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Le Guide Suprême ne veut pas d'un Gorbatchev

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

PEB

  19/06/2009

Moussavi est un homme issu du système. Il souhaite sincèrement la survie du système iranien et de la Révolution Islamique, évènement qui a rendu sa dignité et son indépendance bafouée à la nation, dit-on, par le ci-devant Roi des rois.

Cependant, il ressent bien les difficultés économiques et voudrait lisser ls relations internationales de son pays. Si j’ai bien suivi les choses, il est devenu nolens volens le candidat de la transparence et des réformes, soit en russe, la Glasnost et la Pérestroïka.

Le Guide Suprême avait peur sans doute de l’arrivée d’un Gorbatchev dans son dos qui aurait destructuré à terme le régime.

L’alternative est donc: soit on suit le peuple et la spécifité éthique et religieuse de l’Iran se dissout dans le concert des nations, soit on maintient le cap au risque d’une crise de légitimité interne et d’une faiblesse économique.  Le premier cas avait le désavantage de retirer l’Iran de la scène internationale, notamment au Proche-Orient.

Ceci dit, Moussavi ne souhaite pas que l’Iran s’occidentalise mais le guide Suprême ne souhaitait pas amollir la société.

Veux-t-on vivre dans le confort ou porter un message Urbi et Orbi?

@Frans Leen : article récent du National Geographic News

Article lié : Monde et contre-monde

Francis Lambert

  19/06/2009

http://news.nationalgeographic.com/news/2009/06/090618-co2-highest-carbon-dioxide_2.html

CO2 Levels Highest in Two Million Years

(...) What’s more, the average CO2 level during warm periods was 38 percent lower than the average we see today.

NB : à mon sens il faut encore de la prudence concernant le CO2. Ce qui est l’attitude scientifique.
L’influence des variations de l’ensoleillement fait aussi de plus en plus consensus. D’autres points sont toujours à l’étude et cela prend légitimement du temps.

Mais surtout :
il me semble que la déplétion des ressources et leur économie encourage fortement à augmenter notre productivité ... il n’y a pas moteur plus efficace pour sortir de la crise par le haut.

Economie signifie d’abord économe.
Minimiser les ressources coûteuses à l’entrée, minimiser les gaspillages par les rejets à la sortie.
Plus un moteur est efficace ... moins il a de rejets. Comme une usine.

Ces éléments se conjuguent pour nous convaincre de limiter les gaspillages dans nos pays qui doivent payer de plus en plus cher ces ressources.

La crise a déjà fait bien plus que Kyoto et beaucoup plus rapidement pour limiter le CO2. Et défier nos économies.

La sortie de crise (?) dans nos pays sans ressources abondantes passera par une révolution techno-sociale de grande ampleur.

Le CO2 signale un défi et une fantastique opportunité.

Succès en demi-teinte

Article lié : Monde et contre-monde

Bilbo

  19/06/2009

Effectivement le fait qu’il y ait eu simultanément deux sommets à Ekaterinbourg, ville chargée d’histoire, a un rôle symbolique fort vis à vis de l’occident. Cependant le résultat de la rencontre des BRIC est pour le moins décevant.

“We are committed to advance the reform of international financial institutions, so as to reflect changes in the world economy. The emerging and developing economies must have greater voice and representation in international financial institutions, and their heads and senior leadership should be appointed through an open, transparent and merit-based selection process. We also believe there is a strong need for a stable, predictable and more diversified international monetary system.”

Sur la forme et le contenu, le communiqué final est très proche de ceux des G8, G20 et autres groupes du même acabit.

Si, en l’absence de l’occident, les quatre pays ne sont pas capables de s’entendre pour produire un communiqué plus revendicatif et/ou plus menaçant, nous risquons d’attendre encore un moment avant de voir les rapports de force évoluer significativement. Au reste le déséquilibre de ces derniers est souligné dans le même communiqué :

“We express our strong commitment to multilateral diplomacy with the United Nations playing the central role in dealing with global challenges and threats. In this respect, we reaffirm the need for a comprehensive reform of the UN. ... We reiterate the importance we attach to the status of India and Brazil in international affairs, and understand and support their aspirations to play a greater role in the United Nations.”

Là encore, ils demandent une réforme du système, mais comme à l’école : en levant le doigt. Il n’y a aucune menace qui transparaît. C’est juste le renouvellement d’une demande. Clairement ni la Chine ni la Russie n’ont assez de pouvoir pour forcer la réforme. “L’union fait la force” dit-on,  mais dans le cas présent les BRIC viennent d’avouer que leur force individuelle est encore bien faible.

Deux exemples récents vont en ce sens :
- depuis le 10 juin ils ont ont annoncer qu’ils allaient acheter les bons du FMI mais ils n’ont pas encore obtenu le moindre bout de réforme.
- la Chine vient de se faire renvoyer dans les cordes par l’Australie dans l’affaire Rio Tinto. L’offre était pourtant généreuse.

Je crois que l’évolution des rapports de force devra plus à l’effondrement de l’occident qu’à la montée en puissance des BRIC.

Source : http://www.atimes.com/atimes/Global_Economy/KF20Dj02.html

Iran et Israël

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Pierre Robes-roule

  19/06/2009

En cas d’affaissement du régime iranien (l’option gorbatchevienne certes peu probable mais donc possible ), j’oserais dire qu’Israël perdrait son Union Soviétique. Intéressant.

Par contre dans tous les cas (option précédente ou option à la Tienanmen), l’illusion d’une compatibilité entre un Islam politique et une forme de démocratie, fiction que l’Iran est arrivé à faire croire aux masses musulmanes, tomberait de facto. L’Iran n’aura été alors, sous le régime des Mollah, qu’une étrange version des “démocraties populaires”. Apparaitra alors la césure fondamentale entre des peuples, ceux relevant de la civilisation du débat (l’Iran a été le premier pays musulman a adopté un parlement), Europe, USA (mais d’avant la Guerre) et les autres (Chine, Arabie, ...). Où mettre la Russie ? le Brésil ?

Il n'y a pas de crise iraniene

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

Stephane Eybert

  19/06/2009

simplement une operation de destabilisation.

Tout a fait d’accord avec Bilbao. L’Iran n’est pas affaibli par cette operation de destabilisation de nos services.

De la a parler de crise iraniene c’est du wishful thinking de notre part. Peut etre aimerions nous bien que d’autres que nous subissent aussi des crises…

Pour plus d’info sur cette destabilisation de l’Iran lire
http://www.voltairenet.org/article160639.html

Dedefensa: agent du virtualisme et du catastrophisme ?

Article lié : Monde et contre-monde

Frans Leens

  19/06/2009

Pourquoi participez-vous à la culpabilisation mondiale en relayant l’idée du « le développement accéléré de la crise climatique » ?

Le climat change, et alors. Il y a toujours eu des périodes plus chaudes et des périodes plus froides dans l’histoire de la terre.  Ce n’est que récemment que certains ont profité d’une période de réchauffement pour commencer à culpabiliser le monde entier par l’idée que le CO2 produit par l’homme en était la cause.  Il n’y avait pas de CO2 produit par l’homme par le passé, mais le climat changeait cependant régulièrement.  Depuis 2 ans le CO2 produit par l’homme est toujours là mais le climat mondial n’obéit plus et se refroidit. La plupart des statistiques sur lesquelles les réchauffistes s’appuient s’arrêtent à 2007 puisque les chiffres n’obéissent plus, depuis, à la doxa du réchauffement.

De nombreux scientifiques se sont retirés du GIEC arguant que ses conclusions sont plus politiques que scientifiques. C’est d’ailleurs par dizaines de milliers que des scientifiques américains ont signé un pétition de mise en question du consensus sur le réchauffement climatiques (http://www.alterinfo.net/Mise-en-question-du-consensus-sur-le-rechauffement-planetaire-Effets-environnementaux-de-la-hausse-du-dioxyde-de-carbone_a33476.html).

Alors, vous qui chassez le virtualisme en toutes saisons, ne tombez pas dans le piège de la culpabilisation mondiale sur le climat.

Telescopages et force de l'histoire

Article lié : Ekaterinbourg, ou l’anti-G-2

Ni ANDO

  19/06/2009

Télescopages de l’histoire russe

L’époque est charnière en Russie et, dans le monde symbolique, la courbe ascendante de la nation russe croise la courbe descendante du soviétisme alors qu’ailleurs dans le monde une forme de soviétisme moral et culturel semble être devenue une sorte de norme.

Deux télescopages récents montrent avec une certaine ironie les changements historiques réalisés.  Chacun sait qu’à Iekaterinbourg (la “ville de Catherine”), appelée Sverdlovsk du temps de l’URSS, du nom d’un chef local de la Tcheka (drôle de régime qui donnait aux villes russes des noms de tueurs professionnels), furent massacrés dans une cave le 17 juillet 1918 l’empereur de Russie, l’impératrice, leurs cinq enfants (dont la plupart des filles servirent lors de la Première Guerre mondiale comme infirmières volontaires dans les hôpitaux militaires), les domestiques attachés, le médecin personnel et le secrétaire particulier. En ordonnant ce massacre peu ragoûtant Lénine savait ce qu’il faisait: l’extermination de la famille impériale c’est celle de l’empire russe, qui ouvre la possibilité de créer sur les décombres de cet empire un monde nouveau présenté comme égalitaire et transnational. C’est donc aussi le début d’un processus qui mettra sous le boisseau la nation russe (au terme d’une guerre civile qui fera de 6 à 12 millions de morts, soit la guerre civile européenne la plus sanglante de l’histoire) et qui n’aura plus voix au chapitre jusqu’à la dissolution volontaire de l’Union (son dynamisme démographique, ses talents particuliers seront exploités par le régime mais les expressions du nationalisme russe seront impitoyablement pourchassées et réprimées). C’est à Iekaterinbourg que viennent de s’achever les réunions du BRIC et de l’OCS, où le principe de la priorité de la souveraineté nationale a été implicitement reconnue et où, pour la Russie, il y a la tentative de la récréation non pas d’un empire mais d’une sorte de vaste zone de coopération mutuellement profitable, incluant également des possibilités d’action sur un plan militaire, le tout étant impulsé par cette nation russe en pleine ré émergence.

Le deuxième fait est encore plus symbolique et montre le retournement accompli, en particulier sous l’impulsion d’un Poutine, curieux personnage en fin de compte. L’armée russe moderne a été fondée par le tsar Pierre 1er (Pierre le Grand), avec la création des régiments Préobrajenski et Semeniovski autour de 1700. Ces unités portent une charge symbolique très forte en Russie. Elle firent toutes les campagnes de 1700 à 1917, et sont intimement associées à la création et au développement de l’empire de Russie (ainsi qu’à l’émergence donc d’un pouvoir russe en Europe). Leur composition était socialement très marquée (recrutement exclusivement réservé à une aristocratie disposant de privilèges d’un autre temps en 1914 mais qui versa son sang avec une folle générosité sur les champs de bataille du front russo-allemand de 1914 à 1917). Dissous par Lénine après le coup de force d’octobre, la plupart de leurs officiers sont atrocement torturés, massacrés. Lors de la parade du 9 mai 2009 sur la place rouge il y a une unité de six officiers portant deux drapeaux (celui de la Fédération de Russie, et le drapeau rouge de l’armée russe) qui remonte tout le front des troupes. Elle porte des uniformes aux couleurs du Préobrajenski. Les quatre orchestres militaires rassemblés sur la place rouge jouent alors l’air du Préobrajenski. C’est l’unité qui ouvre toute la parade, la première à défiler et c’est sa musique qui est jouée en premier. En remontant la place rouge les six porte-drapeaux passent devant le mausolée où se trouve encore la dépouille de Lénine qui avait ordonné leur destruction en 1918.

     

Du coup, je me permets...

Article lié : Ekaterinbourg, ou l’anti-G-2

Alain Vité

  19/06/2009

Votre article sur l’évolution comparée de l’OCS et l’Occident me donne le courage de proposer la petite idée qui suit, ce n’est pas grave si ça ne paraît pas sérieux.

Les soubresauts actuels de notre civilisation m’apparaissent comme une évolution normale de l’humanité, au même titre que les transitions démographiques européennes des XIX et XXè siècles.

Pendant des millénaires, l’être humain s’est reproduit sans relâche pour compenser la forte mortalité. Au XIXè siècle, l’économiste Malthus a affirmé que l’humanité étoufferait sous elle-même avant un siècle, la mortalité baissant fortement avec le développement industriel, pendant que la natalité restait aussi prolifique qu’avant.

La suite a prouvé le contraire en Europe : la démographie s’est stabilisée par ajustement de la natalité. C’est ce qui s’est produit et se produit aussi dans chaque région du monde qui s’industrialise, à son rythme. D’où il ressort que les “courbes de Malthus” sont en fait des “anti-courbes de Malthus”, au même titre que le manichéisme est en fait de l’anti-manichéisme, etc. comme souvent mais ce n’est pas le sujet.

Ces transitions nécessitent quelques générations.

Depuis des millénaires, nous répétons que “l’homme est un loup pour l’homme”, “foncièrement un prédateur dangereux”, etc. C’est normal puisque nous n’avons connu que ça, au même titre qu’avant les transitions démographiques, nous ne connaissions que la natalité démesurée répondant à une mortalité démesurée.

L’humanité est comme toute espèce vivante, déterminée à survivre. S’il faut mourir en couche pour que l’espèce survive, mourons en couche. S’il faut se battre entre nous, battons-nous.

Pendant longtemps, il n’y en a pas eu pour tout le monde, la concurrence était inévitable et que le meilleur gagne. Guerres, luttes, intrigues, manoeuvres et compétitions… Depuis environ 40 ans, nous avons franchi le cap de la survie pour tous. Techniquement, nous aurions le moyen de tous manger à notre faim et vivre assez longtemps pour voir naître nos petits-enfants, sur tout le globe. Seulement l’Histoire pèse sur les mémoires et changer d’habitude ne se fait pas en un jour.

Ca demande quelques générations, le temps que les vieilles rancoeurs meurent avec les vieux qui les portaient, que les générations intermédiaires polluées par le passé et incompétentes devant l’avenir passent puis trépassent, que les -enfin- nouvelles générations arrivent aux responsabilités.

Nous en sommes là. Les héritiers de la Guerre froide sont hégémonistes et encore là, les évolutions technologiques sont telles qu’ils ne peuvent rien en comprendre, et qu’elles les terrifient au point de ne penser qu’à se les approprier pour gagner toujours plus de compétitions. Etant données la puissance desdites technologies et les mains qui les détiennent, les dégâts sont considérables dans toutes es directions, c’est effectivement là le point critique.

La nature même de la compétition est qu’à la fin, il n’en reste qu’un, ce que personne ne dit pourtant jamais.

(Le partage de l’information et des connaissances par tous, l’agriculture abondante partout, le voyage à portée de tous, la médecine abordable… Et l’élitisme, alors ?! ça c’est une valeur historique, inaliénable et incessible de la pensée compétitrice.

Le bloc occidental est enfermé dans sa position dominante et c’est normal : c’est cette pensée dominatrice qui l’a porté pendant des siècles et en a fait la civilisation la plus prospère et la plus sûre pour ses populations. Espérance de vie, alphabétisation, sciences, prospérité, confort… tout cela est associé pour nous au sentiment de notre puissance. Perdre celle-ci serait perdre tout le reste, croyons-nous.

Je me demandais comment se manifesterait ce nouveau saut de civilisation, sachant que l’Occident est encore totalement aveuglé par le mirage nord-américain, et voici poindre l’organisation de coopération de Shanghaï (OCS)

A part pour ceux qui ne veulent pas partager leur jouets pourtant s trop nombreux, on dirait bien que tout se passe bien pour l’évolution humaine, donc.

Heu… voilà voilà.

Annihilation au nom de l'humanisme.

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Ilker de Paris

  19/06/2009

C’est vrai que si on cherche continuellement la confirmation auprès des autres de la supériorité de son modèle c’est que celui-ci n’est pas si parfait : “miroir miroir dit moi que je suis le plus beau”.

En fait, il est certain que l’Occident ne sait plus quoi faire de son modèle, qui évacue l’homme, l’Histoire, instaurant un humanisme auquel on ne sait plus comment et pourquoi adhérer. Humanisme contradictoire par ailleurs, qui détruit sans limite (l’environnement par exemple) tout en affirmant des valeurs de vie. On se plie à tout cette mascarade par conformisme : tout le monde le fait donc c’est bien.

Certains finissent alors par vouloir utiliser cet “humanisme” pour annihiler les autres : un article dans un journal de “gauche” par exemple : http://www.liberation.fr/monde/0101570629-l-europe-doit-etre-prete-a-la-guerre

Ph. Grasset peut-il concevoir ce qui suit ?

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

sao conrado

  18/06/2009

Je tiens à dire que votre site est précieux.

Cela étant dit, vous qui n’avez pas de difficulté à concevoir qu’ “il y a des gens dans le monde pour qui le progrès économique n’est pas l’essence” de l’existence, pouvez-vous concevoir ce qui suit :

1/ Concernant votre article sur Mossadegh du 5 juin :

Mossadegh n’a pas été démocratiquement élu président mais nommé premier ministre (par le Chah, après un vote du Majlis).

Mossadegh n’a pas été renversé par la CIA mais démis de ses fonctions par le Chah -qui en avait le droit et qui donc n’avait aucun besoin d’un appui extérieur pour le faire.

La chute à proprement parler de Mossadegh est le fait de la rue, et -surtout- du retrait des religieux de l’alliance qu’ils avaient passé avec les communistes pour renverser le Chah.

2/ Concernant la situation en Iran :

Il n’y a pas de conservateurs et de modérés en Iran aujourd’hui, mais UN régime.

Moussavi est un pion du régime (membre du Conseil de Discernement = organe politique suprème), dont la mission est d’incarner aux yeux de l’Occident “l’alternative démocratique” iranienne : on ne bombarde pas ni ne renforce les sanctions contre un pays qui comporte en son sein un embryon démocratique !

La situation échappe aujourd’hui au régime : les Iraniens qui sont dans la rue (et qui ne sont pas en “vert” !) ne sont en rien favorable à Moussavi mais dénoncent le système en bloc
3/ Les Etats-Unis NE souhaitent PAS l’effondrement du régime des mollahs : ils veulent l’instrumentaliser pour renforcer leur influence dans la zone

Difficile à concevoir, le projet US d’instrumentalisation des réseaux des mollahs ?

C’est pourtant la théorie de “l’Arc de crise” de Brzezinski recyclée inlassablement depuis 30 ans et 6 présidents : déstabiliser la zone MO/Asie centrale c’est à dire balkaniser (les Etats stables), casser (l’OPEP) et affaiblir (l’influence russe)

Toujours pas convaincu ? Alors, question : qu’ont fait les USA ces dernières années, sous couvert du “Grand orient démocratique” ?

L’irak stable de Saddam est en trois entités (balkanisation)
Le Kurdistan irakien est autonome (refus de concertation avec l’OPEP)
Le Hamas est sorti vainqueur des élections (quand on fait la promotion de la démocratie dans ces contrées, on fait le lit de l’islamisme !)
Musharaf a été laché (à quand l’éclatement du Pakistan en 5 entités ?)

Tout cela n’est pas concevable, n’est-ce pas Ph. Grasset ?
Pourtant tout cela, que vous présenterez certainement comme les élucubrations d’un “mullah-like fanatic”, tout ce qui a été dit plus haut EST (la réalité).

Accepterez-vous le défi de participer à la “crise de civilisation” en disant, un jour, ce qui EST ?????

(PS : relisez “Le Grand Echiquier”, c’est la pensée de Zbig noir sur blanc, 20 ans après)

Pepe Escobar dans le rôle de l'emmerdeur magnifique

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

Exocet

  18/06/2009

http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3876

Rien n’est joué à terme (..) pour le duo infernal, ni pour les Israéliens Likoudistes,ni pour Mahmoud..

Extrait d’une réaction assez flashy parmis d’autres ...Sacré Pepe toujours le mot pour rire!

Theali, I know all that. You, however, are obviously not privy to the relationship Ahmadinejad has built with Putin/Medvedev and Beijing’s brass over the past 4 years (guess what, I am). Although any president in Tehran wouldn’t necessarily discontinue Moscow/Beijing’s momentum with Tehran, the former prefer Ahmadinejad because he is privy to the deals that they and the SCO/BRIC nations have set forth. Separately, Washington is involved in the current rioting in Iran - however subtlely - despite Pepe Escobar’s denials. Witness: http://www.guardian.co.uk/world/2009/jun/17/obama-iran-twitter

Arnold Toynbee

Article lié : Monde et contre-monde

Francis Lambert

  18/06/2009

Chouette les ouvertures qu’apporte ce site même si après on se mélange parfois les pinceaux.

A few Eurasian geopolitical basics

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

Francis Lambert

  18/06/2009

http://www.marketoracle.co.uk/Article11401.html

Un aperçu passionnant et pas trop long par F.William Engdahl

relevé de ses articles :
http://www.marketoracle.co.uk/UserInfo-F_William_Engdahl.html

election iran

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

jean-philippe prunel

  18/06/2009

Surpris de ne pas voir mentionner l’action déstabilisatrice d’une partie du gouvernement. Obama,celle la plus soumise aux influences pro-israelienne d’ou probablement des divisions profondes au sein du gouvernement US.ET qu’en a-t-il été lors des élections libanaises ? De toutes façons ainsi que l’a précisé Obama lui-même il n’y a guère de différences entre l’extrémiste et le modéré,alors,pourquoi tant de peine ??

avant de parler manipulation des votes ...

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

_ python

  18/06/2009

... on pourrait parler de manipulation de nos media, qui ne nous servent que ce qu’on a envie d’entendre, qui ne mandatent leurs journaleux que pour nous ramener cette bequetée.

Il y a heureusement dans ce concert assourdissant des voix timides pour rappeler que les sondages avaient tous prédits une victoire écrasante de Ahmadinejad.

http://www.legrandsoir.info/Le-peuple-iranien-s-exprime-Washington-Post.html

et le lien Voltairenet cité par ailleurs dans ce forum ajoute que la confusion a été semée et entretenue depuis l’extérieur du pays, en utilisant des moyens de télécommunications gardant l’anonymat des expéditeurs… Dans la région, il y a des experts de la chose.