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Spéculations absurdes

Article lié : L'Iran post-12 juin et son nucléaire

Bilbo

  18/06/2009

Ces spéculations d’un affaiblissement de la position de l’Iran sur le dossier nucléaire sont d’une absurdité sans nom puisque aucun des candidats aux élections ne remettait en cause le développement du nucléaire iranien.
S’il y a un sujet sur lequel le gouvernement iranien quel qu’il soit n’est pas affaibli, c’est bien celui-ci.

C’est pourtant une évidence pour un pays comme l’Iran :
- Il dispose de grandes ressources d’hydrocarbures (Fars Field notamment) dans un contexte d’épuisement progressif des gisements et la traversée de l’Iran est le plus court chemin entre la mer Caspienne (riche en pétrole) et l’océan Indien.
- Il est exposé aux armées nucléarisées d’un grand nombre de pays : USA, GB, France, Israël, Russie, Pakistan, Inde, Chine pour qui la tentation pourrait être forte de mettre la main sur ces gisements.

C’est du pur bon sens que de vouloir se doter de l’armée de dissuasion par excellence et l’élite iranienne est probablement unanime sur le sujet. Le pays n’est donc pas affaibli sur ce point et de telles spéculations ne font que souligner l’aveuglement occidental.

Le virtualisme est un « beau conte de fée » de l'oligarchie financière

Article lié : Monde et contre-monde

Francis Lambert

  18/06/2009

“Aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni en particulier, l’effort financier public colossal réalisé en 2008 et début 2009 au seul profit des grandes banques a atteint un tel degré d’impopularité qu’il était devenu impossible au Printemps 2009 d’envisager de nouvelles infusions de fonds publics au profit des banques pourtant toujours insolvables (11).
Il est alors devenu impératif d’orchestrer un « beau conte de fée » pour pousser l’épargnant moyen à injecter ses propres fonds dans le système financier. A coup de « green shoots », d’indices boursiers poussés vers le haut sans fondement économique réel et de « remboursements anticipés de fonds publics », la mise en condition a été effectuée.
Ainsi, pendant que les grands investisseurs des monarchies pétrolières ou des pays asiatiques (12), profitant de l’aubaine, sortaient du capital des banques en question, une multitude de nouveaux petits actionnaires y entraient pleins d’espoir. Quand ils découvriront que les remboursements de fonds publics ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à ce que ces mêmes banques ont obtenus en terme d’aide public (notamment pour garantir leurs actifs toxiques) et que, d’ici trois à quatre mois au maximum (comme analysé dans ce GEAB N°36), ces mêmes banques seront à nouveau sur le point de s’effondrer, ils constateront, impuissants, que leurs actions ne valent à nouveau plus rien. “
Extrait de :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-36-est-disponible!-Crise-systemique-globale-Le-choc-cumule-des-trois-vagues-scelerates-de-l-ete-2009_a3341.html

Rappelons nous par ailleurs que tout cela existe depuis longtemps :
“http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=5370
Déjà en Avril 2007 :
Tehran has reached a decision to end all oil sales in dollars (...)
About 60 percent of Iran’s oil income is currently in non-dollar currencies (...)
WND previously reported the late Iraqi dictator Saddam Hussein virtually signed his death warrant when he obtained the United Nations’ permission to hold his Oil for Food foreign exchange reserves in the euro.

Et enfin deux dépèches dans la ligne des prévisions de LEAP2020 :
AFP 18/06/2009 Le déficit public britannique s’est gonflé à 18,8 milliards de livres (22,1 milliards d’euros) en mai, contre 9,6 milliards un an plus tôt, beaucoup plus que prévu par les économistes, qui tablaient sur 15,5 milliards, a annoncé aujourd’hui l’Office des Statistiques nationales, l’ONS.

2009/06/17 Euro-zone April trade surplus widens, William L. Watts
LONDON (MarketWatch)—The 16-nation euro zone ran a 2.7 billion euro ($3.8 billion) trade surplus with the rest of the world in April, up from a 2.2 billion surplus in the same month last year and a 1.8 billion euro surplus in March, the statistics agency Eurostat reported Wednesday. Economists had forecast a deficit of 1.5 billion euros.

Obscenity and Glory

Article lié : Techniques et doigté de la propagandastaffel JSF

Exocet

  18/06/2009

Un article trés intérèssant daté de 2004 mais qui conserve toute son instinct du sol…
http://www.fair.org/media-beat/040819.html

On en parlait hier justement en le désignant as Times are bad.Children no longer obey their parents ,and everyone is writting a book..

Reseaux sociaux dans une apoque crisique

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Stephane Eybert

  17/06/2009

L'Iran n'est pas le même pays qu'il y a trois décennies.

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Francis Lambert

  17/06/2009

http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/17/01003-20090617ARTFIG00068-la-societe-iranienne-en-quete-d-une-nouvelle-voie-.php

La société iranienne, en quête d’une nouvelle voie
par Delphine Minoui

Extrait :
L’ayatollah Ali Khamenei, le guide religieux - et numéro un du régime -, se serait-il senti mis en danger par cette nouvelle politique d’ouverture ? C’est la thèse de nombreux observateurs, qui cherchent à expliquer le virage à 180 degrés qui s’est produit avec la première élection d’Ahmadinejad, en 2005. Un virage néanmoins progressif, puisque le retour en force des ultras passa, d’abord, par les élections municipales de 2003, et les élections législatives de 2004. Avec Ahmadinejad, un ex-gardien de la révolution, au pouvoir, le traditionnel clivage entre conservateurs et réformateurs est révolu.

Le cliché de «l’Iran des mollahs» n’a plus de raison d’être, une grande partie des religieux faisant désormais partie de l’opposition au régime de la République islamique d’Iran.

Réponse à Ph.Grasset

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Exocet

  17/06/2009

C’est dommage que le vocabulaire terrestre soit si peu lourd de conséquences sinon l’on serait déjà tous morts depuis belle lurette d’une tempête dans un encrier .En mer la précision est une exigence (mais l’on n’est pas en mer que je sache dans ce merdier innomable) ,pour vous dire qu’au bout d’un moment tout le monde risque de se prendre la bôme de trois cent kilos dans la figure. Responsabilité collective indéniable si l’on considére l’humain à peine plus conséquent qu’un poisson volant.C’est comme avec Obama faut saisir la bonne vague..L’est fort cet Obama quand même.

en contre-points

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Arrou Mia

  17/06/2009

très bien vu.

Le Président élu,et dont la réélection ne faisait aucun doute des semaines auparavant, a abandonné le terrain de jeu à Téhéran, le sifflet a retenti 3 fois annonçant la fin du jeu, pour Moscou, où?
Pour un jeu un peu plus sérieux car en cours de développement, celui de l’OSC.
Pourquoi?
Pour cause d’enterrement du billet vert, avec les couleurs attenantes car outre écolo et islamo, le symbole adopté dans les beaux quartiers de Téhéran c’est la monnaie ex-étalon de l’échange—-inégal toujours inégal.
Les Ray-ban portés sur les appendices nasaux de certaines étudiantes pèsent une bonne besace de ces papiers où Dieu a bonne place, ente croyants, on se comprend?

Bon? la modulation du jeu de Shangaï été apportée illico presto par la déclaration du très bon éléve BHO, une tête de premier de la classe mais la récitation qu’on lui a donnée à apprendre et restituer sent la naphtaline et use d’un jargon qui pue l’archaïsme et un décalage temporel :
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=auTTvgeN294Y

Revenons à la tragédie- grecque ici.
Le grec a été la langue le plus longtemps parlé en Asie Mineure et dans l’Orient Moyen, sans compter que la Turquie a été chrétienne avant la Hongrie et l’a été bien plus longtemps qu’elle.

La tragédie c’esrt ce que M. Grasset décrit par ailleurs comme le Maiestrianisme?
Voilà, tous les éléments sont en place et ce qui se déroulera se fera malgré le savoir que chacun des protagonistes prétendra avoir de son devenir et de celui des autres.

Ce genre de vert tombera dans la zone des objets muséographiques, de l’art pré-pré-méta-historique dont nous ne comprenons
déjà plus qu’il ait pu avoir été fétichisé chez tant de tribus et si longtemps.

Un combat de chefs

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

Ni ANDO

  17/06/2009

C’est d’autant plus amusant que loin d’être un combat entre le Bien et le Mal, entre l’Ombre et la Lumière c’est d’abord la transposition dans la rue iranienne d’un conflit de personnes appartenant au même pouvoir (l’opposant principal est un ancien ministre de Khomeiny, qui n’était pas exactement un “libéral”).  Un peu comme si il y a trois ans des émeutes naissaient dans les rues de Washington DC entre les partisans de Dick Cheney et ceux de D. Rumsfeld. La jeunesse de Téhéran en profite pour prendre une bouchée d’air frais.

Suite au message d'“Exocet”

Article lié : Le calvaire du Saint Sébastien postmoderne

Philippe Grasset

  17/06/2009

Il nous semble, dirions-nous prudemment, que le message d’“Exocet” du 17 juin 2009 ci-dessous s’attache plus au Faits & Commentaires du même jour

sur “l’apport iranien à notre crise de civilisation” qu’au Faits & Commentaire sur le “Saint-Sébastien postmoderne”, alias Gordon Brown… Est-ce juste? PhG

Les miasmes des Lazzis qui pensent ostensiblement le sens du monde

Article lié : Le calvaire du Saint Sébastien postmoderne

Exocet

  17/06/2009

Excellent article Monsieur Grasset, quasiment tout est dit ,l’addition des tabliers de l’utopie ( le pouvoir c’est l’impuissance,tirade gaulienne à propos de l’europe qui manque de couilles afin d’en inspirer tout autant les lazzi..) moins la plus value échancrée des ” green shoots”, ca sent la fantaisie lugubre dont il faut garder à bonne distance le sponsor du réel ..Comme disait Camus( Carnets ,1951) “le public n’admet plus l’intelligence qu’à l’intérieur de phrases idiotes” ce qui pour un Journal comme Libération avec ses gros titres “éclaboussants” de l’émotioniel à trois balles aurait valut un best -sellers du brain storming de l’establishment en espadrilles . A quoi bon s’attarder sur une feuille de choux qui éthimologiquement et du faites de ses grosses manchettes aussi sulfureuses que stupides se place dorénavant plus dans ce qui à servit comme pire support de réservoir d’essence aux pompistes NC .

Un tout aussi bon article de Novosti sur L’Iran et l’Occident, percu aussi par Obama comme le produit synthétisant de la magnitude de l’ effondrement terrestre de la civilisation.
http://fr.rian.ru/analysis/20090616/122004435.html

@ilker de paris Je vous remercie de votre trés fine analyse du monde maritime( et de son caractére individualiste par “essence”.. Pas le pére Jaouen qui vous contre dira non plus !) comme une perspective échevelée de la prospection des individus dans un monde à la limite de la rechute.Par contre pour la connexion   produits illicites et marins , je pourrais vous en conter de bien bonnes à ce sujet cela vous surprendra je suis sur. Mais on va pas en faire non plus une pendule GMT flattant le consomateur ..

leap2020

Article lié : L’apport iranien à notre crise de civilisation

jean pierre SIMON

  17/06/2009

Agglutination autour du néant.

Article lié : HR 1207, la “loi Ron Paul”, – ou la Fed rattrapée par la réalité

Ilker de Paris

  16/06/2009

@Exocet,

L’autre jour sur la chaîne TF1, il y avait un reportage sur les marins justement, il affirmait que la prise de substances illicites était répandue dans ce milieu, ceci explique peut-être cela, ceci dit je suis plus terre à terre, ce que je voulais dire, c’est qu’en tant qu’homme nous devons une part de nous-même à l’espèce, à la communauté, à l’Histoire.

Aujourd’hui on oublie cela, et on se croit être seulement des individus isolés. On pourrait croire alors que cet individualisme, augmenterait toujours plus la distance entre les individus, or, et c’est paradoxal, ça s’agglutine, se condense, s’effondre. La distance à tendance à s’effacer, la spontanéité avec, or pour ce genre de société  la voie du fascisme est grande ouverte. Il s’agit alors d’être en distance par rapport à cet effondrement.

le Taulier du JSF travaille nuit et jour

Article lié : L’USAF adopte la “doctrine Cortez”

Exocet

  16/06/2009

Si le domaine de la prospection du JSF était plus celui du déséquilibre d’une   conception doctrinale rendue plus que floue   (ou plus d’un manque de concept par absence de définitions pérénne ..) par le sentiment d’insécurité  post 911 qu’un rapport aux autres qui accréditeraient   encore cette thése fondatrice du 911 ..plus par dépit que par ignorance des défis. D’ailleurs ceux là sont devenus   autant   hétérogénes comme facteurs d’instabilité  permanente,à travers le prisme d’une sécurité collective véhiculée par l’homogénéité politique (droits de l’hommisme pour bênets démocratique à tout crin d’ou les crimes de guerre à répétitions..) Ceux qui ont éxigés (certes plus à tort qu’à raison gardée ..)un alignement sans failles depuis Eisenhower sur la QDR font finir par s’en bouffer les doigts afin d’avoir “laissez faire”  Cf laissez s’aggraver l’esprit belliqueux ... C’est le moment de la bascule systémique   ou cela risque d’énerver Gates ”  On n’est plus tout à fait dans le déséquilibre congénital imposé par le sinistre 911( d’ou le schisme avec l’USAF) Comme une sorte de pensée active chez Gates   ou rien rien ne les empêchent( ou les empêchera) d’imposer une restructuration au sein de leurs propres structures de sécurité nationale adoptant une panoplie de gardes fous afin de préserver la souverainneté nationales"En clair le renoncement à projeter une puissance à l’extérieur est le parfait “faux nez ”  du “laissez faire ”  pour ne pas dire plus proprement qu’il faudrait   arreter de vous assoir sur les sanitaires afin de rester poli… Que ce soit le JSF ou le F22 ou construire des chiottes climatisés dans les toutes les bases de l’US air force il faudra bien faire tourner la taule.
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3202

De-Dollarization: Dismantling America’s Financial-Military Empire

Article lié : L'enfer à venir de Moby Dick

Francis Lambert

  16/06/2009

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=13969

The Yekaterinburg Turning Point, by Prof. Michael Hudson

They simply want to discuss mutual aid – but in a way that has no role for the United States, NATO or the US dollar as a vehicle for trade. US diplomats may well ask what this really means, if not a move to make US hegemony obsolete. That is what a multipolar world means, after all.
For starters, in 2005 the SCO asked Washington to set a timeline to withdraw from its military bases in Central Asia.
Two years later the SCO countries formally aligned themselves with the former CIS republics belonging to the Collective Security Treaty Organization (CSTO), established in 2002 as a counterweight to NATO. (...)

What may prove to be the last rites of American hegemony began already in April at the G-20 conference, and became even more explicit at the St. Petersburg International Economic Forum on June 5, when Mr. Medvedev called for China, Russia and India to “build an increasingly multipolar world order.”

What this means in plain English is:
We have reached our limit in subsidizing the United States’ military encirclement of Eurasia while also allowing the US to appropriate our exports, companies, stocks and real estate in exchange for paper money of questionable worth.

At the root of the global financial crisis, he concluded, is that the United States makes too little and spends too much. Especially upsetting is its military spending, such as the stepped-up US military aid to Georgia announced just last week, the NATO missile shield in Eastern Europe and the US buildup in the oil-rich Middle East and Central Asia. (...)     

The sticking point with all these countries is the US ability to print unlimited amounts of dollars. Overspending by US consumers on imports in excess of exports, US buy-outs of foreign companies and real estate, and the dollars that the Pentagon spends abroad all end up in foreign central banks. (...)

The main political issue confronting the world’s central banks is therefore how to avoid adding yet more dollars to their reserves and thereby financing yet further US deficit spending – including military spending on their borders? (...)

For starters, the six SCO countries and BRIC countries intend to trade in their own currencies so as to get the benefit of mutual credit that the United States until now has monopolized for itself. (...)

In addition to avoiding financing the US buyout of their own industry and the US military encirclement of the globe, China, Russia and other countries no doubt would like to get the same kind of free ride that America has been getting. (...) The United States is now the world’s largest debtor yet has avoided the pain of “structural adjustments” imposed on other debtor economies.  (...)
The United States tells debtor economies to sell off their public utilities and natural resources, raise their interest rates and increase taxes while gutting their social safety nets to squeeze out money to pay creditors. (...)
In this respect the US has not really given China and other payments-surplus nations much alternative but to find a way to avoid further dollar buildups. To date, China’s attempts to diversify its dollar holdings beyond Treasury bonds have not proved very successful. (...)

Foreigners see the IMF, World Bank and World Trade Organization as Washington surrogates in a financial system backed by American military bases and aircraft carriers encircling the globe. But this military domination is a vestige of an American empire no longer able to rule by economic strength. (...)

The problem is how to constrain its behavior. Yu Yongding, a former Chinese central bank advisor now with China’s Academy of Sciences, suggested that US Treasury Secretary Tim Geithner be advised that the United States should “save” first and foremost by cutting back its military budget. (...)

At present it is foreign savings, not those of Americans that are financing the US budget deficit by buying most Treasury bonds. (...) Since the 13th century, war has been a dominating factor in the balance of payments of leading nations – and of their national debts. Government bond financing consists mainly of war debts, as normal peacetime budgets tend to be balanced. This links the war budget directly to the balance of payments and exchange rates. (...) 

Why should China see its profitable companies sold for yet more freely-created US dollars, which the central bank must use to buy low-yielding US Treasury bills or lose yet further money on Wall Street?       

To avoid this quandary it is necessary to reverse the philosophy of open capital markets that the world has held ever since Bretton Woods in 1944. (...)

An era therefore is coming to an end.
In the face of continued US overspending, de-dollarization threatens to force countries to return to the kind of dual exchange rates common between World Wars I and II: one exchange rate for commodity trade, another for capital movements and investments, at least from dollar-area economies. (...)

governments are attempting to hasten what Chalmers Johnson has called “the sorrows of empire” in his book by that name – the bankruptcy of the US financial-military world order. If China, Russia and their non-aligned allies have their way, the United States will no longer live off the savings of others (in the form of its own recycled dollars) nor have the money for unlimited military expenditures and adventures. 

US officials wanted to attend the Yekaterinburg meeting as observers. They were told No. It is a word that Americans will hear much more in the future. 

(NB : “dual exchange rates” ... pas si simple

... En Belgique, a existé entre 1945 et 1990 un double marché des changes, sorte de mécanisme tobin extrêmement sophistiqué car fluctuant au jour le jour.

Ce système partageait le marché des changes en deux volets.

Le premier volet concernait les opérations de change à une fin commerciale c-à-d liées à une exportation ou une importation. Sur ce marché réglementé, la Banque nationale intervenait pour faire respecter le cours de change.
Le second volet concernait les autres opérations. Le marché était non réglementé et s’y échangeaient des devises à des fins non commerciales. Sur ce marché, le cours fluctuait en fonction de l’offre et la demande.

La dévaluation belge de 1982, l’approche de l’UEM et la frontière poreuse entre les deux marchés engendrant des frais administratifs importants ont mis fin au dispositif. (...)

Extrait de http://www.france.attac.org/spip.php?article154
)

Les erreurs d'interprétation de l'Ouest à propos de la réalité Iranienne

Article lié : L’Iran et nous

Francis Lambert

  16/06/2009

par http://en.wikipedia.org/wiki/George_Friedman

http://www.stratfor.com/weekly/20090615_western_misconceptions_meet_iranian_reality

Limited to information on Iran from English-speaking opponents of the regime, both groups of Iran experts got a very misleading vision of where the revolution was heading (...)

It also misses a crucial point: Ahmadinejad enjoys widespread popularity. He doesn’t speak to the issues that matter to the urban professionals, namely, the economy and liberalization. But Ahmadinejad speaks to three fundamental issues that accord with the rest of the country.

First, Ahmadinejad speaks of piety.
Among vast swathes of Iranian society, the willingness to speak unaffectedly about religion is crucial. Though it may be difficult for Americans and Europeans to believe, there are people in the world to whom economic progress is not of the essence; people who want to maintain their communities as they are and live the way their grandparents lived. These are people who see modernization — whether from the shah or Mousavi — as unattractive. They forgive Ahmadinejad his economic failures.

Second, Ahmadinejad speaks of corruption.
There is a sense in the countryside that the ayatollahs — who enjoy enormous wealth and power, and often have lifestyles that reflect this — have corrupted the Islamic Revolution. Ahmadinejad is disliked by many of the religious elite precisely because he has systematically raised the corruption issue, which resonates in the countryside.

Third, Ahmadinejad is a spokesman for Iranian national security, a tremendously popular stance.
It must always be remembered that Iran fought a war with Iraq in the 1980s that lasted eight years, cost untold lives and suffering, and effectively ended in its defeat. Iranians, particularly the poor, experienced this war on an intimate level. They fought in the war, and lost husbands and sons in it. As in other countries, memories of a lost war don’t necessarily delegitimize the regime. Rather, they can generate hopes for a resurgent Iran, thus validating the sacrifices made in that war — something Ahmadinejad taps into. By arguing that Iran should not back down but become a major power, he speaks to the veterans and their families, who want something positive to emerge from all their sacrifices in the war. (...)

The question now is what will happen next.
Internally, we can expect Ahmadinejad to consolidate his position under the cover of anti-corruption. He wants to clean up the ayatollahs, many of whom are his enemies. (...)

For the moment, the election appears to have frozen the status quo in place.
Neither the United States nor Iran seem prepared to move significantly, and there are no third parties that want to get involved in the issue beyond the occasional European diplomatic mission or Russian threat to sell something to Iran. In the end, this shows what we have long known: This game is locked in place, and goes on.