Exocet
27/07/2009
A mon avis vous vous perdez en conjections secondaires qui se perdent dans la toundra..
.http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/KG25Ak03.html
..La Russie se retrouve confrontée elle même par des effets purement rétro actifs aux mêmes culs de sac dilatoire de l’équation puissance &influence . Et(la Russie) soumise aux mêmes vecteurs d’instabilité stratégique, que l’administration Bush et ses bandes d’allumés… ceux là même qui ont finalement finit par accoucher à l’effondrement du capital de puissance US qu’ils cherchaient à multiplier .(démocratisation à outrance et tout le toutim habituel )
Obama hérétique?!! Grand dieu, Indeed cela se pourrait bien tout compte fait..Il faut vivre avec son temps!
Pierre Robes-roule
27/07/2009
Je dois dire que l’histoire de Dole m’a fait hurler de rire.
Je ne vois pas BHO “prendre sa dimension gorbatchévienne”.
Notez qu’il a dû s’excuser d’avoir pris position en faveur de son ami le prof de droit d’Havard ..... L’impuissance totale.
Ni ANDO
27/07/2009
Joe Biden ne fait que dire explicitement ce qui a toujours été la politique étasunienne à l’égard de la Russie née de l’effondrement de 1991: l’affaiblir toujours et encore. Si cette obsession antirusse découle dun constat géopolitique évident (impossible de contrôler le continent européen tant que la Russie naura pas été soumise) elle renvoie aussi, non pas à une supposée menace qui serait apparue en Russie même, mais bien à une difficulté quasi insurmontable pour la classe dirigeante de Washington, celle de changer son regard sur les choses dans un monde qui change à toute vitesse.
Les commentateurs ont relevé lindifférence des Russes de la rue, ceux qui sont sondés, à cette opération « pressing the reset button ». Depuis leur naïf enthousiasme des années 90 pour un rapprochement avec lOuest, tant souhaité par Gorby (et sa chère « maison commune »), ils ont fait depuis un chemin inverse. Ils nont plus confiance et nentretiennent plus dillusion sur lidéalisme de leurs rapports avec le conceptuel « ouest ». Fondamentalement, ils ne sont plus demandeurs. Ce qui nempêche que sil est possible dobtenir des gains ponctuels type START II ce serait dommage de ne pas les engranger. Pour le reste, l « Occident » nest jamais fiable, ne fait jamais ce quil dit et ne tient jamais ses promesses.
Exocet
26/07/2009
Ilker de Paris
25/07/2009
Un article édifiant sur les magouilles de la finance dont l’énormité ferait pâlir les plus sûrs dictateurs de ce monde : on a beau être dans le “monde libre”, les corruptions et les escroqueries ont également leur place centrale; bizarrement les “médias libres” n’en parlent pas beaucoup, il est vrai qu’entre la burqa, M.J, Hadopi, la limitation de la vitesse sur autoroute ou la météo, il n y a plus beaucoup d’espace :
Depuis le début du mois, un important article paru dans le numéro de juillet du magazine Rolling Stone fait beaucoup de bruit dans la blogosphère ainsi que dans les médias traditionnels du monde entier. Il expose le rôle de la banque daffaires Goldman Sachs dans presque toutes les crises financières depuis plus de 80 ans. Il apporte un éclairage cru sur les évènements financiers et économiques passés et contemporains. Lauteur, Matt Taibbi, est un journaliste dinvestigation au courage, à mon avis, comparable à celui de Denis Robert. Le sujet est primordial, lenquête sérieuse, les informations explosives, le ton incisif. Matt Taibbi appelle un chat un chat. Lensemble est compréhensible par les non-initiés en finance.
La grande machine à bulles américaine
Matt Taibbi
Rolling Stone juillet 2009
Traduit de langlais par J.L.
Des actions technologiques au prix élevés de lessence, Goldman Sachs a fabriqué toutes les manipulations du marché depuis la Grande Dépression et elle sapprête à recommencer.
La première chose quil faut que vous sachiez sur Goldman Sachs, cest quelle est partout. La banque dinvestissement la plus puissante du monde est une formidable pieuvre vampire enroulée autour de lhumanité, enfonçant implacablement son suçoir partout où il y a de largent. En fait, lhistoire de la récente crise financière, qui est aussi lhistoire de la chute de lEmpire américain ruiné par des escrocs, se lit comme le Whos Who des diplômés de Goldman Sachs.
la suite ici : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168
Exocet
25/07/2009
Merci bien dedef ,j’avais crut un moment ne pas retrouver ce fameux communiqué relatif à “l’indivisibilité” de la sécurité mise à mal, par l’éclipse soudainement composées d’essences politique (cela va dans les deux sens :US et Russe) aux effluves antagonistement imbriqués dans la même chasse de la thérorie du choc. (vieux refléxes de briscards de types néo-sovietique ou de partisans de l’esprit de l’instinct) ..
Business as usual dans les deux sens inclus (sorte de remugles gesticulatoire et vaguement historique , dans la logique in vivo des tuyaux de gazs en poêles de fontes )...Et avant signatures (..),neutralisation de la dimension idéologique et des prérogatives pseudo culturel ! (les états sont souverains).Lavrov devrait s’en souvenir ,j’en doute pas que cet homme est certainement trés au faites des courants contraires en matiére des usages du manichéisme de la valise diplomatique ..(Ca fait tout de même pas trés sérieux de la part des Russes)
http://www.dailymotion.com/relevance/search/de+gaulle+%26+l%27imp%C3%A9rium+/video/x8p1rf_de-gaulle-limperium-sarkousotan-196_news?hmz=746162736561726368
“D’autres questions à ce sujet?”(..) Un Remix à la tronconneuse qui illustre bien les quincailleries culturels encore bien plus lourdes que de l’époque du Général..
Dedef
25/07/2009
Ca vous irait ?
http://fr.rian.ru/world/20090623/122082439.html
ABM en Europe: l’indivisibilité de la sécurité mise à mal (Lavrov) 16:17 | 23/ 06/ 2009
VIENNE, 23 juin - RIA Novosti. Les projets de troisième zone de positionnement du bouclier antimissile (ABM) américain en Europe contredisent le principe d’indivisibilité de la sécurité, a estimé mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l’issue de sa participation à une conférence de l’OSCE.
“L’ABM relève de la problématique de la sécurité et les plans de création de bases de défense antimissile en Europe de l’Est engagent directement les intérêts de la sécurité de la région dans son ensemble et de la sécurité russe en particulier”, a indiqué le ministre russe.
Ces questions, a-t-il noté, doivent avant tout, conformément au principe de l’indivisibilité de la sécurité, être débattues et concertées entre partenaires.
“Evidemment à condition que les signatures apposées au niveau supérieur valent quelque chose”, a ajouté M.Lavrov.
Dedef
25/07/2009
Une interprétation inattendue des relations US-Israel:
par Jean-Marc Desanti Mondialisation.ca, Le 21 juillet 2009
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14471
Israël : Enfin vers lIndépendance ?
Il semble quon ne peut, sans crouler sous les sarcasmes des « experts » , dissocier lexistence dIsraël de la bienveillance, du soutien, de « lindéfectible amitié » américaine. On voudrait nous faire croire à une histoire damour idyllique. Cest oublier un peu vite la crise de Suez et la menace nucléaire (excusez du peu ! ), lattaque monétaire contre la livre sterling et lenvoie de forces navales et aériennes pour interférer dans le dispositif franco-israélo-britannique de la part du conglomérat américano-soviétique.
Cest oublier, aussi, lattitude de lami américain durant la « guerre des six jours » et la riposte israélienne : le 8 juin 1967 des jets israéliens attaquent le navire-espion américain USS Liberty : 34 morts, 171 blessés.
Pour la classe politique israélienne, se souvenant des pressions américaines de 1956 , cest le moyen de rappeler à Washington que lÉtat hébreux nentend certes pas se contenter de jouer les Républiques bananières pour son compte, mais au contraire, de récupérer sa liberté daction pleine et entière. Pour les Américains, empêtrés dans cette sombre histoire de navire-espion, ayant fort imprudemment prêté à Israël six RF-4C (version de reconnaissance du McDonnell Phantom II), appartenant à la 26ème escadre de reconnaissance tactique basée à Ramstein (Allemagne) et opérant sous cocardes israéliennes mais avec des pilotes américains (!), il importait de mettre fin, le plus rapidement et le plus discrètement possible, à une désastreuse erreur dans une guerre « non maîtrisée ». Washington ruminera son humiliation, bien décidée à rappeler qui était le maître à son encombrant protégé israélien.
Lattente durerait six ans 1973 : la NSA indiqua à son frère israélien quaucune perturbation ne troublerait ce beau jour de kippour. Pas sympa Mais pas fini.
Jonathan Jay Pollard travaillait en 1985 en tant quofficier de renseignement au Naval Anti-Terrorist Alert Center de Washington.
Les États-Unis lui reprocheront en particulier davoir livré à Israël le manuel des codes daccès et de cryptage des écoutes de la NSA dans le monde, manuel qui fut ensuite livré par Shamir aux soviétiques .Pas sympa du tout.
Mais on sarrangeait Avoir un porte-avion, pendant la guerre froide, face aux alliés des russes était très utile et confortable pour Washington. Cela fournissait une armée supplétive, permettant, de fait, de ne pas engager directement des troupes US sur le terrain. Les conflits par procuration sont les meilleures des guerres pour les empires.
Puis la fin de la « guerre froide », le rapprochement avec les pays arabes, linstallation, véritable occupation, des « Marines » à lintérieur des pays musulmans, la « neutralisation » de lIrak, rendit caduque, plus que la victoire dObama, la pseudo alliance indéfectible. Les rapports diplomatiques solidaires ont laissé place aux épreuves de force et aux diktats.
Suite ici:
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14471
Dedef
25/07/2009
Caucase: la Russie redoute les “sales tours” des Etats-Unis (Rogozine)
16:24 | 24/ 07/ 2009
Rogozine insinuerait il que des “collègues” américains pourraient jouer de sales tours aux russes derrière le dos d’Obama ?
http://fr.rian.ru/world/20090724/122455058.html
MOSCOU, 24 juillet - RIA Novosti. Le rétablissement des contacts militaires entre Moscou et Washington servira les intérêts de la Russie et des peuples sud-caucasiens, estime le représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN Dmitri Rogozine.
“Je me félicite du fait que la coopération militaire ait été rétablie après la visite de M. Obama à Moscou. Je pense que nos militaires parviendront à s’entendre avec leurs collègues américains et à les convaincre de ne pas jouer de sales tours à la Russie et aux peuples du Caucase du sud”, a-t-il déclaré vendredi sur les ondes de la radio Echo de Moscou.
Exocet
24/07/2009
il y a quelques jours j’avais repéré un “communiqué” officiel de Lavrov sur Novosti.Ce communiqué s’intitulait si mes souvenirs sont bons “La Russie ou quelque chose de semblable prendra des mesures énergisantes afin de se garantir du caractére “indivisible ” du Traité de Sécurité Collective ” proposé par les Russes aux Européens..
http://fr.rian.ru/world/20090724/122455058.html
Mais aujourd’hui ,impossible de retrouver ce fameux communiqué de Lavrov.Les droits d’auteur de Lavrov ,émérite ministre des affaires étrangéres se sont fait “hadopi” dans les étagéres de Novosti .Bref le communiqué (et les droits de l’oeuvre) qui exhortait du caractére infaillible de l’indivision , a dut être racheté sur la valeur ajouté du communiqué , par le GVt Russe , je n’y voit hélas aucune autre explication plausible et tordue.En tout cas c’est carrément insolite au regard des esprits s’échauffant sur les brulis de La Grande Caucasienne en la dotant d’une nouvelle orientation commerciale . Il n’est pas interdit non plus de jouer des biscottos afin de faire reluire l’argenterie de Mémé Globale…Dans une semaine au mieux ,Les Babouchkas Russes seront comprises dans l’indivision.
Ni ANDO
24/07/2009
Cette façon de tourner en dérision la langue de bois, et ce qui était il y a peu la grande spécialité étasunienne (les sanctions), est révélateur du très grand sérieux avec lequel les Russes considèrent la tournée de “Joe” en Ukraine et en Géorgie. C’est effectivement comique.
Armes pour la Géorgie: Moscou sanctionnera les entreprises américaines (Rogozine)
http://fr.rian.ru/world/20090724/122454914.html
Tbilissi pourrait rejoindre le monde démocratique avec la Russie à sa tête (Rogozine)
CMLFdA
24/07/2009
US may rearm Georgia, despite Moscow’s opposition
(AFP) 24 juillet 2009 - 15 hours ago
WASHINGTON The United States does not exclude possibly rearming Georgia following its humiliating defeat to Russia a year ago, even at the cost of angering Moscow, a State Department spokesman said Thursday.
“Georgia is on a path that the United States supports toward NATO membership,” reminded Philip Crowley when asked about Georgian President Mikheil Saakashvili’s calls for US military aid.
“Clearly, you know, a fundamental tenet of NATO membership is to have a military that meets NATO standards and would add to the capability of the alliance,” the spokesman added, before citing the “defense requirements” of the former Soviet Union republic.
In interviews with The Wall Street Journal and The Washington Post this week on the eve of US Vice President Joe Biden’s visit to Georgia, Saakashvili asked for anti-tank and anti-aircraft weapons from the United States in order to defend Georgia against a possible Russian attack.
As Biden met Saakashvili in Tbilisi Thursday, a senior Russian diplomat warned that Moscow would not permit Georgia to re-arm following a fierce, five-day war last August in which much of its military was destroyed.
“We will continue to prevent the re-arming of Saakashvili’s regime and are taking concrete measures against this,” Deputy Foreign Minister Grigory Karasin said in an interview with the state news agency ITAR-TASS.
Biden acknowledged the United States was working on “maintaining” the Georgian military but said these efforts were limited to “planning, training, organization”—not supply of weapons.
The vice president also defended Georgia’s territorial integrity and its bid to join the North Atlantic alliance.
“The vice president outlined today not only the importance of our relationship with Georgia, our willingness to help Georgia with its defensive requirements and a commitment that we will continue to work closely with the government going forward,” Crowley explained.
When asked if that commitment could affect relations with Russia, with which President Barack Obama has vowed to “reset” frozen ties, Crowley told reporters that Washington has refused to recognize any Russian sphere of influence.
“I think we have made clear to Russia that ultimately decisions like this rest with the people of Georgia,” he said. “We will continue to have, I’m sure, conversations with Russia on these issues.”
Georgian officials said US supply of arms to Georgia was not specifically discussed in the meetings with Biden but was also not beyond the realm of possibility.
“The US-Georgia strategic partnership charter envisages, among other issues, that the United States will help Georgia to further develop its defense capabilities,” parliamentary speaker David Bakradze told AFP.
Tbilisi and Washington signed a strategic partnership agreement in January that includes a plan to train and equip Georgian forces to boost their capabilities to eventually operate with NATO troops.
The agreement, signed by former secretary of state Condoleezza Rice and her Georgian counterpart Grigol Vashadze, amounted to a declaration of intent that did not formally commit the incoming Obama administration.
Francis Lambert
24/07/2009
“... une telle offensive haussière était inédite pour les places européennes et meme sur le Nasdaq puisqu’on surpasse maintenant la grande folie de la “bulle internet” (...) Meme pendant la bulle internet, dont tout le monde rigolait en parlant d’exubérance irrationnelle il y a encore un an, on n’avait pas vu cela (...)
Mon idée sur ce coup de force est la suivante: de la meme façon que l’écroulement boursier qui a suivi le 11 septembre a permis de transformer un bear market en 5 vagues en une correction en ABC, que l’on peut faire suivre d’un bull market boosté à l’inflation (visible parce que les indices exprimés en or ont tous baissé après 2000), il a du passer par l’esprit malade d’un haut dignitaire de la FED qu’en poussant suffisamment sur la pédale et grace à l’aide des robots de Goldman Sachs and co. on pourrait mettre à profit la période estivale pour lancer un rebond qui décoiffe et que la “populace” se sentirait obligée de suivre.
Paradoxalement, il se pourrait que cela constitue la dernière carte de Bernanke à la FED: l’homme voit son mandat finir en janvier 2010. Après avoir débité son baratin sur ses indicateurs avancés de science-fiction, avoir porté les Fed Funds rates à 0% (ce que meme Greenspan n’avait pas osé) fait du TARP (Troubled Assets Relief Program), TALF (Lending Facility que le Congrès commence à regarder d’un sale oeil), du quantitative easing, et expliqué que le taux de chomage ne signifie rien, notre Helicopter Ben pourrait bien devoir s’en aller en laissant un sale bilan derrière lui. Or, c’est quelque chose qui embèterait sérieusement Obama parce que dans une telle circonstance, il lui serait bien difficile de contenir les demandes pressantes des pays émergents, Chine et Russie en tete, pour constituer une “vraie” monnaie de réserve mondiale en lieu et place du sacro-saint US dollar (et dans ce dernier cas, ciao ciao la bonne astuce de monétiser la dette US).
Finalement, il n’est pas impossible que cette offensive maladroite bien que puissante sur les marchés actions soit en fait la marque d’une reddition en rase campagne des autorités US contre la récession économique réelle après avoir tout essayé, y compris les produits les plus dangereux (...)”
Extraits de “Passage en force” par Laurent Gosse
http://www.leblogfinance.com/2009/07/passage-en-force.html#more
Francis Lambert
24/07/2009
As the Senate votes to cut military spending on the
$350 million F-22 fighter, here’s a look at the military aircraft with the biggest price tags
http://www.time.com/time/photogallery/0,29307,1912203,00.html
NB : Voir le C17A pour se consoler des coûts et délais de l’A400M
geo
24/07/2009
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/07/desportes.html
Le général Desportes appelle à “ne pas rêver américain”
Le général Vincent Desportes, directeur du Collègue interarmées de défense, publie un excellent article dans le dernier numéro de Politique étrangère, la revue trimestrielle de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il y pointe les risques du “tout technologique”, de l’imitation du modèle américain et des risques d’une recherche systématique de l’interopérabilité avec les Etats-Unis. Une réflexion utile au moment où la France réintègre pleinement l’Otan.
“Si, malgré des budgets de défense très inférieurs aux budgets américains, les armées européennes persistent à se doter d’équipement de norme technologique américaine, il y a fort à parier que, dans peu d’années, les forces européennes dans leur ensemble devront abandonner des pans entiers de leurs capacités militaires. La cohérence d’ensemble ne pourra donc être rétablie que sous parapluie et leadership américain” écrit-il. Appellant à “ne pas rêver américain”, il rappelle que “l’interopérabilité est un objet politique avant d’être un objet technique”. “L’interopérabilité conduit à adopter la norme dominante, naturelle, du grand allié” poursuit-il, avant de plaider pour “une déconnexion du pilier européen” : “admettre la déconnexion technique des piliers européen et américain de l’Alliance”.
“Faut-il continuer à laisser la technique diriger la stratégie générale ou doit-on la remettre à sa juste place” s’interroge Vincent Desportes. Familier du monde militaire d’Outre-Atlantique, le général décrit “la culture américaine qui donne à la technique un rôle central dans la résolution des problèmes.” Cette “dynamique du toujours plus technologique s’est avérée gagnante” en contribuant à l’effondrement soviétique, mais, après cette victoire, elle s’est maintenue et amplifiée, soutenue par d’importants intérêts. Une impasse militaire et budgétaire qui peut se décrire comme la “décroissance du rendement opérationnel de la technologie”.
Rédigé le 22/07/2009
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