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Secession ? La Californie est quasi expulsée de l'union comme un vulgaire locataire "broken"

Article lié : La sécession et l’“air du temps”

Francis Lambert

  22/06/2009

California is America’s most populous state with 38 million people. Its GDP of $1.8 trillion is the largest in the U.S. Its economy is bigger than those of Russia, Brazil, Canada, or India. (...)

The state faces a stunning $24.3 billion budget deficit, even assuming no significant deterioration in the economy from this point onward. And the state has lost virtually all hope of President Obama declaring, “California is too big to fail.” (...)

California’s credit rating is already the lowest among all U.S. states. (...)  Democrats proposed a budget that would raise $2 billion from cigarette taxes and oil companies. But the governor promptly vetoed the plan. (...)

State officials continue to insist that a state default is unthinkable … much like GM executives said their bankruptcy could never happen. (...)

1… sell all California paper now!
2… if California defaults, it could set off a chain reaction of bond price plunges and defaults throughout the municipal bond market.
3… Don’t underestimate the impact California’s depression is having — and will continue to have — on the rest of the U.S. economy. At $1.8 trillion, the state’s GDP is so large (...)
4…  an insurance policy against a dollar decline.

Extraits de California’s Economy Collapsing http://www.marketoracle.co.uk/Article11503.html

NB : La secession, devolution etc. sont des visions “nationaliste” ce qui fait l’unité des USA c’est l’argent ... la partie ruinée de la Californie sera retournée au Mexique ... ou cédée à la Chine en apurement de dette ?

Ha-ha !

Article lié : La France, incontestable leader de la sottise européenne face à l’Iran

Pedro Fuentes

  22/06/2009

“Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.” C’est du moins ce que tente Thierry Meyssan quand il décide d’écrire sur les origines et les liens du président de la République française.
http://www.voltairenet.org/article157210.html
Pour qui juge que Sarkozy n’a pas d’autonomie d’action (non pas dans un sens maistrien mais en ce qu’il est privé plus simplement de la liberté personnelle d’agir) ses agissements ne sont pas si surprenants. Non que leur cause en soit limpide mais bien parce qu’ils correpondent très exactement à ce qui est attendu d’une marionnette, le spectateur se regardant s’illusionner lui-même et y prenant finalement plaisir. Malheureusement, ses sorties ne sont pas des soties. Sarkozy pend au bout de ficelles.
Il semblerait qu’il y ait un peu de dissensions dans la troupe des manipulateurs qui secouent notre pantin, actuellement.
Le pire serait que ce pitre se croit un destin.
Danger !
Si encore il se prenait pour le Dr Faustroll, on continuerait de rigoler ... mais au fait, “de Nagy Bosca” ne viendrait-il pas de “Bosse-de-Nage”  ?

GxG la suite de la suite ... "Les cobayes du Dr Folamour"

Article lié : La sécession et l’“air du temps”

Francis Lambert

  22/06/2009

Le 1er mars 1954,  (...)
Entre le ciel et l’Océan, une “étoile” explose. Elle s’appelle Castle Bravo, c’est une bombe thermonucléaire : la puissance de mille Hiroshima, mille fois quinze kilotonnes de TNT, mille fois une bombe qui a fait plus de 140 000 morts. (...)
Et il y a eu l’explosion… Enorme. Le sol bougeait, tremblait. Le vent nous a jetés par terre. Nous avions peur, tellement peur. Le vent s’est arrêté. Il n’y a plus eu un bruit, juste le silence. Les yeux nous piquaient comme s’ils étaient pleins de sable. (...)

“L’accident” ne constitue qu’un épisode des mystifications, exploitations et négligences criminelles qui, dès le début, ont tissé les relations entre les militaires, les scientifiques, les autorités américaines et un peuple du Pacifique sacrifié pour le “bien de l’humanité”. (...)

Soixante-sept essais nucléaires vont être menés dans les îles Marshall. (...) Devant l’assemblée des Nations unies, il explique en 2005 : “Mon pays a reçu l’équivalent de 1,6 bombe Hiroshima par jour, tous les jours, pendant douze ans.” (...)

Jusque dans les années 1970, les femmes vivaient dans l’angoisse de ce qui pouvait sortir de leur ventre. Elles mettaient au monde des “bébés méduses” : des troncs à la peau translucide qui laissait paraître le cerveau et le coeur battant. Ils rebondissaient sur la table d’accouchement et mourraient. Il y avait aussi les “bébés grappes de raisins”, où seule la présence d’un cerveau suggérait aux sages-femmes que la forme aurait pu être un enfant, et des nouveau-nés incapables de téter, condamnés à mourir de faim.
Les Américains accusent les Marshallais d’inceste ou se réfèrent à une syphilis galopante. (...)

En 1994, dans un effort de transparence, l’administration Clinton a rendu publics certains dossiers du Département américain de l’énergie. Les Marshallais ont alors découvert qu’ils avaient servi de “matériel”. Elaboré avant Castle Bravo, le projet 4.1 visait à l’étude des conséquences des retombées radioactives sur les êtres humains. “Ils nous ont déshabillés. Ils ont pris notre photo et ils nous ont donné un numéro”, se souvient Lijon. Quarante ans plus tard, les manipulations dont elle a fait l’objet ont pris tout leur sens.
Bill Graham, le responsable du Tribunal des réclamations nucléaires, lit un rapport du laboratoire Brookhaven daté de 1958 : “L’habitat des insulaires nous permettra de recueillir des données écologiques très utiles sur les effets des radiations. Nous pourrons suivre les divers radio-isotopes du sol à la chaîne alimentaire jusque dans l’être humain, où nous étudierons leur distribution dans les tissus et les organes, les demi-vies biologiques et les taux d’excrétion…” De ses archives, il tire une autre photocopie : “Le groupe des Marshallais irradiés constitue la meilleure source d’observation sur les êtres humains. Tous les modes d’exposition continue sont représentés : irradiation pénétrante, exposition de la peau aux rayons bêta, absorption de matériel radioactif…” (...)

(Aujourd’hui ... )
Equipée d’un golf à neuf trous, l’île est au coeur de la guerre des étoiles. On y rêve de la construction du bouclier antimissile et, régulièrement, l’atoll se fait bombarder depuis la Californie. La base militaire est censée intercepter les missiles, mais le bouclier est une vraie passoire et les ogives atterrissent dans le lagon. Le ministre des affaires étrangères des Marshall, Tony de Brum, a demandé une étude sur l’impact chimique des projectiles. Les Américains font la sourde oreille.

Extraits de :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/06/22/les-cobayes-du-dr-folamour_1209927_3244.html

"Maman, j'ai rétréci l'Amérique!"

Article lié : Le prophète de la dévolution US dans la concorde

Ni ANDO

  22/06/2009

Reste à savoir si cette idée presque assumée d’un démembrement harmonieux, paisible (dans la joie sans doute) du territoire politiques des Etats-Unis rencontrera la ferveur enthousiaste, émue, de l’establishment de la cote est. Nous avions “diviser pour régner”. Nous aurons “divisons nous pour régner”. Ou “plus petits nous sommes, plus puissants nous redeviendrons”.  Cette “dévolution” est, en quelque sorte, l’opposé de la tendance actualisante chère aux psychologes humanistes. Qui aurait pu croire qu’un jour le mot d’ordre américaniste se métamorphoserait en “small is beautiful” et “pour vivre heureux, vivons cachés”!.

franchement

Article lié : La sécession et l’“air du temps”

jean pierre SIMON

  22/06/2009

Je ne vois pas comment la deconstruction de l’empire US peut apporter du bon. Surtout que les principaux scissionistes sont texans et sont cela meme qui on envoyé les USA dans des guerres inutiles Worlwide.

C’est comme si on disait que le demembrement de l’empire Carolingien avait apporté la paix en europe .

Une glasnost pour nous aussi?

Article lié : La sécession et l’“air du temps”

Christian

  22/06/2009

(Suite du post précédent, « Une glasnost pour les anglais »)

Ceci dit, il y a pléthore de livres, d’analyses, de discours etc. qui concluent tous peu ou prou dans le sens de cette libération de l’esprit de laquelle vous nous entretenez depuis fort longtemps, bien qu’ils le fassent souvent de manière moins explicite, ou moins radicale (dans le sens de prendre le problème à la racine) que vous ne le faites.

Je n’en veux pour exemple que le dernier livre d’Amin Maalouf, « Le dérèglement du monde » (qu’on peut entendre parler sur son essai par exemple sur cette radio : http://www.rsr.ch/la-1ere/presque-rien-sur-presque-tout/selectedDate/19/06/2009#vendredi), qui fait le constat désormais « banal » du dérèglement général, dérèglement (je cite) climatique, économique, environnemental, financier, stratégique, politique, éthique spirituel, technologique etc. (n’en jettez plus !). Et, d’une manière qui le rapproche d’un autre de vos grands thèmes (auquel je souscrit aussi volontiers, en tant que « chimpanzé politique », volubile certes mais pas moins sourcilleux de ce que le mâle alpha veille un minimum au maintien de la structure sociale, de ce deuxième milieu vital que sont la société et les autres), il attribue ce désordre généralisé à une crise de légitimité. Une crise de légitimité qu’il voit double, participant lui-même de deux mondes, français et libanais (levantin) : une crise de légitimité banalement politique des dirigeants arabo-musulmans, et une crise de légitimité des USA comme modèle et unique leader du monde.

Et Amin Malouf de signaler aussi, à plusieurs reprises, dans l’interview radio sur son livre plus que dans son livre même, de manière étrange, qu’il y a eu « cette explosion technologique, scientifique, qu’on ne sait pas penser, pas maîtriser… », qu’« on veut changer quelque chose, mais on ne sait pas quoi… »

Cette pléthore de livres ou de débats écrits sur Internet sur la nécessité de « changer », associé au constat de la paralysie croissante de notre politique, montre combien nous sommes incapable de changer quelque chose qui a une inertie aussi grande que des fondements culturels (fussent-ils non homogènes et parcourus de tensions), qu’un système socio-économique ou techno-économique sous-tendu par habitudes de pensée prises, des facilités de vivre. Montre combien de la conscience à l’acte, de la conscience à la libération, il y a un abîme. Montre combien on « pense » plus avec notre corps, on vit, on rêve, on comprend, on agit plus avec notre corps, cette « grande raison », que guidé par notre « petite raison ».

D’où ma tendance à vous rejoindre (encore ! je suis bientôt prêt à être un courtisan en bonne et due forme !) sur la nécessité de quelque chose de physique pour libérer l’esprit, la nécessité d’un acte iconoclaste pour se libérer des idoles de notre temps. (Il est entendu que je parle de quelque chose de physique qui libère l’esprit de ses chaînes présentes, pas de quelque chose de physique qui libère des pulsions néfastes, du ressentiment, qui tourne au pogrom   gros péril de notre temps où les tensions sont telles que quelque chose doit finir par se libérer , et qui ne ferait in fine que changer des chaînes contre d’autres)

Alors quid ? Les Américains ont leur American dream a pulvériser, les Anglais la défaite de la City et leur passé à reconnaître… et nous autres, continentaux ? Qu’avons-nous à faire de libératoire ?

No sé... Peut-être, sûrement, avons-nous besoin de nous déprendre de nos machines. Affirmer que la machine en soi (l’ordinateur, la modélisation informatique, la communication numérique) ne nous permet pas de maîtriser les choses, encore moins de faire les choses sans qu’on ait d’effort à fournir, en nous dispensant de penser et de comprendre. La machine ne pense pas à notre place, comprend encore moins à notre place. Et pourtant… on l’oublie ; du coup, elle se met de fait à penser à notre place (c’est-à-dire qu’on la laisse penser à notre place), et nous impose sa pensée mécanique, sa pensée de machine, sa pensée non humaine. Et les gamins d’aujourd’hui sont encore plus soumis à ceci, vu notre propre incapacité à leur montrer le contraire.

Il s’agit peut-être moins d’un nouveau luddisme, que de pouvoir rigoler comme les étudiants chinois l’ont fait face à M. Geithner, lorsqu’on nous dit que les solutions aux problèmes actuels viendront de la technologie et l’organisation. Je pense à la position de M. Bertrand Piccard par exemple (si, si, le petit fils d’Auguste Piccard, personnage vernien et noble savant inventeur du ballon stratosphérique et du bathyscaphe en son temps), qui pense que s’il réussi à faire le tour du monde en avion solaire (ce que je lui souhaite par ailleurs), ça débloquera la situation, ça suffira pour que tout le monde se mette aussitôt à faire de la croissance « verte », durable, respectueuse… sans avoir le moins du monde à se remettre en cause, sans avoir à jeter un autre regard sur soi et le monde, une autre compréhension des choses humaines… Eternelle tentation de changer notre empire sur les choses plutôt que notre emprise sur nous-même ; tentation à laquelle certaines époques pouvaient se permettre de succomber, mais plus la nôtre : nous ne pouvons plus continuer de vivre comme des robots, penser de manière automatique, faire comme on a toujours fait…

Une glasnost pour les anglais

Article lié : La sécession et l’“air du temps”

Christian Steiner

  22/06/2009

Votre thèse, développée également dans votre précédent article « Monde et contre-monde » (et à laquelle j’adhère, why not ?) : les Américains face à la nécessité de faire leur glasnost, de signifier eux-mêmes la fin de l’American dream, de détruire les USA eux-mêmes pour libérer les esprits de leurs mécanismes paralysants.

Deux articles, signalés précédemment par vos lecteurs, vont dans le même sens, mais parlant du Royaume-Uni : Georges Monbiot (« For 300 years Britain has outsourced mayhem. Finally it’s coming home », http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/jun/08/british-empire-colonies-banks-reform et John Lanchester (“It’s Finished” http://www.lrb.co.uk/v31/n10/lanc01_.html)

Le deuxième article surtout, beaucoup plus long car expliquant de manière relativement accessible comment le capitalisme actionnarial anglo-saxons et la City en est arrivé à la crise actuelle, conclut de manière assez explicite à la nécessité de l’acceptation que ce modèle a échoué, à la nécessité de signifier que ce système a échoué. Une glasnost pour les Anglais aussi :

“The UK and US plans are different, as I’ve said, but at their heart they both show the governments going to tremendous, Basil Fawltyish lengths in order to avoid taking the troubled banks into public ownership. Our governments are prepared to pay for them, but not to take them over. There are four reasons for the reluctance to take over the banks…

(…)

All of this leads us to the fourth and deepest reason why the government won’t nationalise the banks. The deepest reason is:

4. Because it would be so embarrassing. Some of the embarrassment is superficial: on the not-remembering-somebody’s-name-at-a-social-occasion level. (…) There is, however, a deeper embarrassment, one which verges on a form of psychological or ideological crisis. To nationalise major financial institutions would mean that the Anglo-Saxon model of capitalism had failed. The level of state intervention in the US and UK at this moment is comparable to that of wartime. We have in effect had to declare war to get us out of the hole created by our economic system. There is no model or precedent for this, and no way to argue that it’s all right really, because under such-and-such a model of capitalism . . . there is no such model. It just isn’t supposed to work like this, and there is no road-map for what’s happened.

It’s for this reason that the thing the governments least want to do – take over the banks – is something that needs to happen, not just for economic reasons, but for ethical ones too. There needs to be a general acceptance that the current model has failed. The brakes-off, deregulate or die, privatise or stagnate, lunch is for wimps, greed is good, what’s good for the financial sector is good for the economy model; the sack the bottom 10 per cent, bonus-driven, if you can’t measure it, it isn’t real model; the model that spread from the City to government and from there through the whole culture, in which the idea of value has gradually faded to be replaced by the idea of price. Thatcher began, and Labour continued, the switch towards an economy which was reliant on financial services at the expense of other areas of society. What was equally damaging for Britain was the hegemony of economic, or quasi-economic, thinking. The economic metaphor came to be applied to every aspect of modern life, especially the areas where it simply didn’t belong. In fields such as education, equality of opportunity, health, employees’ rights, the social contract and culture, the first conversation to happen should be about values; then you have the conversation about costs. In Britain in the last 20 to 30 years that has all been the wrong way round. There was a reverse takeover, in which City values came to dominate the whole of British life.”

http://www.lrb.co.uk/v31/n10/lanc01_.html

A propos de déconstruction

Article lié : La sécession et l’“air du temps”

Schlachthof 5

  22/06/2009

Les coulisses du théatre

Article lié : BHO isolé à l’Ouest?

thierry .

  22/06/2009

Bonjour Dedefensa,

BHO “isolé”, et comme en contradiction avec le reste du “camp”  occidental ? Remarque intéressante et qui pourrait ouvrir des horizons :

on a toujours tendance à reprocher aux pays européens leur alignement servile à une politique stratégique et économique que l’on qualifie d’américaine parce que les USA en ont jusqu’ici toujours été la tête de file , et qu’ils en ont été les premiers bénéficiaires apparents.

Eh bien ! Voici une situation qui pourrait démentir ce schéma, et en révéler un plus exact : ce à quoi les pays européens seraient soumis (ou plus exactement leurs dirigeants, dignes représentants des fausses élites), ce ne serait pas l’Amérique en temps que telle, mais plutôt le monde, ou le “milieu”, qui se situe au dessus de ces distinctions, et dont la désignation “d’atlantiste” rend finalement une image très juste : à cheval entre les deux, les manipulant et les instrumentalisant tout autant l’un que l’autre,  à leur détriment à tous les deux, d’ailleurs.

Car il n’est que de voir l’état actuel des USA pour réaliser que si, en temps que pays et peuple, ils ont servi d’instrument à des dessins de colonisations et de reformatage du Monde, ils n’en ont guère bénéficié par eux-mêmes…

Mais qui, alors, serait derrière Mr BHO ? Car il serait difficilement concevable, sauf à le considérer comme un nouveau Gandhi, qu’il soit totalement maître de sa propre politique et indépendant d’aucun pouvoir dans son dos ; il est lui-même l’outil d’un camp, forcément.

Si l’on comprenait le jeu entre les grandes familles possédantes et bien sûr pétrolières, les bras-de fer qui existent, par exemple,  entre des milieux américano-saoudiens et anglo-hollandais, peut-être les choses nous apparaîtraient plus claires.

Mais évidemment, seul ceux qui en sont parties prenantes, et à leurs risques et périls,  peuvent connaître les réalités des coulisses ...

Cordialement Thierry

AsiaTimes : Khamenei rides a storm in a tea cup

Article lié : BHO isolé à l’Ouest?

Dedef

  22/06/2009

Un excellent article de M K Bhadrakumar   sur AsiaTimes:
  http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/KF18Ak01.html

avec quelques rappels sur qui sont Rafsanjani et Mousavi

L'Europe irresponsable

Article lié : BHO isolé à l’Ouest?

Jean-Paul Baquiast

  21/06/2009

Je partage l’avis de Dedefensa sur la nécessaire circonspection qu’il faut avoir vis à vis de l’Iran. Je l’avais écrit dès mon article du 16/06
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=313&r_id=
Mais il est bien évident que la circonspection deviendra difficile si un bain de sang s’installe. L’Europe pousse sans doute audit bain de sang. Avez vous remarqué que ce soir dimanche, on envisageait sur Fr2 des agents spéciaux britanniques opérant pour pousser les manifestants à la radicalisation. Evidemment, Sarkozy dans cette affaire n’a pas plus de discernement qu’une mouche.

Des monstres sous les anges ?

Article lié : Monde et contre-monde

Ilker de Paris

  21/06/2009

Une info sur le site du Figaro.fr sur la mort d’une manifestante iranienne devenue une “icône” du web : “Neda, martyre de la contestation et icône du web” : http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/21/01003-20090621ARTFIG00119-neda-martyre-de-la-contestation-et-icone-du-web-.php

J’ai laissé un commentaire cynique, qui n’apparaîtra sûrement pas, mais j’ai de plus en plus l’impression que les gens des pays occidentaux sont en déficit de sentiments :

Aujourd’hui c’est du chacun pour soi, et comme on a quand même besoin d’amour, d’être aimé, de se décharger sentimentalement, d’exprimer ses sentiments (mais il n y a plus de receveurs)  il y a alors un double effet, manque et atrophie de “l’âme”.

Les causes comme celle actuellement iranienne permettent alors de se décharger sentimentalement, c’est un exutoire, les commentaires tout indignés, remplis, chargés de tensions émotionnelles des lecteurs montrent assez bien ce phénomène.

Une interview fait par un excellent journaliste, que d’ailleurs j’ai découvert ici, Souklaye Sylvain, une interview donc de Michel Maffesoli, sociologue de profession, affirme justement qu’on arrive à une époque “d’hystérie commune”, ce qu’il trouve être bien, ce qui pour ma part est inquiétant, car si l’Occident ne détruit pas encore complètement l’Autre c’est parce que justement il y a un vernis de raison. 

Je recoupe cela avec un autre article, assez illuminé, dans le site Liberation.fr, où l’auteur, un Hollandais, Peter van Ham, président d’un groupe de “réflexion” (mais ça doit pas voler très haut), déclare que l’Europe doit se faire “méchante”, qu’elle doit “s’engager dans des interventions militaires(...) même sans mandat du Conseil de sécurité de l’ONU”, que la guerre doit être le ciment des européens etc.

Hormis le fait que ce programme très très à “droite” passe sans prise de distance dans un journal de “gauche”, ce qui n’est pas sans signification, on sent (et voit) bien qu’on change d’époque que le vernis droit de l’hommiste cède de partout, (à force de se montrer comme angélique, de refouler les colères, le négatif en général, on arrive à un point où ça explose souvent pour le pire), on va donc voir ce (quelle visage) va apparaître.

Interview de Michel Maffesoli : http://vodpod.com/watch/1152142-michel-maffesoli-et-lorgie-par-souklaye-sylvain?mp=1&pod=souklaye

Article de Peter van Ham : http://www.liberation.fr/monde/0101570629-l-europe-doit-etre-prete-a-la-guerre

Ainsis soit t'il...

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

Exocet

  21/06/2009

Il faudrait penser à débrayer chez dedéfensa , votre analyse certes brillante mais qui manque un peu de relief date déjà un peu…Formatage de la pensée critique ou gerontisme civilisationelle ,“eux et nous”..  c’est de l’expressionisme en goguette,qui se visite sur le chemin de l’abreaction du déterminisme gesticulant,bipolarisant..

Tant pis je débraie pour la colonie des travestis en paralléle ..,ou quand William Pfaff débraye la caravanne qui double l’ombre chaotique .
Columns : Iran’s Deepening Crisis
on 2009/6/19 18:00:00 (205 reads)
aris, June 18, 2009 – An important change is evident in what since Samuel Huntington’s time has been mistakenly identified and manipulated as a war between Muslim and western civilizations.

I say mistakenly for several reasons, one of them being that Professor Huntington himself actually foresaw a war in which an alliance of Muslim and Chinese civilizations attacked the West, in an exaggerated cold war scenario. (The Chinese are now on the American side, where much of their fortune is tied up).

I say manipulatively because the Huntington thesis served the purpose of those Americans who believed in the inevitability of conflict with Islam as a whole – not just with individual states.

This was because 9/11 was not taken in the U.S. as an attack by a state, but as the action of a whole society “that hates Americans for their freedoms.” Islamic radicalism was not understood as a politico-nationalist reaction to foreign intrusion, composed of collective Arab enmity towards Israel because of its creation on Arab territory, and fear of a western strategic threat to the region’s strategic resources.

Washington, and many if not most Americans, have conceived of the affair as a conflict between us and them. “Them” might be composed of several states, including even those governed by elites with ties to the United States, as well as those dominated by radical anti-western forces. But ultimately, they were all “them.”

It followed from this bi-polar interpretation that “we” had to do something about “them.” Such as overturning or subverting hostile Muslim governments, or organizing international opposition or sanctions on those Islamic countries identified as “rogue” or “failing” (or “failed”) states, vulnerable to radical Islamic forces.

When all of this was added together it was simple for the West to sum it up as war by Islam against the West, dictating a western counteroffensive against this Islamic threat; and for the other side to interpret events as a war against Islam by the West. A war that began with the Crusades, was followed by imperialism in modern times, continuing with the seizure of Arab land to create Israel, and producing the Suez invasion, the western-organized coup in Iran in 1953, various Lebanon interventions, two wars against Iraq and the invasion of Afghanistan—all part of a vast neo-colonial enterprise inspired by western religion and western oil interests.

The thesis of war of religion, promoted on both sides, neglected the existence of a vast part of Muslim society lying outside the Middle East and Central Asia, in Indonesia, Malaysia, China and Africa, all of it with other problems to think about than oil and Israel.

The West was wrong about this being a war of civilizations, and so were the Muslims. George W. Bush’s Great War on Global Terror, against Islamic radicalism and Muslim terrorism, and the Great Fear that came close to paralyzing America after 9/11, and continues to preoccupy the American and West European governments, are both fundamentally due to a crisis inside Islamic civilization: a double crisis, of modernity, and of religion.

Nothing could be clearer today in Teheran. Iran is convulsed by a struggle between its modernizing classes, reaching out to become part of a cosmopolitan international society, and to possess the respect of western nations (if necessary, through the dangerous possession of nuclear weapons, as well as other evidences of western modernity), and to be taken into the high councils of the modern world and be invited to participate in the rounds of international meetings where the Iranians no doubt think the world’s problems are today being settled over their heads and against their interests.

The Iranian modernizers want all this, while remaining an Islamic great power (the Islamic Great Power, if possible). They want it without losing their immortal souls and their civilization. They will of course, as others before them (as in Turkey, and on the Christian side, in Europe and the United States), find that this combination is not easily achieved.

That is why they also suffer a religious crisis. The Ayatollahs’ revolution in 1979 was a successful rejection by the Iranians of the flamboyant westernization efforts of the Shah Reza Pahlevi, America’s “gendarme in the Middle East.” In 1971 the Shah arranged a colossally extravagant party at Persepolis to celebrate the 2,500th anniversary of the founding of the Empire of Cyrus the Great, Zoroastrian in religion.

The guest list of the world’s great personages included Emperor Halie Selassi, King Moshoeshoe of Lesotho, and the Duke of Edinburgh, Prince Ranier and Princess Grace. It extended to the Presidents Tito, Nicolae Ceausescu of Romania, and Mobuto of Zaire, Imelda Marcos, and Spiro Agnew.

The Ayatollah Khomeini, from his exile, called it “the Devil’s Festival.”

The Islamic revolution followed in 1979, and the Ayatollah then ruled Iran, in Muhammed’s name, as his successors do today. But the Iranian people are restless, unsatisfied, unsure of what they should want.

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Le F22-JSF c'est un peu la métaphore post moderne de R.Crusoé

Article lié : La Grande Guerre du F-22

Exocet

  21/06/2009

.ou celle de la civilisation fixée au centre de gravité de l’a- sauvetage(..),là ou les forces centrifuges se sont accumulées,d’ou jaillit le sens formulé d’une Ile(..),obscurcie par le rayonnement invisible de la substance ,la relation naturelle ,mais cachée et juste ,naivement ,sans explication.

http://www.youtube.com/watch?v=zPWlPN6BU2g

Prôchainement dans vos tirroirs!

Le laboratoire iranien

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

Max de Talent

  20/06/2009

Information et désinformation, nous sommes tous victimes de la manière dont on nous raconte l’histoire. C’est l’éternel mythe de la caverne.
On peut chercher à ouvrir les yeux et essayer de voir une autre vérité cachée derrière le miroir ou bien se voiler la face et se contenter du politiquement correct et de la pensée convenue, voire formatée.

Sur les événements iraniens, il est intéressant d’avoir un autre point de vue ou une autre interprétation que celle donnée par les médias dominants.
lire “le laboratoire iranien”
http://www.voltairenet.org/article160639.html