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Les néocons : des montres, anti-montres.

Article lié : Ralph Peters, ou la “solution finale” du problème de l’information

Ilker de Paris

  25/05/2009

Si les “Peters” se plaignent des journalistes, pourtant fort accommodants avec la politique extrémiste de l’administration Bush (c’est vrai que vers la fin, les néocons précipitant dangereusement les Etats-unis vers une espèce de suicide, il y a eu un réflexe de survie et par conséquent un rejet de Bush et de ce qu’il représente), on se demande quels types de médias les néocons veulent ? Serviles ou contrôlés par l’Etat au point de rapporter mot pour mot ce que pense Peters peut-être ?

Ils (les néocons) devraient alors faire une guerre contre eux-mêmes au nom de la défense de la liberté et des droits de l’homme, la boucle de la folie serait ainsi bouclée. Non, vraiment, les médias “libres” occidentaux sont (ont été ?) très accommodants avec Bush et les néo-conservateurs, au risque même de perdre tout leur crédit.

Ce qui est étrange

Article lié : Ralph Peters, ou la “solution finale” du problème de l’information

Dominique Larchey-Wendling

  25/05/2009

c’est de constater que des gens qu’en définitive vous traitez de nazis (“la solution finale”), vous ne les croyez pas capable d’avoir orchestré 9/11 ... enfin il me semble que c’est votre point de vue jusqu’à nouvel ordre ;-)

Ne comprenez-vous pas que la légitimité politique de Cheney (ou plutôt la crainte qu’il inspire) est entièrement fondée sur le succès de l’opération d’intoxication appelée 11 septembre.

En attendant : € devient monnaie de réserve à la place du $ ... en Russie

Article lié : Mission accomplie: bordel à l’Est

Francis Lambert

  25/05/2009

The US dollar is not Russia’s basic reserve currency anymore.

The euro-based share of reserve assets of Russia’s Central Bank increased to the level of 47.5 percent as of January 1, 2009 and exceeded the investments in dollar assets, which made up 41.5 percent, The Vedomosti newspaper wrote.

http://www.marketoracle.co.uk/Article10755.html

Visite au Congrès US : "Vous ne comprenez pas"

Article lié : L’étrange “optimisme sans espoir”

Francis Lambert

  25/05/2009

“Vous ne comprenez pas”, a déclaré un fonctionnaire du Sénat que nous avons rencontré plus tard, “ces gens vivent dans une bulle. Ils sont protégés du monde réel par leurs équipes et par le système lui-même. On imagine qu’ils savent ce qui se passe.
Mais pas du tout. Ils en savent moins que nous. Et ils seront les derniers à le découvrir. Ils sont si occupés à rencontrer des administrés… dialoguer avec leurs donataires… élaborer des accords avec leurs partis et leurs alliés… et d’une manière plus générale rouler des mécaniques… qu’ils n’ont pas vraiment le temps d’étudier les dossiers. Ils comptent donc sur leurs équipes et sur les comités du parti pour leur dire quoi dire, comment voter… et que penser”.

http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090525-1832.html

Quand Le modéle surpasse le Maitre

Article lié : Mission accomplie: bordel à l’Est

Exocet

  25/05/2009

Il y a un article de Laure Delcour ( réguliérement consultée par les Russes..) sur Novosti qui vaut franchement le coup d’oeil.Le titre “l’enjeu pour l’UE c’est d’amener la Russie à être davantage coopérative “(l’inverse aurait été plus goutant)

http://fr.rian.ru/analysis/20090520/121669942.html

Là franchement ca laisse dubitatif une telle franchise sur le virtualisme   assumé  de l’Europe , ce qui est déjà annonciateur de la duplicité crasse de l’UE depuis le 911.. ( ne parlons pas de sa courroie de transmission   principale comme vecteur géostratégique tombée plus ou moins suivant les instincts du moment.. dans les mains d’extrémistes qu’est devenu l’OTAN…) Faut comprendre (l’UE on peut se permettre d’en douter étant donné qu’elle ne maitrise à peine ses voisinages les plus paiens ..) qu’Obama comme Medvedev commencent à en avoir plus que leurs claques (quand c’est pas le dédain ou la moquerie envers l’UE ) de ces médiocres nations dévoués au paganisme transnationale, passant du   teutonisme d’antan au nihilisme post moderne sans aucune conscience autre que leur propre vénalité  et   qui se comportent comme les derniéres des catins comme la vérole (voisinage) sur le bas clergé ( les vielles senteurs résiduels du Bushisme le plus extrémiste)  .

Bref tout ceci n’est pas joli joli à voir ,l’UE n’en as pas fini de tomber encore plus bas que bas , à se demander si Obama va encore y faire escale..tellement le modéle dépasse le maître.

foi et foi dans la foi

Article lié : L’étrange “optimisme sans espoir”

geo

  24/05/2009

Comment sortir du dollar sans douleur ?
Immanuel Wallerstein - Economiste | Samedi 23 Mai
http://www.marianne2.fr/Comment-sortir-du-dollar-sans-douleur_a179920.html

La Chine, le Japon et d’autres nations propriétaires de bons du Trésor voient leurs avoirs décliner et souhaitent sortir en douceur du système qui a fait du dollar la monnaie de réserve mondiale. Une transition délicate, selon Immanuel Wallerstein, du Centre Fernand Braudel à l’Université de Birmigham.

Quand le Premier ministre chinois Wen Jiabao déclarait en mars 2009 qu’il était « un peu inquiet » de l’état du dollar américain, il ne faisait que répercuter le sentiment des Etats, des entreprises et des individus dans le monde. Il invitait les Etats-Unis à « tenir leurs promesses, honorer leurs engagements et garantir la sécurité des avoirs chinois ». Il y a encore cinq ans, de tels propos seraient passés pour une demande très présomptueuse. A présent, cette invite apparaît « compréhensible » aux yeux même de Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale de San Francisco, qui considère cependant que les propositions chinoises d’une monnaie de réserve internationale sont « loin d’être une alternative réalisable».

Qu’est-ce qu’une monnaire de réserve ?
Il n’existe que deux façons de stocker de la richesse : soit dans des structures physiques réelles soit sous différentes formes d’argent (devises, obligations, or). Chacune de ces deux voies comporte des risques pour le détenteur de richesses. Les structures physiques se détériorent à moins d’être utilisées et les utiliser comporte des coûts. Obtenir des revenus et par conséquent tirer des profits de leur utilisation dépend du « marché », c’est-à-dire de l’existence d’acheteurs disposés à acheter ce que les structures physiques peuvent produire.
Au moins, les structures physiques sont tangibles. L’argent (qui s’exprime en chiffres nominaux) n’est rien de plus qu’un droit potentiel à faire valoir sur des structures physiques. La valeur de ce droit dépend de sa relation d’échange avec les structures physiques. Et cette relation peut varier, ce qui lui arrive constamment. Si elle varie faiblement, personne ou presque ne le remarque. En revanche, si elle varie considérablement et fréquemment, ses détenteurs gagnent ou perdent beaucoup d’argent, souvent assez rapidement.
En termes économiques, une monnaie de réserve n’est vraiment rien d’autre que la forme d’argent la plus fiable, celle qui varie le moins. C’est par conséquent le lieu le plus sûr pour conserver toutes les richesses qui ne se présentent pas sous la forme de structures physiques. Depuis au moins 1945, la monnaie de réserve mondiale a été le dollar américain. C’est toujours le cas.
Le pays qui émet la monnaie de réserve possède un avantage singulier sur tous les autres pays. Il est le seul à pouvoir légalement créer de cette monnaie chaque fois qu’il le juge dans son intérêt.
Les monnaies ont toutes des taux de change les unes par rapport aux autres. Comme les Etats-Unis ont mis fin à leur taux de change fixe avec l’or en 1973, le dollar a depuis fluctué par rapport aux autres devises, à la hausse ou à la baisse. Quand le dollar s’est déprécié vis-à-vis d’une autre devise, les exportations américaines ont trouvé plus facilement preneur parce que l’acheteur avait moins à dépenser dans sa propre monnaie. Par contre, les importations s’en trouvaient du même coup renchéries puisque plus de dollars étaient nécessaires pour payer les biens importés.
A court-terme, une devise affaiblie peut augmenter le nombre d’emplois dans le pays. Mais c’est au mieux un avantage de court-terme. Dans le moyen-terme, les avantages à disposer d’une « monnaie forte » sont plus importants. Cela signifie que le détenteur de cette devise dispose d’une plus grande maîtrise de la richesse mondiale telle que mesurée par les structures et les produits physiques.
Sur le moyen-terme, les monnaies de réserve sont des monnaies fortes et comptent le demeurer. La force d’une monnaie de réserve découle non seulement de sa maîtrise de la richesse mondiale mais aussi du pouvoir politique qu’elle procure dans le système-monde. C’est pourquoi la monnaie de réserve internationale a tendance à être la devise de la puissance hégémonique mondiale, même sur le déclin. C’est pourquoi le dollar américain est la monnaie de réserve internationale.

Le dilemme des propriétaires de bons du Trésor américain
Pourquoi le Premier ministre Wen se dit-il alors « un peu inquiet » ? Parce que, clairement, au cours des dernières décennies, le taux de change du dollar américain a beaucoup fluctué mais en suivant, globalement, une pente lentement déclinante. Un des principaux facteurs responsables est celui de l’explosion de la dette globale du gouvernement américain. Les Etats-Unis ont été capables d’équilibrer leurs bilans de deux grandes manières : en faisant marcher la planche à billets et en vendant des bons du Trésor, en premier lieu à d’autres gouvernements (les « fonds souverains »).
Ce n’est un secret pour personne que dans les années récentes, la Chine a été le plus gros acquéreur de bons du Trésor américain. Elle n’est pas la seule. Le Japon et la Corée du Sud, l’Arabie saoudite et Abou Dhabi, l’Inde et la Norvège ont tous acheté de ces obligations américaines. Mais la Chine en est aujourd’hui le plus gros client et, vue l’actuelle contraction du crédit, elle fait partie des rares acheteurs probables dans un avenir immédiat.
Le dilemme pour la Chine, comme pour d’autres qui ont investi dans ces bons du Trésor, c’est que si le dollar continue sa baisse ou si une inflation importante résulte de la création de monnaie par les Etats-Unis, leurs investissements en obligations du Trésor américain pourraient leur faire perdre de l’argent. D’un autre côté, ont-ils d’autres solutions ?
La conclusion que la Chine (et les autres acheteurs) en tire en termes de politique à suivre est celle d’un désengagement discret. Ils ne veulent pas aller trop vite pour ne pas provoquer de « panique bancaire » mais pas trop lentement non plus pour ne pas être le dernier à fermer la porte « avant le sauve-qui-peut », pour rependre le titre que W. Joseph Stroupe a donné à son article dans l’Asia Times.
La Chine réduit les quantités de bons du Trésor américain qu’elle achète et préfère maintenant acquérir des obligations à court-terme plutôt qu’à long-terme. La Chine s’engage dans des « swaps de devises » avec d’autres pays, comme l’Argentine, de sorte que personne n’ait à utiliser le dollar dans les transactions. De plus, la Chine appelle à la création d’une autre monnaie de réserve qui serait basée sur les Droits de tirage spéciaux (DTS) créés par le Fonds monétaire international et reposant sur un panier de devises. La Russie a soutenu cet appel.

Un aterrissage en douceur ?
Les Etats-Unis ne sont pas sûrs de savoir comment répondre. Lorsque le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a déclaré que le gouvernement américain était « assez ouvert » à la proposition chinoise d’augmenter le recours aux DTS, le dollar a immédiatement chuté sur le marchés des devises. Geithner a alors dû « clarifier » ses propos : le dollar reste la « monnaie de réserve dominante » dans le monde et ceci a « des chances de continuer pendant encore un long moment ». Et de poursuivre en affirmant que «nous allons faire le nécessaire pour être sûr de maintenir la confiance dans nos marchés financiers, dans la capacité productive de ce pays et dans les fondamentaux à long-terme de notre économie ».
Geithner essaie-t-il juste de se donner du courage ? Plus important, qui peut tenir de telles affirmations pour vraisemblables ? L’élément clé qui fait la force d’une monnaie, ce ne sont pas ses « fondamentaux » mais la « foi » dans la réalité de ces fondamentaux.
Tous les principaux acteurs espèrent qu’un atterrissage en douceur est possible, c’est-à-dire une transition ordonnée de sortie du dollar américain. Personne ne veut précipiter une chute libre car personne n’est sûr d’en sortir gagnant si cela se produit. En revanche, si le stimulus américain se révèle être la dernière des bulles en date, le dollar pourrait très soudainement se dégonfler sur un mode des plus chaotiques. Au sens premier, « sauve-qui-peut » signifie « que se sauve celui qui le peut ».

Article transmis par l’association Mémoires des luttes.

...à titre d'info......

Article lié : L’étrange “optimisme sans espoir”

eric bievelot

  24/05/2009

United Kingdom prolifération ,( needs to)Shoot the Shérifs.

Article lié : “Black shoots of summer”? Les Anglo-Saxons et le AAA qui chancelle

Exocet

  23/05/2009

Voyons,voyons,sériously la recommandation téléphonée du célébre “give me my money back!!”  sans cesse démultiplié de la part de ces pauvres brits bien à la peine dans ces temps de substitution   ne risque pas de se réaliser de sitot.La vérité (si la vérité n’est pas chienne au risque friser l’objectivité..), c’est que ces pauvres britanniques ne supportent plus d’être pris pour des partenaires de secondes zone ,voir des seconds couteaux préfabriqués pour la cause… Souvenez vous, le fameux gag du brit sautant en parachute ,et les américains hilares calculant avec effervescence son point d’impact au sol..! Donc la réalité (prélude virtualisé suivant l’ordre du discours..) est tout autre pour ces vielles institutions conformistes que sont les britanniques.La petite géorgie   remplissant le role supplétif de la stripteaseuse fulgurante (  ou de l’attrape mouches..)  du spectre dominant, faut pas être grand généalogiste pour s’apercevoir que les brits réclament leur du à l’empire associatif ,  choses qu’ils auraient déjà perdus d’avance par omission de l’ histoire ...
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3680&updaterx=2009-05-13+20%3A28%3A13

Spécials RelationShips broken by Failure.

Article lié : BHO, Fouché et Guantanamo

Exocet

  22/05/2009

A littje beat noisy but interesting..;

http://www.youtube.com/watch?v=N8fpeKlKrPs&NR=1

Who’s own the pimp?.

parrallele

Article lié : “Black shoots of summer”? Les Anglo-Saxons et le AAA qui chancelle

jean pierre SIMON

  22/05/2009

Si je puis etablir un parralle avec un l’histoire , en 1427 aussi tout allait bien pour les anglais et puis patatras tout s’ecroule , Jeanne d’Arc arrive , les positions sont inversés les anglais se mettent a perdre bataille apres bataille .

Les alliés les moins surs s’en vont : la Bretagne , puis les bons alliés : la Bourgogne . On proposent un arrangement avantageux aux anglais au traité d’arras , mais embués dans leur colère ils refusent .

Tout s’ecroule , il ne reste plus que la guyenne et Calais . La tres belle charge de la cavalerie bretonne a la Bataille de Castillon , privera definitivement la perfide albion de sa source de vin rouge .

6 siecles apres , il ne reste plus grand chose de la presence anglaise , si ce n’est le visage du comte d’Arundel sur le vitrail de la cathedrale du mans.Peut etre que dans 6 siecles verra t’on encore des enseignes de Mac Do a l’entree de nos banlieues .

Bref il devient extremement urgent d’apprendre a nos enfants l’histoire avec un H , celle qui contrairement a ce que pensait mr Fukuyama est loin d’etre finie .

video qui marche

Article lié : La “mission” du président de la Fed

Franck du Faubourg

  22/05/2009

concernant l’audition inspecteur FED au sénat US:
http://www.youtube.com/watch?v=cJqM2tFOxLQ&feature=channel

l'inculpabilité jusqu'au surréalisme?

Article lié : La “mission” du président de la Fed

Franck du Faubourg

  22/05/2009

Lire, à propos de quelques 9 trillions de dollars “disparus” sur les comptes de la FED:
http://millesime.over-blog.com/article-31555227.html
La video en ligne était très intéressante, malheureusement le son semble brouillé depuis ce matin..

Au fait,

Article lié : La “mission” du président de la Fed

Dominique Larchey-Wendling

  22/05/2009

Merci pour votre réponse.

Je comprends vos arguments mais reste dubitatif

Article lié : La “mission” du président de la Fed

Dominique Larchey-Wendling

  22/05/2009

A mon sens, ce qui distingue vraiment le “virtualisme” de la “propagande”, c’est surtout les sujets sur lesquels ils s’exercent (nous occidentaux vs les autres).

Alan Greenspan peut toujours se draper dans sa vertu et se convaincre qu’il agit pour “le bien”, mais quand il explique qu’il a poussé à la guerre en Irak pour “la stabilité des échanges pétroliers”, il a quand même un peu les mains dans le cambouis. L’américanisme a peut-être une capacité particulière à “oublier” ces “petits” détails, ces “petits” écarts de vertu, mais je ne vois pas trop en quoi cela est moins un écart que dans le cas de “l’opérateur qui efface la photo de Trotsky.”

Et je ne parle pas des divers complots qui entourent 9/11 (organisation du crime, exploitation de la peur, fabrication de fausses preuves “torture certified” pour déclarer des guerres, assassinats etc…) difficile de croire que ces opérateurs là (typiquement Cheney) de l’américanisme agissent en toute bonne conscience.

Par ailleurs, les méthodes d’excommunication des hérétiques de la foi en la vertu de l’américanisme ne sont pas le meurtre ou l’enfermement à vie (au moins pour les occidentaux) mais comme vous l’avez bien expliqué, la marginalisation par le conformisme. Il me semble que cette méthode est plus efficace pour atomiser la dissidence car elle ne demande pas de renoncer à ses origines, sa race, sa foi, sa religion, sa famille, ses amis ... juste de renoncer à sa conscience ce qui est quand même bien plus facile, vous en conviendrez.

A mon avis, la vraie différence entre la propagande et le virtualisme, c’est qu’hélas, dans ce dernier cas, beaucoup de nos parents, amis, concitoyens, etc ... y croient.

Réponse à Monsieur Larchey-Wendling

Article lié : La “mission” du président de la Fed

Philippe Grasset

  22/05/2009

Notre habitude est de ne pas intervenir dans le Forum, par souci de réserve et, aussi, souci de nous éviter une trop forte charge de travail supplémentaire. (Il nous arrive parfois de “répondre” dans des textes normaux du site, mais là aussi par exception.) Nos lecteurs voudront bien tenir cette intervention, effectivement, comme une exception dont la vertu est en général de confirmer la règle. Cela nous permet, directement pour ce cas, de fixer une idée, un concept que nous employons souvent (le virtualisme) et dont la définition mérite d’être constamment rappelée et raffinée éventuellement.

Sur le fond, maintenant, – vous avez raison pour la “propagande“ mais, pour le cas de Greenspan, le plus souvent pour le cas de l’américanisme et de la modernité qui y est liée, vous n’avez à notre sens qu’en partie raison. Nous pensons que dans le cours de la “propagande” pour ces cas (s’il y a conscience au départ d’une “propagande”, ce qui n’est nullement assuré), une transformation psychologique et vertueuse s’opère, et la conscience du “mensonge vertueux” du propagandiste oeuvrant pour sa “noble cause“ (la fin justifie les moyens, si vous voulez) s’efface peu à peu, plus ou moins vite, plus ou moins “peu à peu” d’ailleurs. Bientôt n’existe plus, du “mensonge vertueux’”, que la vertu. Le sujet, le “missionnaire”, croit à ce qu’il dit, et donc il n’est plus subjectivement question de “mensonge“. Le propagandiste qui fait disparaître sur la fameuse photo la silhouette de Trotsky au côté de Lénine agit en connaissance de cause, même s’il y a “noble cause” selon lui. C’est ce processus là de bonne foi, d’ailleurs justifié par la foi quasi-religieuse du domaine, qui est fascinant et justifie de parler de virtualisme comme de quelque chose de complètement différent de la propagande.

A notre sens, ce processus est dû à trois facteurs:

• Les caractères particuliers de la psychologie américaniste, qui peuvent être étendus en un sens à une sorte de “psychologie postmoderne” concernant la modernité dans sa phase finale. Ils impliquent essentiellement ce que nous nommons notamment l’inculpabilité (voir l’analyse du concept sur ce site: http://www.dedefensa.org/article-une_hypothese_l_inculpabilite_comme_fondement_de_la_psychologie_americaniste_06_05_2006.html). Ces caractères permettent beaucoup plus aisément cette transformation de la réalité présentée à l’esprit comme le résultat d’une perception objective. La conscience du parti-pris, donc le doute, sont éliminés.

• La puissance de la communication qui véhicule ces mêmes concepts (virtualisme) renvoyant à l’idéologie exclusive, avec la puissance d’argent et le conformisme médiatique qui vont avec, confortent cette objectivation d’une construction de la psychologie transformée en réalité objective.

• La présence, disons “sur le marché”, d’une seule idéologie, non pas triomphante mais exclusive, ayant tous les caractères de la religion de la foi du sujet, sans hérésie sérieuse pour se manifester et la contester (la police de la pensée y veille), renforce bien cette sensation d’objectivation du domaine. Comment pourrait-on alors imaginer que quelque activité que ce soit rencontrant cette idéologie exclusive puisse être qualifiée de “propagande”, avec la notion de “mensonge” qui s’y rattache? L’idéologie et la foi qui la caractérise sont si fortes que certains de ces esprits fiévreux doivent considérer que, lorsque la réalité tente de se manifester, en vérité c’est là qu’il y a “propagande”.

PhG