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la prochaine peut-être...

Article lié : A la recherche de la prochaine crise

geo

  07/06/2009

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2751

Paul Craig Roberts, vdare, 3 juin 2009

L’actualité économique reste focalisée sur les banques et l’immobilier, alors que s’accumulent les menaces sur le dollar US créées par les déficits budgétaires massifs pour les exercices 2009 et 2010.

Au début de l’année, le cours du dollar a augmenté face à des devises comme l’euro, la livre sterling et le franc suisse, contre lequel le dollar n’avait précédemment cessé de baisser. Cette hausse du dollar a rendu complaisants les décideurs américains, bien que cette a hausse était due à l’abandon d’investissements financiers aux leviers excessifs et à la baisse des marchés boursiers, produisant une fuite vers la « sécurité » des obligations du Trésor. Cependant, depuis le mois d’avril le dollar n’a cessé de baisser, depuis que les investisseurs et les banques centrales étrangères ont pris conscience que l’énorme déficit du budget fédéral était susceptible d’être monétisé.

Le sort du dollar sera le facteur clé de la période à venir. Le scénario vraisemblable pourrait être très pénible.

Les excédents des partenaires commerciaux de l’Amérique ne sont pas assez importants pour financer un déficit du budget qui a gonflé à 2000 milliards de dollars, en raison de guerres inutiles, de la récession, des renflouements, et des plans de relance. De plus, les inquiétudes sur l’avenir du dollar conduisent les créanciers étrangers à rechercher des alternatives aux bons du Trésor US pour leurs réserves de devises.

Selon un rapport récent de l’édition en ligne de la Pravda, la banque centrale de Russie détient désormais une plus grande proportion de ses réserves en euros qu’en dollars. Le 18 mai, le Financial Times a rapporté que la Chine et le Brésil envisagent de réaliser leurs échanges commerciaux bilatéraux dans leurs propres monnaies, abandonnant le dollar. D’autres rapports indiquent que la Chine a augmenté ses réserves en or de 75% au cours des dernières années.

Wen Jiabao, le Premier ministre chinois, a publiquement exprimé son inquiétude sur l’avenir du dollar. Des responsables américains arrogants et remplis d’orgueil et leurs économistes béni-oui-oui minimisent les avertissements chinois, affirmant qu’ils n’ont pas d’autre choix que de soutenir le dollar en achetant les dettes de Washington. Sinon, disent-ils, la Chine risque d’essuyer des pertes sur la valeur de son énorme portefeuille d’actifs en dollars.

La Chine voit les choses différemment. Il est évident pour les officiels chinois que ni la Chine, ni le monde entier ne disposent d’assez d’argent pour acheter 4000 milliards de bons du Trésor US au cours des deux prochaines années. Selon le London Telegraph du 27 mai, Richard Fisher, le président de la la Réserve fédérale de Dallas, a été lors d’une récente visite en Chine à maintes reprises pressé de question par des hauts fonctionnaires chinois voulant savoir si la Réserve fédérale allait financer le déficit budgétaire américain en imprimant des dollars. Fisher a déclaré : « je dois avoir été interrogé à ce sujet une centaine de fois en Chine. J’ai été questionné durant chaque réunion sur nos achats de bons du Trésor. Cela semble être la préoccupation principale de ceux qui ont investis la plupart de leurs excédents aux États-Unis. »

Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor américain, s’est rendu en Chine pour apaiser les craintes. Toutefois, avant même son arrivée, un porte-parole de la banque centrale chinoise lui a transmis le message que les États-Unis ne devraient pas présumer que la Chine allait continuer à financer les extravagants budgets de Washington. Le gouverneur de la banque centrale de Chine a lancé un appel pour l’abandon du dollar comme monnaie de réserve, et son remplacement par de Droits de Tirage Spéciaux du Fonds Monétaire International.

La politique des « canons et du beurre » [1] menée par le Président Lyndon Johnson dans les années 1960 a contraint le président Richard Nixon à abandonner la parité avec l’or qui était celle du dollar, monnaie de réserve mondiale. Dans ses quatre premiers mois d’exercice du pouvoir, l’administration a Obama a surpassé le président Johnson. Au lieu de mettre fin à la guerre, Obama a accru la guerre d’agression américaine en Afghanistan et l’a étendu au Pakistan. La guerre, les renflouements et les plans de relance ont augmenté de 50% le budget déjà déficitaire.

L’irresponsabilité financière de Washington a mis sous pression le dollar et le marché obligataire américain. Ben Bernanke croyait qu’il pouvait faire baisser les taux d’intérêt du Trésor en achetant des bons à hauteur de 300 milliards. Cela a en fait eu pour résultat de provoquer une forte baisse des prix des bons du Trésor et une hausse des taux d’intérêt.

Avec l’amplification de la monétisation de la dette fédérale, les taux d’intérêt américains vont continuer à augmenter, aggravant les problèmes dans le secteur immobilier. Le dollar continuera de perdre de la valeur, il sera donc plus difficile pour les États-Unis de financer leurs déficits commerciaux et budgétaires. L’inflation resurgira, malgré un taux de chômage élevé.

Les incompétents qui gèrent la politique économique américaine ont levé une tempête.

Le plan Fed-Obama-Wall Street pour restaurer la situation des États-Unis est embourbé. Les dépenses inconsidérées poussent le dollar à la baisse et augmentent les taux d’intérêt.

Tous les secteurs de l’économie américaine sont en difficulté. Les anciennes entreprises industrielles américaines ont été transformées en firmes de marketing tentant de vendre des marchandises produites à l’étranger à des consommateurs qui ont vu leurs emplois délocalisés. Le coeur du secteur industriel aux États-Unis - l’industrie de l’automobile - est en faillite. Le prix des logements et de l’’immobilier commercial va continuer à baisser. Le dollar baisse, et les taux d’intérêt sont à la hausse, bien que la Réserve fédérale tente de maintenir des taux d’intérêt réduits.

Lorsque l’administration Reagan a vaincu la stagflation, cela s’est traduit par un marché haussier durable des bons du Trésor américain, pendant 28 ans. Cette hausse est terminée. Le niveau de vie des américains va baisser. Le niveau de vie des américains a été compromis par les guerres, la délocalisation des emplois, la déréglementation financière, les milliards de dollars distribués aux gangsters de la finance qui ont détruit jusqu’à présent la moitié de l’épargne-retraite des américains, et par la monétisation de la dette.

La prochaine étape de la descente sera la perte du rôle de monnaie de réserve du dollar. Ensuite, les États-Unis, qui sont un pays dépendant des importations, ne seront plus en mesure de les payer. Les pénuries aggraveront l’inflation et désorganiseront les livraisons.

La vie de la plupart des Américains va devenir vraiment stressante.
Publication originale Vdare, traduction Contre Info

Payez vos factures comme les USA : l'Ukraine imprime ses billets à mesure

Article lié : Bras d’honneur de Bibi à BHO, – et BHO qui ne prend plus de gants

Francis Lambert

  06/06/2009

AFP le 05/06/2009 à 14:30

Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a déclaré vendredi que l’Ukraine paierait dans la journée sa facture pour le gaz russe livré en mai, tandis que Moscou agite le spectre d’une nouvelle crise gazière entre les deux pays. (...)

M. Iouchtchenko a indiqué avoir ordonné une émission monétaire à cette fin :
“Je n’avais pas d’autre solution”, a-t-il souligné, ajoutant qu’“il s’agit d’une émission de 3,8 milliards de hryvnias”, soit environ 500 millions de dollars. (...)

Le montant total de la facture gazière ukrainienne pour mai s’élève à 620 millions de dollars dont seulement 20%, soit quelque 120 millions de dollars, ont pu être rassemblés par Naftogaz, a déclaré jeudi un haut responsable de la présidence Bogdan Sokolovski. (...)
“Nous nous attendons à ce qu’une fois le paiement réalisé, la partie russe s’excuse pour ses déclarations humiliantes sur la capacité de Kiev à payer le gaz”, a-t-il relevé, selon Interfax.
(NB : de l’humour ?)

L'extrémisme se nourrit de la préemption (concomitant à la réthorique)

Article lié : Obama et la chute de Mossadegh en 1953

Exocet

  06/06/2009

As bumblebees vrombissant dans la même cabine , un peu comme vous si vous vouliez résoudre un probléme insoluble du régime change entre des pédophiles   militants menacant des scarabés verts .
http://www.ips.org/blog/jimlobe/?p=256

Un paradigme oscillant entre le pire et l’encore plus pire..

Andropov avant Gorbatchev.

Article lié : Obama et la chute de Mossadegh en 1953

Francis Lambert

  05/06/2009

On oublie toujours Andropov qui a succédé à Brejnev et précédé Gorbatchev.

“During 15 months in office, Andropov dismissed 18 ministers, 37 first secretaries of obkoms, kraikoms and Central Committees of Communist Parties of Soviet Republics; criminal cases on highest party and state officials were started. For the first time, the facts about economic stagnation and obstacles to scientific progress were made available to the public and criticised. “(http://en.wikipedia.org/wiki/Yuri_Andropov)

On peut remarquer qu’obama a de grandes difficultés à établir son administration. Elle n’est toujours pas complète et déjà en renouvellement. C’est sa deuxième équipe d’économiste ... en quatre mois. Et pendant ce temps les secousses économiques continuent à un rythme volcanique dans un océan de liquidités. Un tsunami inflatoire se prépare.

Dans une semaine l’état le plus “riche” et peuplé de l’union, la Californie, sera à nouveau en faillite : le “bailout” précédent est insuffisant. Le “Far West” en faillites répliquées, sismique autant que systémique.

“Omaha beach” est une bonne allégorie des difficultés qui lui reste à affronter : c’est “Obama beach”, un débarquement dans la réalité. D’ailleurs Bush et Cheney sont planqués ... comme au temps du Vietnam.

l'extrémisme est nourri par la non-pensée.

Article lié : Les à-côtés de BHO

Ilker de Paris

  04/06/2009

@Exocet

“l’arc de crise” doit également au “virtualisme” de ce qui nous sert de pensée commune en Occident néo-conservateurisé, je suis davantage d’accord avec l’interprétation (je crois) “dedefensiste” d’un simplisme d’une nullité sans aucun “relief”, injecter de la liberté là-dedans c’est être “trop bon”, la double élection d’un W Bush est une “preuve”, parmi d’autres mais massive, que ce dont nous souffrons c’est de l’absence de pensée, du sans relief.

Après essayer de peser l’extrémisme des uns et des autres pour en extraire une politique - surtout quand les décideurs sont juges et parties, et que l’extrémisme est un état instable comment en tirer quelque chose ?  - ça mène à la même catastrophe portée évidemment par cette absence de pensée qu’il faudra un jour regarder en face.

Etaler la camapagne de donation sur le temps.

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org – 310509, Murdoch ou Peters?

Ilker de Paris

  04/06/2009

Peut-être que laisser une barre de donation (avec un objectif de 40 k€) toute l’année (10 mois sur douze) à la place de courtes campagnes serait plus efficace, en effet ça donnerait plus de latitude aux éventuels donateurs.

Pour rebondir sur les propos de M. Gael Fraiteur

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org – 310509, Murdoch ou Peters?

Bilbo

  04/06/2009

Bonjour,

J’ai vraiment apprécié le commentaire de M. Fraiteur. Je ne suis pas apte à juger de la pertinence de votre modèle économique mais son dernier paragraphe me semble particulièrement pertinent.

Le nombre de sujets que vous abordez est trop limité et cela ne peut que provoquer l’érosion de l’intérêt des lecteurs et entraîner logiquement la chute des donations (j’ai donné cette fois encore mais en hésitant). C’est une remarque que j’avais déjà formulée précédemment et je la renouvelle avec insistance.

Votre intérêt pour les USA confine à l’obsession. Au moment où j’écris ces lignes, les 12 articles proposés dans votre page d’accueil ont tous trait aux USA, directement ou indirectement. Pourtant les Américains ne représentent que 5% de l’humanité.
Je trouve dommage de gaspiller tant de votre temps et votre capacité d’analyse à disséquer la fin d’un empire. Pourquoi vous focaliser sur quelque chose qui disparaît plutôt que sur les opportunités qui se dégagent pour le reste du monde ? Il y a là un côté “morbide” bien attristant.

Par ailleurs, vous avez trop tendance à rester confinés à la seule sphère politique, ce qui biaise parfois vos analyses.
Par exemple vous évoquez très rarement la problématique énergétique qui est pourtant au coeur de la stratégie US en Irak et en Afghanistan (sur ce sujet on pourra notamment se référer aux articles de Pepe Escobar sur Asian Times).

Quant au faible nombre d’auteurs si justement souligné par M. Fraiteur, ne pouvez-vous envisager d’en inviter d’autres pour des analyses ponctuelles ?
Paul Jorion, dont les ressources proviennent également de dons, s’est engagé dans cette voie il y a quelques temps et avec un certain succès en apparence.
Que ce soit sous la forme d’articles spécialement écrits pour Dedefensa ou d’hébergement d’articles publiés ailleurs, il y aurait là une diversité de points de vue et de sujets qui serait rafraichissante.

Cordialement.

Fiches de risques

Article lié : Les à-côtés de BHO

Exocet

  04/06/2009

Vouloir identifier le fond des fonds donc évaluer l’inertie   des causes   psychologiques   c’est comme mettre des suppositoires atomiques dans   un arc de crises ou la cible devient légitime (SIC!°)  donc évaluer de l’orientation du fond politique d’ ’ Obama sur ce registre de la prolifération légitime…  ( ou à son double de substitution Gorbatchev ca c’est pour la forme analogique ..) est aussi abstraite dans le sens restrictif qu’une pensée stratégique se trouvant à ce moment “là” en déroute.. Interprétations goéostationnaire en mal d’identifications sans attaches, type Pravda à large audience ou le journaleux lambda   subissant l’accélération des signaux contradictoires pose la question idiote de l’image mentale de l’avion volant à 35000 feets   comme étant la révélation   de l’occupation de l’espace et du Drame .. (alors que l ‘on sait pour des pilotes en prises avec les seuils critique de la météorologie   que le seuil critique avoisinne autour des 50.000 FEETs..° )Donc rendre publique des enjeux stratégiques qui dépassent largement l’aiguillon imaginatif de la paternité  de l’auteur…reléve autant du miracle médiatique   que de la probalilité du mutisme   (mais dans nos temps ou le Rien est possible.. le néantisme dépasse même son propre seuil..)Donc l’enjeu dans le cas précis du PO s’élargit à un arc de crises beaucoup plus vaste géopolitiquement mais dont l’enjeu d’Obama est de contracter dans une” même donnée” et non de les cloisonner comme vous sembliez le faire dans des sphéres d’influences irréconciliables et pathologique à chaque pays.Israel à autant ses démons intérieurs et ses extrémistes que le Pakistan ,voir l’Iran.. Donc la question ou la réponse à cette (ahah,  sacré  Gérard qui ne   ponds davantage de daubes commerciales que de conséquentes créations inédites ....comme quoi le passé  agite le présent sans que quelque chose de fantastic se produise!) question ou l’ironie des choses , ou le virtualisme publique(en gestation)  risque encore de pester autant que le relief(..) le lui permettra de le faire.
http://relations.internationales.politicien.fr/pays/2009/05/20/fiche-risque-pays-le-pakistan-et-la-situation-r-gionale

Aprés lecture , le Risque Multifiche   nucléaire donne une valeur réeel de l’échec stratégique et de ses conséquences politiques , hors de toute duplications de vengeance ou de terrorisme,enfin genre de trucs aux effets psyop’ que l’on commence à connaitre assez bien essentiellements dus aux effets symbolique de la cible.Sinon autant rester engluer dans l’aire Bush&Cheney pour entérinner la démonstration….CQFD!

Geopolitique : "The Geography of Global Economic Recession" By Peter Zeihan

Article lié : A la recherche de la prochaine crise

Francis Lambert

  04/06/2009

... examine the long-term picture of why different regions follow different economic paths.

http://marketoracle.co.uk/Article11063.html
linking to http://www.stratfor.com .

The United States and the Free Market
... Is the United States in recession? Of course. Will it be forever? Of course not. So long as U.S. geographic advantages remain intact, it takes no small amount of paranoia and pessimism to envision anything but long-term economic expansion for such a chunk of territory. In fact, there are a number of factors hinting that the United States may even be on the cusp of recovery.

Russia and the State
If in economic terms the United States has everything going for it geographically, then Russia is just the opposite.

China and Separatism
... China’s recovery is completely dependent upon external demand for its production, and the most it can do on its own is tread water.

Discordant Europe
Europe faces an imbroglio somewhat similar to China’s.
... These groups have constantly struggled — as have the various groups up and down Europe’s seemingly endless list of river valleys — but none has been able to emerge dominant, due to the webwork of mountains and peninsulas that make it nigh impossible to fully root out any particular group.
And Europe’s wealth of islands close to the Continent, with Great Britain being only the most obvious, guarantee constant intervention to ensure that mainland Europe never unifies under a single power.
... Europe will remain mired in recession. And since there cannot be a Pan-European solution, Europe’s recession could well prove to be the worst of all this time around.

Legalisation and abuse of Press

Article lié : Venez à l’ambassade US, les Iraniens seront là

Exocet

  03/06/2009

Utiliser la presse mainstream comme une vulgaire porteuse d’un message politique   c’est quelques part une négation de l’axiome ( presque y voir une forme de mépris envers les standards du conformisme ..)  marchandise- machine, une annexion de l’ambryon du virtualisme par la stricte équidistance de l’agent double comme supplétif de contournement du statut double (..) journalistique , mais qui refléte ce qu’est devenu machinalement la collaboration mainstream ..Cette curieuse facon de se parler sans se voir de la part des Américains   à dut surprendre   les Iraniens ,eux qui n’ont pas une grande admiration pour la presse Occidentale . Qui se révéle presque comme inapercue à travers son outil quotidien d’artifice de particules ... entre autres absurdités (inconséquentes )propagandistes qui est coutume à la presse mainstream.  .

A propos de la réunion Bilderbreg...

Article lié : Nouveau crime de lèse-majesté: deux concurrents du JSF au Canada

Père Iclès

  03/06/2009

Comment lutter ? D’abord en restant lucide.

La réunion Bilderberg de cette année a été un flop, une réunion à la Gatsby le magnifique d’où tout le gratin économique de l’Asie (et on sait combien il pèse lourd désormais) était absent…

A ceux qui n’ont pas compris le sens de cette réunion qui (re)devient mono-ethnique (aux turcs près) après avoir été le charivari globaliste où se rassemblaient les gens de pouvoir(s) du monde entier, je conseille de revoir le texte publié ici à propos de la proposition de Brezinsky de fonder un G2 avec les chinois…

Personnellement j’ai l’intuition que cette réunion sera une des dernières sinon la dernière.

Vendre le Rafale...

Article lié : Coup d’œil sur la partie immergée de l’iceberg

CMLFdA

  03/06/2009

Il faut noter que vendre un Rafale n’est pas comme vendre une savonette, et qu’il ne suffit pas d’avoir un avion de grande qualité et de faire de la publicité (d’en parler) pour gagner des marchés…

Dassault peut sembler silencieux et timide, mais ils ont déjà essuyé des échecs considérables dans les dernières années et ils ont compris beaucoup de choses. La raison de ces échecs n’étant evidemment pas liée à la qualité de l’avion… (voir les commentaires positifs des militaires hollandais, coréens, etc).
Depuis le refus de la France de se lancer dans l’aventure Irakienne aux côtés des USA, TOUS les marchés importants ont été interdits à la France et au Rafale par les Etats Unis. Et désormais, avec la crise, il est fort probable que la competition americaine ne sera encore plus rude qu’avant - malgré la “bonté” et les élans multipolaires d’Obama…

L’actuelle tactique est la discrétion, et Dassault est en train de travailler sur plusieurs marchés avec l’aide du gouvernement. Mieux vaut ne pas trop en parler pour éviter les coup bas (comme par exemple la corruption de fonctionnaires indiens qui ont declaré publiquement que le Rafale était hors competition, pour être démentis peu après par le gouvernement Indien.. Les operations de com’ vont bon train. Je ne suis pas sûre qu’il soit très sage de se lancer dans une bataille de com’ avec les anglo-saxons, car la France perdrait sans doute. Ce serait une guerre assymétrique!

Dassault-Thalès ont choisi d’être silencieux, prudents et efficaces: l’idée est de “sécuriser” d’abord les commandes françaises, ensuite de démontrer l’efficacité de l’avion en combat, et surtout d’installer le premier radar à antenne active européen (AESA) sur l’avion. Il faut bien se rendre compte que le succés du Mirage à l’exportation n’est avenu que lorsque l’avion a été fermement établi en France.

L’avenir nous dira si cette tactique de discretion et de prudence paiera ou non. Mais en fait, l’élément principal qui pourrait faire pencher la balance en faveur du Rafale (à part un possible embourbement du JSF…) est sans doute l’affaiblissement du pouvoir militaire americain, et une réalisation de la part de certains pays acquéreurs qu’ils auraient peut-être interêt à “diversifier”....Certes, c’était plus facile en temps de guerre froide, mais la crise US actuelle pourrait redonner une oportunité à la France.

La base française au Emirats Arabes Unis est un pas dans la bonne direction…. Il me semble qu’après les erreurs et les négligeances des dernières années, le gouvernement français soit parti dans la bonne direction. Nous verrons bien.

En conclusion, j’ai remarqué que les commentateurs des media main-stream en France font beaucoup de bruit sur le fait que le Rafale ne se vend pas et que la France est stupide et incapable….
Sur France TV, Marie Drucker à Droit d’inventaire avait fait des allusions au fait que le Rafale ne se vendait pas.. Heureusement, elle avait aussi invité Charles Edelstenne qui avait répondu très sagement à cette question provocatrice.
Plus recemment, des experts ont déclaré que le Rafale “était plus cher” que ses concurrents (Eurofighter, F-16, F-18 etc): ceci est faux! Et ne parlons pas du prix du JSF…. Personne n’a mentionné que le Rafale était vendu avec des transferts de technologie et la “souveraineté operationnelle”, contrairement à ses concurrents US, et était testé en combat et équipé d’un radar AESA.
Notons donc un certain “french bashing” parmi les commentateurs français: defaitisme typiquement français, ou parti de l’etranger en action? Tout ce tapage négatif et ironique fait mal au Rafale. Il faudrait expliquer sereinement la problematique et faire une com’ plus intelligente et raffinée. Mais ce qui importe surtout, c’est le travail diplomatique et politique qui se fait en secret, et la demonstration par les faits de l’excellence de l’avion.
La bataille industrielle et commerciale reste difficile devant un concurrent comme les USA, son industrie et ses réseaux. Dassault est un peu dans la position de David contre Goliath.

Entente mondiale des véritables gouvernants, les multi-milliardaires

Article lié : Le cœur du sujet

canto

  03/06/2009

Le club Bilderberg s’est réuni comme d’habitude, cette fois-ci à Athènes, le week-end du17 mai et ses membres ont prêté serment de garderle secret. Les journalistes étaient refoulés comme d’habitude .
Y participaient des représentants des chefs d’état du monde occidental, ministres des finances, présidents d’organisations internationales ,représentants des médias aux ordres, rois et reines et surtout les multimilliardaires qui ont financé les campagnes électorales de leurs serviteurs.

”  They called themselves the Bilderberg Group with a membership representing a who’s who of world power elites, mostly from America, Canada, and Western Europe with familiar names like David Rockefeller, Henry Kissinger, Bill Clinton, Gordon Brown, Angela Merkel, Alan Greenspan, Ben Bernanke, Larry Summers, Tim Geithner, Lloyd Blankfein, George Soros, Donald Rumsfeld, Rupert Murdoch, other heads of state, influential senators, congressmen and parliamentarians, Pentagon and NATO brass, members of European royalty, selected media figures, and invited others - some quietly by some accounts like Barack Obama and many of his top officials.Always well represented are top figures from the Council on Foreign Relations (CFR), IMF, World Bank, Trilateral Commission, EU, and powerful central bankers from the Federal Reserve, the ECB’s Jean-Claude Trichet, and Bank of England’s Mervyn King.”
Pour la France, l’an dernier le représentant de l’Elysée y assistait, récompensé ensuite par la présidence d’un groupe privé (nomination illégale pour un membre du gouvernement), et cette année 11 Français dont Christine Ockrent pour nos médias .
On frémit en lisant les objectifs des maîtres du monde sur lequel a enquêté Daniel Estulin dans “The True Story of the Bilderberg Group,” publié en 2005 et mis à jour dans son édition 2009 .

Bilderberg Objectives

The Group’s grand design is for “a One World Government (World Company) with a single, global marketplace, policed by one world army, and financially regulated by one ‘World (Central) Bank’ using one global currency.” Their “wish list” includes:—“one international identify (observing) one set of universal values;”—centralized control of world populations by “mind control;” in other words, controlling world public opinion;—a New World Order with no middle class, only “rulers and servants (serfs),” and, of course, no democracy;—“a zero-growth society” without prosperity or progress, only greater wealth and power for the rulers;—manufactured crises and perpetual wars;—absolute control of education to program the public mind and train those chosen for various roles;—“centralized control of all foreign and domestic policies;” one size fits all globally;—using the UN as a de facto world government imposing a UN tax on “world citizens;”—expanding NAFTA and WTO globally;—making NATO a world military;—imposing a universal legal system; and—a global “welfare state where obedient slaves will be rewarded and non-conformists targeted for extermination.”

Secret Bilderberg Partners

In the US, the Council on Foreign Relations (CFR) is dominant. One of its 1921 founders, Edward Mandell House, was Woodrow Wilson’s chief advisor and rumored at the time to be the nation’s real power from 1913 - 1921. On his watch, the Federal Reserve Act passed in December 1913 giving money creation power to bankers, and the 16th Amendment was ratified in February creating the federal income tax to provide a revenue stream to pay for government debt service.From its beginnings, CFR was committed to “a one-world government based on a centralized global financing system….” Today, CFR has thousands of influential members (including important ones in the corporate media) but keeps a low public profile, especially regarding its real agenda.Historian Arthur Schlesinger, Jr. called it a “front organization (for) the heart of the American Establishment.” It meets privately and only publishes what it wishes the public to know. Its members are only Americans.The Trilateral Commission (discussed below) is a similar group that “brings together global power brokers.” Founded by David Rockefeller, he’s also a leading Bilderberger and CFR Chairman Emeritus, organizations he continues to finance and support.Their past and current members reflect their power:—nearly all presidential candidates of both parties;—leading senators and congressmen…”

Effrayant, n’est-ce pas ? Mais cela nous explique les paniques mondiales organisées, financières, médicales ou “terroristes” , avec pour unique “remède” le tout-sécuritaire, le contrôle toujours plus grand des citoyens, la censure et la terreur policière enchaînant les esclaves pour la prospérité des maîtres du monde .

Comment lutter ?

A moins que...

Article lié : Venez à l’ambassade US, les Iraniens seront là

Père Iclès

  03/06/2009

A moins qu’il s’agisse de montrer au monde entier combien on est arrangeant avec les iraniens pour ensuite faire volte-face, déclarer inutile tout effort voué à amadouer ce pays et revenir à une politique de sanctions…

LEAP/E2020 GEAB etc. interviews

Article lié : Wall Street mène la danse

Francis Lambert

  03/06/2009

Aperçu sur leur financement ... 1500 abonnés à 200€/an
... 1500 ... pour une cible politico-économique plus large que dedefensa, polyglote, avec une structure de plusieurs personnes.

(voir aussi les notes de P.Jorion , qui se débrouille bien sur ce sujet où se débat toute la presse depuis longtemps ...

Ce problème sempiternel est structurel : Internet -cette vieillerie- n’est absolument pas conçu pour cela ni pour beaucoup d’autres choses.
Ce n’est pas dans ses fonctions primitives. Les quelques prothèses financières sont tardives, en bois et le royaume des pirates.

Le provider est le seul qui touche l’abonnement, c’est le flux financier central, c’est lui qui fournit toutes les ressources ... c’est lui qui pourrait le mieux redistribuer des revenus : mais allez “révolutionner” cette vieillerie ... ah oui, grâce aux glorieuses Nations qui créent puis “résolvent” aussi brillamment la crise, alors évidemment ...

Ainsi Google est de plus en plus lent, les navigateurs deviennent de plus en plus monstrueux, les serveurs et backbones ont des défaillances de plus en plus nombreuses ... les investissements sont des bouches trous en voie d’assèchement.

NB : A propos de navigateur je n’utilise plus que Chrome depuis son développement par Google ... un recyclage efficace de KHTML via Webkit, Open Source donc gratuit ... et le plus performant)

Bon voici les liens LEAP/E2020:

Ce que nous réserve la crise 1 & 2
http://www.conseiller.ca/actualites/today/article.jsp?content=20090504_161433_4980
http://www.conseiller.ca/actualites/today/article.jsp?content=20090504_161718_7916

avec en liens dans le second article

LEAP, un coup d’avance. Un article de Saskia Ouaknine, paru dans Conseiller en mai 2009, qui retrace l’aventure de LEAP depuis ses débuts.

Marchés : faut-il céder à la panique ? Un article de Gérard Bérubé, paru dans Conseiller en février 2008, qui détaille les phases de la crise, telle qu’anticipés par LEAP.

Le dernier refuge ? Le Point de vue d’Yves Bonneau, paru dans Conseiller en janvier 2009.

Être ou ne pas être en récession ? Le Point de vue d’Yves Bonneau, paru dans Conseiller en février 2008.