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Sécurité Nationale US contre doxa interprétative (de la guerre )

Article lié : La paix très vite ou la guerre dans un an

Exocet

  11/05/2009

Votre article le suggére manifiquement.
http://www.youtube.com/watch?v=OBrrZ4lahtY
Celui là l’énumére magistralement .http://relations.internationales.politicien.fr/rfugis/2009/03/07/la-guerre-gaza-et-le-droit-international-humanitaire

Finalement le biais Israelien rejoint le cas AfPak qui se resserrent inexorablement dans l’antichambre de Moby Dick .” as the truth is (still) stranger than fiction”.

Imbroglio : pirates somaliens téléguidés depuis Londres (Guardian)

Article lié : Labyrinthe et imbroglio à Washington, ou la vertu paradoxale de Moby Dick

Francis Lambert

  11/05/2009

Somali pirates guided by London intelligence team, report says.

Document obtained by Spanish radio station says ‘well-placed informers’ in constant contact by satellite telephone. Giles Tremlett in Madrid

(...) This enables the more organised pirate groups to study their targets in advance, even spending several days training teams for specific hijacks. Senior pirates then join the vessel once it has been sailed close to Somalia

(...) with British vessels being increasingly avoided, according to the report. It was not clear whether this was because pirates did not want to draw the attention of British police to their information sources in London..

http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/11/somali-pirates-london-intelligence

A propos de LMM / John Perkins

Article lié : En attendant le père Murdoch

Dominique Larchey-Wendling

  11/05/2009

Vous pouvez lire son livre : “Confessions of an economic Hitman” ... c’est assez passionnant ... son témoignage dans le film est tout à fait cohérent avec le livre et l’explication pétrole/dollar/S. Hussein s’y trouve aussi. Ce n’est pas le seul auteur à avancer cette explication.

Il y a aussi “Petrodollar Warfare” de William Clark

La guerre n'est-elle qu'un clou à enfoncer ?

Article lié : Sept guerres (victorieuses) en 5 ans

Jean Lemoine

  11/05/2009

Je reconnais l’immense qualité de dedefensa.org à s’attacher la psychologie des événements plutôt qu’à leurs tenants et aboutissants techniques.
Dans cet interview, l’irresponsabilité de la Défense paraît proprement stupéfiante.

Mais c’est un peu trop stupéfiant pour être crédible. Un projet de guerre à l’Iraq évoqué par Rumsfeld dans les premières heures de 9/11 ne surgit pas parce qu’on a une armée pour le mener. Loin de moi l’idée d’embrasser la théorie du complot, mais n’est-il pas tout de même intéressant de constater que les événements post-9/11 semblent suivre le manuel de géopolitique de l’illustre Zbigniev Brzezinski (“le Grand échiquier”, 1997) ?

Si vous aviez quelques heures à tuer, j’aimerai votre avis sur l’analyse qu’en a fait Mike Ruppert dans sa conférence visionnable ici : http://video.google.com/videoplay?docid=8797525979024486145

"Let's make money"

Article lié : En attendant le père Murdoch

Choubidou oua oua

  11/05/2009

“Let’s make money” est un documentaire autrichien, actuellement sur les écrans, et qui démonte le fonctionnement de la globalisation néo-libérale. Finalement pas inadapté à un commentaire sur un insatiable affamé comme Murdoch.

Pas de voix-off dans ce film, pas de théorie, pas de grands tableaux de chiffres, ni même de musique expressive pour inciter à une ambiance. Les mécanismes et le fonctionnement du libéralisme globalisant sont peu nombreux et au fond d’une grande simplicité. Ils sont expliqués à l’aide d’exemples proches du terrain (par ex. le drame de la filière cotonnière burkinabe ; ou la difficulté pour un investisseur autrichien de trouver de nouvelles zones compétitives de dumping social) et d’autres proches du “sommet” (un professeur d’économie londonien, un député berlinois…)

Ceux qui ont encore des questions sur Saddam Hussein devraient aller directement à la fin de ce texte : on apprend décidémment de drôles de choses, dans ce film…

Une simplicité enfantine, loin de cette insondable complexité qu’on nous montre pour nous égarer à longueur d’année. C’est expliqué avec une clarté limpide, sans passion ni polémique, seulement des faits qui illustrent des raisonnements, décortiqués par les professionnels concernés, des puissants comme des faibles, du Nord comme du Sud, mis en images sans chichi ni rejet du chichi. Le sujet se défend très bien tout seul, aucun besoin de le maquiller.

(A ceci près que le biais anti-libéraliste du film est fort et surtout rancunier. Ce n’est pas forcément visible par un public acquis à la cause, et les auteurs ont vraiment fait de leur mieux pour se montrer objectifs, mais la lourdeur sur les âmes est bien là. Le côté inextricable, contradictoire et déresponsabilisant du système est évoqué, mais le sous-entendu persiste : les libéralistes sont seuls fautifs de tout, machines à calculer, à profiter et à écraser. Ce biais est sans doute encore inévitable à notre époque, mais il sera nécessaire de dépasser ce clivage pour avancer réellement dans la réparation de ce monde dans lequel tous nous vivons. Les néocons et néolibs sont aussi humains et égarés que les troupeaux qu’ils déciment. Ils vivent cet égarement du côté du manche, quand la majorité le vit du côté du fouet. Inversez les rôles et la mécanique sera la même.

Il faut leur retirer le fouet des mains, assumer notre envie de leur en faire tâter -et pourquoi pas ?- mais ne pas oublier que leur égarement vaut le notre et que nous aurons tous besoin de retrouver nos esprits. Mieux nous cesserons de nous chercher qui des excuses, qui des coupables, mieux nous pourrons passer aux choses sérieuses. Certaines douleurs sont ineffaçables, mais on peut les soigner. Malheureusement, détester le bourreau en empêche. Les auteurs du film en veulent encore beaucoup aux bourreaux, ils ont encore très mal, et puis même fatigués, les bourreaux libéraux frappent encore… En revenir sera long et pénible, c’est ce que ne dit pas en mots le film, il le dit en creux. Dépassionner leur démonstration a dû leur demander beaucoup, ce qui ajoute encore à leur crédit)

Des faits, des hommes et des situations très bien choisis, donc. Le parti pris du film est celui de la simplicité brute, très loin d’aucun effet spectaculaires, pourtant les images crues et simples, très peu dramatisées, sont saisissantes.
Cette construction basique associée à l’absence de commentaire, devenues rares dans notre monde Hollywoodisé,  donne une trompeuse impression de lenteur. Ca va encore bien vite : malgré une certaine habitude des mécanismes et des situations exposés, la force et la densité des information, font que vient un moment où le cerveau voudrait une pause, pas seulement intellectuelle mais aussi psychologique : les ficelles sont simples, mais quel tissage inextricable ! que tout cela fait mal, à nous, à tous, au monde !

Petit bonus venu du soleil

Ceux qui se demandent encore pourquoi Saddam Hussein a été renversé trouveront dans ce film une explication bien plus satisfaisante que toutes les analyses qu’on a pu lire ou entendre. Cette explication est donnée par un ancien “economic hitman”, “tueur économique” proche de la CIA et en charge des prêts de la Banque Mondiale auprès des pays “demandeurs”. Il explique que la pression américaine sur ses opposants et proies tiers-mondistes se fait en trois temps. D’abord, un prêt empoisonné et mortel, mis au point par les équipes du “tueur économique” et proposé par la Banque Mondiale. Si ça ne fonctionne pas, la CIA envoie les “chacals”, des assassins chargés de tuer les dirigeants gênants. Si ça ne fonctionne pas, envoi de l’armée.

Hussein n’a pas voulu de prêt empoisonné ; il était tellement protégé et entouré de sosie qu’il n’a pu être assassiné. Il a donc fallu lui envoyer l’armée.

Pourquoi ? Parce que depuis la fin des années 80, Saddam Hissein voulait remettre en cause le paiement du pétrole en dollar. Cette symbiose parasitaire pétrole/dollar est le dernier rempart qui protège les USA de leurs dettes, depuis la suppression de la parité dollar/Or en, 1971 (pour cause de Viet-Nam et de trop gros endettement, déjà, et d’impossibilité de rembourser la dette en or) Supprimer ce rempart, c’est anéantir les USA tels que nous les connaissons. L’envoi de l’armée en 91 (après l’avoir incité à envahir Koweit) semblait l’avoir calmé, mais il n’a pas cédé...

Cette explication est à prendre avec précaution et demande investigation et recoupage, mais cela semble tellement plus cohérent et “équilibré” que tout ce qu’on nous a raconté jusqu’à présent à propos de “pétrole pour l’avenir”, “nouveaux marchés d’armements”, etc… Même si ces arguments de bas marché ont leur intérêt et leur poids, rien ne vaut une bonne grosse raison d’Etat et de survie. Ce serait vraiment bien de savoir ce qu’en pensent ceux qui savent.

Vous l’aurez compris, c’est un bon film. Assez intéressant pour qu’un incorrigible paresseux écrive un aussi long texte dessus. Et vous en apprendrez tellement plus, dans un film pourtant relativement court.

Internet va mourrir, internet se meurt, internet est mort (Bossuet).

Article lié : En attendant le père Murdoch

Francis Lambert

  11/05/2009

Internet est à notre image : brillant un instant, avachi maintenant.
Un recyclage d’un système militaire dépassé, rafistolé comme une vieille conduite éventrée si courante aux Katrinas-Unis.

Ce “truc” est la momie de l’instant ... aussi gominé, maffieu et populasse que Berslusconi.

Le protocole (TCP/IP) est un vétéran du Vietnam, IPV6 traine depuis des années, l’ICANN a le théocratisme de Benoit 16.
L’étranglement de la pop-pub infeste les pages dont le temps de réponse s’effondre aléatoirement.
Le nombre de video imbéciles diffusées est confondant, elles provoquent des coupures et saturations de serveur prémonitoires et que personne ne veut voir (comme c’est étonnant).
Le gaspillage de largeur de bande est Pentagonesque.
Le gaspillage de ressources autant : lisez les études de Google sur les serveurs, voyez les montagnes de PC à la casse n’importe comment mais pas n’importe où. 
La pollution est évidemment à la mesure du je-m’en-foutisme généralisé à l’orbite planétaire.
Le tsunami de spam a tué le courriel et croît chaque année.
Des milliards de virus infestent la toile et se mutiplient dans une indifférence sidéenne.
L’ignorance et la bêtise porcine des “consommateurs” (que voilà un mot bien assemblé) souligne leur inculture arrogante.
La trace de leur déchéance encombre les fichiers statistiques : ils courent nus sur la toile, les voleurs sont à la fête !

Et le pire de tout : cette déchéance se traîne depuis plus de vingt ans et empire chaque année.

Vous parlez d’une caricature de progrès par rapport aux potentialités !
Comme Murdoch avec la presse.
Certains journalistes sont enchantés : ah le Wall-Street journal et sa transcendance !
Les gugusses du “progrès” vont encore tirer leur tête d’ahuris comme de vulgaires banquiers ...

N’abordons pas la question de la régulation pour ne pas humilier encore plus la décadence criante de “Nations” esclaves des lobbies.

Murdoch est une hyène en chasse qui va recycler cette charogne, l’odeur l’attire.
L’internet caniveau va ravir encore plus le populisme des Nations : servir certains et asservir les autres.

Pourtant c’est le moment d’une “renaissance” technique et culturelle au coeur européen, un phénix anti crise, s’il n’y avait l’impérialisme et la haine séculaire de Nations concurrentes et rampantes aux pied des lobies qui les rançonnent.

Internet has been.

MURDOCH'S FREAKS CONSPIRACY OF SYMPTOMATIC OPINIONS

Article lié : En attendant le père Murdoch

Exocet

  11/05/2009

Reference Bloguique et Historique

Article lié : En attendant le père Murdoch

jean pierre SIMON

  11/05/2009

Rupert Murdoch jouerait en quelque sorte le même role nefaste qu’exercait Pierre de GIAC aupres de Charles VII .

Je me souviens ne pas avoir apprécié mais alors pas du tout la une du SUN (je crois) journal de Rupert Murdoch distribué dans les gares parisiennes au lendemain du Non francais a la guerre en Irak a l’ONU. Cette Une représentait Chirac en ver de Terre .

Je recommande le blog de Francis Pisani sur le Monde :

http://www.lemonde.fr/web/blogs/0,39-0,48-0,0.html

Rappel de Gladio, pour l'ambiance

Article lié : OTAN, irresponsabilité et conspiration

Dedef

  11/05/2009

Pour ceux qui lisent l’allemand.

Süddeutsche Zeitung on April 4

http://www.sueddeutsche.de/politik/9/463615/text/

http://www.sueddeutsche.de/politik/9/463615/text/3/

ou l’anglais:

History Of Staged Terrorism Exposed In German Mainstream Media

Bologna Central Station bombing in 1980

The conservative german Süddeutsche Zeitung on April 4 published an remarkable article within a series on the occasion of the 60th anniversary of NATO. Excerpts and summary here:
Underground Troops In Nato Countries - Guerilla For The State by Jonathan Stock

http://www.voltairenet.org/article159827.html

Simon Leys, moraliste à la française.

Article lié : La subversion de la laideur

Philippe Grasset

  10/05/2009

Note de Philippe Grasset: une erreur de manipulation nous a fait perdre le nom et l’adresse de l’expéditeur de ce beau message. Nous avons pu récupérer le message lui-même, que nos lecteurs peuvent lire ci-dessous, pris à notre compte. Si l’auteur veut bien le poster à nouveau, nous restituerons l’intégralité de son envoi, avec son nom et son adresse. Merci d’avance, avec nos excuses. PhG  
_______________________________

Chronique de Simon Leys parue sous le titre “La chronique des antipodes” dans Le Magazine Littéraire n°440 de mars 2005.

Les Indiens de la côte du Pacifique étaient de hardis navigateurs. Ils taillaient leurs grandes pirogues de guerre dans le tronc d’un de ces cèdres géants dont les forêts couvraient tout le nord-ouest de l’Amérique. La construction commençait par une cérémonie rituelle au pied de l’arbre choisi, pour lui expliquer le besoin urgent qu’on avait de l’abattre, et lui en demander pardon. Chose remarquable, à l’autre côté du Pacifique, les Maoris de Nouvelle-Zélande creusaient des pirogues semblables dans le tronc des kauri ; et là aussi, l’abattage était précédé d’une cérémonie propitiatoire pour obtenir le pardon de l’arbre. Des mœurs aussi exquisément civilisées devraient nous faire honte. Tel fut mon sentiment l’autre matin ; j’avais été réveillé par les hurlements d’une scie mécanique à l’œuvre dans le jardin de mon voisin, et, de ma fenêtre, je pus apercevoir ce dernier qui - apparemment sans avoir procédé à aucune cérémonie préalable - présidait à l’abattage d’un magnifique arbre qui ombrageait notre coin depuis un demi-siècle. Les grands oiseaux qui nichaient dans ses branches (une variété de corbeaux inconnue dans l’hémisphère Nord, et qui, loin de croasser, a un chant surnaturellement mélodieux), épouvantés par la destruction de leur habitat, tournoyaient en vols frénétiques, lançant de déchirants cris d’alarme. Mon voisin n’est pas un mauvais bougre, et nos relations sont parfaitement courtoises, mais j’aurais quand même bien voulu savoir la raison de son ahurissant vandalisme. Devinant sans doute ma curiosité, il m’annonça joyeusement que ses plates-bandes auraient désormais plus de soleil. Dans son Journal, Claudel rapporte une explication semblable fournie par un voisin de campagne qui venait d’abattre un orme séculaire auquel le poète était attaché : “Cet arbre donnait de l’ombre et il était infesté de rossignols.” La beauté appelle la catastrophe aussi sûrement que les clochers attirent la foudre. Les services publics qui font passer une autoroute au milieu de Stonehenge, ou un chemin de fer à travers les ruines de Villers-la-Ville, le moine qui met le feu au Kinkakuji, la municipalité qui transforme l’abbatiale de Cluny en une carrière de pierres, l’énergumène qui lance un pot d’acrylique sur le dernier autoportrait de Rembrandt, ou celui qui attaque au marteau la madone de Michel-Ange, obéissent tous, sans le savoir, à une même pulsion. Un jour, il y a longtemps, un minuscule incident m’en a donné l’intuition. J’étais en train d’écrire dans un café ; comme beaucoup de paresseux, j’aime sentir de l’animation autour de moi quand je suis sensé travailler - ça me donne une illusion d’activité. Aussi la rumeur des conversations ne me dérangeait pas, ni même la radio qui beuglait dans un coin - toute la matinée, elle avait déversé sans interruption des chansonnettes à la mode, les cours de la Bourse, de la “muzak”, des résultats sportifs, une causerie sur la fièvre aphteuse des bovins, encore des chansonnettes, et toute cette panade auditive coulait comme de l’eau tiédasse fuyant d’un robinet mal fermé. Et d’ailleurs, personne n’écoutait. Tout à coup - miracle ! - pour une raison inexplicable, cette vulgaire routine radiophonique fit place sans transition à une musique sublime : les premières mesures du quintette de Mozart prirent possession de notre petit espace avec une sereine autorité, transformant cette salle de café en une antichambre du Paradis. Mais les autres consommateurs, occupés jusqu’alors à bavarder, à jouer aux cartes ou à lire les journaux, n’étaient pas sourds après tout : en entendant ces accents célestes, ils s’entre-regardèrent, interloqués. Leur désarroi ne dura que quelques secondes - au soulagement de tous, l’un d’entre eux se leva résolument, vint tourner le bouton de la radio et changea de station, rétablissant ainsi un flot de bruit plus familier et rassurant, qu’il fut à nouveau loisible à chacun de tranquillement ignorer. A ce moment, je fus frappé d’une évidence qui ne m’a jamais quitté depuis : les vrais Philistins ne sont pas des gens incapables de reconnaître la beauté - ils ne la reconnaissent que trop bien, ils la détectent instantanément, et avec un flair aussi infaillible que celui de l’esthète le plus subtil, mais c’est pour pouvoir fondre immédiatement dessus de façon à l’étouffer avant qu’elle ait pu prendre pied dans leur universel empire de la laideur. Car l’ignorance, l’obscurantisme, le mauvais goût, ou la stupidité ne résultent pas de simples carences, ce sont autant de forces actives, qui s’affirment furieusement à chaque occasion, et ne tolèrent aucune dérogation à leur tyrannie. Le talent inspiré est toujours une insulte à la médiocrité. Et si cela est vrai dans l’ordre esthétique, ce l’est bien plus encore dans l’ordre moral. Plus que la beauté artistique, la beauté morale semble avoir le don d’exaspérer notre triste espèce. Le besoin de tout rabaisser à notre misérable niveau, de souiller, moquer, et dégrader tout ce qui nous domine de sa splendeur est probablement l’un des traits les plus désolants de la nature humaine.

Les fanafoutés de l'est.

Article lié : OTAN, irresponsabilité et conspiration

Exocet

  10/05/2009

Ces foutus naufrageurs de seconde zone   des ex pays de l’est mal dégrossis par l’interprétation positive (Sic!) du   Manifest Destiny dans le cadre de   la “Long War”  agissant à l’instar   de talibans plus spécialiste de la logistique idéologique que du résultat effectif obtenu sont bien dans   le droit fil de la confrontation de la guerre froide   de l’“intérieur” de l’europe, comme   une progression négative de l’histoire.A l’heure ou les Russes et l’administration Obama songent sérieusement à désamorcer le binome terrorisme &ogives nucléaires, ces foutus ex pays de l’est vont finir par apparaitrent ce qu’ils sont véritablement à l’intérieur de la nursery d’Europe   , des nihilistes religieux nourris aux biberons (aux leviers aussi..) des insurgés du degré zéro de la révolution politique.Bon vous allez dire que tout ceci est du résiduel comme la houle provoque le roulis rythmique.. !!Ils en sont certainement au niveau de la flotte à faire des bras d’honneur.

Expulsion diplomates: La fin de la depeche est vraiment arrangeant

Article lié : OTAN, irresponsabilité et conspiration

Dedef

  10/05/2009

La fin de la depeche est vraiment arrangeant. Apres ”  Commenting on the diplomatic ...”“”

http://www.russiatoday.ru/Top_News/2009-05-06/Moscow_responds_in_kind_to_NATO_expulsions.html

Moscow responds in kind to NATO expulsions
permalinke-mail story to a friendprint version06 May, 2009, 17:23

Russia’s Foreign Ministry is to strip of accreditation and expel two Canadian diplomats working in NATO’s information bureau in Moscow in retaliation for NATO’s expulsion of Russian diplomats from Brussels.

Russia’s Foreign Minister informed Canadian Ambassador Ralf Lisishin of the action, according to the ministry.

One of the expelled diplomats is the head of the bureau, Isabel Francois, and the other one is her subordinate Mark Opgenroth. Both have been accredited in the Canadian embassy in Moscow.

The expulsion is an imitation of a similar move by NATO last week. The organization stripped accreditation of two Russian diplomats working in Brussels, and later Belgium expelled them from the country, following another scandal surrounding the imprisonment of an Estonian official for passing alliance secrets to Moscow.

The spy scandal itself took place a couple of months ago when a high-ranking Estonian official who worked for the Estonian defense ministry was branded as a Russian spy who had been acquiring secret documents directly from NATO for the past five years. This was said to have been occurring ever since Estonia joined NATO in April 2004.

Russia called the expulsion of its diplomats from Brussels a harsh and serious provocation, and says the expulsion of Canadian diplomats is a proportionate reaction to NATO’s move.

Commenting on the diplomatic tit-for-tat, the source in the ministry said Russia regretted it.

“It’s even more vexing that Isabel Francois has to leave. She is friendly towards Russia, and did a lot for the development of our relations,” cites the insider Interfax news agency.

The Russian envoy to NATO, Dmitry Rogozin, believes the sides should stop now.

“Russia proportionately responded to the expulsion of Russian diplomats. I believe we should call it quits,” Rogozin told RIA Novisti agency.

He added the responsibility for the regrettable move rests with “those who initiated an attempt to undermine agreements on rebuilding the relations between Russia and NATO.”

“Now everything seems to depend on western side because actually it was not Russia who expelled diplomats, it was NATO that expelled Russian diplomats. So NATO is sending contradictory signals,” says political analyst Dmitry Babich from the RIA Novosti news agency.

l'Elite anglo américaine par excellence: la Pilgrim Society

Article lié : Black c’est black

Franck du Faubourg

  09/05/2009

..dont la présidente actuelle est la reine d’Angleterre, et le vice président Kissinger
Thierry Meyssan l’avait incidemment relevé dans un article par ailleurs intéressant, récemment:
http://www.voltairenet.org/article159805.html

Les réseaux du Pouvoir Anglo américain sont surprenants. William Engdahl nous en avait donné un bon avant-gout avec son livre “a century of war”, mais n’avait pas mis l’accent sur cette Pilgrim Society dont les membres sont pratiquement tous liés à l’Histoire de ces 2 derniers sciècles!

Un site intéressant:
http://www.isgp.eu/organisations/Pilgrims_Society02.htm

juste un extrait des réseaux liés à ce Club:
“...Leading Pilgrims have been among the founders and leaders of the Royal Institute for International Affairs, the Council on Foreign Relations, the Atlantic Councils, Bilderberg, the Trilateral Commission, the Atlantic Institute of International Affairs, the International Institute of Strategic Studies, the Carnegie and Rockefeller Foundations, the U.S.-U.S.S.R. Trade and Economic Council, the U.S.-China Business Council, the America-China Society, the Americas Society, the OECD, the Institute for International Economics, Ditchley, Brookings, the British Invisibles, LOTIS, etc., etc. The absolute core of the globalist movement largely consists of Pilgrims….”

Groupe fondamental également dans la finance!
(voir la liste dans l’article de l’ isgp.eu)

Merçi à Philippe Grasset de rappeler l’article de Nick Cook!

perception ou position russe

Article lié : Le rythme “contraction-extension” de la crise

geo

  09/05/2009

Bruxelles lance un défi à Moscou

Le 7 mai, le sommet de Prague devrait officiellement entériner le “partenariat oriental”, un ensemble de mesures qui vise à désintégrer l’espace postsoviétique.

06.05.2009 | Sergueï Jiltsov
Directeur du Centre de recherches sur la CEI à l’Institut des problèmes internationaux actuels (Moscou).

http://www.courrierinternational.com/article/2009/05/06/bruxelles-lance-un-defi-a-moscou

Ce partenariat a été dévoilé en mai 2008, lors d’une session du Conseil de l’Union européenne (UE) au cours de laquelle la Pologne et la Suède avaient proposé de développer les initiatives visant à l’intégration de plusieurs pays ex-soviétiques (Géorgie, Azerbaïdjan, Ukraine, Moldavie, Biélorussie et Arménie). Les quatre premiers Etats de cette liste font partie du GUAM [Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Moldavie, une organisation considérée par le Kremlin comme concurrente de la CEI], et leur future adhésion à l’OTAN et à l’UE est en cours.

Il en va tout autrement pour la Biélorussie et l’Arménie, partenaires stratégiques de la Russie, qui veut continuer à tisser avec elles d’étroits liens militaires, politiques et économiques. Minsk et Erevan ont, par ailleurs, souvent réitéré leur attachement au développement de leurs relations avec la Russie. Toutefois, les dirigeants de ces deux pays regardent de plus en plus vers l’Ouest.

Les Européens s’en sont bien rendu compte, d’où l’intérêt d’analyser l’empressement de la réponse que l’Arménie et la Biélorussie donneront à la proposition de l’UE. Ainsi, ces dernières semaines, beaucoup ont cherché à savoir si Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, se rendrait au sommet de Prague en personne ou s’il enverrait un émissaire. Mais, vu l’importance du jeu géopolitique que les Européens ont lancé, la nuance n’est pas essentielle.

En Russie, les actions de l’UE ne sont pas suffisamment prises au sérieux. Et pour cause : le Partenariat oriental est, par exemple, présenté comme un inoffensif projet à teneur politico-humanitaire. Cette vi­sion trompeuse est accentuée par l’abondance de ­dé­clarations qui y figurent. Pourtant, l’objectif réel du Parte­nariat va plus loin. Il envisage rien moins que le démantèlement de l’espace postsoviétique et la séparation définitive des anciennes républiques et de la Russie.

En 2007, l’UE avait déjà lancé un projet baptisé Suprématie de la loi, à destination des Etats d’Asie centrale, auxquels elle était censée apporter son soutien. Il est évident que le développement économique et le niveau de démocratie de ces Etats sont loin d’être exemplaires, mais cela ne gêne pas le moins du monde les Européens, qui, forts de leurs mécanismes d’intégration et autres outils de “perfectionnement de la démocratie”, ont la ferme intention de renforcer leur influence sur la politique extérieure de ces pays.

L’élaboration du Partenariat oriental reflète la volonté des Européens d’accroître leur influence dans des pays qui, il y a encore vingt ans, se trouvaient sous le contrôle absolu de la Russie et, il y a quinze ans seulement, étaient considérés comme une zone d’intérêt exclusive de Moscou.

Aujourd’hui, les choses ont changé. Les Etats-Unis, suivis de l’UE, mènent leur politique en faisant peu de cas des intérêts et ambitions géopolitiques de la Russie. Les Européens et les gouvernements américains successifs sont devenus de plus en plus pressants et pragmatiques. L’évolution de la politique extérieure des Etats-Unis, de George Bush père à George Bush fils, et désormais avec Barack Obama, a toujours visé à diminuer l’influence russe sur l’espace postsoviétique.

Les Européens s’inspirent de l’expérience américaine, en utilisant à fond la diplomatie, les initiatives dans les domaines de l’énergie et de l’économie, et en aidant à créer de nouvelles unions parmi les anciennes républiques soviétiques. Tout cela dans l’unique but d’arracher les pays de la CEI à l’orbite de Moscou.

On ne peut tout de même pas dire que la Russie soit restée les bras croisés. Ces dernières années, elle a développé différents projets géopolitiques, dont l’Union avec la Biélorussie [accord remontant à 1997 qui prévoit l’intégration progressive de la Russie et de la Biélorussie], la Communauté économique eurasiatique [avec les pays d’Asie centrale et la Biélorussie], l’Organisation du traité de sécurité collective [avec les mêmes plus l’Arménie]. Tous ont pour objectif de consolider la coordination économique des pays signataires. Le principe de libre choix de coopération pour lequel a opté la Russie enregistre certains succès, mais la médaille a un revers, qui est la fragmentation croissante de l’espace postsoviétique – ce que cherche justement à exploiter l’UE. Si les Européens parviennent à leurs fins, on ne pourra plus parler d’intégration de l’espace postsoviétique, d’avenir de la CEI, de communauté économique eurasiatique et autres programmes géopolitiques que comme de vœux pieux.

Le Partenariat oriental met la Russie devant une réalité selon laquelle on lui suggère de dire adieu à ses ambitions géopolitiques et à ne plus considérer l’espace postsoviétique comme sa zone d’intérêt réservée. Cela apparaît d’autant plus clairement qu’après l’officialisation du Partenariat oriental l’UE devrait établir des relations privilégiées avec toutes les anciennes républiques soviétiques, sauf la Russie, contre laquelle, justement, il est proposé de se liguer.

Say a little prayer for the motor!

Article lié : De l’économie hivernale à la psychologie printanière

Exocet

  09/05/2009

L’américanisme dedef c’est la croyance de l’autre, merci quand pour le prolongement de ce que l’on ne voit pas (conspirations des forces éphéméres   comme un prologue au déclin….)  Mais tout “réside” dans l’art de peser successivement sur les résistances visibles des cablés du clair obscur..(cf l’état d’une europe vagissant comme un arriére monde dégradée et se complaisant   de sa plus mauvaise foi(e) comme la pissotiére publique du mythe de l’américanisme ne s’y prête guére non plus)

Comme quelque chose qui ne résistera de toutes facons aux temps..

.http://rttv.ru/Politics/2009-05-04/Not_even_Jesus_could_reverse_the_decline_in_the_US.html?page=3