Ilker de Paris
10/07/2009
Un article du site “lemonde.fr” décrit la fin de l’occupation us en Irak : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/06/29/irak-l-armee-americaine-quitte-les-rues-de-bagdad_1212949_3218.html
Il n’est (évidemment) pas question de juger moralement l’agression de l’Irak, qui d’ailleurs est qualifiée d’ “aventure”, pas plus il n’est question du million de morts, et des deux millions de déplacés - dont 1 million seulement en Syrie, pays de l’“Axe du Mal” -, pas plus non plus l’article parle des mercenaires qui écumèrent le pays, ni des mensonges de l’équipe néo-cons, ni des néo-cons, etc, ce fut une “aventure”.
Bien entendu lorsqu’on parle de la Russie, de la Chine, les atrocités ne sont pas occultés, occupent au contraire le centre des analyses, avec une posture d’indignation qui module tout le texte (posture de surface, car les victimes on s’en moque) mais pour le cas des Etats-Unis en Irak rien de telle.
Décidément le “droit de l’hommisme” a ses raisons que la raison ne connait point, ou une variante : les voies du “droit de l’hommisme” sont impénétrables.
Il s’agit là d’une mascarade mais morbide, en effet ces gens (politiques, médias, intellectuels) au nom d’une morale de l’homme répandent de la haine, et du racisme (ce qui n’est pas le moindre des paradoxes de notre époque). Si bien que peut-être l’histoire retiendra ces gens comme des criminels…
Un article du site “monde-diplomatique.fr” rapporte un fait divers en Allemagne, une femme voilée assassinée par un homme disons raciste pour faire court : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-07-09-Marwa-El-Sherbini
Une des déclarations de cet homme est intéressante : “Le jeune homme a notamment déclaré que « ces gens-là » ne pouvaient pas être diffamés, puisquils ne sont pas « de véritables êtres humains »”. Ne peut-on pas voir ici l’effet direct du discours, de l’appréciation des politiques, médias sur les Musulmans, les présentant systématiquement comme des fanatiques, des “terroristes”, des envahisseurs, et je ne sais quel qualificatif négatif; à force de déshumanisation, l’atteinte à leur intégrité physique s’en trouve facilité.
L’article du “Monde Diplo” pointe d’ailleurs ce racisme dans les médias de masse avec cet exemple assez parlant : “En 2007, par exemple, le prestigieux hebdomadaire Der Spiegel avait fait sa une sur « La Mecque Allemagne - lislamisation silencieuse », avec un croissant dominant la Porte de Brandebourg à Berlin, rappelle-t-il.”
Aujourd’hui les Chinois, pour réprimer les Ouïgours, exploitent ce “filon” Musulmans = terroristes, et on a alors à faire à des comportements extrêmement violents contre ceux qui sont considérés comme des moins qu’humains : http://www.youtube.com/watch?v=i3dK2ewCH24
Déshumanisation, racisme, au nom de l’homme, ça ressemble assez à la destruction de l’environnement au nom du progrès, mascarade morbide.
Exocet
10/07/2009
http://www.lewrockwell.com/rockwell/headed-to-national-socialism123.html
BHO n’a plus trop envie de jouer au Loup Garrou et Gorby non plus comme consultant payé à la pige…,ou alors pour faire rentrer la Russie dans l’OTAN,probablement sans grand effet ,ni dans un sens ,ni dans l’autre.
Julien Kirch
10/07/2009
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré, lundi 6 juillet, au ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, qu’arrêter la colonisation en Cisjordanie en ferait un territoire “judenrein”, le terme nazi pour “nettoyé des juifs”, a raconté vendredi un proche du premier ministre. “Il n’est pas légitime de faire de la Judée-Samarie [Cisjordanie] un territoire judenrein”, a déclaré M. Nétanyahou à son interlocuteur, qui s’est contenté de hocher de la tête, selon cette source.
[...]
Selon le quotidien israélien Haaretz, M. Nétanyahou aurait encouragé ses collègues à utiliser ce terme dans leurs argumentaires sur la défense de la colonisation en Cisjordanie et la nécessité de la reconnaissance par les Palestiniens d’Israël comme un Etat juif.
nol
10/07/2009
moi aussi, et il n’a aucun sens
Exocet
10/07/2009
Dites voir votre torche éléctrique (qui éclaire plus le cul de basse de fosse de l’instrumentalisation américaniste.. que de la hauteur de vues des isolationistes..Ron Paul vs Lindgergh) est tombé de la cuvette des chiottes?..Combien de pans avez vous à vos surfaces de lectures compulsives?
http://www.youtube.com/watch?v=K_F48oaOskI
Un petit rappel vidéo de FDR qui n’apparait pas..,mais dêpêchant Lindgergh à Berlin pour sonder de la puissance aérienne de l’adversaire Nazi ,histoire d’ aller agiter vos démangeaisons analogique tombés du ciel et traitant (FDR..) rétrospectivement Lindbergh et bien d’autres isolationistes de sympatisants nazis..
Remballez vos torches ineptes dedéfensa ,vous allez vous faire du mal à la gravité!
Pedro Fuentes
10/07/2009
Mazette ! M. Grasset n’est pas un homme de peu de mots !
Mais.
« Il y a plus affaire à interpreter les interpretations qu’à interpreter les choses, et plus des livres sur les livres que sur autre subject : nous ne faisons que nous entregloser. Tout fourmille de commentaires ; d’auteurs, il en est grand cherté. »
Pourquoi fallait-il cet exercice de style ?
Dans “l’Avis au lecteur” des Essais, Montaigne parle assez bien du commentaire et de l’autorité de l’auteur sur son uvre pour qu’il soit inutile à un trois milliardième d’être humain de noircir plus de papier, fût-il (futile ?) recyclé ou électronique.
Pour la brièveté du commentaire, on peut préférer Bosse-de-Nage et pour l’efficacité politique le bouffon Sarkozy (le prof de “Sarko, je te vois” a été relaxé, “Sarkozy” donc plus d’une injure aux yeux de la loi)
Se laisser aller à la littérature ou la la philosophie quand on ne s’appelle pas Nietzsche, Voltaire, voire simplement Bourdieu n’apporte qu’une passagère satisfaction à son auteur, mais ce n’est pas de cela dont “John Public” a actuellement besoin.
Alors que dire de la fatigue de lire les petites misère ou les petites pudeurs des commentateurs de commentaires.
Pardon pour cette ènième et contradictoire fiente, lecteurs de dedefensa.
Serge LEFORT
10/07/2009
A la veille de la Révolution française, il y avait aussi des princes conscients que le système féodal ne pouvait plus durer. Étaient-ils révolutionnaires pour autant ? Certainement pas. Ils pratiquaient un cynisme réactionnaire : le monde doit changer, mais sans toucher à mes privilèges.
@nol
Pouvez-vous expliciter “l’islamo-fascisme” ? Le sens de ce concept m’échappe totalement… A-t-il d’ailleurs un sens ?
nol
09/07/2009
Bonsoir
Je lis toujours avec intérêt les articles de ce site. J’ai décidé de créer un compte, chose que j’ai horreur de faire sur Internet ( pourquoi faut-il créer un compte sur dedefensa pour commenter ?) pour y aller de ma petite appréciation : la partie 2 sur les causes de la crise de civilisation ( la civilisation, exactement) est tout simplement brillante. Enfin une analyse qui n’a pas peur du mot “spirituel” et de tous les aspects qu’il implique : esthétique, philosophique, religieux, j’en oublie. Le “spirituel” a été tellement galvaudé, dégradé, nié, moqué, qu’on en est arrivé à une culture qui n’arrive pas à comprendre que “l’islamofascisme” s’est d’abord défini en opposition à elle, ou qui le comprend de manière paranoïaque. Aucune remise en question, aucune interrogation, aucune analyse autre que “ils nous haïssent pour notre liberté”, servie ad nauseam par des esprits étroits.
Le paysage en Europe et aux US est occupé par une classe politique de techniciens au mieux, d’affairistes au pire, pour qui “there’s no alternative” : ils ont même réussi depuis 25 ans à suffisamment laver le cerveau du petit peuple pour le convaincre de voter contre son propre intérêt. Comme la nature a horreur du vide, ce manque d’alternance politique ou civilisationnelle crédible va déboucher et débouche déjà inexorablement sur une crise spirituelle qui je le crains, va se résoudre tôt ou tard à un niveau brutalement “religieux”, un niveau qui touche au plus profond de l’être humain, et ce ne sera pas de manière pacifique et encore moins “rationnelle”. Les meilleurs des écolos tirent la sonnette d’alarme depuis 30 ans. Faut-il un prince Charles pour que certains écoutent enfin ?
PEB
09/07/2009
Sur les aspects sociaux et économiques de la Grande Crise, le souverain Pontife a décidé d’écrire (entre autres) à tous les hommes de bonne volonté une encyclique Caritas in Veritate.
Ce document est une réflexion sur l’évolution du monde économique, social et culturel depuis ces trente dernières années.
Il est disponible sur le site du Saint-Siège à l’URL:
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate_fr.html
Bonne lecture!
Pré-non, non
09/07/2009
Virtualisme, psychologie, politique de l’instinct et de l’idéologie, américanisme, pensée Maistrienne, rhétorique démocratie-droit de l’homme, politique de la raison, Moby Dick, structure crisique, postmodernisme… Merci à votre équipe de me permettre d’assimiler tous ces concepts et ces connaissances et de me forger une lecture du monde “occidentaliste”, et du “ROW”, véritablement passionnante. Sans vouloir vous étouffer sous une avalanche de louanges, j’ai énormément de respect pour le (ou les?) rédacteurs de Dedefensa, dont j’apprécie beaucoup la manière très réactive d’analyse, autant que le style d’écriture parfois extrêmement sarcastique, la façon de conceptualiser l’évolution du monde globalisé d’une manière que j’estime très pertinente, ainsi que la richesse des connaissances et la variété des sources d’information souvent intemporelles (soit hors du cadre virtualiste). Dedefensa est mon roman quotidien, plus qu’un journal, et c’est un plaisir de lire chaque jour un nouveau chapître.
Ceci étant écrit -du fait que c’est mon premier commentaire, je me devais de l’écrire- je ne peux m’empêcher de mettre en avant quelques désaccords fondamentaux entre votre grille de lecture et la mienne (qui vaut ce qu’elle vaut). Malgré tous mes efforts, ces désaccords persistent en mon esprit de jeune étudiant assoiffé de connaissances et de compréhension de ce Meilleur des Mondes, et de tout ce qui l’entoure (schéma de pensée aboslument américaniste plus que néocon, ou alors, ancientcon).
Premièrement, je ne pense pas que le système soit aussi hors de contrôle que vous le pensez. J’ai bien conscience que, de manière à assurer votre crédibilté intellectuelle, vous n’aborder pas certains sujets, et refusez de parler de magnigances ou de complots, en faveur d’une vision transcendentale de l’Histoire, de sa grandeur, de l’imprévisibilité des crises. Bref, la force imprévisible des évènements majeurs, bouleversants, cette irrésistible force qui surprend tout le monde, de Ben Bernanke à François Pignon, en passant par Dick Cheney et François Fillon.
Je ne le crois pas. Et je pense ne jamais le croire. La maîtrise des sciences, des arts et techniques -et de tellement d’autres domaines- est telle aujourd’hui que l’imprévisibilité me semble, généralement, exlue. Qui maîtrise la bureaucratie à la perfection, qui a escaladé la Pyramide, qui est initié (Jacques Attali… parlant des “initiés” de la finance) ne peut se laisser surprendre par une “attaque terroriste” un matin de Septembre (demandez à Alfred Krongard, nommé numéro 3 de la CIA au lendemain de 9/11 alors que sa banque, Alex Brown, filiale de la Deutshe Bank, avait spéculé à la baisse sur de nombreuses compagnies ciblées durant 9/11). Un Dick Cheney, un Timothy Geithner, un Henry Paulson ou un Ben Bernanke ne peuvent se laisser surprendre par la une faillite d’un “Too big, but fail” un autre matin de Septembre (JP Morgan Chase accusée d’avoir fait tomber Lehman Brothers mais point d’enquête, négociations de sauvetage de Lehman entre anciens de Goldman Sachs, connaissance de cause -Krach boursier globalisé- de la mise en faillite de Lehman, adoption du TARP par le Congrès sous la menace de Loi martiale aux congressistes, bailout secret de JP Morgan Chase vers Lehman assuré par la Fed, et finalement, 9.7 Trilliards transférés du “taxpayer” aux “too big to fail” sans contrôle juridique des dépenses…).
Concentrons nous donc sur la Crise, puisqu’elle marque selon vous la fin de la civilization occidentaliste. Si manigance ou complot il n’y a pas, je vous invite à lire cet article d’une extrême importance. D’une importance historique. Elle a été rédigée à Washington par Eliot Spitzer trois semaines avant sa disgrâce. Il était le maistrien ultime, tombé pour une affaire de moeurs qui le poursuivra certainement toute sa vie, notre système étant des plus vertueux. Cet article démontre que l’administration Cheney, pardon, Bush, a délibérément laissé se développer le prêt prédateur en toute connaissance de cause, et a instrumentalisé une agence fédérale, l’OCC -qui était censée réguler de secteur bancaire depuis 140 ans- dans ce que Mr Spitzer décrit comme “an unprecedented assault on state legislatures, as well as on state attorneys general and anyone else on the side of consumers.”
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/02/13/AR2008021302783.html
Continuons donc sur cet exemple parlant, criant, hurlant: la Crise financière!!!!! Tremblez chers -de moins en moins chers- consommateurs. A-t’on déjà observé, au cours de l’Histoire, un tel transfert de richesse -pécunière- vers l’oligarchie -pour ne pas dire la ploutocratie- globalisée?
Une question me parait alors importante: Qui a fait pression, du côté Démocrate, sur Mr Clinton, afin d’instaurer l’exotisme financier et la dérégulation du secteur bancaire américain par le biais de l’“infamous” Gramm-Leach-Bliley Act? Réponse: Lawrence Summers (le maître à penser de…) Timothy Geithner. Lawrence Summers est aujourd’hui directeur du Conseil économique national, et Timothy Geithner, ancien directeur de la New York Fed, artisan du TARP, de 9/15 et et du Krach, est aujourd’hui secrétaire au Trésor.
Il est vrai qu’à l’époque de Mr Clinton, la psychologie occidentaliste était d’une absolue sérénité. Mr Clinton -dont l’épouse est aujourd’hui… presque blacklistée par les médias virtualistes sauf lorsqu’elle se rend dans le pays préféré d’Henry Paulson et de David Rockefeller, la Chine- jouait du saxophone, réconciliait Yasser et Yitzhak, pleurait de rire avec Boris (et les fameux oligarques derrière le rideau), ne s’opposait pas à l’embrago onusien vertueux contre le méchant Irak fréquemment bombardé, pilonnait humanitairement, humainement, la Serbie, fumait des cigares à la cyprine, quittait la Maison Blanche avec des millions d’exédent budgétaire suite à une élection truquée depuis la Cour Suprême de Floride, et enfin abrogeait, sous la pression de Summers et de Geithner, le Steagall Glass Act de FDR, 1933.
Le système devait donc restaurer cette si sereine atmosphère, et faire oublier 8 années de basculement des Etats Unis, donc du monde occidentaliste, vers un système vertueusement totalitaire. Virtualisme triomphant, vertu exacerbée et retrouvée, changement.
BHO.
Alternance, “Change”, sourire radieux, orateur grandiose, MLK meets JFK, légitimation du système.
Presque 800 milliards de dépenses publiques de “stimulus” (oh oui!!!), jugés par Joe Biden insuffisants (implicitement inefficaces). Augmentation des pouvoirs de la Fed et rejet du projet d’audit de cette même Fed par Ron Paul.
1100 miliards de dépenses réelles de défense nationale, Oussama inlocalisable. Maintien et réaffirmation de la Théorie officielle du complot du 11 septembre par Barack Obama lors de son discours du Caire. Je ne sais pas vous, mais j’attends toujours les preuves à charge de la culpabilité d’Oussama Ben Laden notamment sur http://www.fbi.gov, mais également de la part de ce cher Colin Powell qui nous avait promis des preuves indiscutables de l’unique culpabilité d’Al Qaeda et d’OBL dans l’opération 9/11. Pour ma part, j’attends ces preuves depuis son discours magistral et historique du 05 Février 2003 au Conseil de Sécurité qui a démontré au monde la culpabilité de Saddam Hussein dans la planification de 9/11, dans le développement d’ADM, et dans le soutien financier, logistique et technique d’Al Qaida.
Désaccords de façade entre Bibi et BHO sur le gel de la colonisation, mais légalisation de l’occupation en perspective, confirmée par la seule légitime autorité palestinienne, le Fatah.
Retrait d’Irak, “souveraineté retrouvée”, escalade en AfPak. Multiplication des bases militaires, et projet de construction d’ambassades forteresses à Peshawar (le pluriel étant du à l’explosion récente du Pearl Continental Hotel, destiné à accueillir les diplomates, troupes et services secrets vertueux du monde américaniste) ainsi que dans ces régions.
Fermeture de Guantanamo, maintien du sytème des prisons seecrète, maintien en détention indéfinie de “terroristes” à la définition… indéfinie, un processus parajudicaire s’inpirant du film Minority Report. Depuis récemment, possible maintien en détention de “terroristes” même acquittés.
Révolution Twitter inaboutie en Iran, opération militaire réussie du Southcom en Honduras, ironie du timing choisi afin d’affirmer le Coup de 1953 contre Mossadegh. Un Coup magistral qui a engendré, par retour de baton, la prise de pouvoir d’un régime théocratique radical en 1979, et provoqué entre 3 et 5 millions de morts entre 1980 et 1988. La Souveraineté, Mr Biden.
Ouverture rhétorique constante envers l’Iran, récente fermeture immédiate et soudaine suramplifiée par le virtualisme (méchants dictateurs et élections truquées, pas de diplomates iraniens à Washington le 4 Juillet, retour en force du discours néoconservateur vertueux et sa généralisation à travers la diabolisation du pouvoir iranien dans les salons parisiens, les universités, les canaux virtualistes, rumeurs sur l’espace aérien saoudien à disposition de l’IAF, démenti de Nethanyaou, escroquerie intellectuelle calculée de Biden sur la souveraineté étatique, démenti d’Obama, discours néoconservateur virtualiste de l’amiral Mullen sur le prétendu programme nucléaire militaire iranien sur le point d’aboutir, contredit par le nouveau directeur de l’AIEA, mais qu’importe…)
Militarisation de l’Europe nordique avec en point de mire l’Arctique. Et ses grands fonds riches en or noir.
Déclarations d’intentions à Moscou, sourires éclatants, maintien prévisible du BMDE hérité de l’administration Cheney, euh pardon, Bush. Le tout conjugué à l’extension de l’OTAN, donc à l’apparition potentielle d’une autre Crise.
Absence totale de réforme du système, concentration verticale sans précédent des pouvoirs financiers justifiée par l’urgence, sans aucun contrôle juridique des dépenses publiques, illégitimation imperceptible des sommets internationaux du monde occidentaliste tel que le Bilderberg du 13 mai 2009, militarisation de la santé publique derrière la psychose du A/H1N1, globalisation perpétuée de l’escroquerie intellectuelle dictant que l’être humain est le premier responsable du réchauffement climatique, ce qui justifie une taxe de plus, mais également sur le plan psychologique la découverte d’une nouvelle utopie de gauche qui séduit les bobios autant que les conglomérats énergétiques.
Le tout sur une ambiance de culte de la personnalité. BHO.
Ce que vous personnalisez comme le système n’est selon moi pas en déclin. Il mute. Et je doute qu’il opère sa mutation au bénéfice de la stabilité internationale, de la fraternité entre les peuples et de la paix globale. Quoiqu’il en soit, et quoiqu’il advienne, un certain Dick Cheney, ou un certain Donald Rumsfeld, savent dans quel bunker se rendre et quoi y faire.
Notre civilisation occidentaliste s’effondre, et elle s’effondre sur le plan idéologique, économique, psychologique, moral, financier, matériel, spirituel, et culturel. Mais elle s’effondre et cette fois-ci, ses élites s’en trouvent immensément plus puissants. Ce sont les effets de la globalisation, parceque l’impérialisme est financier et il s’est étendu à l’échelle globale. Le modèle occidentaliste que vous décriez tant s’est généralisé à l’échelle planétaire. Le BRIC, l’ASEAN, l’ALENA, l’UE, l’UM… Les élites occidentalistes diffusent leur modèle, couronné par le G-20, et ont leur allégeance vers les Emirats Arabes Unis, Israel, la Chine, l’Arabie Saoudite, Dubai, l’Inde, le Brésil, la Russie… ces nouveaux marchés. En Europe autant qu’aux Etats Unis s’observent des phénomènes de désindustrialisation, de policiarisation, de transfert des forces de productions, de crise du politique parallèle à sa concentration et à sa corporatisation, d’orwellisation, d’ultasécuritarisme, de triomphe de l’ultraindividualisme, de l’hyperjudiciarisation de la société parallèle à une perte conséquente de nos droits, d’orwellisation, de légitimation psychopathologique du sytême à travers la personne de BHO, d’exacerbation de la rhétorique “démocratie-droits de l’homme” comme moyen de perpétuer la croyance collective en un modèle nécessairement, irrémédiablement unique, de capitalisation verticale excessive vers le haut de la Pyramide justifiée par l’urgence de la menace de l’Apocalypse économique grâce à laquelle Lagardère ou Dassault tiennent en otage le cerveau de la majorité de la population de Nôtre-France. Et outre, notre “ROW” à nous.
Contrairement à ce que vous mettez quotidiennement en avant, ce n’est pas le modèle occidentaliste qui tombe, ce sont ses peuples constitutifs qui, par compréhensible et excusable méconnaissance ou indifférence de la complexité de notre monde, l’ont légitimé par la voie de la “Démocratie”, puisque le monde occidentaliste respecte les “droits de l’homme”. Et que le “développement économique” est nécessairement le seul modèle universel. La voie de sortie virtualiste passe, aujourd’hui, entre autre par le “respect de l’environnement”, un respect qui pourrait -au conditionnel- se vérifier lorsque l’attaque surprise anticipée prévue repoussée surcommuniquée annoncée démentie de sources autorisées qui se sont trompées mais remise “sur la table” surviendrait -au conditionnel-.
Dedefensa.org, je vous réitère mon respect, et j’espère avoir éveillé en vous quelques réflexions. Malgré le fait que je ne partage pas un certain nombre de vos analyses, il n’en demeure pas moins que nous en avons énormément en commun. Merci encore. Et désolé pour ce commentaire trop, beaucoup trop long. Ou peut-être pas…
Ni ANDO
09/07/2009
Après l’avoir lu, on contate bien une approche moins hostile mais le ton général reste celui du jugement (comme si le Times était extérieur au tableau), de la commisération et d’une certaine distanciation dédaigneuse. La Banque Mondiale, quoique plus réaliste en général que les “experts” du FMI ou de l’OCDE, a sur la Russie et son économie, comme sur beaucoup d’autre sujets en général, un point de vue souvent artificiel. L’idée (et ceci déborde largement le cas particulier de la Russie) est qu’il existerait quelque part (on ne sait trop où, en Amérique du Nord sans doute ?) une économie et une société idéales, modèle vers quoi l’on doit tendre absolument et auquel on compare les économies intrinsèquement imparfaites de notre pauvre réalité.
Sur la Russie on se rappelle l’ouvrage de Sokolov “La puissance pauvre”. Pauvre certainement (quoique les Russes aient un regard différent sur cette question). Pauvre mais puissante, capable d’agir avec autonomie selon un plan compréhensible, un plan comportant une certaine rationalité (qu’on l’aime ou pas). France ou Grande Bretagne démontrent aujourd’hui que l’on peut être riche (riche de dettes ?) et impuissant.
Exocet
09/07/2009
Ces P….. de réseaux BMDE sont à la névrose démocratique (une sorte de Burqua miroir usinée par la décadence occidentale..) ce n’est que la prémonition de l’à présent qui tourne comme une vrille ,par absence de preuves de leurs symptomes du tarmac , sorte de furoncles du bling bling métallique de leurs ordonnances des accesoires .Au moins ca les fait(faisaient..) jaser… comme des pipelettes hystériques,la version US( du temps de l’hystérie des NC..) était une boite de ferraille toute rouillée ,qui hantait les cimétiéres ,empêchant les morts de se transcender normalement ,n’entendant plus rien de ceux qui décimaient des générations de leurs folies de destructions ...
http://www.1789-1815.com/de_foy.htm
Pour revenir à votre article ,Start 2 réprésente une échéance à respecter, voir une exigence du désarmemement , qui doit fournir ses effets de facon concréte.Une sorte d’”étape” solaire à franchir qui n’occulte ni le présent ni l’avenir de ceux qui envisagent l’alliance non comme une laisse à la Chaîne .D’une certaine facon Start 2 est tout de même lié(paradoxe) au sort du BMDE (même tout rouillé avec corps et boulons..) ” il vaut mieux pour l’humanité, si notre cause devait périr, qu’elle ait été perdue en un seul coup que par des actions de guerre souvent répétées”.
Foi de Général d’Armée.
Dedef
09/07/2009
Les stats US sur le chomage sont trés officiellement biaisées: le mode de comptage a changé depuis 1982.
Voir http://www.shadowstats.com/imgs/sgs-emp.gif et
http://www.shadowstats.com/alternate_data
http://www.shadowstats.com/article/employment
Résultat:
Fevrier 2009 SGS-Alternate Unemployment Rate at 19.1%
mars 2009 SGS-Alternate Unemployment Rate at 19.8%
May 2009 SGS-Alternate Unemployment at 20.5%
June 2009 SGS-Alternate Unemployment at 20.6%
Dedef
09/07/2009
L’ABM inutile si Téhéran renonce à ses programmes nucléaires (Obama)
http://fr.rian.ru/world/20090707/122243782.html
Je renvois encore une fois à l’article du Spiegel, sur le sujet IRAN-USA:
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,625600,00.html
07/07/2009 12:38 MOSCOU, 7 juin - RIA Novosti. Le bouclier antimissile (ABM) américain perd son sens si l’Iran renonce à ses programmes nucléaires, a déclaré mardi le président américain Barack Obama intervenant à l’Ecole russe d’économie.
“Si les programmes liés à l’arme nucléaire iranienne disparaissent, il n’y aura plus de fondement pour l’ABM”, a-t-il indiqué.
Selon lui les Etats-Unis sont déterminés à travailler avec la Russie sur cette question.
Prenant le contrepied de la position russe, le président Obama a déclaré lundi à Moscou que l’ABM et la question du désarmement nucléaire (adoption d’un nouveau traité START, ndlr) ne devaient pas être liées, le bouclier antimissile n’étant “pas en mesure de protéger les Etats-Unis contre le puissant potentiel balistique russe”.
L’administration Bush envisageait de déployer en Europe des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d’éventuelles attaques venant d’Iran ou de Corée du Nord. Washington comptait ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne.
Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines visant à rassurer la Russie. Le président russe Dmitri Medvedev n’a même pas exclu le déploiement de missiles Iskander à Kaliningrad, aux frontières de la Pologne.
Selon la presse américaine, M.Obama aurait envoyé il y a plusieurs mois une lettre secrète au président russe Dmitri Medvedev dans laquelle il se disait prêt à renoncer au déploiement de l’ABM en Europe en échange de l’aide de la Russie dans le règlement du problème nucléaire iranien.
L’Iran a constitué un thème central des négociations entre Dmitri Medevdev et Barack Obama hier à Moscou.
Dedef
09/07/2009
Medvedev-Obama: déclaration conjointe sur le bouclier antimissiles (Kremlin)
http://fr.rian.ru/world/20090707/122239562.html
07/07/2009 09:13 MOSCOU, 7 juillet - RIA Novosti. La déclaration conjointe adoptée lundi par Dmitri Medvedev et Barack Obama sur le bouclier antimissiles (ABM) n’était pas préparée, mais est née au fil de la discussion sur l’Iran et de la Corée du Nord notamment, a déclaré aux journalistes la porte-parole du président russe Natalia Timakova.
Selon elle, la déclaration reflète “les positions des parties russe et américaine concernant la défense et porte la trace de leur discussion sur le thème de la non-prolifération nucléaire, de la sécurité et des questions liées à l’Iran et la Corée du Nord”.
“Les présidents ont jugé nécessaire de coucher sur le papier le contenu de leur discussion”, a-t-elle ajouté.
Selon elle, la partie américaine s’est dite prête à étudier les propositions russes sur la question.
Les présidents Medvedev et Obama, dont les deux pays cumulent 90% de l’arsenal nucléaire mondial, avaient convenu lors de leur première rencontre à Londres début avril 2009 de tout mettre en oeuvre pour faire progresser les négociations dans le domaine du désarmement, le traité actuel de réduction des armements stratégiques (START) expirant le 5 décembre 2009.
M.Medvedev a toutefois fait savoir qu’une réduction substantielle des armements offensifs ne peut être obtenue que si les Etats-Unis lèvent les préoccupations russes concernant le déploiement de leur bouclier antimissile (ABM) américain en Europe, un projet censé contrer la menace iranienne et nord-coréenne qui selon Moscou menace la Russie et l’équilibre stratégique de la région.
Lors des discussions d’hier, le président Obama a déclaré que les deux questions (ABM et START) ne devaient pas être liées, le bouclier antimissile n’étant “pas en mesure de protéger les Etats-Unis contre le puissant potentiel balistique russe”.
Les présidents ont en outre chargé lundi des experts des deux pays d’analyser les risques balistiques pour mettre un terme à la querelle les opposant autour du projet de bouclier antimissiles.
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