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Biden-Obama

Article lié : Ah non! Pas “Bomb, bomb, bomb Iran!

Serge LEFORT

  07/07/2009

Désolé d’avoir posté le dernier message dans l’article “Feu vert américain à Israël ?” alors que celui-ci convient mieux, mais les deux questions (Iran et Israël) sont liées n’est-ce pas ?

Joe Biden a donné le “feu vert” à Israël pour attaquer l’Iran le 5 juillet. Barack Obama n’a refusé  le “feu vert” que le 7 juillet et depuis Moscou, où il discute de la question des armes nucléaires. Pourquoi a-t-il réagi si tardivement ?

En utilisant le double-langage de la carotte et du bâton avec l’Iran, Barack Obama ne risque-t-il d’encourager la fuite en avant d’une guerre préventive déclenchée par le gouvernement de Benjamin Nétanyahou ?

Qu’en est-il de la volonté de Barack Obama de s’impliquer en faveur de la question palestinienne ? Ses atermoiements avec Israël ne sont-ils pas l’aveu de l’acceptation du fait accompli de la colonisation, qui rend impossible la création d’un État palestinien viable ?

L’agence russe RIA Novosti reste perplexe :

Moscou est surpris par les propos du vice-président américain Joe Biden sur un éventuel emploi par Israël de la force armée contre l’Iran, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID) Andreï Nesterenko.

“Nous sommes pour le moins étonnés par les propos du vice-président américain Joe Biden. Nous estimons qu’ils sont en contradiction flagrante avec les approches déclarées par le président américain Barack Obama concernant le règlement de la situation autour du programme nucléaire iranien, et notamment la disposition des États-Unis à engager le dialogue avec Téhéran afin de rechercher une solution à ce problème par des moyens politiques et diplomatiques”, a indiqué le porte-parole de la diplomatie russe.

http://fr.rian.ru/world/20090707/122255482.html

Le substrat de la Bomb Infernal

Article lié : Ah non! Pas “Bomb, bomb, bomb Iran!

Exocet

  07/07/2009

Ainsis alors que les choses se disloquent( ou effet négatif soumis à une exposition lente) ,seul le centre semble se maintenir..
Le message d’Obama étant:Bonne chance Israel-Bonne chance Iran.

Bonne chance Obama.http://fr.rian.ru/world/20090707/122255482.html

La faillite des hypothéses dans l'aire du Jurrassic Park

Article lié : BHO dénie-t-il le droit à l’existence d’Israël ?

Exocet

  07/07/2009

 
 
INFOS Communiqués, L’Édito de Regards, Politique, Europe, International, Economie, Société, Médias, Culture, Idées, Les Chroniques
Prospective
La prospective ” scientifique ” a longtemps servi à maintenir les peuples dans une sorte d’état de soumission à l’ordre existant. Aujourd’hui, on assiste à la fin des scénarios du futur. Un nouveau type de prospective se met en place. Au diapason de la pensée des possibles et de l’intégration de l’aléatoire dans les différentes formes d’explication du réel.

Longtemps, les recherches sur l’évolution future de l’humanité ont été sous influence de l’idéologie de la compétition entre les deux grands systèmes politiques de développement qui s’opposaient sur la planète pendant les années dites de ” guerre froide “. L’avenir du libéralisme était présenté par ses partisans comme l’aboutissement heureux d’une véritable ” révolution conservatrice “. Quant au socialisme étatique, autoritaire et bureaucratique, rares sont ceux qui doutaient qu’il ne finisse par trouver en lui-même les forces nécessaires pour enrayer ses terribles dérives. Si l’histoire en a décidé autrement, c’est que le mal était autre qu’on ne le supposait. L’idéologie de la compétition et du ” rattrapage ” du capitalisme par le socialisme a profondément occulté la différence essentielle des deux logiques de développement. Cette dernière se situe au niveau des finalités. Dans le premier cas, il s’agit de préserver la domination du capital sur la société, ou l’emprise du travail mort sur le travail vivant et donc de ne changer que pour mieux conserver. Dans le second, il s’agit de donner libre cours aux vivantes capacités des individus pour qu’ils participent, ensemble et en permanence, à l’invention du meilleur des mondes possibles. Telle est en effet la visée communiste sur l’avenir. Cependant, dans les deux cas, les moyens mis en oeuvre ont été affectés, jusqu’ici, d’une tendance à devenir à eux-mêmes leur propre fin. D’où l’apparente universalité du processus de ” bureaucratisation ” tel que l’ont caractérisé, dans les années soixante, l’économiste américain Walt Whitman Rostow et le sociologue français Raymond Aron, comme logique faisant globalement obstacle au passage de la société traditionnelle à ” la société de consommation “.

En 1969, l’économiste prévisionniste Léon Lavallée tenta, avec quelques autres, de jeter les bases d’une prospective qualifiée de ” marxiste “. Cette recherche culmina avec la parution, dans la collection “Problèmes” aux Editions sociales, avant même la fin de la décennie, d’un essai modestement titré: Pour une prospective marxiste. L’auteur partait du constat de la multiplication de “travaux consacrés à la prospective ou à certaines de ses parties” dans des ” documents d’Etat “, émanant notament de pays d’Europe de l’Est sous influence soviétique.

L’objectif avoué était de “réveiller” les “marxistes français” qui, trop nombreux, “consacraient unilatéralement leurs efforts à la connaissance du passé lointain et d’un présent sans cesse passé, sans les relier, à l’instar de Marx et d’Engels, à l’avenir”. “Nécessairement, écrivait déjà Léon Lavallée, notre tentative doit comporter des erreurs, mais pour ce qui est ou se révélera principalement inexact, comme pour ce qui apparaîtra comme principalement exact, inspirons-nous de ce jugement du physicien américain Oppenheimer: “On peut apprendre que ce qu’on a appris est à accepter sous réserve, mais ceci est encore apprendre’‘.” Cette prospective, bien que articulée sur la croyance en un développement intrinsèque des forces productives et l’accélération de l’histoire qui en résulterait (effet de la fameuse révolution scientifique et technique), dévoie le besoin social de prévoir qui se fait jour dès les événements de Mai-68. Où va le monde ? Personne, ou presque, ne se risque plus à parier sur des avenirs antagoniques. S’instaurent les conditions d’une pensée de la pluralité des possibles. Rappelons que, dès fin 1962, Georges Pompidou, alors premier ministre, avait chargé un groupe baptisé ” 1985 ” d’étudier ce qu’il serait utile de connaître dès à présent de la France de 1985 pour éclairer les orientations générales du Ve Plan.

Les futurs d’hier ne sont pas ceux de demain

Aussi, même Jacques Lesourne, l’ancien directeur du Monde qui fut, au temps des princes conceptuels de la Ve République, spécialiste en ” scénarios du futur “, par l’intermédiaire de l’alors très giscardienne revue Futuribles, ne fut pas assez naïf pour faire sienne, vingt ans plus tard, la thèse de monsieur Fukuyama dressant, au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique, l’acte de décès de toute prospective passée, présente et future. Thèse que l’on peut résumer en trois phrases: ” Le communisme est mort, le capitalisme a gagné, l’histoire est finie. ” Pour Jacques Lesourne, croire que l’année 89 ajouterait à la mort du communisme l’avènement du paradis libéral sur terre aurait été “une formidable erreur de perspective”. L’ancien directeur d’Interfutur s’arrête, pour ce qui est de “l’après-communisme”, au seuil de la prospective. Pas question, écrit-il dès le début de l’année 1990, dans ce domaine, d’enfermer l’avenir des peuples dans on ne sait quel scénario du futur. La seule nouveauté d’évidence est, selon lui, que les futurs d’hier ne seront pas ceux de demain.

Confronté à l’impossibilité d’enfermer des aspirations populaires de plus en plus fortes - notamment à la paix, à la démocratie et à la survie de l’humanité -, l’Unesco a créé récemment un Office d’analyse et de prévision chargé de coordonner “la préparation du XXIe siècle” (sic). Dépassant la vieille alternance nourrie par le catastrophisme intéressé des uns et l’optimisme sournois des autres, la prospective que développe cette institution mondiale dit se garder de vouloir imposer aux peuples quelque avenir que ce soit. Il n’est plus question, pour préparer leXXIe siècle, que de “prévoir pour prévenir”. Faute de devenir, indépendamment de la transformation des rapports sociaux, une force productive “directe”, la science agrandit le champ des possibles. Plus question d’appeler à l’action seulement quand l’urgence est là, c’est-à-dire quand il est déjà trop tard. La fin des scénarios qui emprisonnaient le futur va de pair avec la naissance d’un type nouveau de prospective qui inclut l’aléatoire comme l’une de ses dimensions majeures. N’est-ce pas là, d’ailleurs, ce que souhaitaient, fondamentalement, les pionniers évoqués ci-dessus, dans leurs tentatives visant à fonder une prospective ” scientifique ” ?

C’est dans cet esprit d’anticipation et de renouvellement de la prospective que se sont déjà tenus, sous l’égide de l’Unesco, plusieurs “Dialogues du XXIe siècle”, à Paris et à Rio deJaneiro. Ce que l’on peut dire, c’est qu’à quelques centaines de jours de l’heure considérée comme fatidique, il apparaît principalement que rien n’est joué. Si un intérêt grandissant pour les prévisions tendancielles se manifeste dans les opinions publiques, peut-on encore le cataloguer comme la suite de ces grand’peurs millénaristes dont l’historien Georges Duby affirmait dans l’An mil qu’elles sont “au coeur de l’histoire de la condition humaine ” et non spécifiques au millénaire. Ne doit-on pas plutôt regarder cette curiosité pour l’avenir comme une tentative de conjurer les peurs contemporaines ressenties face aux menaces de solitude, de misère, et de violence ?

Agir, c’est prévenir

A une époque où l’ordre actuel du monde n’est plus conçu comme une fatalité, où l’éloge de la révolte persévérante perce dans bien des domaines, où les mutins apparaissent plus souvent comme des précurseurs et où l’appropriation du futur relève du réalisable dès lors qu’on s’en préoccupe, la prévision de l’avenir ne peut plus se poser en termes de résignation: “Préparons-nous vraiment le XXIe siècle, lorsque nous tolérons l’éducation des femmes ?”, demande Federico Mayor, premier responsable de l’Unesco. “Ce qui est à l’ordre du jour, c’est d’élargir le cercle des décideurs et de donner à la visée prospective son sens pluriel.” La pensée du futur a besoin d’utopies qui ne blessent pas la mémoire. C’est à cette seule condition qu’elles peuvent encore nourrir l’action. “Refuser l’illusion utopique ne signifie pas qu’il faille renoncer à l’action anticipatrice. ” Le philosophe Jean-Joseph Goux a défendu, au cours d’un de ces premiers ” Dialogues du XXIe siècle “, l’idée qu’il était grand temps de revisiter les utopies passées afin de favoriser l’émergence de nouvelles utopies qui aident à repenser la conception du futur. Pour cela, l’institution mondiale qu’est l’Unesco a décidé de tourner le dos aux bilans séparés aussi bien qu’aux généralités spéculatives. Sans doute le mouvement le plus profond est-il celui qui induit mondialement le divorce de la production et de l’échange des marchandises d’avec les mouvements de capitaux. Mais ses répercussions sont multiples et suffisamment spécifiques pour mériter chaque fois l’analyse la plus concrète possible. Le sémiologue italien Umberto Eco estime, dans un livre collectif titré Entretiens sur la Fin des temps (1) que “rien ne nous prouve que les gens soient angoissés à l’annonce du troisième millénaire (...) et (même) qu’il y a dans la société une préoccupation particulière à propos de l’an 2000”. Certes, une abondante littérature voit d’ores et déjà le jour à propos de cette échéance, mais c’est à chaque fois pour contester le fait qu’un simple problème de calendrier puisse être à l’origine d’un tel remue-ménage. Quatre entretiens, dans cet ouvrage, éclairent ce que sous-tend l’idée d’une “fin des temps”.

Entretiens sur la fin des temps

Stephen Jay Gould précise, en paléontologue, que la vie sur terre a déjà connu cinq effacements presque complets dont l’un, consécutif à la chute d’un astéroïde sur la Terre, fut suivi de la disparition des dinosaures et de celle de 95% des espèces vivantes. Jean Delumeau, en historien, retrace les rêves millénaristes suscités par l’annonce d’une prochaine apocalypse. Umberto Eco, sémiologue, communique ses craintes sur la prolifération non hiérarchisée des informations. Et Jean-Claude Carrière, se présentant en honnête homme du XXIe siècle, affirme que ce qui s’est réduit, ce n’est pas l’espace mais notre aptitude à le parcourir et que le temps rétréci fait apparaître l’espace plus court.

Sous le titre Millénium - le mot, qui désigne le règne de mille ans promis par la Bible, n’est plus guère usité en français -, Stephen Jay Gould a tenté, de son côté, une Histoire naturelle et artificielle de l’an 2000 (2). Le biologiste américain a passé la plus grande partie de sa vie à démontrer qu’il n’y avait aucune raison “scientifique” pour considérer qu’il aurait, à cette occasion, le privilège de vivre quelque “transition réelle” que ce soit. L’auteur ne fait aucune prédiction sur l’avenir de l’humanité, ni sur celui des individus, ni sur les villes, ni sur les nations, ni sur les galaxies. Il avoue, avec beaucoup d’humour, se limiter, pour ce qui est des prévisions, “à annoncer un considérable afflux de livres sur le millénaire” ! Son travail porte plus sérieusement sur “l’interaction entre l’inflexible réalité et l’incertaine interprétation humaine”. S’il lui semble licite de définir le jour par une rotation complète de la planète, le regroupement de jours en ensembles de sept unités, les semaines, résulte de décisions arbitraires propres à certaines civilisations. “Il se peut, écrit encore Stephen Jay Gould, que la vieille idée selon laquelle la numération décimale aboutit à craindre l’échéance de l’an mil puis celle de l’an 2000 ait quelque chose à voir avec nos dix doigts. ” Mais cette possibilité n’a aucune universalité... ” Si nous avons dix doigts, ce n’est qu’un hasard de l’histoire car les premiers vertébrés terrestres avaient six à huit doigts de chaque côté et la réduction à cinq doigts qui s’est produite par la suite ne peut être considérée comme une évolution inévitable.” D’ailleurs, le passage au troisième millénaire a déjà eu lieu. Tout avait été calculé. C’était le 23 octobre 1997 à midi, exactement 6000 ans après l’an 4004. Rien ne s’est passé. Et les prévisions de l’Apocalypse selon St Jean ou de l’archevêque James Ussher en 1650 ont rejoint la longue liste des prophètes ayant échoué. Qui, dans ces conditions, on est enclin à croire qu’en l’an 2000 se déclenche quelque cataclysme que ce soit. Chacun se préoccupe plutôt de réserver sa table pour fêter cette échéance au champagne ou d’adapter son système informatique au chiffre 2, de 2000.

L’an 2000, un non-événement ?

Dans leur grande majorité, les hommes de science, les philosophes tiennent pour acquis que l’an 2000 ne changera pas la face du monde. Que cet anniversaire oblige à des bilans et ouvre un champ d’interrogations inédit sur ce qui menace l’avenir de la planète est un de ces paradoxes qui ponctuent l’histoire de la pensée aléatoire qui accompagne depuis leur origine les recherches de causalité. Qu’il s’agisse de Stephen Jay Gould ou d’Umberto Eco, dans leurs entretiens sur “la fin des temps”, comment ne pas remarquer que les hommes ne sont jamais parvenus à concevoir que les choses arrivent par hasard, et qu’ils ont dans le même temps une sainte horreur du hasard. C’est pour cela qu’ils ont toujours eu besoin d’inventer des histoires qui expliquent symboliquement ce qui est arrivé. Comme l’écrit encore Stephen Jay Gould, “les êtres humains sont des créatures en quête de structures. (...) Ils ont besoin de découvrir des régularités et de les agencer à l’aide de récits”. C’est Giordano Bruno - brûlé en place publique en 1600 pour expier le crime d’avoir mis en question l’une des fables les plus puissantes de l’histoire - qui disait très justement que nos théories sur l’ordre de la nature peuvent fonctionner soit comme des “véhicules”, soit comme des chaînes (3).

Nous retenons donc tous notre souffle dans l’attente d’un événement qui n’en sera pas un. Cela alimente la tendance au pessimisme du philosophe Jean Baudrillard: “Ce n’est plus l’avenir qui est devant nous, mais l’impossibilité d’en finir. La prévision, qui est comme la mémoire du futur, s’efface en proportion exacte de la mémoire du passé. Quand tout devient visible, plus rien n’est prévisible.” Le philosophe estime qu’au-delà de la fin s’étend le domaine du virtuel, l’horizon d’une réalité programmée dans laquelle “toutes nos fonctions deviennent progressivement inutiles” (4).

Subsiste la question posée par le philosophe Alain Badiou dans son séminaire au Collège international de philosophie: “De quoi le XXe siècle a-t-il été la fin et de quoi est-il le commencement ?” “L’hypothèse qu’il s’agira de vérifier est que, au bord de son achèvement, ce que le siècle demande à la pensée, c’est non pas le renversement du platonisme mais la fondation d’un platonisme des multiplicités; non pas la renonciation politique mais la proposition d’un communisme des singularités; non pas la déconstruction de la métaphysique mais une nouvelle théorie des vérités” (5).

1. Jean-Claude Carrière, Jean Delumeau, Umberto Eco, Stephen Jay Gould, Entretiens sur la fin des temps. Editions Fayard.

2. Stephen Jay Gould, Millénium. Histoire naturelle et artificielle de l’an 2000. Editions du Seuil.

3. Entretiens sur la fin des temps, p. 302.

4. Jean Baudrillard, A l’ombre du millénaire ou le suspens de l’an 2000. Collection ” L’ombre du zèbre… n’a pas de rayures “, Editions Sens et Tonka. 32 p, 40 F.

5. Alain Badiou, De quoi le XXe siècle a-t-il été la fin, et de quoi le commencement ? Séminaire au Collège international de philosophie.

1er janvier 1999 - Arnaud Spire
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Remarquez que d’une certaine facon , les joyeux drilles des NC qui ont presque autant accouchés d’exégétes mimétiques dans leurs tranchées sanguignolante .., étaient (aussi à rajouter à leurs calomnies pathogénes bien antérieurs aux anciennes perspectives de l’Histoire) de fabuleux anthropophages   de l’industrie florissante de la causerie publique ( à la limite de la déforce de la ligne d’horizon démocratique .. c’est peu dire de la décadence du halo) .Saillie de moeurs composites et de   politique hystériques ,  déjouant toutes les prévisions inimaginables   faits de montages et de propos enflammés attribués à charge à leurs bourreaux   de circonstance(s),tout en étant eux mêmes des bourreaux de premiére bourre à décharge..CQFD.

Feu vert américain à Israël ?

Article lié : BHO dénie-t-il le droit à l’existence d’Israël ?

Serge LEFORT

  07/07/2009

Je m’interroge sur deux dépêches contradictoires, du moins en apparence.

• La première de l’AP Biden: Washington ne s’opposera pas à une action militaire d’Israël contre l’Iran
http://fr.news.yahoo.com/3/20090705/twl-usa-israel-iran-224d7fb_1.html

• La seconde de l’AFP “Absolument pas” de feu vert américain à Israël pour attaquer l’Iran
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-07-07/obama-absolument-pas-de-feu-vert-americain-a-israel-pour-attaquer-l/924/0/359224

Alors feu vert (Biden) ou pas feu vert (Obama) ? Ou les deux ?

Désarmement nucléaire : la France montre l'exemple

Article lié : L’obsession nucléaire de BHO (et de Medvedev?)

Francis Lambert

  06/07/2009

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/07/06/01016-20090706ARTFIG00358-desarmement-nucleaire-la-france-montre-l-exemple-.php

à Pierrelatte et à Marcoule, Alain Barluet

La France est le seul pays à avoir mis en œuvre le démantèlement de ses installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires, et elle tient à le faire savoir. (...)

Dans son discours de Cherbourg, en mars 2008, Nicolas Sarkozy avait appelé à «mettre en place un moratoire immédiat» sur la production des matières fissiles à vocation militaire. La France, assure-t-on officiellement, dispose de suffisamment de combustible pour ne plus avoir jamais à en produire. (...)

Paris plaide pour l’exemplarité. Avant le réexamen du traité de non-prolifération (TNP), l’an prochain, et la reprise des travaux de la Conférence du désarmement à Genève, «il s’agit par un geste concret et grâce à la transparence de créer la confiance pour inciter tout le monde à progresser ensemble vers le désarmement», déclare une source diplomatique. Le message vaut pour les mauvais élèves (Iran, Corée du Nord…) mais aussi pour ceux qui, tels les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie, ont annoncé un moratoire tout en conservent leurs usines de production de matières fissiles.

L'exigence russe est logique

Article lié : Le BMDE au faîte du sommet

Ni ANDO

  06/07/2009

Il n’existe que deux façons de contrer un système de missiles anti-missiles (BMDE ici). La première, artisanale, est de détruire à titre préventif et en période de forte tension, tout ou partie de ce système par des opérations commandos (les unités spestnatz ont été créées aussi dans ce but). Résultat possible mais improbable et donc trop aléatoire vu les enjeux.  La seconde est de saturer la capacité  antimissile de l’adversaire par le déploiement d’une abondance de missiles offensifs. C’est parfaitement cohérent et affirmé à maintes reprises par les officiels russes.  Le déploiement effectif du BMDE entraînera donc automatiquement l’accroissement du nombre de vecteurs côté russe. BMDE et START2 sont bien indissociables.

Le quart d'heure de Vérité des Russes

Article lié : Le BMDE au faîte du sommet

Exocet

  06/07/2009

Je crois comprendre pour ma part, que BHO est fermement décidé  à maintenir le BMDE comme pression maximale sur les Russes (  comme étant la cabriole de la Grande République causant     à son ange de l’apocalypse du faites de la participation Russe   comme   fournisseur du combustible à l’Iran ..)afin que ceux ci( les Russes)  sortent du schéma “c’est à prendre ou à laisser”(Version post moderne de guerre ou paix),schéma légué par les pieds nickelés Bush&Cheney.
La tactique est magistrale de la part de BHO , le duo Poutine et Medvedev sont dans la situation trés   inconfortable de l’arroseur ,arrosé...
Exiger n’est pas souscrire non plus.
http://www.russiatoday.ru/Politics/2009-07-06/Russia-US_ties__roller-coaster_ride_through_decades.html

Stick with you

Article lié : Le JSF s’inquiète de la fidélité des amis britanniques

Exocet

  06/07/2009

Allez dedéfensa encore une petit effort et vous allez finir par admettre (peut être en rougissant de l’incongruité de votre évaluation) que le caractére “bicéphale “de la direction Russe , essaye surtout   de se comporter avec toutes les vertus de la “respectabilité ” recherchée..(démocratie vs droits de l’hommisme type salons parisiens..  Poutine garantissant ainsis le caractére inaliénable de la constitution Russe)Avouez que c’est tout de même sémillant comme hypothése..
J’utilise les guillemets pour marquer que ni l’un ni l’autre n’était un vrai atout au sens strict,mais que l’un et l’autre avait son rôle à jouer.
Obama étant bien sur acquis à l’existence de cette thése L’acquisition de la thése de l’“auteur”  étant aussi son arme principale contre la Russie..Le détail qui peut se révéler être un jeu de massacre à distance. Les américains ont tout de même de trés bons atouts en mains….
http://www.russiatoday.ru/Politics/2009-07-06/_Unfortunately_we_are_stuck_with_the_dollar_.html

La crise mondiale: son coût.

Article lié : Le monstre de la dette

Ni ANDO

  05/07/2009

Un essai de synthèse intéressant par Laurent Carroué, directeur de recherche à l’Institut français de Géopolitique, Université Paris VIII, Expert du groupe Mondialisation du Centre d’Analyse Stratégique (ex-Commissariat Général au Plan en France).

“Née aux États-Unis à la fin de 2006, la crise dite «des subprimes» est devenue au premier semestre 2009 une crise systémique mondiale d’une ampleur historique tout à fait inédite.

On a en effet progressivement assisté en deux ans à un double phénomène de diffusion. Le premier est de nature sectorielle: cette crise initiale de la dette nord-américaine s’est progressivement transformée en une crise financière puis économique généralisée. Le second est de nature géographique: frappant de plein fouet la puissance états-unienne, elle s’est progressivement déployée dans l’espace mondial en touchant les grands pays développés, en particulier l’Europe occidentale et le Japon, avant d’atteindre les grands pays émergents (Chine, Brésil Russie, Inde) puis aujourd’hui l’ensemble de la planète.

Paradoxalement, les différentes autorités économiques et politiques ont mis du temps à en comprendre la vraie nature puisqu’il a fallu attendre le second semestre 2008 pour assister à des prémices de réponses multiformes et coordonnées devant l’effondrement des banques et la totale paralysie du système financier mondial. Encore aujourd’hui, on demeure frappé par la volonté d’en minimiser l’impact réel et les conséquences dramatiques, en particulier en Europe, pour des raisons à la fois politiques et idéologiques. Ainsi, de nombreux économistes, dirigeants politiques ou journalistes – en particulier en France, à Bruxelles ou à Francfort – cherchent de manière dérisoire à chaque frémissement de tel ou tel indice boursier, financier ou immobilier aux États-Unis ou ailleurs à nier une évidence: cette crise est très profonde et durable, car structurelle.

Nous ne sommes en fait qu’au début de la crise. Mais accepter de le reconnaître oblige en retour à repenser et refondre les bases mêmes du développement de l’économie mondiale de ces dernières décennies. Une question politique hautement sensible. Si dans la panique de l’automne 2008 il fallait à tout prix «sauver le capitalisme», aujourd’hui s’agit-il sans doute de faire le dos rond en attendant que l’orage passe en ne proposant que des mesures au total assez cosmétiques”.
http://www.alencontre.org/print/CriseCarroue06_09.html

Des lendemains obamaniesques qui enchantent

Article lié : A la recherche de la “nouvelle pensée”

Ni ANDO

  05/07/2009

Churchill, Pétain, Ben Gourion, Gorbatchev, Kennedy et bien d’autres étaient lisibles car portés par des contextes sociaux et historiques qui les rendaient lisibles. Obama n’est pas lisible car il est en contradiction avec un arrière-plan qui ne lui correspond pas (ou plutôt dont on nous dit qu’il ne lui correspond pas). L’establishment étasunien ne semble pas avoir renoncé à son messianisme “américaniste” et à son “rêve” d’une domination sans rival concédée à l’“Amérique”. Caractéristique bien plus importante que ses origines afro-américaines ou son appartenance à la section “Démocrates” du parti unique, Obama est avant tout un produit du système américaniste, qui tente ici une option “pour voir”. L’option militariste précédente a donné peu de résultats efficaces. A moins de considérer, par exemple, que les pertes civiles irakiennes (de 500.000 à 1.000.000 de morts) et une incroyable régression économique et sociale imposées à l’Irak, issues de l’agression étasunienne, soient un résultat efficace. L’option un peu plus pacifiée que représente Obama ressemble à une tactique mais pas à un retournement de politique. La question est aussi de savoir si l’échec d’Obama, échec probable, signifiera le retour au bellicisme des années Bush et Dick Cheney. En réalité, rien n’est réglé et la survenance d’un Obama ne signifie nullement que le système accepte, sous l’effet d’une sagesse tombée du ciel ou sous la contrainte de la crise, de se remettre en question.

De ce point de vue, les rapports avec la Russie sont un test intéressant. La Russie est le seul pays capable de raser par le feu nucléaire la quasi-totalité des villes importantes des Etats-Unis. Cette donnée, non dite et donc essentielle, confère à ce pays européen un statut très spécial sur la scène internationale. Dans la mentalité américaniste, tant que cette réalité n’aura pas été subjuguée l’“Amérique” ne se sentira pas vraiment une grande puissance. Même si l’Etat russe ne souhaite aucune confrontation avec le régime étasunien, le seul fait que la Russie dispose de cette puissance pose un problème en soi. En juin 1941, le Troisième Reich attaque l’URSS du seul fait que l’existence même de l’Union fait peser une menace sur les plans de domination globale du nazisme (je n’assimile nullement le Berlin nazi au Washington américaniste mais le mécanisme est le même). Tel un aimant qui attire irrésistiblement la limaille de fer, la Russie attire irrésistiblement la partie de la société étasunienne qui recherche consciemment ou inconsciemment un affrontement. C’est d’ailleurs l’idée que défend Paul Jaurion, de retour des Etats-Unis, qui semble connaître le système de l’intérieur, quand il affirme que la politique d’Obama est d’apaiser tous les foyers de tension périphériques (Palestine/Israël, Irak, Afghanistan) afin que les Etats-Unis concentrent leurs moyens pour des affrontements futurs avec la Russie et la Chine. 

Comme tout système de pensée fermé sur lui-même, s’il ne trouve pas les ressources pour se remettre en question, ce qu’il est convenu d’appeler l’“américanisme” (une forme de la “modernité” à la sauce yankee) risque sous la contrainte d’une crise de plus en plus étouffante de se muer en hystérie. L’abattement des esprits peut être suivi soit d’un effondrement salutaire, soit d’une fuite en avant. Pour le moment, c’est l’abattement qui prévaut.

Proposition : "Economics as a social science"

Article lié : Le dollar et l’esprit du BRIC

Francis Lambert

  05/07/2009

Economics as a social science By Frank J. B. Stilwell, George Argyrous (2003)

Toujours Google Books, mais en Anglais ... simple à lire, surtout en feuilleton.

Pour sortir un peu de “la main invisible du marché” dont le simplisme ridiculise l’auditeur qui le prend pour argument comptant ... sauf s’il le prend comme point de départ pour réévaluer son univers économique face à la réalité reperçue à l’échelon de l’époque par une famille d’économistes sociaux.

This new edition provides up-to-date analysis of economic theory grounded in case studies that are applicable to our current social and political climate. ( NB : case studies !)

Extrait page 102 : The cheap prices of its commodities are the heavy artillery with which it batters down all Chinese walls, with which it forces the barbarians’ intensely obstinate hatred of foreigners to capitulate. It compels all nations on pain of extinction to adopt the bourgeois mode of production ; it compels them to introduce what it calls civilization into their midst, ie to become bourgeois themselves. In a word, it creates a world after its own image.‎

... du meilleur prix au meilleur des mondes, pour paraphraser Orwell.

http://books.google.be/books?id=Ys3zGyRD3-UC&pg=PA111&lpg=PA111&dq=Beyond+Boom+and+Crash&source=bl&ots=UvMdbL4cDh&sig=B10NJqY2AUH7fBq3N7lULzP3AA0&hl=en&ei=k3lQSrftNc_d-QbnqPGIBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6

Contemporary Challenges
Economic and Social Order
What Matters to Economists?
Classical Political Economy
Marxist Economics
Institutional Economics
Keynes and Post Keynesian Economics
Green Economics
Feminist Economics
Development for Whom?
The State and the Economy
Contemporary Policy Issues

Le dollar has-been.

Article lié : Le dollar et l’esprit du BRIC

Ilker de Paris

  05/07/2009

Le dollar est un élément important pour la stabilité us, en effet, comme vous le dites, les autres pays en ont en masse et donc sont liés au sort de cette monnaie (jusqu’à quel point ?)

Si aujourd’hui les pays du BRIC remettent en cause la suprématie du dollar, c’est que la suprématie américaine n’est plus ce qu’elle était et cette faiblesse fait alors courir des dangers aux pays qui détiennent de la monnaie us.

Il y a aussi certaienemnt la volonté politique de se débarrasser de la domination américaine qui pèse (bride, enferme) plus qu’autre chose - “conservateurs” et “progressistes” changent de camps au gré de l’état de santé.

La vérité erronée...

Article lié : A la recherche de la “nouvelle pensée”

Exocet

  05/07/2009

Curieuse façon chez vous de poser l’instant de vérité...Si Obama va rencontrer Gorbatchev selon le calendrier , il y va pour rencontrer l’“auteur ” de la Péréstroika.Donc cela inclurait un mimétisme qui serait   béni par la fortune .Passons pour le cours magistrale du maître d’école qui doit avoir le spleen du droit de passage qui prend date dans le crépuscule..!...Du faites qu’il y ai un possible renoncement d’Obama à la nouvelle pensée comme une sorte d’équivalence entre deux évolutions , cela ne laisse qu’une possibilité sur deux…Celle de la Russie incluse.

Silver Screen.

Article lié : De la “vieille pensée” à la “nouvelle pensée” et retour

Exocet

  04/07/2009

Ca c’est le côté énigmatique d’Obama qui s’exprime sans préciser ,usant d’une tautologie philosophique   à l’égard de   Poutine immergé  dans la cabine de douche… , et cela doit agiter Poutine d’un tremblement convulsif typiquement Russe

Bon s’il vous plait dedéfensa , ca devient franchement salace, voir androgyne   cet article.

http://fr.rian.ru/world/20090702/122198199.html

Nègres communs

Article lié : Les “relations spéciales” et le monde post-9/15

Pedro Fuentes

  04/07/2009

Une chose au moins que les USA et la Grande-Bretagne ont en commun, c’est d’avoir abusé du nègre, les uns en les utilisant sauvagement, les autres (enfin leurs Freshfield et autres Rothschild) en prêtant les sous qu’ils venaient juste d’inventer pour financer ce juteux kommerz.

Toujours le même rapport d’initiateur à exécutant aujourd’hui, après les avatrs de la convertibilité du dollar (or, argent, rien, etc.)

“In the case of Mr Rothschild, the documents reveal for the first time that he made personal gains by using slaves as collateral in banking dealings with a slave owner.”

“This will surprise those familiar with his role in organising the loan that funded the UK government’s bail-out of British slave owners when colonial slavery was abolished in the 1830s. It was the biggest bail-out of an industry as a percentage of annual government expenditure – dwarfing last year’s rescue of the banking sector. “

Voir article du FT :

http://www.ft.com/cms/s/0/7c0f5014-628c-11de-b1c9-00144feabdc0.html