Francis Lambert
05/07/2009
Economics as a social science By Frank J. B. Stilwell, George Argyrous (2003)
Toujours Google Books, mais en Anglais ... simple à lire, surtout en feuilleton.
Pour sortir un peu de “la main invisible du marché” dont le simplisme ridiculise l’auditeur qui le prend pour argument comptant ... sauf s’il le prend comme point de départ pour réévaluer son univers économique face à la réalité reperçue à l’échelon de l’époque par une famille d’économistes sociaux.
This new edition provides up-to-date analysis of economic theory grounded in case studies that are applicable to our current social and political climate. ( NB : case studies !)
Extrait page 102 : The cheap prices of its commodities are the heavy artillery with which it batters down all Chinese walls, with which it forces the barbarians’ intensely obstinate hatred of foreigners to capitulate. It compels all nations on pain of extinction to adopt the bourgeois mode of production ; it compels them to introduce what it calls civilization into their midst, ie to become bourgeois themselves. In a word, it creates a world after its own image.
... du meilleur prix au meilleur des mondes, pour paraphraser Orwell.
Contemporary Challenges
Economic and Social Order
What Matters to Economists?
Classical Political Economy
Marxist Economics
Institutional Economics
Keynes and Post Keynesian Economics
Green Economics
Feminist Economics
Development for Whom?
The State and the Economy
Contemporary Policy Issues
Ilker de Paris
05/07/2009
Le dollar est un élément important pour la stabilité us, en effet, comme vous le dites, les autres pays en ont en masse et donc sont liés au sort de cette monnaie (jusqu’à quel point ?)
Si aujourd’hui les pays du BRIC remettent en cause la suprématie du dollar, c’est que la suprématie américaine n’est plus ce qu’elle était et cette faiblesse fait alors courir des dangers aux pays qui détiennent de la monnaie us.
Il y a aussi certaienemnt la volonté politique de se débarrasser de la domination américaine qui pèse (bride, enferme) plus qu’autre chose - “conservateurs” et “progressistes” changent de camps au gré de l’état de santé.
Exocet
05/07/2009
Curieuse façon chez vous de poser l’instant de vérité...Si Obama va rencontrer Gorbatchev selon le calendrier , il y va pour rencontrer l’“auteur ” de la Péréstroika.Donc cela inclurait un mimétisme qui serait béni par la fortune .Passons pour le cours magistrale du maître d’école qui doit avoir le spleen du droit de passage qui prend date dans le crépuscule..!...Du faites qu’il y ai un possible renoncement d’Obama à la nouvelle pensée comme une sorte d’équivalence entre deux évolutions , cela ne laisse qu’une possibilité sur deux…Celle de la Russie incluse.
Exocet
04/07/2009
Ca c’est le côté énigmatique d’Obama qui s’exprime sans préciser ,usant d’une tautologie philosophique à l’égard de Poutine immergé dans la cabine de douche… , et cela doit agiter Poutine d’un tremblement convulsif typiquement Russe
Bon s’il vous plait dedéfensa , ca devient franchement salace, voir androgyne cet article.
Pedro Fuentes
04/07/2009
Une chose au moins que les USA et la Grande-Bretagne ont en commun, c’est d’avoir abusé du nègre, les uns en les utilisant sauvagement, les autres (enfin leurs Freshfield et autres Rothschild) en prêtant les sous qu’ils venaient juste d’inventer pour financer ce juteux kommerz.
Toujours le même rapport d’initiateur à exécutant aujourd’hui, après les avatrs de la convertibilité du dollar (or, argent, rien, etc.)
“In the case of Mr Rothschild, the documents reveal for the first time that he made personal gains by using slaves as collateral in banking dealings with a slave owner.”
“This will surprise those familiar with his role in organising the loan that funded the UK governments bail-out of British slave owners when colonial slavery was abolished in the 1830s. It was the biggest bail-out of an industry as a percentage of annual government expenditure dwarfing last years rescue of the banking sector. “
Voir article du FT :
http://www.ft.com/cms/s/0/7c0f5014-628c-11de-b1c9-00144feabdc0.html
Francis Lambert
04/07/2009
External debt is a measure of a nation’s foreign liabilities, capital plus interest that a country must eventually pay. This number not only includes government debt, but also debt owed by the private sector and individuals. (...)
A useful measure of a country’s debt position is by comparing gross external debt to GDP, which offers a direct relation of a country’s total debt to the size of its economy.
Extraits de http://www.cnbc.com/id/30308959?slide=1
The World’s Biggest Debtor Nations - External debt as % of GDP
1. Ireland - 811%
External debt per capita: $549,819
Gross external debt: $2.311 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $285 billion
2. United Kingdom - 336%
External debt per capita: $153,616
Gross external debt: $9.388 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $2.787 trillion
3. Belgium - 327%
External debt per capita: $155,362
Gross External Debt: $1.618 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $495.4 billion
4. Hong Kong - 295%
External debt per capita: $93,539
Gross external debt: $659.93 billion (Q4 2008)
2008 GDP: $223.8 billion
5. Netherlands - 268%
External debt per capita: $145,959
Gross external debt: $2.439 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $909.5 billion
6. Switzerland - 264%
External debt per capita: $171,478
Gross external debt: $1.304 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $492.6 billion
7. Austria - 191%
External debt per capita: $100,787
Gross external debt: $827.49 billion (Q4 2008)
2008 GDP: $432.4 billion
8. France - 168%
External debt per capita: $78,070
Gross external debt: $5.001 trillion
2008 GDP: $2.978 trillion
9. Denmark - 159%
External debt per capita: $107,026
Gross external debt: $588.7 billion (Q3 2008)
2008 GDP: $369.6 billion
10. Germany - 137.5%
External debt per capita: $63,767
Gross external debt: $5.25 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $3.818 trillion
10. Spain - 137.5%
External debt per capita: $57,091
Gross external debt: $2.313 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $1.683 trillion
12. Sweden - 129%
External debt per capita: $73,245
Gross external debt: $663.58 billion (Q4 2008)*
2008 GDP: $512.9 billion
3. Finland - 116%
External debt per capita: $62,579
Gross external debt: $328.56 billion (Q4 2008)
2008 GDP: $281.2 billion
14. Norway - 114% (NB : ma surprise)
External debt per capita: $118,353
Gross external debt: $551.59 billion
2008 GDP: $481.1 billion
15. United States - 95.09%
External debt per capita: $44,358
Gross external debt: $13.627 trillion (2008 Q3)
2008 GDP: $14.330 trillion
etc.
NB : ce classement va évidemment valser en 2009 et 2010 ... à suivre !
Zi auld taupe
04/07/2009
Cohen, Kissinger, Geithner and myriads -innumerable- more.
What do you mean?
Pedro Fuentes
04/07/2009
Merci pour cet article qui contient de simples constats qui devraient servir de points de départ à la réflexion, notamment celui-ci :
“Le gouvernement US continue à sendetter en perpétuant, voire en aggravant un système qui ne donne aucun pouvoir régalien à lautorité centrale mais, au contraire, le place de plus en plus au service de forces privées devenues irresponsables et totalement repliées sur leurs seuls intérêts.”
Chaque mot compte.
Maintenant, il est imprudent de dire que la dette fait ceci ou provoque cela, car on se place alors dans le système et ses propres auto-références. La dette (comme le crédit ou la masse monétaire auxquels on peut les fondre) est une vue de l’esprit, une création de ce système.
En tous cas, quel qu’il soit et quels qu’en soient les bénéficiaires ou les instigateurs, ce système semble heureusement arrivé à sa conclusion, sans possibilité de se réformer pour durer.
Si on parlait de l’avenir ?
En passant, si l’on pouvait traquer et pendre à des crocs de boucher tous ceux -et leur descendance- qui se croyaient assez malins pour défier le reste du monde (matériel et spirituel) je mourrai en regrettant la vie.
Francis Lambert
04/07/2009
Ni ANDO
04/07/2009
Le sort du dollar est pour le moment sous contrôle puisque plus de 65% des dollars en circulation hors des Etats-Unis sont en juin 2009 détenus par les banques centrales du monde entier, qui agissent selon les recommandations de leurs Etats respectifs. C’est la raison de la relative stabilité du dollar depuis quelques mois. Ce n’est pas (pas encore) le Marché qui détermine vraiment le cours de cette monnaie de Monopoly mais en grande partie les pouvoirs politiques. Hélas, les banques centrales ont elles aussi leurs limites et tout indique qu’elles ont déjà dépassé leur capacité d’absorption. Elles peinent à suivre le rythme infernal d’impression de ce papier coloré en vert par les imprimeries de la FED. A noter d’ailleurs que si cette devise devait s’effondrer brutalement, les bilans des banques centrales pourraient afficher des pertes comptables que les Etats auraient l’obligation de combler, les contribuables donc.
Sur la Main Invisible et Merveilleuse du Marché, on sait aujourd’hui que les dernières adjudications du Trésor étasunien, les Treasuries, ont été souscrites à 63% par les banques centrales afin d’éviter une hausse des taux longs (en clair, les BC se substituent aux investisseurs qui rechignent désormais à financer la dette étasunienne). Là aussi, on va bientôt atteindre les limites de ce subterfuge.
La crise en cours est un processus qui pourrait durer de 10 à 15 ans et se caractériser, pour le conceptuel “Occident”(ou pour tous les Etats continuant de lier leur sort à celui des Etats-Unis) par le plus gigantesque appauvrissement de son histoire. Les changements géopolitiques ne seront que les conséquences de cette paupérisation.
Exocet
04/07/2009
Ni ANDO
04/07/2009
Le 17 décembre 2008, lagence RIA Novosti a indiqué que la Russie était en train de livrer à lIran des systèmes de missiles antiaériens S-300. De quelle manière le rapport des forces va-t-il évoluer dans cette région si lIran reçoit effectivement ces missiles ?
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti, 19 décembre 2008
“Les possibles fournitures de systèmes de missiles sol-air S-300 à lIran sont depuis longtemps un casse-tête pour les Etats-Unis et leurs alliés. Ces dernières années, divers médias ont périodiquement annoncé la signature dun contrat portant sur la livraison de systèmes antiaériens à long rayon d’action ou même leur expédition réelle. Ces informations, qui provenaient généralement de sources iraniennes, étaient ensuite démenties de source russe.
Le 17 décembre 2008, lagence RIA Novosti a indiqué sur son site, citant des sources confidentielles, que la Russie était en train de livrer à lIran des systèmes de missiles antiaériens S-300 ce qui, compte tenu des déclarations antérieures, équivaut très probablement à la reconnaissance du fait des fournitures. De quelle manière le rapport des forces va-t-il évoluer dans cette région si lIran reçoit effectivement ces missiles ?
Avant de répondre à cette question, il faut dabord savoir ce que sont ces systèmes et combien les forces armées de la République islamique en recevront exactement. Il a été dit à maintes reprises que lIran comptait acquérir cinq batteries de S-300PMU, soit jusquà 20 systèmes (60 tubes de lancement) selon la composition des batteries. Chaque tube de lancement emporte quatre missiles 48N6E (48N6E2 pour les PMU-2), dune portée de 150 kilomètres (200 km pour les missiles 48N6E2). Chaque tube de lancement en groupe de trois est capable de détruire simultanément six cibles, engageant contre elles jusquà douze missiles. Ainsi, une batterie composée de quatre systèmes est à même de repousser simultanément une attaque aérienne opérée par vingt-quatre avions, puis de modifier sa position, de recharger et de se préparer rapidement à repousser une deuxième attaque.
Il faut savoir que les systèmes S-300 ont eux-mêmes besoin dêtre protégés et que lIran peut utiliser à cette fin les systèmes Tor-M1 et les systèmes chinois FM-80. Couplés aux S-300, ces systèmes à court rayon daction permettent de créer un système de défense antiaérien stable, capable de protéger aussi bien un site menacé que soi-même. Dans cette configuration en tandem, le S-300 aura le rôle du “bras long” qui intercepte les cibles difficiles à de grandes distances tandis que les systèmes de combat rapproché protègeront le site menacé et les S-300 contre les missiles de croisière, les avions de combat et les drones ayant réussi à percer la défense.
Les cinq batteries de systèmes S-300 influenceront sensiblement non seulement le niveau de protection du site (des sites ?) menacé mais aussi la capacité de défense du pays dans son ensemble. La fourniture de systèmes antiaériens modernes permet de redéployer les systèmes plus anciens vers dautres régions du pays, renforçant ainsi la densité de DCA. Si lIran parvient à déployer les systèmes russes et à maîtriser le commandement du dispositif dans les conditions nouvelles, les dommages totaux susceptibles dêtre causés par la défense antiaérienne pourraient dépasser le seuil admissible pour les ennemis potentiels de lIran.
Les S-300 ne garantissent bien évidemment à lIran ni linvincibilité ni, encore moins, linvulnérabilité. LArmée de lAir et laviation navale des Etats-Unis seront capables, en cas de besoin, de percer ce type de défense. Ce nest quune question de temps et de définition du niveau de pertes acceptable. Cette question pourrait finalement devenir un argument capital aux mains des adversaires dune opération militaire contre lIran, permettant de retirer pour longtemps de lordre du jour léventualité dun conflit armé entre lIran et les Etats-Unis”.
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Lors des essais de ce système d’armes, avant sa mise en service donc, les ingénieurs russes estimaient les chances de coup au but de 95 à 100% selon le type de cible (chasseur, bombardier, missile de croisière). Disons 90% par prudence. Si une batterie peut réellement atteindre 24 cibles volantes simultanément cela fait un total de 120 cibles atteignables sur une première frappe et 240 sur deux tirs soit un minimum de 216 cibles détruites sur deux tirs consécutifs. C’est en effet dissuasif. Ceci dit, comme pour tout système d’armes sophistiqué de ce niveau, il faudra attendre un affrontement réel pour l’évaluer.
Enfin, le S300 est déjà dépassé par le S400, déjà en service en Russie.
Moscow to deploy S-400 air defense systems in northwest Russia
07/ 02/ 2008
MOSCOW, February 7 (RIA Novosti) - Advanced S-400 anti-aircraft / anti-missile systems will be deployed in northwest Russia in the near future, an army commander said on Thursday.
“S-300 systems, currently in service in northwest Russia, will soon be replaced by the new S-400 Triumf [SA-21 Growler] system,” said Lt. Gen. Vladimir Sviridov, the Leningrad Region Air Force and Air Defense Army commander.
The S-400 is designed to intercept and destroy airborne targets at a distance of up to 400 kilometers (250 miles), twice the range of the U.S. MIM-104 Patriot, and 2.5 times that of the S-300PMU-2. The S-400 Triumf is to form the core of Russia’s theater air and missile defenses through 2020, or even 2025. Russia said last month it would deploy a second S-400 regiment at the end of 2008.
The first S-400 battalion to be deployed was put into service to protect airspace around Moscow and industrial zones in central Russia. The system is capable of effectively engaging stealth aircraft, cruise missiles, and ballistic missiles, with a range of up to 3,500 kilometers (2,200 miles) and a speed of up to 4.8 kilometers (3 miles) per second. A regular S-400 battalion comprises at least eight launchers with 32 missiles and a mobile command post, according to various sources. The new state arms procurement program until 2015 stipulates the purchase of enough S-400 air defense systems to arm 18 battalions during this period.
The Russian Air Force Special Command currently provides air defense for 140 strategic sites in 13 regions of central Russia, including administrative, industrial, and transportation facilities, as well as nuclear power stations.
http://en.rian.ru/russia/20080207/98672029.html
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17/08/2007
S-400, le super-Patriot russe.
La Russie vient de mettre en service ce qui pourrait être le meilleur missile de défense aérienne au monde. Depuis le 6 août, le premier bataillon de missile S-400 Triumf (nom de code Otan : SA-20) est opérationnel à Elektrostal, une ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Moscou.
Le S-400 est à la fois un système capable d’engager des avions, mais aussi des missiles et cela à très longue portée. Sa portée maximale serait de 400 kilomètres (soit le double des Patriot PAC3 américains), jusqu’à une altitude de 30 kilomètres. “C’est un élément clé dans la construction d’un bouclier antimissile de théâtre” assurent les militaires russes. Des essais, conduits les 12 et 13 juillet sur le site de Kapustin Yar, dans la région d’Astrakhan, ont permis d’intercepter deux cibles : l’une volant à 2,8 km/sec (10.000 km/h) et l’autre à une altitude de 56 kilomètres. Cette altitude correspond à la moitié de l’apogée d’un missile intercontinental. Selon l’armée russe, le S-400 est destiné à intercepter des missiles d’une portée maximale de 3500 kilomètres, jusqu’à des vitesses de plus de Mach 15. Le système S-400 peut également tirer un missile plus léger, le 9M96, conçu pour l’interception des missiles de croisière (volant à basse altitude) jusqu’à 120 kilomètres.
Le S-400, construit par NPO Almaz, sera présenté publiquement pour la première fois lors du salon de l’aérospatial Maks qui se déroulera à Moscou du 21 au 26 août. D’ici 2015, la Russie souhaite équiper 20 divisions, à raison d’un bataillon de 8 à 12 lanceurs par division. Le S-400 sera proposé à l’exportation à partir de 2009, assure son fabriquant. La Chine est déjà sur les rangs pour en acquérir”.
Ilker de Paris
03/07/2009
Julien Coupat fait flipper un “gars” de Fox news :
On comprend mieux le pourquoi de l’hyper-régression des Etats-Unis sous les néo-cons.
Le système actuel met le monde à feu et à sang, hypothèque dangereusement l’avenir, déprime les sociétés, ce qui est le meilleur moyen de l’arrivée du pire, redistribue de moins en moins les richesses etc etc, et le “néo-con” ne trouve rien de mieux que de s’affoler de Julien Coupat.
A noter le superbe : “même les Japonais se mettent à manifester”... y a vraiment plus de saisons.
Serge LEFORT
03/07/2009
Je vous signale l’éditorial du 01/07/2009 “Sarkozy is right - Lieberman must go”, publié par Ha’aretz [http://www.haaretz.com/hasen/spages/1096970.html] et traduit par Monde en Question [http://mondeenquestion.wordpress.com/2009/07/03/sarkozy-a-raison-lieberman-doit-partir/].
Francis Lambert
03/07/2009
L’étude récente d’un historien allemand, Le Mythe de la Blitzkrieg (éditions Belin) de Karl-Heinz Frieser suggère que cette technique fut moins le résultat d’une préparation que le fruit des événements sur le terrain et du zèle de quelques généraux (Heinz Guderian ou Erwin Rommel, par exemple).
Les forces allemandes sont en effet moins motorisées en 1940 que les forces britanniques. Les chefs politiques et militaires sont divisés en deux camps : conservateurs fidèles aux principe de la guerre de position (comme sous la Première Guerre mondiale) et progressistes plus enclins à la guerre de mouvement.
L’armée allemande de 1940 était bien inférieure en nombre et en qualité aux armées de l’Ouest1. Frieser relève qu’à peine la moitié des forces allemandes (5,4 millions d’hommes mobilisées en 1940) étaient normalement équipées. Le répit donné par la drôle de guerre a profité aux Allemands qui s’entraînaient pendant que beaucoup de soldats français restaient cantonnés dans la Ligne Maginot.
Hitler n’était pas, en dépit de la propagande, un chef éclairé. Avant la victoire en France, la construction de blindés n’aurait pas été une priorité, Hitler préférant l’artillerie lourde. (...)
Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Blitzkrieg
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