Ilker de Paris
25/06/2009
Concernant la crise financière aujourd’hui, qui quand même est profonde, les médias officiels ne sont certainement pas à hauteur. On se serait attendu par exemple à des émissions qui questionnent le système économique et financier dans lequel on vit, s’il est viable justement, ouvert à l’avenir, s’il a un avenir, si l’instabilité actuelle est fondamentale ou pas, au lieu de ça on a des reportages à la mords-moi le noeud, de Obama qui ne sert pas la main à Sarkozy au G20, de la burqa qui menace le monde, rien en somme.
Cela démontre en tout cas qu’on est dans un monde dogmatique, en effet il ne s’agit de savoir si le système est bon, et donc d’avoir un rapport objectif à celui-ci, mais comment le préserver - en le critiquant le moins possible effectivement.
On objectera que ce système n’est pas parfait mais “par rapport” aux autres il mérite d’être défendu (même par de la propagande, déformation, du virtualisme). Pourquoi pas, mais alors il faut accepter le fait que ce système n’est pas ouvert, c’est-à-dire qu’il enferme l’homme pas moins (sinon mieux) qu’ailleurs.
Stephane Eybert
25/06/2009
“Weinberger avait-il deviné que Mousavi serait finalement le porteur des valeurs libérales occidentales dans lIran soulevé contre le pouvoir iranien? Qui sait?”
On plaisante..?
Assez curieusement, Lyons ajoute quil aurait pu ordonner une attaque qui aurait permis, selon lui, dannihiler les terroristes (avant ou après lattaque? Pas de précision). Cest lintervention du secrétaire à la défense Caspar Weinberger qui empêcha cette action, là aussi sans que Lyons élabore sur cette attitude («I was going to take them apart but the secretary of defense, Caspar Weinberger, sabotaged it»)
Je pensais en lisant recemment un article sur Moon of Alabama que Mousavi, le Pentagone et la population US avaient ete une fois de plus la victime d’une operation psychologique de Almost False Flag Terror, dans la mesure ou l’attentat contre les marines au Liban, meme si il a probablement ete perpetre par les reseaux de Mousavi, a ete rendu possible par certains milieux non officiels US.
Père Iclès
25/06/2009
Voici au bout de ce lien , un point de vue israélien dissident. On peut voir que son analyse n’est pas très éloignée de celle de Dedefensa.org, y compris lorsqu’il remarque l’humanisme soudain de McCain.
Exocet
25/06/2009
 Si vous commencez à gober toutes les supputations et affirmations  de la CIA, il faudrait envisager une carriére  de désinformateur  mimétique  avec des lunettes noires,ce qui serait tout de même  un simulacre de convenances dégradante envers  la fameuse maxime du Général “Mais pourquoi voudriez  vous que je commence maintenant  une carriére de dictateur?” ....
http://www.moonofalabama.org/2008/07/irrelevant.html
ou alors une carriére de zouaves,  comme portes valises  au journal Libération,non mais je crois que vous refuseriez tout compte fait.
http://www.youtube.com/watch?v=Rrs7xiFvlCE
geo
25/06/2009
Si Lind considère comme tranchée la question de la légitimté, c’est moins par le fait de la réalité de la fraude (illégitilité procédurale) par le mépris du régime pour ses propres fondements déclarés (illégitimité logique). Dans république islamique, il y a répubique. Un prétendant au trône de france qui négligerait d’établir sa légitimité héréditaire s’exposerait à légitmer à la fois la révolte d’en bas et les prétentions concurentes.
La légitimité est sans doute complexe, peut être insaisissable, mais pas amorphe, elle a sa logique.
Mai 68 avançait une légitimité de la rue, qui d’une certaine façon remonte loin.(après tout dans l’Athènes de démosthène, ceux qui n’avaient pas pris les armes dans une guerre civile perdaient le droit de vote. Le vote était semble-t-il un combat réduit au décompte des forces, seuls étaient donc comptés les citoyens prêts à aller dans la rue.) De gaulle a restauré sa légitimité en se montrant le plus légitime par la rue aussi. Et c’était clair pour tous les acteurs, si ignorants aient-t-ils été de l’histoire Athénienne.
Leur vote volé, ou perçu comme volé, les iraniens sont revenus à la rue comme d’autres retournent à l’or quand la monaie fiducière n’est plus fiable, et ont fondé leur légitimité sur leur présence massive dans les rues qui leur a permis à la fois de se compter autrement que par des urnes douteuses, et de revendiquer leur droit au vote à l’antique en participant aux troubles, parfois en se faisant tuer.
Tout ça n’est pas rien. Khatami peut bien lancer ses propres forces dans la rue, il renforcera le côté république du régime, ce qui ne doit pas lui plaire.
Exocet
24/06/2009
ou alors c’est un compromis desafrenchising..Décidement dedéfensa must to be desafrenchised.
Ni ANDO
24/06/2009
Mousavi est aujourd’hui un autre homme. Le Mousavi de 1983 a sans doute peu à voir avec le Mousavi de 2009. Il a muri et réfléchi. Les folles années de jeunesse ont laissé la place à une période assagie, pacifiée, ouverte. Il a pris la mesure des erreurs du passé (et s’en repend amèrement). Mousavi est un autre Mousavi. C’est un Mousavi contrit. Le temps a fait son uvre et un ange libéral et réformiste l’a visité. On chuchote qu’il envisage une conversion (au judaïsme mais tendance libérale, pacifiée et ouverte et non pas likoudesque). Il pourrait même laver les pieds des miséreux.
Mousavi est aujourd’hui l’écran blanc et vierge sur lequel la jeunesse de Téhéran projette ses rêves. De même, qu’une certaine jeunesse ukrainienne, il n’y a pas si longtemps, projetait sur l’écran pur et immaculé de Viktor Yushchenko ses rêves d’autre chose. Que Viktor Yushchenko, l’actuel président ukrainien, ait longtemps affiché des sympathies pronazies (le biographe Yuri Vilner soupçonne d’ailleurs fortement son père Andrei Yushchenko d’avoir été kapo dans les camps de la mort - http://www.regnum.ru/english/986276.html), qu’il ait soutenu l’activisme de l’OUN-UPA, ne change rien à cette virginité enthousiasmante et rassurante.
La vérité des caisses de résonance est toujours toute relative.
Jérôme
24/06/2009
je ne peux m’empecher de poster ce lien de la BBC transcrivant les messages de victoire de LM a propot de JSF au Bourget:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/8106467.stm
on notera que les officiels des pays participants, venu soutenir le projet, sont des officiels militaires uniquement.
il est egalement question des analystes (l’inevitable Aboulafia, qui merite bien un s a analyste a lui tout seul) qui predisent encore et toujours le mort de l’industrie europeene une fois le JSF fin pret, la ou l’article devient interessant est que cette date est citee comme etant 2020 (pas tres loin des 2025 du congres), il manque “juste” le prix.
une fois n’est pas coutume, l’analyse laisse une petite place au avions russes dans ce futur americaniste ideal, serait ce un reflet de l’effet Obama? (et de sa politique Russe)
Jean-Claude HENRY
24/06/2009
 
Nous ressentons un changement climatique plutôt léger, mais beaucoup mieux perçu que par le passé, en raison de la multiplication des mesures et de la diffusion des informations. Une tendance uniforme veut accréditer l’idée que la crise ressentie est la conséquence de l’augmentation anthropique des taux de CO2 atmosphérique, Pour enfoncer le clou, les médias affirment qu’il y a un consensus sur l’existence d’un réchauffement global et de ses (futures) conséquences catastrophiques. 
Il faut savoir que bien au contraire, une très forte proportion des scientifiques concernés par le sujet, sinon leur majorité est totalement opposée à ces conclusions et cela à partir des données scientifiques disponibles et entre autres, celles fournies par le GIEC. En 2003, un organisme contestataire s’est créé à Milan et porte le nom « Non governemental Internationa Panel on Climate Change » (NIPCC), Rien qu’aux Etats-Unis, il comporte à ce jour, très précisément 31.478 scientifiques relevant de toutes les domaines de recherche concernés par le « changement climatique ». Un rapport critique vient d’être édité, disponible (en anglais) à http://www.heartland.org/publications/NIPCC%20report/PDFs/NIPCC%20Final.pdf
Je donne ci-dessous une traduction du résumé :
	Publié en 2007, le quatrième rapport de l’IPCC est un effort majeur de recherche effectué par un groupe de spécialistes dédiés à de nombreux sujets liés au changement climatique. Il constitue un recueil pertinent del’état actuel de la science, amélioré par un index qui manquait aux rapports précédents de l’IPCC. Le rapport AR4 permetv également d’accéder à de nombreux commentaires critiques soumis à des relecteurs experts, ce qui est une autre première pour l’IPCC.
	Alors que l’AR4 est un document impressionnant, il est loin d’être un travail de référence fiable sur quelques un des aspects les plus importants de la science et de la politique du changement climatique. Il est entaché d’erreurs et d’affirmations erronées, il ignore des données scientifiques qui étaient disponibles, mais n’étaient pas compatibles avec avec les conclusions préconçues de auteurs
et qui avaint déjà été contredites pour des parties importantes par des recherches publiées à partir de mai 2006, date finale de l’IPCC.
	En général, l’IPCC refuse de considérer comme problèmes scientifiques importants un certain nombre de ceux qui bouleverseraient sa conclusion majeure selon laquelle “la plus grande partie” de l’augmentation des températures moyennes observées depuis le milieu du 20ième siècle est très vraisemblablement due à l’augmentation observée de la concentration des gaz effet de serre, d’origine  humaine. L’IPCC précise “très vraisemblablement” comme assuré, au moins 90 pourcent 
[de cette concentration], mais n’explique pas comment ce chiffre a été obtenu. L’IPCC aussi ne précise pas l’expression “la plus grande partie” et ne fournit aucune explication.
	L’IPCC n’applique pas les méthodologies généralement acceptées pour déterminer quelle est fraction du  réchauffement en cours est naturellle, ou combien est causée par l’augmentation des gaz
à effet de serre. Une comparaison des “empreintes digitales” des meilleures observations disponibles avec les résultats des modèles gaz à effet de serre dernier cri conduit à la conclusion que la contribution anthropique est mineure. Cette preuve, bien qu’elle ait été disponible, était ignoré par L’IPCC. L’IPCC continue à sous-estimer l’évidence accablante selon laquelle, sur des échelles de temps de l’ordre de la décade ou du siècle, le Soleil et les effets atmosphériuqes de nuage associés, sont responsables pour beaucoup du changement du climat passé. Il est donc hautement vraisemblable que le Soleil est aussi une cause majeure du réchauffemrnt du vingtième siècle, avec une contribution  anthropogenique mineure. En outre, l’IPCC ignore, ou cite de manière imparfaite, 
les autres publications scientifiques auxquelles elle recourt pour la discussion et les explications. Ces erreurs et omissions sont documentées dans le présent rapport par le Panel International non gouvernemental sur le changement climatique (NIPCC). Le rapport est divisé en neuf chapitres qui sont brièvement résumés ici, et décrits plus complètement dans le reste de ce résumé.
Le chapitre 1 décrit les limitations de la tentative faite par l’IPCC pour prévoir les conditions futures 
du climat en utilisant des modèles numériques de climat. L’IPCC viole de nombreuses règles et procédures requises pour les prévisions scientifiques en  faisant ses “projections” à l’usage limité des responsables politiques. Aussi sophistiqués que soient les modèles dernier cri, ils souffrent de
défauts et de raccourcis qui pourraient modifier même le signe (plus ou moins, réchauffement 
ou refroidissement) de la température  terrestre projetée en  réponse à l’augmentation des concentrations atmosphériques de CO2. Si les modèles du climat global sur lesquels
l’IPCC s’appuie ne sont pas validés ou fiables, la plus grande partie du le reste de l’AR4, bien qu’il soit fascinant à lire, n’est pas pertinent pour le débat politique public sur ce qui devrait être fait pour arrêter ou ralentir la survenue du le réchauffement global.
Le chapitre 2 décrit des facteurs de rétroaction qui réduisent la sensibilité de la température 
de la terre aux changements du CO2 atmosphérique. Des études scientifiques suggèrent que la
sensibilité du modèle de température de la terre au doublement du niveau de CO pré-industriel 
est beaucoup bas que l’estimation de l’IPCC. Les rétroactions corrigées sur le système climatique 
réduisent la sensibilité de climat à des valeurs qui sont un ordre de grandeur plus faible que celui que l’IPCC emploie.
Le chapitre 3 revoit des données empiriques sur les températures du passé. Nous ne corroborons pas 
l’affirmation de l’IPCC selon laquelle les observations climatiques au cours du 20 ième siècle sont 
sans précédent ou qu’il y ait une preuve évidente d’un effet anthropique sur le climat. Nous révélons des erreurs méthodologiques de Climate Change Reconsidered 2 au sujet du diagramme en crosse de hockey” de Mann et coll., preuve en faveur de l’existence  d’une période chaude médiévale, des défauts dans l’enregistrement de températures de surface de notre époque moderne, preuve donnée par des données satellitaires de haute précision,  qu’il y a eu aucun réchauffement net au cours des dernières 29 années, et preuve que la distribution du réchauffement moderne ne porte pas l’“empreinte digitale” d’un effet anthropique.
Le chapitre 4 revoit les observations sur la fonte glaciaire, la superficie de la banquise, les variations de précipitation, et la hausse du niveau de la mer. Nous ne trouvons aucune preuve de tendances qui pourrait être attribuées au réchauffement global, supposé être d’origine anthropique au cours du vingtième siècle.
Le chapitre 5 résume la recherche d’un nombre croissant de scientifiques qui disent que des variations dans l’activité solaire, et non les gaz à effet de serre, sont le vrai conducteur du changement climatique. Nous décrivons l’évidence d’un lien entre le climat et le soleil et comment ces scientifiques ont empoigné avec le problème de trouver un mécanisme spécifique que traduit petits changements dans l’activité solaire en plus grand le climat effectue. Nous résumons comment ils peuvent avoir @+trouver la réponse dans les rapports entre le soleil, les rayons cosmiques et réfléchir des nuages.
Le chapitre 6 étudie et déboulonne les craintes largement répandues selon lesquelles le réchauffement global pourrait causer le climat le plus extrême. L’IPCC prétend que le réchauffement global causera (ou a déjà causé) plus de sécheresses, d’inondations, d’ouragans, d’orages, de déferlements d’orage, de vagues de chaleur, et d’incendies. Nous ne trouvons que peu sinon aucun soutien dans la littérature examinée en faveur de ces prédictions mais, un témoignage considérable en faveur du contraire : ce climat serait moins d’extrême dans un monde plus tiède.
Le chapitre 7 examine les effets biologiques de la hausse des concentrations en CO2 et de températures plus tièdes. C’est l’aspect du débat sur le réchauffement global, qui est le moins rapporté, peut-être parce qu’il est clairement une bonne nouvelle. Des niveaux croissants de CO2 augmentent la croissance des plantes et les rendent plus résistantes la à sécheresse et aux insectes. C’est une aubaine pour les forêts du monde et les prairies, aussi bien que pour les fermiers et les éleveurs, ainsi que les populations en accroissement du Tiers-Monde .
Le chapitre 8 examine l’affirmation de l’IPCC selon laquelle les accroissements de la température de l’air induits par le CO2 provoquera des extinction de plantes et d’animaux sans précédents, à la fois 
sur la terre et dans des océans du monde. Nous trouvons qu’il y a là peu de preuve dans le monde réel en faveur de telles affirmations et une très grande évidence contraire qui suggère que la biodiversité de l’écosystème augmentera dans un monde plus tiède et enrichi en CO2.
Le chapitre 9 défie revendication de l’IPCC selon laquelle le réchauffement global induit par le CO2 est nuisible à la santé humaine. L’PCC attribue à une situation de hautes températures une augmentation du nombre de décès par maladies cardio-vasculaires, une augmentation des problèmes respiratoires, et une diffusion plus rapide de maladies infectieuses mortelles comme le paludisme, la dengue et la fièvre jaune. Cependant, un examen complet de la littérature scientifique révèle que le réchauffement global produirait vraisemblablement le contraire et réduirait en fait le nombre de vies perdues en raison de les conditions thermiques extrêmes. Nous expliquons aussi comment le réchauffement global induit par le CO2 aiderait à nourrir une population globale croissante sans empiètement majeur sur les écosystèmes naturels,et comment une production croissante de biocarburants (une stratégie recommandée par l’IPCC) porterait atteinte à l’environnement et augmenterait les prix alimentaires. La recherche résumée dans ce rapport n’est qu’une petite partie de ce qui est disponible dans la littérature scientifique. Pour aider les lecteurs qui voudraient explorer l’information qui n’est pas contenue dans ce volume, nous avons inclus des liens hypertextes Internet vers les bases de données continuellement mises à jour, du Centre pour l’Etude du Dioxyde de Carbone et du Changement Global à l’adresse : http://www.co2science.org.
Il ressort très clairement de ce rapport de 708 pages qu’il n’y a pas de tendance actuelle à un réchauffement global, bien au contraire. Ensuite, l’élévation du taux de CO2 atmosphérique, loin d’être une catastrophe, serait bénéfique pour la population mondiale.
Pour répondre directement à Francis Lambert, notre problème n’est pas celui d’une élévation du taux de CO2, mais celui de la disparition prochaine d’une énergie très facile à transporter, le pétrole. Il est bien sûr indispensable de l’économiser en l’utilisant au mieux, car c’est là qu’est tout le problème des générations à venir. La prochaine glaciation est inévitablement en route. Elle sera source de famines si nous ne prenons pas dès à présent les véritables mesures nécessaires. Les migrations de populations ne se produiront pas du Sud vers le Nord, mais à l’inverse des régions envahies par les glaces vers les régions plus chaudes du sud.
La crise énergétique commence à peine, alors que la glaciation ne sera là que dans un siècle ou un millénaire (mais guère plus). Il est donc urgent de trouver des solutions énergétiques individuelles comme le chauffage solaire ou générales comme l’électricité d’origine nucléaire, en attendant d’obtenir des combustibles stockables et transportables pour remplacer le pétrole.
Ce n’est pas en posant de faux problèmes (réchauffement et CO2 atmosphérique) que l’on peut trouver de bonnes réponses à nos problèmes. Mais dans l’immédiat, il est clair qu’il faut économiser le pétrole, puisqu’il s’agit de la seule action possible.
Antonio Labriola
24/06/2009
Vous avez raison de souligner combien ténue et relative est la notion de légitimité dans le domaine du gouvernement des foules. Merci pour les exemples de 68 et les regrets doux-amers qu’ils ont éveillés.
Cet excellent point de départ aurait pu servir à une étude sur la vanité des analyses (sauf celle de Le Bon bien sûr) mais finalement nous nous cognons sur les miroirs de M. Lind et des autres comme des pigeons parisiens égarés dans le labyrinthe du musée Grévin (existe-t-il toujours, au fait ?)
Emblématique de la relativité, le musée Grévin. Fondé par le milliardaire Arthur Meyer propriétaire du “Gaulois” anti-dreyfusard, pour abriter les créations magiques d’Alfred Grévin le prolétaire inspirateur de l’élégance parisienne…
Pour l’heure, la légitimité du régime iranien quand elle est appréciée de l’extérieur peut -légitimement- s’appeler résilience, ou capacité de résister aux ingérences. On peut se féliciter de cette résistance ou la combattre, c’est selon sa propre position.
Si l’on est partisan d’une analyse “économiste”, la fraude électorale n’est qu’un détail plus ou moins signifiant.
Pour ma part, je considère d’un oeil plutôt sympathique et intéressé les propositions (suppositions ?) contenues dans un article de James Petras professeur émérite de sociologie à luniversité Binghamton de New York, dont voici un extrait :
“Limmense majorité des électeurs du président [de l’Iran] actuel ont probablement eu le sentiment que les intérêts de leur sécurité nationale, lintégrité du pays et le système de sécurité sociale, en dépit de tous ses défauts et de ses excès, seraient mieux défendus et améliorés avec Ahmadinejad au pouvoir, quavec de jeunes technocrates des classes aisées, soutenus par lOccident, qui placent leur style de vie égoïste boboïsé au-dessus des valeurs et de la solidarité partagées par le peuple iranien.
“Lanalyse démographique des électeurs met en évidence une réelle polarisation de classe, qui dresse des individus bénéficiant de hauts revenus, partisans du libre marché, capitalistes et individualistes, contre une classe laborieuse ayant de faibles revenus, fortement solidaires entre eux, partisans dune « économie morale » dans laquelle lusure et le profit sont strictement limités par des préceptes religieux. Les attaques ouvertes déconomistes oppositionnels contre les dépenses sociales du gouvernement, contre sa politique de crédit accessible et de très généreux subventionnement des produits alimentaires de première nécessité ne les ont pas vraiment fait apprécier par la majorité des Iraniens, qui bénéficient de ces programmes sociaux du gouvernement. LÉtat était considéré (par ceux-ci) comme le protecteur et le bienfaiteur des travailleurs pauvres contre le « marché », qui représentait à leurs yeux la richesse, le pouvoir, les privilèges et la corruption. Les attaques de lopposition contre la politique étrangère « intransigeante » du régime et contre ses positions « lui aliénant » loccident nont trouvé décho quauprès des seuls étudiants ultralibéraux et des affairistes de limport-export. Aux yeux de limmense majorité des Iraniens, la mobilisation et la menace descalade militaires du régime ont évité à lIran une attaque armée des Etats-Unis et/ou dIsraël.”
On peut retrouver l’intégralité du texte en suivant le lien :
http://www.voltairenet.org/article160669.html
Mais gare aux conclusions ! Le pigeon qui réussit à s’échapper du 10 boulevard Montmartre peut se retrouver dans les phares du Phaeton du gros Marx et de son compère Durkheim, polissant, pour mieux les embrouiller et les réfuter, les “Essais sur la conception matérialiste de l’histoire”.
Francis Lambert
24/06/2009
(...) while its easy to predict what is going to happen  thats usually just a matter of logical deduction  its nearly impossible to predict when its going to happen.
I have to admit that Ive been awed by the acumen of the powers-that-be to keep levitated the corrupt system we have today. I guess when you own the worlds reserve currency, the worlds most powerful military and have a media empire in your back pocket you can do pretty amazing things, for a while anyway.
Nevertheless, the other day I ran across an article titled, Bank Holiday Coming? Prepare?, that contained a quotation that left me sort of shaken. The quotation, attributed to Bob Chapman over at The International Forecaster, read,
“Some US embassies worldwide are being advised to purchase massive amounts of local currencies; enough to last them a year. Some embassies are being sent enormous amounts of US cash to purchase currencies from those govts, quietly. But not £s. Inside the State Dept there is a sense of sadness & foreboding that something is about to happen, unknown re a datejust that within 180 days, but could be 120-150 days.”
(...) I contacted Mr. Chapman, for whom I have great respect and trust, and he confirmed that the quotation cited above is his own and that he stands behind it, even a month after writing it.
Extrait de 
http://daveeriqat.wordpress.com/2009/06/23/is-the-death-of-the-u-s-dollar-imminent/
Père Iclès
24/06/2009
Voilà une conférence de François Asselineau en 7 vidéos dont le sujet qui n’est pas sans rapports avec le thème de la secession.
Quelqu'un
24/06/2009
En fin de compte , BHO serait il l’employé de nos élites du Bilderberg, une sorte de messie en ces temps volontairement troubles, destiné à faire passer la pillule du nouvel ordre mondial dans la joie et la bonne humeur?
Tentative de réponse avec cet interessant documentaire d’Alex Jones: “The Obama Deception”.
Claude Animo
23/06/2009
N’oublions pas que la modération actuelle dont fait preuve BHO, va de pair avec le nécessaire appui que les Etats [encore] Unis, attendent de l’Iran dans le cadre du conflit Afghan.
Arrou Mia
23/06/2009
puisque nous ne sommes pas doués de suffisamment de sens pour appréhender l’éléphant dans sa globalité
peut-il exister un nationalisme étasunien( il semble que non d’après le sentiment de la prochaine délusion)
si une telle variété de patriotes existait, ils se seraient aperçu que l’invasion de l’Irak a été l’oeuvre d’architectes sionistes pour le seul profit sécuritaire d’Israêl et que cette guerre est d’un certain poids sur le déficit budgétaire zimbabwenesque des us de A.
alors le désamour serait une incidente de cette catastrophe financière est largement amorcée
NB: la coopération militaire entre les deuxpartenaires se poursuit avec un nouveau programme d’interopérabilité etc..
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