Exocet
05/09/2009
Vu qu’il n’y a absolument rien à tirer de ces deux là (Républicains Vs Démocrates feignant de se contre dire par voie de Consentement) Obama pourrait les porter à l’écran…Un peu de condensation que diable!!
nb/bravo les gars pour vos deux magnifiques articles en une seule journée,c’est pas tous les jours que cela vaille la peine de se damner.
Francis Lambert
05/09/2009
Comme une allégorie ... l’héritage de la Maison Blanche est salement toxique :
“When First Lady Michelle Obama planted an organic vegetable garden on the White House lawn in March 2009, she hoped to both set an example of healthy eating and to grow tasty edibles for her daughters and husband. But Michelle’s organic dream has been dashed by a nasty toxic legacy lurking in the soils of 1600 Pennsylvania Avenue. It turns out that a previous Presidential gardening team had used sewage sludge for fertilizer.”
Bouquet final ... une recommandation gouvernementale aux agriculteurs de plusieurs dizaines d’années.
“Several major food producers, including H.J. Heinz and Del Monte, won’t accept produce grown in sludge. That’s despite decades of U.S. government efforts to encourage farmers to use solid sewage wastes in lieu of traditional fertilizer products.”
http://mrssatan.blogspot.com/2009/07/michelle-obamas-toxic-white-house.html
geo
05/09/2009
Commentaire n° 264, 1er septembre 2009
« Lembrasement qui vient »
Immanuel Wallerstein
Fernand Braudel Center
Un embrasement guette le Moyen-Orient mais ni le gouvernement ni lopinion publique américaine ne sont prêts pour laffronter. Cest à peine sils semblent conscients à quel point son horizon est proche et à quel point il sera dévastateur. Le gouvernement américain (et donc presque inévitablement lopinion publique avec) se berce complètement dillusions sur sa capacité à gérer la situation dans les termes des objectifs déclarés. La tempête ira dIrak en Afghanistan, dAfghanistan au Pakistan, du Pakistan en Israël/Palestine, et comme le dit lexpression consacrée, « elle se répandra comme une traînée de poudre ».
Commençons par lIrak. Les Etats-Unis ont signé avec ce pays un Accord sur le statut des forces (Status of Forces Agreement, SOFA) entré en vigueur le 1er juillet. Cet accord prévoyait de rendre au gouvernement irakien la responsabilité de la sécurité intérieure ainsi que, en théorie et pour lessentiel, de cantonner les forces américaines au périmètre de leurs bases et à un rôle limité de formation des troupes irakiennes. Certaines de ses formulations sont ambiguës. Ce qui est délibéré puisque cétait la seule façon daboutir à sa signature par les deux parties.
Les premiers mois dapplication de cet accord montrent déjà combien il fonctionne mal. Les forces irakiennes linterprètent de façon très stricte en interdisant formellement des patrouilles conjointes mais aussi toute action militaire unilatérale des Etats-Unis qui se ferait sans une autorisation détaillée préalablement établie avec le gouvernement. On en est arrivé au point que les forces irakiennes empêchent les forces américaines de passer les postes de contrôle avec des approvisionnements pendant les heures de journée.
Les forces américaines sen irritent. Elles ont cherché à interpréter la clause qui leur garantit le droit à lautodéfense de manière bien plus souple que ce que souhaitent les forces irakiennes. Elles pointent du doigt le regain de violence dans le pays et donc implicitement lincapacité des forces irakiennes à garantir lordre.
Le général qui commande les forces américaines, Ray Odierno, est évidemment extrêmement mécontent et, de toute évidence, il intrigue pour trouver les prétextes qui permettraient le rétablissement dun rôle direct des Américains. Récemment, il a rencontré le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et le Président du gouvernement régional kurde, Masoud Barzani. Il sest efforcé de les convaincre dautoriser des patrouilles conjointes tripartites (irakiennes/kurdes/américaines) dans Mossoul et dautres zones du nord de lIrak afin de prévenir ou de minimiser les violences. Ils ont poliment accepté de prendre sa proposition en considération. Hélas pour Odierno, son projet réclamerait une révision formelle de laccord SOFA.
A lorigine, un référendum était censé avoir lieu début juillet pour une approbation par le peuple de laccord SOFA. Les Etats-Unis craignait de perdre ce scrutin, ce qui aurait eu pour conséquence le départ dIrak de toutes les forces américaines au 31 décembre 2010, douze mois plus tôt que la date théorique prévue par laccord.
Les Etats-Unis ont trouvé très astucieux de convaincre al-Maliki de repousser ce référendum à janvier 2010. Il aura lieu désormais conjointement avec les élections nationales. Lors de celles-ci, tout le monde cherchera à obtenir des voix. Personne ne va faire campagne en faveur du « Oui » au référendum. Sil y avait encore un doute à ce sujet, al-Maliki soumet actuellement un projet au parlement irakien qui permettrait dannuler laccord par une simple majorité de voix en faveur du « Non ». Il y a aura une majorité de voix pour le « Non ». Il se peut même quil y ait une majorité écrasante de voix pour le « Non ». Odierno devrait faire ses bagages dès maintenant. Je suis prêt à parier quil simagine pouvoir encore éviter ce départ de feu. Il se trompe.
Que se passera-t-il après ? Pour linstant, mais cela pourrait changer entre maintenant et janvier, al-Maliki semble bien parti pour gagner cette élection. Il y arrivera en se faisant le champion du nationalisme irakien. Il passera des accords avec tout le monde sur cette base. Le nationalisme irakien, pour le moment, ne se soucie guère de lIran, de lArabie saoudite, dIsraël ou de la Russie. Avant toute chose, il veut libérer lIrak des derniers vestiges de la domination coloniale américaine, puisque cest ainsi que presque tous les Irakiens définissent le régime sous lequel ils ont vécu depuis 2003.
Y aura-t-il des violences internes en Irak ? Probablement, bien que peut-être moins que ce quOdierno et dautres espèrent. Alors quoi ? La « libération » irakienne, puisque que ce sera linterprétation que fera lensemble du Moyen-Orient dun vote « Non » au référendum, aura immédiatement un gros impact sur lAfghanistan. Les gens se diront : « si les Irakiens peuvent le faire, nous aussi ».
Bien entendu, la situation en Afghanistan est différent, très différente de celle de lIrak. Mais regardez ce qui sy passe actuellement avec les élections. On a un gouvernement mis au pouvoir pour contenir et détruire les talibans. Les talibans se sont révélés plus tenaces et militairement efficaces que quiconque navait jamais pu lanticiper. Même le solide commandant américain sur place, Stanley McChrystal, la reconnu. Larmée américaine parle maintenant de « réussir » dans peut-être une décennie. Des soldats qui pensent disposer dune décennie pour remporter une guerre contre des insurgés nont manifestement pas lu lhistoire militaire.
Remarquez les politiciens afghans eux-mêmes. Trois gros candidats à la présidence, y compris le Président Hamid Karzaï, ont débattu à la télévision de lactuelle guerre interne. Ils se sont accordés sur une chose. Il faut une forme de négociation politique avec les talibans. Ils ont divergé sur les détails. Les forces américaines (et otaniennes) sont sur place ostensiblement pour anéantir les talibans. Et les politiciens afghans les plus importants débattent sur la façon de sentendre politiquement avec eux. Cela témoigne dun sérieux décalage dappréciation des réalités ou peut-être est-ce des objectifs politiques.
Les sondages, pour ce quils valent, montrent que la majorité des Afghans veulent voir partir les forces de lOTAN et la majorité des électeurs américains souhaitent la même chose. Maintenant, projetez-vous en janvier 2010 lorsque les Irakiens votent le départ des Etats-Unis dIrak. Souvenez-vous quavant que les talibans narrivent au pouvoir, le pays était le lieu dimpitoyables et féroces combats entre seigneurs de guerre rivaux, tous dotés de bases ethniques différentes, pour le contrôle du pays.
Les Etats-Unis furent en réalité soulagés quand, soutenus par le Pakistan, les talibans semparèrent du pouvoir. Enfin de lordre. Ils savérèrent être un problème mineur. Les talibans prirent la charia au sérieux et eurent de la sympathie à légard dun al-Qaïda naissant. Aussi, après le 11-Septembre, les Etats-Unis, avec lassentiment des Européens de lOuest et le consentement des Nations Unies, lancèrent linvasion. Les talibans furent chassés du pouvoir pour un petit bout de temps.
Que va-t-il arriver maintenant ? Les Afghans retourneront probablement aux sales et incessants conflits inter-ethniques entre seigneurs de guerre rivaux, avec des talibans formant juste une faction de plus. La tolérance de lopinion publique américaine pour cette guerre sévaporera entièrement. Toutes les factions internes et beaucoup de voisins (Russie, Iran, Inde et Pakistan) resteront pour se disputer les morceaux.
Etape trois enfin, le Pakistan. Cest encore une autre situation compliquée. Mais aucun des acteurs ny fait confiance aux Etats-Unis. Et les sondages montrent que lopinion publique pakistanaise pense que le plus grand danger pour Pakistan, ce sont les Etats-Unis, et ceci à une majorité écrasante. Lennemi traditionnel, lInde, est loin derrière dans les sondages. Quand lAfghanistan sombrera dans une guerre civile à part entière, larmée pakistanaise sera très occupée à soutenir les talibans. Ils ne peuvent soutenir les talibans en Afghanistan tout en les combattant au Pakistan. Ils ne pourront plus se permettre daccepter que des drones américains bombardent le Pakistan.
Puis vient létape quatre de lembrasement, Israël/Palestine. Le monde arabe observera leffondrement des projets américains en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Le projet des Etats-Unis en Israël/Palestine est un accord de paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Les Israéliens ne vont pas bouger dun pouce. Mais les Palestiniens non plus, ni maintenant ni en particulier après le reste de lincendie. La seule conséquence sera lénorme pression que dautres Etats arabes mettront sur le Fatah et le Hamas pour quils joignent leurs forces. Ce qui se fera sur le cadavre de Mahmoud Abbas, ce qui pourrait être le cas au sens littéral.
Lintégralité du programme dObama sera parti en fumée. Et les Républicains en feront leur miel. Ils qualifieront la défaite américaine au Moyen-Orient de « trahison » et il est évident quil existe un groupe important de personnes aux Etats-Unis très réceptives à ce thème.
Soit on anticipe les incendies et alors on fait quelque chose dutile, soit ils vous happent.
Immanuel Wallerstein
Senec
05/09/2009
Va-t-on vendre de la technologie à la Russie pour qu’elle la retourne ensuite contre nous ? La corde pour nous pendre.
Est-ce du cynisme de la part des Russes ?
dyef
04/09/2009
pour rebondir sur d’autres messages relatifs aux ventes d’armes françaises, je signale que la russie etait la dernière nation du BRIC a ne pas avoir franchi le pas.
les Brésiliens et Indiens sont des clients réguliers, notament en aviation et sous marins, et les chinois opèrent des hélicopères français (dauphins) pour leur marine.
C’est effectivement plus leger que les deux autres, et l’avenir proche ne semble pas augurer de vente en Chine, mais qui aurait parié que les russes franchiraient le pas?
Pour revenir sur le niveau d’intégration des armements français et US, le fait que les premiers soient plus integrés que les autres se discute. Ma vision personnelle (et certainement imparfaite) est que jusqu’il y a peu (10 à 20 ans), les USA concevaient des systèmes d’arme plutot spécialisés (Ex A10, F-15) et pour une seule arme, qui étaient donc relativement bon marchés et très performants dans leur domaine. Mais depuis le retour en force de la mode du “joint”, ils essayent de concevoir des systèmes très polyvalents, tout en gardant de fortes exigences en terme de performance (toujours l’hubris technologique), avec les conséquences que l’on sait (F-35).
En France, entre autres pour des raisons budgétaires, les compromis techniques nécessaires sont plus faciles à accepter (toujours l’esprit cartésien), ce qui donne des systèmes plus “équilibrés” et donc, à ce qu’il semble , opérationellement plus performant.
PEB
04/09/2009
Paradoxalement, empêcher l’ennemi de se regrouper interdit, en guerre classique, la montée aux extrêmes qui débouche normalement sur la bataille décisive.
Pour maintenir l’unité de l’Union et de l’Alliance, son pendant international, il suffit d’en expulser la violence intrinsèque vers les marges. Arrêter les frais, c’est bloquer le mécanisme du bouc émissaire et donc priver la Grande Nation de sa soupape de sécurité. Une départ serait vécu comme une défaite en rase campagne, démontrant la vanité des aventures anglo-américaines et l’inutilité du complexe militaro-industriel.
Le plus surprenant est que la véritable victoire, conforme aux buts de guerre officiels, serait une sainte ligue nationaliste, menée par Karzaï ou un autre, des seigneurs de guerre et des religieux autochtones pour bouter les Américains et les Arabes hors des vallées perdues de la Bactriane.
Francis Lambert
04/09/2009
la médiocrité ... mais sa séduction générale et renouvelée implique un déterminisme que l’on doit analyser.
L’établissement des faits est donc essentiel, heureusement nous n’en sommes plus à Michelet !
Quoique l’histoire officielle reste le catéchisme de Nations dont l’ignorance abjecte reste l’obsession.
Ainsi nous pouvons ajouter à vos exemples un ancien et un récent :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Bruxelles_de_1695
Louis XIV est un des tyrans qui restent soigneusement occultés au nom d’un prestige barnumesque et c’est loin d’être le moindre des crimes qui fondent et refondent imperturbablement nos Nations dans le sang.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_S%C3%A9tif_et_Guelma
“Pour la première fois est appliquée la conscription aux musulmans qui jusqu’alors en étaient dispensés, ce qui en conduit environ, sur quelques 7 millions, 150 000 sous les drapeaux ... Ferhat Abbas, dirigeant des Amis du Manifeste et de la Liberté, demande que les musulmans qui s’apprêtent à entrer en guerre soient assurés de ne pas rester « privés des droits et des libertés essentielles dont jouissent les autres habitants de ce pays. »
On connait la suite (?) qui perdure dans la médiocrité criminelle des Nations.
“Dans ses Mémoires de guerre, Charles de Gaulle chef du gouvernement à l’époque des faits, écrit en tout et pour tout :
« En Algérie, un commencement d’insurrection survenu dans le Constantinois et synchronisé avec les émeutes syriennes du mois de mai a été étouffé par le gouverneur général Chataigneau. »
Maistrien.
Béotien (du Morbihan, donc de la pire espèce qui soit...) en la matière
04/09/2009
Rafale et BPC, objets de quincaillerie? Peut-être. Pour autant, vous évoquez fréquemment les F22 et F35 dans vos réflexions. Ne sont-ils pas, également, de simples objets de quincaillerie, même si l’un d’eux (le F35) “pompe” allègrement l’essentiel des budgets européens de R&D? Je crois comprendre en partie votre appréciation, mais je crois qu’elle mériterait un développement substantiel.
Ceci dit, je vous rejoins sur la nécessité absolue pour la France (pour l’Europe?) d’engager un partenariat stratégique avec le Brésil - point de coordination des pays latino-américains - et avec la Russie - qui fait partie de l’Europe, de son histoire et de sa culture - ce qui est moins vrai pour la Turquie (du moins, géographiquement), et qui ne l’est pas du tout pour les USA. A quand - c’est d’ailleurs demandé par un autre internaute - l’ouverture sur l’Inde et la Chine?
Autre sujet: vous comptez faire payer l’accès à vos articles. J’en comprends la nécessité, mais je n’aurai pas les moyens de suivre. Désolé.
jean pierre SIMON
04/09/2009
ce ne serait pas la premiere fois que nos elites seraient mediocres .
comment a t’on fait pour perdre Azincourt ?
pourquoi a t’on signé l’ignoble traité de troyes ?
pourquoi mazarin fait arreter Condé notre meilleur marechal ?
pourquoi louis XV nous fait tant de guerres inutiles
et le desastre de sedan ? bazaine un mediocre ?
et la debacle en 40 ? gamelin un mediocre ?
La verite c’est que la mediocrite c’est un peu comme la meteo , un jour il pleut , un jour il fait soleil .
La priorite numero 1 ne serait elle pas d’apprendre , de reapprendre et de re- re apprendre l’histoire , un peu comme des gammes de piano tous les jours . ne nous y trompons pas , il n’y a rien de nouveau sous le soleil , C’est les memes et eternelles conneries qui reviennent siecle apres siecle .
Edouard Michaux
04/09/2009
“la quincaillerie, malgré le poids de son coût et linutilité fondamentale de son usage dans le monde guerrier daujourdhui”. Vraiment?
Je ne pense pas le la quincaillerie des BPC a ete inutile au Liban ou ailleurs. Pas moins que les helicos qu’il transporte.
Cette quincaillerie, les Georgiens on en aussi fait l’expirence triste et douloureuse avec les repercussions geopolitiques que l’on sait.
Demandons aussi si nos soldats en OPEX touvent leurs matos d’une “inutilité fondamentale”. C’est tres facile pour nous qui sommes au chaud de raisonner comme ca.
Ce que je veux dire c’est que croire que la course aux extremes est terminee et que les equipements de defense sont la pour le commerce et la psychopolitique risque bien de nous faire perdre de vue que l’Histoire n’est que succession de surprises. Il ne faut jamais dire jamais surtout quand on a 30 ans de petrole devant nous et bientot 9 milliards d’habitants sur le meme cailloux. Esperons que la raison politique et les progres technologiques puissent surmonter ces problemes. Sinon on est mal.
Jean-Claude HENRY
04/09/2009
Excellente analyse de Dedef !
Jean-Claude HENRY
04/09/2009
A quand les deux autres membres du B.R.I.C ?
Stephane Eybert
04/09/2009
Vous dites: “larmement français, beaucoup plus efficace et intégré que larmement US”.
Voila un point qu’il serait interessant de developper, pour nous le vulgum pecus.
Je parle du fait que l’armement francais est integre, plus que celui des USA.
Qu’entend on par la ? Quelle est cette integration ?
Merci
Francis Lambert
03/09/2009
Microsoft est une entreprise que l’on peut admirer autant que détester. La “Free Software Foundation (FSF)” tente de nous dissuader d’utiliser le nouveau système d’exploitation de Microsoft “Windows 7” dont la sortie est prévue le 22 octobre.
Les arguments de la FSF résument bien les tentations sinon la dérive des comportements économiques, d’où l’intérêt à le signaler ici. On a régulièrement des exemples d’espionnage, de sabotage et de pillage facilités, sinon quasi organisés, par les produits de Microsoft. C’est même amusant de voir nos plus grandes institutions se laisser berner à ce point, années après années ... une règle buraucratique de nos Nations. D’ailleurs prévenir une crise, simplement être critique après mille autres bulles ... pour nos Nations c’est toujours de la science fiction.
Merci à i7su7 ( http://www.7sur7.be/7s7/fr/4133/Multimedia/article/detail/982216/2009/08/27/Les-7-peches-capitaux-de-Windows.dhtml )
qui nous traduit en français “Windows 7 péchés” http://windows7sins.org/
1. L’empoisonnement de l’éducation : Microsoft dépense des sommes colossales en lobbying et en corruption (sic !) pour s’assurer que les enfants apprennent l’informatique avec les produits de la gamme Windows de Microsoft. L’apprentissage de l’informatique ne devrait pas être destiné à assurer le monopole d’une société privée.
2. Violation de la vie privée : Microsoft utilise des logiciels aux noms trompeurs comme Windows Genuine Advantage pour inspecter le contenu de vos disques durs. En marquant votre accord à l’installation de ce genre de programme, vous autorisez Microsoft à accéder à vos données sans avertissement.
3. Comportement monopolistique : presque chaque ordinateur dans le commerce est vendu avec Windows préinstallé, et ce sans se soucier du désir des vendeurs ou des consommateurs.
4. « Lock-in » : Microsoft tente régulièrement d’imposer des mises à jour à ses utilisateurs, en privant ceux-ci de logiciels de réparation pour les anciennes versions de Windows et d’Office, ainsi qu’en gonflant les configurations minimales requises. Cela force souvent les utilisateurs à se débarrasser de matériel en parfait état de marche simplement parce que celui-ci ne répond pas aux exigences des nouvelles versions de Windows.
5. Refus des standards : Microsoft fait tout pour bloquer la standardisation des formats de documents, car cela menacerait le contrôle de Microsoft sur le format Word, par exemple.
6. Renforcement du DRM (Digital Restrictions Management) : Microsoft (via Windows Media Player) travaille main dans la main avec les grandes sociétés de médias pour introduire dans ses programmes des restrictions aux possibilités d’enregistrement et de lecture de contenu médiatique. Par exemple, à la demande de NBC, Microsoft empêche les utilisateurs de Windows d’enregistrer des programmes télévisés qu’ils ont le droit d’enregistrer.
7. Menace pour la sécurité des utilisateurs : Windows a une longue histoire de failles dans la sécurité de ses systèmes, permettant aux virus de se répandre et permettant à des utilisateurs de contrôler votre ordinateur à distance. Le secret autour des logiciels de Microsoft rend leurs utilisateurs dépendants de Microsoft pour régler ces problèmes ¿ mais Microsoft se soucie de ses propres intérêts, pas de ceux de ses clients.
Frederik XXXV
03/09/2009
Mes amis français sont décidemment plus forts que nous Américains pour comprendre comme nous sommes dans la grande difficulté pour ce qui est les programmes industriels de technologie militaire en Amérique. Ma carrière (que je reste discret) mautorise à dire que même les analystes les grands spécialisés aux USA sont obligé à rester aveugles : notre program JSF F-35 est le meilleur exemple des impasses dans lequelles notre crise général nous met : trop de rêve technologique non maitrisé, trop dargent à partout, trop dadministration et trop de complexion administrative. On ajoute les visions globales de la mission USA dans le monde et on comprend le grand échec possible du F22 et surement du JSF. Gate est surement dans la grande difficulté pour savoir quoi faire avec le JSF.
DeDefensa est très lu ici, chez Lockheed Martin et chez le concurrent ailleurs et par mes collegues et moi aussi. Je vois au Aviation Week le Bill Sweetman pense comme nous, que DeDefensa fait la bonne analyse du problème du JSF et de le tout Pentagon crisis quand il cite longuement dans son article le 31 Aout :
“Our friend Philippe Grasset at dedefensa.org riffs on Clark’s theme, arguing that Gates has painted himself into a corner by depicting the F-22 as wasteful and unnecessary. Now, Grasset argues, the idea is taking hold that the F-22 was just the beginning of a war on all high-tech weapons.
Gates, Grasset writes, “will have to get people to accept the idea that all the arguments fired at the F-22 have no merit against the F-35, even though the F-35 looks like the F-22’s brother in most of its faults, and may be worse in some. On lui souhaite bonne chance,” Grasset concludes. Translation: “Good luck with that.”
Even independent analyst Loren Thompson is beginning to sound worried. It’s going to be an interesting month, with the engine war still raging and a reconvened Joint Estimating Team reviewing the progress of flight testing and development”.
(in http://www.aviationweek.com/aw/blogs/defense/index.jsp?plckController=Blog&plckBlogPage=BlogViewPost&newspaperUserId=27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7&plckPostId=Blog%3a27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7Post%3a405e2b19-4e8e-42f0-98fd-a9f5822b39e9&plckScript=blogScript&plckElementId=blogDest ).
Il est difficile de parler comme DeDefensa en Amérique parce que cela est une crise si grande quon na jamais vu dans notre histoire. Je crois que les USA va faire ce qui faut pour trouver la solution mais personne sait comment le remède à ce drame et on ne peut pas dire que le F-35 est fini. DeDefensa (ah ces Français, si désagreables mais qui sont raison !) et Sweetman dans AW&ST parfois peuvent parler. Merci. Cela aide chez nous à savoir les vérités.
WatchScene
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