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ca fait bien longtemps

Article lié : Encerclé par les crises

jean pierre SIMON

  04/08/2009

Quid de l'Europe ?

Article lié : L’Amérique “postraciale” de BHO? Ce pourrait bien être le contraire

Jean-Paul Baquiast

  03/08/2009

Commentaires pertinents. Mais la même phobie, devant l’inévitable montée des communautés non “blanches” ne va-t-elle pas saisir, n’a-telle déjà pas saisie l’Europe? Dans 30 ans ou moins, celle ci sera métis.  Ceci se fera-t-il dans une sympathique connivence, ou dans une guerre des races?

Un 3e larron s'invite : Moldavie, Mère Noire et pipeline chinois

Article lié : Pour Moscou, “Eh Joe” Biden ne passe pas

Francis Lambert

  03/08/2009

Ainsi que Stratfor, un think-tank étasunien lié à l’establishment de la sécurité, l’a résumé, le grand jeu consistera à « faire pressions sur les Russes et laisser la nature faire le reste ». (NB ” vu sa structure économique et démographique profondément défectueuse”)

Il y a déjà des preuves de cette approche occidentale coordonnée concernant la Russie, dans le projet d’un « partenariat oriental » de l’Union Européenne, dévoilé à Prague en mai dernier, dont l’étendue géographique rassemble l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, la Biélorussie et l’Ukraine, et dont l’objectif est de tirer ces Etats post-soviétiques « d’importance stratégique » vers Bruxelles, au moyen d’une matrice d’aide économique, de libéralisation du commerce et de l’investissement et de régimes de visas ne permettant pas l’accession à l’UE mais les encourageant effectivement à relâcher leurs liens avec la Russie. En effet, la poussée de l’UE a déjà commencé à éroder les liens étroits de la Russie avec la Biélorussie et l’Arménie.
(...)
Cependant, dans un développement étonnant, la Chine est entrée en juillet dans la bataille et a signé un accord pour prêter 1 milliard de dollars à la Moldavie sur 15 ans à un taux d’intérêt hautement favorable de 3%, avec un moratoire de cinq ans sur le remboursement des intérêts.
(...)
C’est le premier bon en avant de Pékin à travers l’Asie Centrale vers les confins occidentaux effilochés de l’Eurasie. Pourquoi la Moldavie est-elle en train de devenir si formidablement importante ? Pékin aura calculé la signification géopolitique immense de l’intégration de la Moldavie par l’Ouest. Ce serait alors une question de temps pour que la Moldavie soit admise au sein de l’OTAN, avant que la Mer Noire ne devienne un « lac de l’OTAN » et que l’alliance ne soit dans une position virtuellement imprenable pour marcher sur le Caucase et directement en Asie Centrale sur les frontières chinoises.
(...)
La déclaration conjointe émise après la visite du Président chinois Hu Jintao en Russie en juin, a exprimé spécifiquement le soutien de Pékin à Moscou sur la situation dans le Caucase. Manifestement, un degré élevé de coordination devient visible dans tout l’espace post-soviétique.

La suite en asie est tout aussi intéressante, extrait de :

La Chine trempe un orteil dans la Mer Noire Par M K Bhadrakumar, Asia Times Online, le 1er août 2009
http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Chine_Russie_Etats-Unis_Moldavie_310109.htm

Nicolas Eymerich

Article lié : La “torture” en statistiques et en intentions

Max JAMES

  03/08/2009

La rédemption, c’est bien le but recherché par Nicolas Eymerich dans son “manuel de l’inquisiteur”. Longue tradition de la pratique de la torture.

que réserve l'avenir ?

Article lié : de defensa vous salue bien

Ilker de Paris

  03/08/2009

En effet, l’information actuelle est une bouillie qu’on balance dans un bol et qu’on vous présente avec un large sourire d’une belle présentatrice, ou un mépris que caractérise un ton sorti tout droit d’asile pour zinzins.

Je sais gré donc à des gens, comme ici à Dedefensa.org, de faire effort de lucidité, d’objectivité aussi, d’autant plus que l’époque est aux crises et que s’obstruer l’intelligence maintenant n’est pas la meilleure solution pour se sortir d’affaire.

Concernant la “concurrence”, la nature a dit-on horreur du vide,  la nature humaine, elle, a horreur de la concurrence, le mythe dit que Cronos n’hésitait pas à manger ses propres enfants par crainte qu’ils se rebellent contre lui.

Le système actuel qui vacille n’hésite(ra) pas non plus, avec les meilleures raisons du monde évidemment, à se “barbariser”, d’autant plus que justement il vacille, et les voix lucides et discordantes seront de plus en plus rares et donc précieuses. Bonne continuation.

Environmental disasters in the United States

Article lié : La fable des termites et des conduites pourries

Francis Lambert

  31/07/2009

http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Environmental_disasters_in_the_United_States

Superfund is the common name for the Comprehensive Environmental Response, Compensation, and Liability Act (CERCLA), a United States federal law designed to clean up abandoned hazardous waste sites :

http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Superfund_sites

Comme nulle part ailleurs

Article lié : Après Gorbatchev, de Gaulle?

Exocet

  31/07/2009

C’est assez bien percu (dans le sens de la figuration crisique   et de sa mise en scéne et de la désincarnation de son sujet..) de la part du chroniqueur d’Anti War.

La seule nuance qui fait réagir est une émotion interprétative qui pour faire plus réel, prise à son propre piége, est que de Gaulle était certainement percu par Israel   comme l’incarnation de l’image de la France ,de son poids, de son relief, de sa continuité ect.. et non comme la césure d’une rupture de systéme (faudrait demander à Netanyahu ce qu’il en pense lui même. aha)Le contraire des apparences qui servent d’habitude les servitudes volontaires(..).

Obama incarne ( ou pourrait l’être pour ne pas décontenancer l’avenir) une forme de rupture par retournement de l’apparence systémique( et de ses fantomes)  ,un de Gaulle qui ne le désaprouverait peut être pas (allez savoir! Le Général cultivait le mythe du ralentit comme une filature à malices ) . Les servitudes volontaires   pilotées par la crise (assez photogénique) se retournent contre nous (sans exclusive) , C’est donc elles qui sont bien “souveraines”.Le reste en découle de source pure..Il suffit de réduire le champ de vision ou de l’augmenter suivant le cas..

sinon j’ai beaucoup aimé  cette phrase au milieu de cet exorcisme quasi océanique..
“Par conséquent, le paradoxe est évident: plus un homme dispose d’un pouvoir important, plus il est sensible à l’action de ces forces incontrôlées, plus il en est l’outil”

c’est absolument l’image réel que se pose (ou même pas ) chaque homme naviguant au milieu de nulle part ailleurs.

Mercenaires US en Afghanistan : les pratiques d'USPI

Article lié : Biden, ou le surréalisme arrosé

Frederic LAGOANERE

  31/07/2009

Comment un couple de Texans au nom prédestiné (les Spier) au bord de la banqueroute a monté la firme de “private contractors” USPI; comment ils ont fait fortune grace à des contrats en Afghanistan; comment ils ont engagé à leur service des seigneurs de la gueerre avec leurs troupes; et comment aujourd’hui ils sont poursuivis par la justice US pour fausses factures massives…

http://www.dedefensa.org/inscription-active-32b837dbbe8a2319835874a6ded70de1.html

Un article long de Daniel Schulman (6 pages), mais qui éclaire d’une lumière crueles pratiques de ces mercenaires auxquels, paraît-il, Obama envisagerait de recourir massivement en Afghanistan. En tout cas, un signe de plus qui indique clairement que cette guerre est perdue.

les deux oreilles d'un même âne

Article lié : Le maillon hésitant

Ilker de Paris

  30/07/2009

On peut difficilement gagner une guerre contre un peuple entier à moins de le détruire en entier; c’est pour cela que “les Talibans” ont intérêt à gagner les gens à leur combat, ce qui n’est pas excessivement difficile, en effet “les Talibans” sont avant tout des Afghans, et les forces d’occupation ne font pas grand chose pour, de leur côté, gagner “les coeurs et les esprits” : pauvreté de la population, “dommages collatéraux”, sentiment d’occupation armée etc - un chef Taliban a cette fine… expression : “on voit clairement maintenant qu’il n y a aucune différence entre Obama et Bush, les deux administrations sont les deux oreilles d’un même âne”.
Une bonne émission sur l’Afghanistan : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/expertise/

Baroques Bordello

Article lié : Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Exocet

  30/07/2009

Finalement cela aura du bon ce mano à mano plutot kitsch entre les USA et la Chine ,cela va les stimuler mutuellement à se “désafranchir ” de leurs propres cultures de masse(s)...Si la crise est l’Hôte de l’illustration systémique c’est sur , va falloir brûler tous les lemmings ( ces faiseurs d’opinion à la résistance du Narcisse qui se perdent par l’offre du temps à perdre et les préceptes du petit militant de base illustré,  ou les maquisards sont écartelés entre les menaces de morts imaginaires et les assassinats verbaux contre le pouvoir forcément en place et leurs vassaux ,forcément de circonstances..) dans les locomotives pour maintenir les cours mondiaux.

Cela étant dit votre analyse à le gout indégradable et désuet de ces vieilles demeures bourgeoises typiquement européennes, mais   peut être , allez vous finir par être canoniser par le circuit intégré du Kitsch Américano- Chinois St Dedéfensa.org,Obama vous donnera même l’absolution j’en suis convaincu. .

ou ils ne sont pas, ou ils ne sont plus ... mais par la foudre

Article lié : Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Francis Lambert

  30/07/2009

La mort de l’aigle (José Maria de Hérédia )

Quand l’aigle a dépassé les neiges éternelles,
A ses larges poumons il veut chercher plus d’air
Et le soleil plus proche en un azur plus clair
Pour échauffer l’éclat de ses mornes prunelles.

Il s’enlève. Il aspire un torrent d’étincelles.
Toujours plus haut, enflant son vol tranquille et fier,
Il plane sur l’orage et monte vers l’éclair
Mais la foudre d’un coup a rompu ses deux ailes.

Avec un cri sinistre, il tournoie, emporté
Par la trombe, et, crispé, buvant d’un trait sublime
La flamme éparse, il plonge au fulgurant abîme.

Heureux qui pour la Gloire ou pour la Liberté,
Dans l’orgueil de la force et l’ivresse du rêve,
Meurt ainsi d’une mort éblouissante et brève !

Rêve d'alternance...

Article lié : Les vertus de la samba iranienne

thierry .

  30/07/2009

Bonjour Dedefensa,

“Le Brésil mérite largement un siège de permanent au Conseil de Sécurité.”

Bien d’accord avec vous ; et au cas où, crise oblige, ces braves gens du conseil de sécurité manqueraient de sièges, nous lui ferions volontier cadeau des nôtres : ils ne sauraient de toutes façons être plus mal employés qu’ils ne l’ont été jusqu’ici !

Cordialement Thierry

histoire matiere obligatoire

Article lié : Le maillon hésitant

jean pierre SIMON

  30/07/2009

La solution serait peut etre de mettre l’histoire comme matiere prima nostra dans nos lycées et collèges . Il y apparaitrait qu’on n’a jamais vu un (des pays) mener une guerre aussi debile loin de sa sphere . Meme Charles 8 en son temps lors de la conquete du mythique royaume de sicile

Crise : pas une surprise pour les banques ... sauf sa gravité

Article lié : Le maillon hésitant

Francis Lambert

  29/07/2009

AFP 22/07/2009 - Crise : pas une surprise pour les banques
Les banques américaines savaient que la crise des prêts immobiliers à risque (“subprime”) éclaterait, même si elles n’en avaient pas prévu la gravité, a affirmé mercredi une économiste d’une branche régionale de la banque centrale.

“Pour faire court, les prévisions des prêteurs quant à la hausse du risque de défauts de paiement massifs chez les emprunteurs subprime s’affinaient depuis des années”, a écrit cette chercheuse de la Banque de réserve fédérale de Cleveland, Yuliya Demyanyk. “Très probablement, ce n’est pas la crise qui était inattendue, c’était le moment où elle éclaterait et son ampleur”, a-t-elle ajouté, dans un commentaire intitulé “Dix mythes sur les prêts hypothécaires à risque”.

“Ce fait était aussi connu dans une certaine mesure par ceux qui ont titrisé les crédits hypothécaires subprime pendant ces années. Les émetteurs de la dette titrisée semblent avoir ajusté les taux d’intérêt hypothécaire pour répercuter cette détérioration de la qualité des prêts”, a affirmé Mme Demyanyk.
(La titrisation est une technique qui consiste à revendre sur le marché des créances regroupées au sein de produits complexes, pour ne plus en supporter le risque. Les excès de cette pratique, avec la vente de titre à des investisseurs peu au courant de ce risque, sont accusés d’avoir alimenté la crise.)

“Il est difficile de dire que cette tempête et sa gravité aient été anticipés par quiconque. Les statistiques démontrent, pourtant, que certains participants étaient vraisemblement conscients de l’imminence d’une correction du marché”, a conclu l’économiste.

La norme et l'exception

Article lié : Biden, ou le surréalisme arrosé

Ni ANDO

  29/07/2009

Un dossier plutôt équilibré présenté dans Russia Profile, sur la guerre des pipelines et le projet Nabucco. Une approche réaliste de la question de la dépendance de l’Europe de l’ouest au gaz russe montre qu’il s’agit avant tout d’un thème de propagande puisque en 2009, cette dépendance était évaluée à moins de 25% et qu’elle pourrait chuter assez vite à  22% (voire 19%) . On est, en effet, loin d’une « dépendance ».

La dimension géopolitique du projet Nabucco, clairement antirusse, démontre s’il le fallait que la déclaration de Joe Biden est la norme tandis que l’attitude plus ouverte d’Obama (sourire charmeur et tapes dans le dos), la dernière déclaration de Hillary, sont une exception dictée par les circonstances, exception dont on doute qu’elle ait une base politique solide aux EU. 

http://www.russiaprofile.org/page.php?pageid=Experts%27%20Panel&articleid=a1248459622
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“The recent signing of the Nabucco pipeline project is definitely a political rather than economic deal. Its feasibility, the probability of its actual construction and its profitability aside, the deal shows clearly that, at least at present, those who want to see a weaker Russia prevail over those who would rather see it strong and as an integral part of the West. It is also obvious that without extensive lobbying on behalf of Washington, the Nabucco pipeline would never take off. Since there is practically no economic interest for the United States in it, Washington politics make the direction of the much advertised “reset” quite uncertain. 

In the last 20 years since the collapse of communism, every U.S. president has kept repeating that it is in American interests to see Russia as a strong, democratic, and prosperous nation. But actions rarely suit the words. Washington needs, and often gets, Moscow’s cooperation on major security issues, but then it turns around and does its best not only to prevent “non-democratic” and “authoritarian” Moscow from becoming an energy superpower, but to make sure that it gets as little cash as possible – by diverting this cash to former Soviet republics where democracy is so rudimentary as to be barely discernible, while Oriental despotism, sometimes hereditary, is very much in evidence. So much for the hugely advertised U.S. democracy promotion mission”.
 
Edward Lozansky, President, American University in Moscow.
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“The unreliability of Ukraine as a transit country, its political instability and tendency to disregard binding commercial agreements for the transport of Europe-bound natural gas are the grounds for the North Stream and the South Stream pipeline projects. It has been noted that before the “Orange Revolution,” transit of gas through Ukraine was reliable. The obscene disruptions of gas flow inside Ukraine which occurred in recent winters is the price that Western Europe is forced to pay for the Orange Revolution”.

“Finally, the Nabucco pipeline is presented rather unabashedly as a project aimed at Russian presence in the Western European natural gas markets. Realistically, Nabucco cannot hope to eliminate Russian participation. Given projected demand growth, Nabucco may not even reduce the Russian market share, and given the physical existence of Russian gas fields, it is simplistic to suppose that Russia can be removed from the Western European market. There may be an even more far-reaching goal – to reduce Russia’s export earnings”.

Vladimir Belaeff, President, Global Society Institute, Inc., San Francisco, CA.