Exocet
27/06/2009
Si cela n’est juste qu’un désaccord d’analystes entre la chambre le sénat et l’exécutif, les parlementaires eux aussi fortement soumis aux pressions des lobbyistes( ceux là mêmes qui envoient aussi les contribuables américains à la ruine…Cf Ron Paul) risquent de s’aliéner tout autant les contractants et les processus d’acquisitions en cours ....Une cause profonde antérieur de la perte de crédibilité de l’executif aggravé par le consensus par effusion par élisions successives .(.l’Irak comme l’exemple de l’idéologie maximale comme vous dites de l’instnct et vidant la substance du Congrés..!) n’étant pas le gage absolu de la crédibilité du congrés.Paradoxalement cela renforcera l’executif.Mais bon dedéfensa fait mine de ne pas comprendre.. les effets indus de la décadence ,pas grave c’est juste un désaccord..
http://www.govexec.com/story_page.cfm?articleid=42876&oref=rellink
Francis Lambert
27/06/2009
The nation’s roads, bridges, levees, schools, water supply and other infrastructure are in such bad shape that it would take $2.2 trillion over five years to bring them up to speed.
But even that huge chunk of change would only raise their grade from a “D” average to a “B,” according to the latest “Report Card for America’s Infrastructure” released today by the American Society of Civil Engineers (ASCE). (...)
“It’s the kind of report card you would have expected on the eve of the collapse of the Roman Empire,” says Stephen Flynn (...)
Extraits de
http://www.scientificamerican.com/blog/60-second-science/post.cfm?id=us-infrastructure-crumbling-2009-01-28
Dedef
27/06/2009
@Exocet
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3929
A cette adresse j’ai trouvé l’ interview d’un syndicaliste iranien, tout à fait silencieux sur les problémes des contribuables américains.
ci dessous le Permalien correspondant:
http://therealnews.com/id/3929/June 26, 2009/Iran%27s+third+camp+Pt2
Exocet
27/06/2009
Heureusement qu’Obama n’ entend (le silence des masses) pas la nuit le cri du contribuable ...
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3929
sinon la promiscuité du jour, deviendrait vite contigue du faites de l’attraction irrésistible du dévot à l’extase ..
Exocet
26/06/2009
http://www.moonofalabama.org/2009/06/jackson.html#comments
Seul le désintêrêt de la guerre rit de son propre spectacle désoeuvrant ,intégral.
Le congrés rentrant en transe par reflux de consternation ,that’s a good deal!
Samuel Pufendorf
26/06/2009
Le petit film burlesque que l’on nous propose met aux prises des personnages de la comédie que l’on nous joue depuis des siècles ; manque plus qu’un curé polonais pour décorer !
Remarquez, au second plan, la gardienne du temple se penchant de temps à autre sur Mrs Coleman donnant mollement la réplique au gras Grayson : sapristi ! mais n’est-ce pas notre Miss Drucker-au-cheveu-d’huile ? Sa voisine ? sa cousine ?
Que siffle-t-elle à la boursoufflée Coleman, cette bistre figure ?
Il faudrait le lire sur ses lèvres mais il est vraisemblable qu’elle lui glisse : “Excellent le truc de l’hypoglycémie, c’est très bon mais n’en fait pas trop quand même, on bouffe chez Alan dans une heure et j’ai des emprunts franchouillards à vendre demain !”
L’argent des contribuables n’existe pas : il ne peut donc disparaître.
C’est la galéjade de l’argent égaré qu’il importe de ressasser pour enraciner le mythe qu’il ait jamais été produit par la transmutation de la sueur et du sang d’honnêtes travailleurs.
La fabrique de monnaie (crédit) est électronique et privée. Ces messieurs-dames en font autant qu’ils le désirent et l’évaporent à volonté. Ils prêtent et ont toujours prêté aux Etats et les tiennent par les poils du nez, pas le contraire.
Sur dedefensa, on pouvait trouver naguère un raccourci vers l’histoire des faiseurs d’argent (“The Money Masters”)
A suivre (le lien et l’histoire)
Il est possible que la transparence ébranle un jour la coquille FED, mais pas plus que M. Shagal ne souffre des crucifix brandis sur son passage dans le “bal des vampires” le comte von Krolock ne regrettera son château de Wall street. Il a bien d’autres cercueils où se cacher la nuit.
Bilbo
26/06/2009
Le niveau d’irresponsabilité des dirigeants et responsables administratifs atteint des sommets que je n’imaginais pas possibles.
Le calme apparent d’Alan Coleman rajoute au pathétique de la situation. Comment fait-il face à une magouille qui, toutes proportions gardées, équivaut à la dette publique française ?
Il est certes des situations où il convient de garder son calme pour pouvoir être efficace, mais tout de même. Il annonce froidement que la somme en jeu représente 30.000 $ pour chaque homme, femme et enfant du pays et n’élève à aucun moment la voix face à tant d’incompétence et/ou de mauvaise volonté. Se sent-il concerné ? J’ai un doute.
Ilker de Paris
26/06/2009
Une analyse de l’histoire de la finance qui s’interroge sur son “utilité” sociale et où on apprend notamment que c’est sous la “gauche” que la France est entrée de plein pied dans le monde dérégulé et autres produits dérivés :
“Ces deux phases ont un point commun : de manière directe ou indirecte, lEtat oriente les capitaux conformément à sa volonté politique. Une rupture intervient au milieu des années 1980 quand la puissance publique décide dorganiser son propre retrait et, simultanément, de favoriser lessor des marchés financiers. Les entreprises seront incitées à trouver des capitaux à la Bourse, les prêts subventionnés seront supprimés, et les banques sébroueront dans les eaux glacées de la concurrence. Ce troisième acte, sur lequel la crise ouverte en 2007 fait tomber un rideau (final ?), présente une particularité : il a été écrit par un gouvernement de gauche.
Des socialistes qui ancrent la Bourse au cur du moteur économique ? Nul ou presque nimagine un tel scénario au soir du 10 mai 1981. Après les nationalisations de 1982, lEtat tient seul la barre. Il contrôle le crédit, les prix, les salaires, les changes. Les marchés financiers sont réglementés, cloisonnés, réservés à certains agents et peu concurrentiels. « Cette organisation des marchés répondait à un souci de sécurité absolue qui a longtemps prévalu sur toute autre considération », explique M. Jean-Charles Naouri, alors directeur de cabinet du ministre de léconomie et des finances Pierre Bérégovoy (3).
La sécurité ? Une valeur assez vite dépassée. Quatre ans plus tard, la place de Paris dispose dun marché des capitaux déréglementé, unifié, ouvert à tous, cavalant après Londres et Chicago sur le terrain des produits dérivés les plus sophistiqués. « La Bourse est en pleine effervescence ; les capitaux viennent à flots, triomphe lessayiste Alain Minc. Le marché, en un mot, est enfin roi. » (LExpansion, 18 avril 1986.) Plusieurs raisons ont incité le gouvernement socialiste à pousser dans le même sens que Mme Margaret Thatcher au Royaume-Uni et Ronald Reagan aux Etats-Unis le balancier de léconomie politique qui oscille depuis deux siècles entre lEtat et le marché.”
pour lire l’analyse complète (qui pas mal instructive) : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/RIMBERT/17031#nh9
Egalement une information lue dans un forum (à confirmer donc), les gros bonus pour les banquiers feraient leur retour après une brève parenthèse “morale” :
“Le retour des gros bonus pour les banquiers 23/06/2009
Goldman Sachs devrait distribuer les bonus les plus importants de son histoire cette année selon The Guardian. Malgré les discours et les projets de réforme
Les employés de Goldman Sachs à Londres ont reçu une bonne nouvelle la semaine dernière : ils peuvent s’attendre à la plus importante distribution de bonus de l’histoire de la banque !”
http://www.boursorama.com/forum/message.phtml?file=387720806
Ilker de Paris
25/06/2009
Concernant la crise financière aujourd’hui, qui quand même est profonde, les médias officiels ne sont certainement pas à hauteur. On se serait attendu par exemple à des émissions qui questionnent le système économique et financier dans lequel on vit, s’il est viable justement, ouvert à l’avenir, s’il a un avenir, si l’instabilité actuelle est fondamentale ou pas, au lieu de ça on a des reportages à la mords-moi le noeud, de Obama qui ne sert pas la main à Sarkozy au G20, de la burqa qui menace le monde, rien en somme.
Cela démontre en tout cas qu’on est dans un monde dogmatique, en effet il ne s’agit de savoir si le système est bon, et donc d’avoir un rapport objectif à celui-ci, mais comment le préserver - en le critiquant le moins possible effectivement.
On objectera que ce système n’est pas parfait mais “par rapport” aux autres il mérite d’être défendu (même par de la propagande, déformation, du virtualisme). Pourquoi pas, mais alors il faut accepter le fait que ce système n’est pas ouvert, c’est-à-dire qu’il enferme l’homme pas moins (sinon mieux) qu’ailleurs.
Stephane Eybert
25/06/2009
“Weinberger avait-il deviné que Mousavi serait finalement le porteur des valeurs libérales occidentales dans lIran soulevé contre le pouvoir iranien? Qui sait?”
On plaisante..?
Assez curieusement, Lyons ajoute quil aurait pu ordonner une attaque qui aurait permis, selon lui, dannihiler les terroristes (avant ou après lattaque? Pas de précision). Cest lintervention du secrétaire à la défense Caspar Weinberger qui empêcha cette action, là aussi sans que Lyons élabore sur cette attitude («I was going to take them apart but the secretary of defense, Caspar Weinberger, sabotaged it»)
Je pensais en lisant recemment un article sur Moon of Alabama que Mousavi, le Pentagone et la population US avaient ete une fois de plus la victime d’une operation psychologique de Almost False Flag Terror, dans la mesure ou l’attentat contre les marines au Liban, meme si il a probablement ete perpetre par les reseaux de Mousavi, a ete rendu possible par certains milieux non officiels US.
Père Iclès
25/06/2009
Voici au bout de ce lien , un point de vue israélien dissident. On peut voir que son analyse n’est pas très éloignée de celle de Dedefensa.org, y compris lorsqu’il remarque l’humanisme soudain de McCain.
Exocet
25/06/2009
Si vous commencez à gober toutes les supputations et affirmations de la CIA, il faudrait envisager une carriére de désinformateur mimétique avec des lunettes noires,ce qui serait tout de même un simulacre de convenances dégradante envers la fameuse maxime du Général “Mais pourquoi voudriez vous que je commence maintenant une carriére de dictateur?” ....
http://www.moonofalabama.org/2008/07/irrelevant.html
ou alors une carriére de zouaves, comme portes valises au journal Libération,non mais je crois que vous refuseriez tout compte fait.
http://www.youtube.com/watch?v=Rrs7xiFvlCE
geo
25/06/2009
Si Lind considère comme tranchée la question de la légitimté, c’est moins par le fait de la réalité de la fraude (illégitilité procédurale) par le mépris du régime pour ses propres fondements déclarés (illégitimité logique). Dans république islamique, il y a répubique. Un prétendant au trône de france qui négligerait d’établir sa légitimité héréditaire s’exposerait à légitmer à la fois la révolte d’en bas et les prétentions concurentes.
La légitimité est sans doute complexe, peut être insaisissable, mais pas amorphe, elle a sa logique.
Mai 68 avançait une légitimité de la rue, qui d’une certaine façon remonte loin.(après tout dans l’Athènes de démosthène, ceux qui n’avaient pas pris les armes dans une guerre civile perdaient le droit de vote. Le vote était semble-t-il un combat réduit au décompte des forces, seuls étaient donc comptés les citoyens prêts à aller dans la rue.) De gaulle a restauré sa légitimité en se montrant le plus légitime par la rue aussi. Et c’était clair pour tous les acteurs, si ignorants aient-t-ils été de l’histoire Athénienne.
Leur vote volé, ou perçu comme volé, les iraniens sont revenus à la rue comme d’autres retournent à l’or quand la monaie fiducière n’est plus fiable, et ont fondé leur légitimité sur leur présence massive dans les rues qui leur a permis à la fois de se compter autrement que par des urnes douteuses, et de revendiquer leur droit au vote à l’antique en participant aux troubles, parfois en se faisant tuer.
Tout ça n’est pas rien. Khatami peut bien lancer ses propres forces dans la rue, il renforcera le côté république du régime, ce qui ne doit pas lui plaire.
Exocet
24/06/2009
ou alors c’est un compromis desafrenchising..Décidement dedéfensa must to be desafrenchised.
Ni ANDO
24/06/2009
Mousavi est aujourd’hui un autre homme. Le Mousavi de 1983 a sans doute peu à voir avec le Mousavi de 2009. Il a muri et réfléchi. Les folles années de jeunesse ont laissé la place à une période assagie, pacifiée, ouverte. Il a pris la mesure des erreurs du passé (et s’en repend amèrement). Mousavi est un autre Mousavi. C’est un Mousavi contrit. Le temps a fait son uvre et un ange libéral et réformiste l’a visité. On chuchote qu’il envisage une conversion (au judaïsme mais tendance libérale, pacifiée et ouverte et non pas likoudesque). Il pourrait même laver les pieds des miséreux.
Mousavi est aujourd’hui l’écran blanc et vierge sur lequel la jeunesse de Téhéran projette ses rêves. De même, qu’une certaine jeunesse ukrainienne, il n’y a pas si longtemps, projetait sur l’écran pur et immaculé de Viktor Yushchenko ses rêves d’autre chose. Que Viktor Yushchenko, l’actuel président ukrainien, ait longtemps affiché des sympathies pronazies (le biographe Yuri Vilner soupçonne d’ailleurs fortement son père Andrei Yushchenko d’avoir été kapo dans les camps de la mort - http://www.regnum.ru/english/986276.html), qu’il ait soutenu l’activisme de l’OUN-UPA, ne change rien à cette virginité enthousiasmante et rassurante.
La vérité des caisses de résonance est toujours toute relative.
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