
PS definition originale du mot lobby dans le dico webster “enclos ou l’on reunit les bestiaux avant de les envoyer a l’abattoir”

Meyssan avait-il raison ?

Article lié : Les Etats de l’Union contre la “militarisation corporatiste”

Père Iclès

  12/08/2009

J’ai tiqué en lisant que la plupart des opérateurs contrôlant des avions sans pilote Global Hawk étaient des contractants privés.

Meyssan semblait mettre en cause un de ces appareils dans l’attaque du Pentagone le 11 septembre 2001. (Vous savez, c’est l’histoire de ce “Boeing 757” qui “se vaporise” en rencontrant un des murs du Pentagone)

A l’époque cette hypothèse, qui conduisait çà accuser l’USAF semblait peu crédible puisqu’elle aurait supposé la complicité de militaires US qui auraient parlé, tôt ou tard mais qu’en est-il aujourd’hui ?

Les voies obscures du Pentagone....

Article lié : Les Etats de l’Union contre la “militarisation corporatiste”

nol

  12/08/2009

” Quand j’ai commencé à étudier le Zen
Je voyais les montagnes comme des montagnes
A mesure que je progressais dans l’étude
Je ne voyais plus les montagnes comme des montagnes
Depuis que j’ai atteint la Réalisation
Je vois à nouveau les montagnes comme des montagnes. “

in
” Petites pensées de Zao-ku ” VII ème siècle.

Lié à l'article «26 ans après, la crise de l’environnement au centre de la stratégie»

Article lié : Pour info, Your Majesty

Jean-Claude HENRY

  12/08/2009

C’est une évidence, il faut protéger notre environnement. C’est une évidence, il faut économiser l’énergie. Le réchauffement global, c’est aussi une évidence : il n’y en a pas ! Depuis environ 15.000 ans, nous sommes sortis d’un épisode de glaciation et la température “globale” a connu des hauts et des bas. Actuellement, nous sommes dans une période moyenne, plus fraiche qu’à l’époque de Charlemagne. L’argument de la “crosse de hockey”, c’est-à-dire la forme de la courbe des température prise sur une période assez courte, est destiné à “démontrer” l’accélération du réchauffement. Cet argument n’est plus avancé depuis que cette courbe pointe maintenant vers le bas. La température globale diminue depuis trois ans.
Protégeons notre environnement, c’est indispensable. Cependant, il ne faut surtout pas prendre de mesures fondées sur un diagnostic erroné.

26 ans après

Article lié : 26 ans après, l’environnement au centre de la stratégie

Senec

  12/08/2009

26 ans après, il faudrait que “les scientifiques” reformulent les alarmes qu’on a répandues abusivement dans le public. Il y a eu un réchauffement et il perdure encore. Mais, est-ce que le réchauffement continue ?
Non ! Certains se sont précipités sur les alarmes créées de toutes pièces par des alarmistes comme il y en a toujours !
Est-ce cela le résultat de toutes les études payées à tous ces diplômés ? L’instruction a, je le dis depuis longtemps, des effets pervers. Dorénavant, tout le monde sait. Et que sait-il vraiment ?
Certains se disent qu’ils n’ont quand même pas étudié pour rien ; alors que vont-ils faire pour réussir malgré tout à “réussir” ? N’importe quoi !
Voyez Al Gore ! Il est prêt à n’importe quoi pour assurer sa fortune. Est-ce quelqu’un d’intelligent, d’altruiste ?
Veut-il le bien de l’humanité ? il suffit de le regarder pour voir qu’il n’en est rien. Il ferait mieux d’assurer sa santé personnelle !

Obama ou Kennedy

Article lié : La solitude du mineur de fond

Senec

  12/08/2009

Encore une comparaison boiteuse, je trouve.
Déjà concernant Lincoln, il y a de la marge entre la légende et la réalité. Mais, en ce qui concerne Kennedy, on est là en plein roman d’aventures.
Déjà en commençant par ses milliers d’aventures sentimentales ou simplement sexuelles, puis par sa maladie d’Addison traitée à la cortisone, sans parler de l’automédication à d’autres drogues.
On en arrive ainsi à trouver beaucoup moins de références valables. Rien que la face cachée de John Kennedy valait déjà que l’establishment trouve que c’était assez !

Encore une solution militaire ?

Article lié : 26 ans après, l’environnement au centre de la stratégie

Père Iclès

  11/08/2009

Comment les US pouvaient-ils répondre à ce problème autrement qu’en envisageant l’usage de la force ?

On n’a pas progressé plus depuis le rapport Kissinger sur la démographie. Ce n’est pas le climat qui représente une menace mais les peuplades basanées qui refusent de céder leurs ressources à l’amiable (à l’occasion par exemple de la mise en place d’un grand marché mondial) et se multiplient sans tenir compte des conseils amicaux des US et mettant donc en péril de façon scandaleusement désinvolte l’avenir la Nation Elue…

Il faudra donc à nouveau carpet-bombarder, et ce sera à nouveau à l’armée US de “dératiser” qui a devenir impopulaire ... Ce ne sera donc jamais fini ?

Est-ce que la destruction totales des forêts du Zaïre, du Brésil, et d’Indonésie à coup d’agent orange comme comme cela a été fait en Asie du Sud-Est n’est pas la meilleure façon de protéger ces précieuses forêts contre le zèle de ceux qui les défrichent en exterminant par la même occasion cette vermine ? :D

et si le pouvoir ne se trouvait pas a la maison blanche?

Article lié : La solitude du mineur de fond

Sputnik Diesel

  11/08/2009

Je suis d accord avec Nol, il semble que le boss de ce site craque un peu pour Obama.

Obama n est pas Gorbatchev,  car les USA ne sont pas l URSS. La nature de ces deux geants est tellement differente. A l epoque de L URSS et aujourd hui encore, le pouvoir est au Kremlin. Peux t on dire la meme chose des USA?  le pouvoir est il vraiement a la maison blanche? Des fois oui, des fois non. Le tout est de savoir si l homme ou la femme qui remporte les encheres electorales s entend ou non avec ceux qui ont fait et qui font cet empire.

Qu a fait Obama de reellemt etonnant depuis son arrivee qui pourrait justifier un doute quand a son allegence a un projet imperial qui remonte bien plus loin que le 11 septembre 2001?

la promesse d un nouveau depart avec la Russie? Avec l Amerique Latine? Avec la Chine?Avec l Afrique?

En Amerique Latine, pendant l abandon generalise de la zone lors du premier mandat Bush,  Chavez fait un tabac aux elections et arrive au pouvoir avec pour projet, la deuxieme et definitive independance de son pays et de tout le sous continent en accord avec son ideal bolivarien. Ensuite vinrent Evo Morales, Ortega et Correa, puis l ALBA il faut aussi ajouter Funes, du Salvador ,Colon au Guatemala , et Zelaya au Honduras.
et les positions souverainistes des deux geants sud-americians, le Bresil et l Argentine.
 
L empire a bien essayer de reagir mais il a sous estime l ampleur du soulevement continental. L’administration Bush a echoue dans ces tentatives de renversements de Chavez et Evo Morales en 2002 et 2007-2008 respèctivement.

La creacion de l UNASUR, et du conseil de defense continental excluant les USA, rendent la situation de l empire critique au sud du Mexique. Le comble fut atteint au sommet des Ameriques sur l ile de Saint Vincent et Grenadines, ou Obama a du accpeter l’annulation de l’expulsion de Cuba de l’OEA. La resolution fut acceptee par acclamation! Obama s engage a reprendre les relations avec la region sur les bases du respect et de l ecoute

Bref il etait temps de reagir et voila que le mois passe, au Honduras, un coup d etat renverse Zelaya juste avant qu il ne lance une consultation populaire portant sur la posibilite d un referundum   en novembre ( une 4 ieme urne, pendant les elections generales) pour une assemble constituante afin de pourvoir le pays d une nouvelle constitution.  Le coup detat est condamner par tout le monde.Obama condamne molement mais ne coupe pas l aide economique aux putchistes. Il faut dire que Zelaya, le president dechu , avait aussi pour projet de demilitariser la base aerienne US de Soto cano por en faire un aeroport comercial. Ensuites,  il y a quelques jours, le president colombien annonce qu il va autoriser les USA a installer plusieurs base militaires sur sont territoire. Les GI’s arriveront en force en Colombie avec toute l experience en contre insurgence apprise en Irak,  les mercenaires de Blackwater et la cooperation israelienne comprise.

A l’ est, l empire continue ses efforts pour s imposer en Asie Centrale et militarise le pole nord, bref une tentative d encerclement de la Russie est en cours tout en invitant les russes au dialogue.  La Chine voit sa porte d entree energetique s enflamer pour cause de tension raciale, malgre les courbette americianes pour que ce pays continue a achete des bons du tresors americians. Une revolution coloree se produit en Iran un pays qui pourrait bientot posseder des armes de destructions massives (d’Israel) . Obama serait le seul a empecher Israel d attaquer l Iran…je crois plutot qu il s agit plutot le danger de defaite militaire et d embrasement avec le Liban et la Syrie qui retiennent Israel de le faire. Alors , frustres , isl se defoulent sur les palestiniens.

Aux USA memes…Un new deal? une refonte de l economie americiane? une remise en cause? un debat? rien de tout cela, plus d argent pour les gerants du merdier. ( ah si! un petit new deal, 4500 dollars si tu echanges ta bagnole pourrie et que tu achetes une nouvelle).

Toute variation dans les relations actuelle de l empire avec le reste du monde est uniquement due a la perte de puissance de l empire. Ce n est que contraints et forces que les USA ouvrent le dialogue avec les europeens pour voir comment assurer la survie du monde libre si dependant des dollars des «  capitalistes » chinois et du petrole des « terroristes » musulmans, des « dictateurs » sud-americains et des « imperialistes » russes.

Avec le reste du monde, ils ne dialoguent pas, ils bernent, detournent l attention, confondent.

Bref, Obama est un leure, un employe brillant sans la volonte de sacrifier sa vie, et c est un minimum, pour rentrer dans l histoire par la grande porte. Car c est bien de cela qu il s agit, les murs de la maison blanche, les gardes du corps, le peuple des USA n ont jamais protege un president amercain qui ai pretendu agir contre les interets du pouvoir imperial.

Si quelqu un pretend qu il puisse, a la facon de Mister Bean, provoquer sans le vouloir l effondrement de l empire americian… et bien cela me ferait bien rire.

nouvelles monnaies régionales US : le "plenty" de Caroline du Nord

Article lié : Les Etats de l’Union contre le Pentagone

Francis Lambert

  11/08/2009

Les Etats-Unis sont-ils servis de manière optimale par une monnaie unique elle même défendue par une seule Banque Centrale chantre de la politique monétaire contre-cyclique? Cette question, inimaginable il y a encore quelques années, trouve aujourd’hui son fondement dans un pays dont les régions et les Etats ont un cycle d’activité hétérogène ne tirant pas uniformément profit de la politique monétaire de la Réserve Fédérale censée être très stimulatrice et ne bénéficiant pas des même stimuli économiques fédéraux.

C’est ainsi que la Caroline du Nord, le Massachusetts ou encore l’Arizona impriment depuis quelques mois leur propre monnaie afin de favoriser leurs entreprises locales dans un contexte de perte totale de confiance dans le système financier traditionnel! Cette devise locale - et légale selon la réglementation US! - permettant aux régions de se protéger partiellement vis-à-vis des aléas et des tourmentes affectant l’économie nationale…Ces Devises régionales, qui ont prospéré à l’époque de la Grande Dépression, permettent souvent de sauver un commerce local à l’agonie, l’expérience actuelle la plus efficace étant conduite en Caroline du Nord où la monnaie régionale, le “Plenty”, est acceptée en guise de règlement par de plus en plus de commerces et de professions! Certaines entreprises locales sembleraient même sur le point de payer leur salaire à leurs employés en Plenty, monnaie dont les billets sont conçus par des artistes locaux et où l’on peut lire la Devise : “In Each Other We Trust”.

http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=592

two horses are better than one

Article lié : Hillary agacée (par Bill), solitaire et perdue au fond de l’Afrique

nol

  11/08/2009

”  (En passant, on notera qu’il n’était alors nulle part question, ni du “Mandchurian candidate”, ni de la “marionnette de Wall Street”, ce qui montre une singulière prescience et un art extraordinaire de l’improvisation à la lumière de ce qu’on nous décrit aujourd’hui du montage, qu’on supposerait venu de loin, qui nous a imposé BHO à la Maison-Blanche.)  “
Hillary ou Barak, peu importe finalement. Le “petit jeune” a fait une campagne brillante, un beau modèle du genre, dont on gardera de “fond memories” : tant pis pour la vieille.
Parmi ceux qui tirent les ficelles, certains, beaux joueurs, ont payé à d’autres leur pari perdu, c’est tout.
Comme pour la crise financière, certains aux Etats-Unis ( l’Europe ou la France n’en parlons pas, à ce stade d’adoration béate on frise la bêtise pure) ont averti de la personnalité et des antécédents plus qu’ambigüs d’Obama. Peine perdue, bien sûr.

LE DILEMME DES POLITIQUES

Article lié : La solitude du mineur de fond

Philippe Le Baleur

  11/08/2009

Une grave question se pose. Il apparaît que dans un sens, les Etats-Unis aient d’ores et déjà atteint le statut d’empire, et même pour la première fois dans l’histoire connue, celui d’empire mondial.
Qu’on le veuille ou non, le monde actuel se trouve entièrement suspendu à des décisions prises par une des plus jeunes, une des plus inexpérimentées des nations du monde… Et au sein de la population de ce pays, les décisions sont prises par des politiciens qui, eu égard au système démocratique, sont souvent inexpérimentés dans les postes qu’ils occupent… Et s’ils ne sont pas inexpérimentés, ils sont corrompus.
Encore est-il que nous ne mentionnons que les apparences du pouvoir. En réalité, les vraies décisions sont prises par des gens non élus, nommés à vie par leur naissance fortunée, voire héritiers de lignées de milliardaires. A présent, les politiciens ne sont là que pour faire avaler au public les couleuvres que l’élite corporatiste lui prépare jour après jour. D’ailleurs, il en est de même pour les patrons des grandes compagnies privées, qui ne sont que des cadres de base choisis par les riches administrateurs.
Dans cette situation, que peut faire un président élu comme Barack Obama ? Il y a longtemps qu’on lui a fait comprendre qu’il doit son élection à la faveur des milieux bancaires de Wall Street. On dit souvent que Barack Obama est trop conciliant avec les milieux financiers, comme s’il avait le choix.
En vérité, Barack Obama a dès le départ été inventé, co-opté, formé, choisi, financé et élu par les milieux de l’élite financière. On peut imaginer qu’en haut lieu, on a apprécié son charisme, son intelligence, et aussi le fait qu’il soit un métis. Pour la campagne médiatique, cela faisait joli de gloser sur l’évolution de la société américaine contre le racisme.
Mais ne nous y trompons pas : Obama est un employé, élevé d’un niveau social modeste aux plus hautes fonctions de l’état par la vertu d’un financement de ses études, de sa carrière, puis de ses campagnes électorales.
Alors, on peut évidemment rêver que la créature se retourne contre son diabolique créateur. On l’a vu dans plusieurs romans, comme « le Golem » ou « Frankenstein » ; ce qui montre que cette occurrence fait partie de notre inconscient collectif. On peut imaginer que le président fabriqué se révolte. Il s’appuierait sur l’armée, et ferait arrêter les principaux fauteurs de troubles financiers, ainsi que les patrons du complexe militaro-industriel. Il rétablirait l’autorité de l’état, arrêterait toutes les guerres, et lancerait une politique d’équité sociale.
Après tout, les Etats-Unis ont déjà vu deux cas de présidents qui se mêlent de la vraie politique. Nous voulons parler de Abraham Lincoln et de John Kennedy. Malheureusement, on ne leur a pas laissé beaucoup de temps pour s’exprimer, mais au moins, on peut dire qu’ils ont existé.
Quant à savoir ce qu’il faudrait faire pour ne pas se faire assassiner, c’est une autre histoire. Car on est là face à des gens extrêmement riches et bien organisés, disposant d’une longue expérience et de relations dans le monde entier, et alors, absolument impitoyables.