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BHO testé ?

Article lié : Roubini n’est pas Houdini, – ou bien si, après tout…

Dedef

  21/07/2009

A propos de mon precedent post ( le Honduras-Wallerstein ), je me demande si le jour où Biden a dit que BHO “serait testé” il pensait à ce genre de test par la droite US ?

Une propagande des années 50...tellement juste !

Article lié : Notes sur les tribulations du F-22

Moktarama

  21/07/2009

Je ne peux que souscrire à votre vision de la propagande pro-JSF (et vous ai allègrement emprunté le terme virtualisme, qui me semble admirablement caractériser la forme la plus récente de l’art de la communication et du discours, en forme de retour historique dans certains aspects) .

Imaginez que pour quelqu’un de 25 ans (au hasard, moi) , le seul avion de chasse en projet des USA est le JSF quasiment depuis que je suis en age de penser. Déjà, en 1996, fut lancé un jeu vidéo portant le nom de cet avion aussi emblématique qu’impalpable et pourtant affublé de qualités toutes plus démentielles les unes que les autres (le “maneuverability is irrelevant” est splendide à cet égard) assénées sur le ton de l’évidence ... le F22 étant, déjà dans mes jeunes années, considéré comme un chasseur si onéreux qu’il ne serait commandé puis utilisé qu’avec une extrême parcimonie.

Hallucinant de constater que le F22 n’était rien en comparaison de la gabegie à tous les niveaux que représente le F35,  à tel point qu’une micro-résurrection du F22 puisse provoquer des remous allant jusqu’à de tels sommets médiatico-politiques. Le F35, de “too big to fail” , pourrait bien devenir “too big to be saved” , à l’image de ce qu’exprimait François Leclerc à propos des concentrations bancaires et financières en cours…et de ce que vous semblez penser en suivant ce programme de si près et comme pouvant devenir élément destructurant majeur du systême “américaniste” .

A propos du Honduras, des USA, de BHO: --- Immanuel Wallerstein

Article lié : Séjour à Canossa de Saakachvili

Dedef

  21/07/2009

A propos du Honduras, des USA, de BHO, regardez donc la derniere note d’Immanuel Wallerstein:
Commentary No. 261, July 15, 2009
“The Right Strikes Back!”  http://fbc.binghamton.edu/261en.htm 

The presidency of George W. Bush was the moment of the greatest electoral sweep of left-of-center political parties in Latin America in the last two centuries. The presidency of Barack Obama risks being the moment of the revenge of the right in Latin America.
..........................
It seems quite clear that the last thing the Obama administration wanted was this coup. The coup has been an attempt to force Obama’s hand. This was undoubtedly encouraged by key figures in the U.S. right like Otto Reich, the Cuban-American ex-counselor of Bush, and the International Republican Institute. This was akin to Saakashvili’s attempt to force the U.S. hand in Georgia when he invaded South Ossetia. That too was done in connivance with the U.S. right. That one didn’t work because Russian troops stopped it.

Obama has been wiggling ever since the Honduran coup. And as of now the Honduran and U.S. right are far from satisfied that they have succeeded in turning U.S. policy around. Witness some of their outrageous statements. The Foreign Minister of the coup government, Enrique Ortez, said that Obama was “un negrito que sabe nada de nada.” There is some controversy about how pejorative “negrito” is in Spanish. I would translate this myself as saying that Obama was “a nigger who knows absolutely nothing.” In any case, the U.S. Ambassador sharply protested the insult. Ortez apologized for his “unfortunate expression” and he was shifted to another job in the government. Ortez also gave an interview to a Honduran TV station saying that “I don’t have racial prejudices; I like the sugar-mill nigger who is president of the United States.”
............................
The Honduran coup has to be placed in the larger context of what is happening throughout Latin America. It is quite possible that the right will win the elections this year and next year in Argentina and Brazil, maybe in Uruguay as well, and most likely in Chile…......................
The weak economic policies of Presidents Lula, Vazquez, Kirchner, and Bachelet (of Brazil, Uruguay, Argentina, and Chile) have strengthened the right (which he sees adopting a Berlusconi style) and split the left.

Myself, I think there’s a more straightforward explanation. The left came to power in Latin America because of U.S. distraction and good economic times. Now it faces continued distraction but bad economic times.
.................................
Can the United States do something more about the coup? Well, of course it can. First of all, Obama can officially label the coup a coup. This would trigger a U.S. law, cutting off all U.S. assistance to Honduras. He can sever the Pentagon’s continuing relations with the Honduran military. He can withdraw the U.S. ambassador. He can say that there’s nothing to negotiate instead of insisting on “mediation” between the legitimate government and the coup leaders.

Why doesn’t he do all that? It’s really simple, too. He’s got at least four other super-urgent items on his agenda: confirmation of Sonia Sotomayor to the Supreme Court; a continuing mess in the Middle East; his need to pass health legislation this year (if not by August, then by December); and suddenly enormous pressure to open investigations of the illegal acts of the Bush administration. I’m sorry, but Honduras is fifth in line,
So Obama wiggles. And nobody will be happy. Zelaya may yet be restored to legal office, but maybe only three months from now. Too late. Keep your eye on Guatemala.
by Immanuel Wallerstein

Et les autres ici:  http://fbc.binghamton.edu/eng2009.htm
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Commentaries in English, 2009

248. “Cuba is Back!” Jan. 1, 2009

249. “Chronicle of a Suicide Foretold: The Case of Israel” Jan. 15, 2009

250. “Remaking America: The Ambiguities of Obama” Feb. 1, 2009

251. “The Politics of Economic Disaster” Feb. 15, 2009

252. “Guadeloupe: Obscure Key to World Crisis” Mar. 1, 2009

253. “Civil War in the United States?” Mar. 15, 2009

254. “Af-Pak: Obama’s War” Apr. 1, 2009

255. “What Was the Point of the G-20 Meeting?” Apr. 15, 2009

256. “Cuba and the United States: The Slow Thaw” May 1, 2009

257. “The Sinking Dollar” May 15, 2009

258. “Obama versus Cheney, Center versus Right” June 1, 2009

259. “What Kind of Two-State Solution?” June 15, 2009

260. “Obama’s Very Limited Options” July 1, 2009

261. “The Right Strikes Back!” July 15, 2009
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Aprés quoi le Déluge ?

Article lié : “Brother, Can You Spare $23,7 Trillions?

Dedef

  21/07/2009

A rapprocher de la population US: 300 000 000 habitants.
Soit dejà dépensés environ 7000 dollars par américain, 25 000 dollars par famille. Pour rien, sinon pour quelques uns.
Et si on rapproche de la répartition du revenu et des impôts aux USA, le problème devient vraiment, vraiment délicat.
Mème Timothy Geithner doit être géné.

Le déficit annuel 2008 officiel du budget est lui de 3500 dollars par famille.
Je me demande vraiment si le dollar tiendra jusqu’à fin 2009 sans fuite panique.

Mes Années de Jeunesse

Article lié : Séjour à Canossa de Saakachvili

Ramon Bolivar

  21/07/2009

Les coups d’Etat que certains lobbies des USA fomentent au nom de leur pays sont conçus comme des reality-shows.
La révolution des Roses, comme les autres révolutions de couleur donnent envie de pleurer sur l’abrutissement des peuples, car les marionnettes choisies pour les incarner puent la mafia de M6 et le tenancier de maison close de TF1 à des milliers de kilomètres.

Pourquoi aller si loin chercher la honte ? Nous avons le(s) même(s) à la maison.

Jadis, la réaction à ces viols des peuples et des nations était raide car le script n’était pas si bien au point et les esprits pas encore aussi profondément pervertis par la fabrique de zombies d’Holywood.

Rubén Fulgencio Batista y Zaldívar, fils de prolétaire, maquereau, assassin, touchait sa dîme de la mafia des Etats Unis et de ses parrains -notablement Meyer Lansky- qui avaient transformé en bordel cette colonie martyre.

Aujourd’hui, Lansky s’appelle Goldman, Madoff ou Sachs mais il y a quelque chose qui déraille dans la boutique.
Dedefensa est utile car de temps à autre il nous parle du pourissement interne de la maison-mère et de ses conséquences sur le comportement de ses pantins de succursale, ces derniers se croyant parfois autorisés à s’inventer des destins personnels en marge du scénario concocté pour eux.

La fin de Batista en cavale ressemblait à celle d’un homme de paille du noir et blanc.
Saakachvili aura le destin d’un homme de main de série TV.

Le moment de Goldman Sachs, road to collapse ou la solitude du predateur

Article lié : L’offensive Gaino-Sarko

georges dubuis

  21/07/2009

Nous vivons vraiement une epoque formidable et puis que de bons articles ca commence a bien reflechir,prenon.non,ilkler de paris,lambert et Mr grasset et bcp d’autres qui a INSPIRE tout cela.
Ce monde en vient enfin a l’essentiel,a l’essence paradoxalement qui n’est encore qu’un euphemisme pour designer l’argent,le nerf de la guerre,ce dieu democratique mis a la portee de tous enfin ou presque encore un petit effort pour nous en persuader,la fantaisie suppreme,le reve americain avec son alter ego biblique en terre promise qui sont bien embetes avec ceux qui ont encore LE TEMPS des milles et une nuit et qui ne veulent pas finir dans les banlieues de l’empire.
Mr Grasset j’ai donc trouve une excellente definition des cages dans votre article"sommes nous tous donc des predateurs isoles?“oui c’est la base meme du systeme de croyance et son ultime propagande ou chacun serait devenu un petit roi dans sa boiboite de pendore ,nous avons deja besoins de bcp de tranquillisants je pense,certains reels et certains virtuels,la pilule est dure a avaler disent ils,sacre farceurs des ados eternelles,princes et princesses charmants avec leurs ecrans magiques sans lesquels ils ne se reconnaitraent plus.

JSF insanities / guilty and inquisition in the same mix.. ..(beetwen Rationalism and Idealism)

Article lié : L’offensive Gaino-Sarko

Exocet

  21/07/2009

Si le plaignant s’avére être un faux nez de l’idéalisme sponsorisé  par la doxa de la vérité(le flonflon de l’impérialisme démocratique habituel),sa plainte finira au cimetiére des versions contradictoires ,accompagné de son portable afin d’obtenir des confidences sur ses partenaires..

Par contre si la plainte se révéle être une démarche pragmatique et rationelle,le plaignant finira par coopérer sans stéréotypes vulgaires…

Une version futuriste de LM&Airbus en construction sans la quincaillerie habituelle.
http://www.flightglobal.com/articles/2009/06/10/327178/paris-epic-f-35-production-ramp-up-to-draw-upon-toyota-airbus-for.html

Of what use is Washington if not bailing out states eventually ... before collapsing.

Article lié : Goldman Sachs’ blues

Francis Lambert

  20/07/2009

Frankly, unless Washington prints money and bails out every state that needs capital, including California, federal power will decline amidst this severe economic recession, and the process of a soft American devolution will begin. (...)

Clearly the economic team, even though they were given almost 18 months to study the nature of the current crisis (starting in the Summer of 2007), incorrectly judged this recession to be of the post-war variety. (...) Indeed, it appears that the same macro cycle of the last two Autumns is about to repeat, with more waves of foreclosure, more withdrawals from savings and investment to pay for living expenses, and the attendant bailouts of financial institutions that comes around each time. (...)

If California issuing IOUs in a state where banks refuse to accept them doesn’t get the message across, nothing will. We are on the front end, not the back end, of a crisis within the States.
Unless Washington prints up dollars and bails out the States, of what use is Washington? (...)
A newly broken relationship between Washington and the states might also quicken the pulse of anti-federalists, who feel we are long overdue for a tip in the balance of power. Perhaps it would all work out well. For the best, even?
In Washington today the annual budget deficit crossed the one trillion mark. In Sacramento, there is a 26 billion dollar shotgun hole in their budget. (...) Under those circumstances it seems quite unlikely Washington can say no, to the States.

Extraits de “This Isn’t a Recession, It’s a Collapse.”

http://seekingalpha.com/article/148526-washington-s-dilemma-this-isn-t-a-recession-it-s-a-collapse?source=article_sb_popular

9/11, 9/15, en attendant le prochain 9/...

Article lié : Goldman Sachs’ blues

Pré-non, Non

  20/07/2009

Pour ceux qui le veulent bien, et qui auront la patience de lire mon contre-commentaire que j’espère pertinent, plaçons-nous dans un cadre d’analyse du virtualisme régissant outre les frontières où s’est instaurée comme irrémédiabilité légitime la psychologie américaniste. En effet, le triomphe de l’hypercommunciation n’est pas l’apanage exclusif du monde occidentaliste -le suffixe “-iste” nous amenant logiquement à un “-isme” et à tout les dangers que les “-ismes” comportent intrinsèquement. Il n’est pas son apanage car sur les cinq continents la totalitarité de l’hypercommunicationnel s’est imposée, ou s’impose, et s’imposera très certainement. Entre CNN et Al-Jazeera, l’un de ces canaux est-il plus vertueux que l’autre? J’en doute fort… et au milieu de cet océan d’informations se choquent, au plus grand bonheur de Mr Hutchinton, les Civilisations.

Ayant l’impression de faire de la masturbation rhétorique suite à la relecture de ma phrase précédente, j’en viens au fait: comment peut-on, pour un homme à la solidité intellectuelle avérée qu’est Mr Grasset, encore envisager une ligne de césure, de rupture néomaistrienne -même involontaire- de la part de BHO envers le “système”?

Lorsque l’on dénonce avec une telle véhémence le virtualisme, encore faudrait-il selon moi ne pas y succomber, ou du moins ne pas systématiquement s’appuyer sur la communication des organes de “public relations” afin d’anticiper une évolution du “système” perceptible, mais démentie dans les faits. Les faits, les voici…

Obama veut dialoguer avec l’Iran? On oserve alors des signes de durcissement rhétoriques soit de la part d’Hillary-it-is-not-a-threat-it-is-a-promise, ou de l’amiral Mullen qui déclare, au contraire de l’AIEA, que l’Iran va bientôt tester sa première bombe nucléaire. Nous assistons, avec la passivité de citoyens tellement éloignés des centres décisionnels, à ce durcissement qui est également factuel -soit l’exhibition à travers le Canal de Suez de la puissance nucléaire d’Israël avec un Iran à portée des ogives chargées dans des missiles de croisière. Ces volontés diplomatiques de dialogue semblent ainsi illustrer une bien agile diversion, mais peut être que certains ici-écrivants peuvent assister aux négociations du G8, du G20, de l’OTAN ou de Bilderberg. A mon sens, tout celà fait finalement parti d’une conjonconcture, et non d’une structure. Obama a éclipsé Clinton sur la presque impalpable car imprévisible politique étrangère américaniste. Nous nous plaçons sur une grille de lecture virtualiste, et le silence médiatique de Hilary “AIPAC” Clinton ne pouvait être qu’inquiétant, isn’t it? Don’t worry, she is back with a vengence.

Pourtant, les vertueux groupes médiatiques nous démontrent un changement, une forme de révolution maistrienne dont l’incarnation est en train de dormir dans un palais de Camp David ou de la Maison Blanche. Une idée, une impression, une conviction de déjà-vu historique…

...Me vient alors à l’idée de piocher dans les archives de dedefensa.org. Ayant trouvé mon bonheur, je souris du temps où l’un des principaux artisans du Continuity Of Government, le frère jumeau de Dick Cheney et proche de Franck Carlucci, le Caligula de Moby Dick, parlait du plus grand danger qui pesait sur l’Amérique: le Pentagone, monstre bureaucratique incontrôlable. C’était le 10 septembre 2001, et dedefensa.org n’avait, comme 99.99% des analystes, pas anticipé les cataclysmes annoncés. Dedefensa.org présentait, en ce 10 septembre 2001, Mr Rumsfeld comme un considérable appui de leur thèse, donc implicitement comme la voix d’une volonté politique prévalente de réformer Moby Dick. Cette thèse est certes valide: le Pentagone, indiscutablement, est un gargantuesque danger pour le monde entier, au sein duquel les luttes de pouvoir sont telles que le contournement des chaines de commandement ou le lobbyisme de telle ou telle corporation peuvent provoquer le chaos -humain, économique, financier, budgétaire, social, politique, stratégique…- soit un nihilisme démocratique respectueux des droits de l’homme.

“L’adversaire est plus prêt de la Maison, c’est la bureaucratie du Pentagone”  -Donald Rumsfeld- Certes…

Seulement en ce 10 septembre 2001, un point du discours de Mr Rumsfeld ne sembla émouvoir personne au sein de la direction de dedefensa.org, vu la contradiction induite entre la co-signature de l’infame PNAC par l’interessé et le discours néomaistrien du 10 septembre: “Selon certaines estimations, nous ne pouvons pas trouver de trâce de 2.3 trilliards en transactions”. Waouh.

Premièrement: d’où viennent ces estimations? Deuxièmement: 2.3 trilliards disparus, depuis quand, depuis prrrrrresque 60 ans, soit le 11 septembre 1941? Troisièmement: pourquoi il n’y eut aucune enquête d’envergure annoncée, aucune tentative de réforme explicitement décrite, autre que des effets d’annonce? Quatrièmement: 2.3 trilliards?!? J’avais compris 2.3 milliards au début. C’est quand même une certaine somme… Cinquièmement, afin d’avoir posé les questions sur tous les angles qui nous permettent de reconstituer le Pentagone: comment se fait-il que Mr Rumsfeld ait pu -avec une telle maestria meurtirère- utiliser un Pentagone jugé par lui-même comme la première menace pour les Etats Unis lorsque l’on connait l’utilisation qu’il en a faite dès le lendemain de son discours, ce lendemain où personne au sein du pouvoir américaniste -je dis bien personne- n’avait… rien vu venir? 

Ce système a permis à des individus au cynisme plus cynique que le cynisme lui-même d’agir dans une impunité confirmée par notre présumé néomaistrien favori, Barack Obama.

Par conséquent, et c’est une certitude difficilement contradictible que nous nous devons de noud l’affirmer, oui nous pouvons le Changement!!! Très démocratiquement conditionnés par un système médiatique qui, depuis le cauchemar Cheney-Bush, s’est indubitablement repenti, nous présumons d’une manière outrancièrement mais implicitement raciste la vertu d’un homme, d’un Messie, d’une espérance incarnée en un sourire radieux et un charisme sans commune mesure, le tout en fonction de sa couleur de peau ou de ses origines fantasmées.

Le “système” se légitime en permettant l’intronisation d’un élève -encore élève- de Zbigniew Brzezinski qui s’incarne en la personne d’un homme noir de peau, présenté unanimement comme une rencontre entre le “vertueux” JFK qui s’est mixé avec un MLK qui… avait un rêve.

Avec BHO, il y a une volonté politique affichée, certes. Il y a ça et là quelques moments d’humour qui rivalisent avec l’ironie cinglante des maestros du stand-up, Chris Rock ou
Dave Chappelle. Et il y a aussi Timothy Geithner, Larry Summers, Stanley Mc Chrystal, Paul Volker, Robert Gates, Richard Holbrooke, Henry Kissinger ou tout autre personnalité d’envergure qui a depuis plus d’ une trentaine d’années fait la différence entre les intérêts corporatistes et les intérêts de la plèbe. Les “green shoots” sont une invention outrancièrement virtualiste, ce que l’éminent Gerald Celente appelle une “false flag recovery”. L’administration Obama perpétue ce transfert sans équivalent historique de richesse pécuniaire de l’“average joe” jusque vers le haut de la Pyramide, un “average joe"cqui des années durant se heurtera sans le comprendre contre l’homme de la Rue du Mur. Je ris à me rappeler d’un BHO en pleine campagne qui semblait tellement convaincant en déclarant à l’électeur les yeux dans… le prompteur qu’il refuserait de laisser son gouvernement être dirigé par quelconque lobby. Les Rubin, Geithner, Summers, Volcker et consorts, ils ne sont pas des… lobbyistes, mais ils ont deux mots en commun: Goldman et Sachs. Tiens ça me rappelle un certain Henry Paulson.

Ensuite, libre aux économistes prix Nobel de pas grand chose mais d’une science surement sure d’évaluer les risques d’une hyperinflation ou d’une déflation du dollar. L’issue est la même… Selon notre néomaistrien inconscient de l’être, BHO, augmentons donc les pouvoirs de la Réserve Fédérale qui est loin de nous avoir discrétionnairement menés là où nous sommes, et qui est par conséquent incapable -ou bien non-désirante- d’expliquer où ont bien pu passer ces 9.7 trilliards de dollars dépensés depuis 9/15. Je l’ai lu dans dedefensa.org… Il n’y a point complot, juste un simple disfonctionnement comptable.

D’où, en grande partie, la situation structurelle et non conjoncturelle dans laquelle le peuple américaniste et occidentaliste de retrouve, à mi-chemin entre le bonheur ultime procuré par le succès spéculatif et spéculé de Goldman Sachs ou de JP Morgan Chase et de l’échec non-avoué mais évident de l’OTAN dans la province de l’Hemland… Une province au sein de laquelle ce sage Général Mc Chrystal est devenu vertueux, ordonnant à ses troupes de se retirer si les civils son en danger, encourageant le dialogue des gentils Marines, JSOC, Delta Force ou SAS avec la population locale que l’on doit convaincre de la volonté protectrice d’une occupation étrangère ver-tueuse.

Les offensives virtualistes perdurent et tendent à s’accentuer. Elles s’accentuent en attendant un prochain détournement, cette fois réussi, de la part de Dick Cheney ou de l’un de ses subordonnés, de la chaine de commandement de Moby Dick telle qu’elle fut -trop peu, comme d’habitude- possible lorsqu’un B-52 traversa les Etats Unis vers une base opérationnelle de projection de puissance nucléaire nihiliste vers le Moyen Orient (fin aout 2007, le sujet est commenté). Je concluerai donc par une simple phrase: on est pas dans la merde… et je doute que dedefensa.org soit à même de le comprendre, ou même de l’expliquer. Au moins, il nous le poétise… à défaut d’avoir ses entrées au NSC, au CFR, au Secret Service ou dans le ventre de Moby Dick.

D’ici-là, éloge à notre néomaistrien BHO.

Yes we can.

Tout va bien.

Article lié : Toujours des “signaux” britanniques vers l'Europe (la France) et la défense

Ni ANDO

  20/07/2009

Cela explique peut-être ceci.

http://www.independent.co.uk/news/business/news/uk-economy-set-for-biggest-fall-since-1945-1752127.html

Curieuse époque. Les effondrements se font désormais en silence. Fini les paniques et les effrois collectifs. C’est une forme de schizoprénie qui n’aura qu’un temps. Faisons donc semblant que tout est normal et que tout va bien.

Don't crush the Titanic!

Article lié : “Poids” et philosophie du lobby

Jean-Claude HENRY

  20/07/2009

Une bonne âme pourrait-elle me traduire les derniers propos d’Exocet (et éventuellement les précédents) ? Je ne suis titulaire que de deux doctorats, ce qui est manifestement insuffisant pour pouvoir comprendre des textes aussi profonds.
D’avance merci.

Don't crush the Titanic!

Article lié : Toujours des “signaux” britanniques vers l'Europe (la France) et la défense

Exocet

  20/07/2009

@francis et son fascicule du parfait boy scout(clichés du parfait loyaliste keynésien).
êtes vous encore porté  par des limites de couvertures obsolétes et aléatoires ?
http://www.imo.org/TCD/contents.asp?topic_id=257&doc_id=647

Dans ce cas les Francais ne devraient pas avoir de soucis pour orienter le tapis vers la mecque..surtout si l’on est “scout de france”.

c'est peut etre le moment de dire aux anglais

Article lié : Toujours des “signaux” britanniques vers l'Europe (la France) et la défense

jean pierre SIMON

  20/07/2009

Que l’europe c’est 27 pays et pas 4 .

Ou alors on se met a genoux et on leur rend grace que c’est trop d’honneur qu’ils puissent ne serait ce qu’imaginer que la france puisse cooperer avec eux .

Bref il faut qu’ils reconnaissent que ca fait 40 ans qu’ils torpillent l’europe et qu’on aimerait au moins qu’ils fassent acte de contrition avant de la reintegrer

Signaux ? ...---... (SOS) : "the road to ruin" by Cassandrose

Article lié : Toujours des “signaux” britanniques vers l'Europe (la France) et la défense

Francis Lambert

  20/07/2009

As the International Monetary Fund made clear last week, Britain is lucky that markets have not yet imposed a “penalty interest” on British Gilts, given the trajectory of UK national debt – now vaulting towards 100pc of GDP – and the scandalous refusal of this Government to map out any path back to solvency.
“The UK has been getting the benefit of the doubt, both in the Government bond market and also the foreign exchange market. This benefit of the doubt is not going to last forever,” said the Fund.

France and Italy have been less abject, but they began with higher borrowing needs. Italy’s debt is expected to reach the danger level of 120pc next year, according to leaked Treasury documents. France’s debt will near 90pc next year if President Nicolas Sarkozy goes ahead with his “Grand Emprunt”, a fiscal blitz masquerading as investment. (...)

The imperative for the debt-bloated West is to cut spending systematically for year after year, off-setting the deflationary effect with monetary stimulus. This is the only mix that can save us.
My awful fear is that we will do exactly the opposite, incubating yet another crisis this autumn, to which we will respond with yet further spending. This is the road to ruin.

Ambrose Evans-Pritchard 2009/07/18
http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/5857074/Fiscal-ruin-of-the-Western-world-beckons.html

Epoque charnière ?

Article lié : Roubini n’est pas Houdini, – ou bien si, après tout…

Ilker de Paris

  19/07/2009

@Francis Lambert

“n’attendez pas des grands médias qu’ils en parlent puisque le taux d’écoute est plutôt lié aux “people” ce qu’ont bien compris ceux qui sont élus du peuple ... définition du populisme.” C’est vrai que finalement on pourrait se dire que la majorité “mérite” autant de mépris à faire preuve d’autant de bassesses (faibles avec les forts et forts avec les faibles). Encore que des ados s’intéressent à des choses bêtes et superficielles c’est normal, mais lorsque des adultes font de même, ça pose problème, dans le sens où les médias et les politiques ne font plus d’efforts d’intelligence, ce qui les arrange certainement.

La question se pose alors de savoir si c’est parce qu’une majorité des gens sont bêtes que les médias officiels produisent de la bouillie pour chat, ou la production médiatique lobotomise les gens, les deux peux être dans un système de cercle vicieux.

Cette question est importante, en effet dans les démocraties c’est la majorité qui décide de l’avenir politique, économique de tous, même lorsque la majorité ne connait rien ni à la politique, ni à l’économie, les autres doivent suivre, et l’alternance ce n’est que le changement de têtes.

La fin de l’Histoire ? oui, dans le sens où la démocratie installée, l’économie de marché installée, on a plus besoin des gens comme participant à leur mise en oeuvre, mais à la pérennisation du système, les hommes politiques et les médias deviennent alors des gestionnaires et leurs administrés des rouages.

La fin de l’Histoire ? non, dans le sens où ça ne marche pas comme sur des roulettes, les diverses crises systémiques, le mal-être dans les pays occidentaux, la rupture des pouvoirs d’argent avec les règles démocratiques etc font que le système vacille et appelle à des actions politiques.

On en est là pour ma part.