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Les Russes veulent aussi se débarasser du Dieu dollard

Article lié : Bye bye GWOT, hello OCO…

Les Raisins De la folie

  01/04/2009

Protectionnisme, le retour

Article lié : Enseignements du G20 comme s'il avait déjà eu lieu

Ni ANDO

  01/04/2009

Selon Jacques Sapir, l’ouverture des frontières et la quasi suppression de toute protection tarifaire serait à l’origine de la moitié au moins du taux de chômage en France.

http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2009/03/28/960-le-long-terme-le-court-terme-et-la-bonne-foi

Extraits.

« Entre 1982 et 2000, la déflation salariale découle de la combinaison de l’ouverture commerciale et de la politique dite de “Franc Fort”. La hausse brutale du chômage que cette combinaison a induit permet de modifier de manière très significative le rapport entre le travail et le capital, au profit de ce dernier. […] Les politiques combinant l’ouverture commerciale et une surévaluation du taux de change (le Franc Fort) n’ont pas seulement permis de changer le rapport entre travail et capital, mais ont aussi permis une répartition des profits différente au sein même du capital. C’est bien la raison pour laquelle ces politiques aujourd’hui ne font plus consensus au sein du capital. […]
Depuis 2000, la question du libre-échange devient prioritaire, même si la surévaluation de l’Euro, que ce soit face au Dollar ou au Yuan et monnaies associées, accroît le problème à partir de 2005/2006 ».

« La responsabilité de la Chine et de ses voisins, mais aussi des PECO pour l’impact sur l’Europe occidentale, dans la déflation salariale est absolument indiscutable ».

« Si l’on additionne les trois effets (délocalisations directes, délocalisations indirectes, l’effet dépressif sur le marché intérieur) on obtient un impact important sur l’emploi, en partie concentré sur l’emploi industriel directement concerné par les deux premiers effets. Mais pour toute quantité d’emplois industriels perdus, nous avons des pertes induites dans les services. L’effet multiplicateur des pertes d’emplois provoquées par les délocalisations directes et indirectes vient alors s’ajouter aux destructions d’emplois induites par le troisième effet. Personne n’a jusqu’à maintenant cherché honnêtement à calculer l’impact de ces trois effets. Les discussions, pour l’instant, se sont concentrées sur le premier. Une approche prudente laisse à penser que l’on pourrait bien être à un chiffre de l’ordre de 4% de la population active totale, soit 50% du taux de chômage de 2007. Cependant, pour prendre en compte l’ensemble des dynamiques issues de ces trois effets et en particulier la possibilité de réallouer une partie de l’argent public qui sert à amortir le chômage et ses conséquences vers des usages plus créateurs comme la formation professionnelle ou les investissements matériels, cette approche prudente sous-estime à coup sur l’impact réel du libre-échange sur l’emploi ».

« Le problème en réalité n’est pas le protectionnisme, dont le retour est inévitable. Mais, le protectionnisme n’étant qu’une condition nécessaire et non suffisante à une modification du rapport entre travail et capital et à la mise en place de politiques de plein emploi, il convient de définir ce que devraient être les politiques industrielles, financières mais aussi fiscales venant accompagner le protectionnisme ».

« Le protectionnisme n’est pas une panacée. Je ne l’ai d’ailleurs jamais dit ou écrit. Mais le protectionnisme est la condition nécessaire sans laquelle rien ne pourra être fait ni tenté pour sortir de la crise actuelle et inverser le rapport entre travail et capital qui s’est mis en place dans les années 1980. Ceci je l’affirme et je l’assume dans toutes ses conséquences ».

Qui est Jacques Sapir ?:  http://cemi.ehess.fr/document.php?id=414

Le Péril s'inscrit ..

Article lié : Enseignements du G20 comme s'il avait déjà eu lieu

Exocet

  01/04/2009

.. dans le prolongement de notre “exclusive”  bubble   révolutionnaire(..) insonorisé  et blanchit par l’illusion passée directement du principe de réalité  au gazeux(...).Les Chinois qui franchissent malgré tout un à un les défis, nous observent à la loupe ,tels des animaux étranges fixés par des griefs décomposés aux   perspectives iniques de notre propre extermination . La dynamique maitrisée de la densité  révolutionnaire n’a que faire de ces chiens galeux à l’arbitraire diffus, de ces citoyens&dirigeants qui ne sont plus que des pales de ventilateur de l’orthodoxie de la dissidence sénile d’une révolution achevée ..  mais s’apprêtant tels des dinosaures en temps réel à en fossiliser le scénario.

Pas de découragement excessif non plus concernant la vérole , les défroqués du sens ont bien prévus les choses malgré eux,l’enchainement..

sinon un lien caramel subsistera ,comme une hypothése malicieuse.(..)
http://www.japanfocus.org/-Mark-Selden/3105

Pourquoi c'est le chien qui remue la queue et non le contraire ?

Article lié : Wall Street, propriétaire de Washington D.C., à l’image des monstres qu’il enfante

thierry .

  01/04/2009

Bonjour Dedefensa,

... ou alors, celà pourrait prouver que les USA eux-mêmes, en tant qu’entité politique et que peuple, ont été manipulé comme tout le monde et que, même prédateurs des autres, ils ont été instrumentalisés par, et au profit de, certains “intérêts” et pouvoirs non nationaux.

Et quoi de plus naturel que ces intérêts et pouvoirs aient des affinités avec les milieux financiers, puisque c’est là qu’aujourd’hui se trouvent les leviers des pouvoirs réels à l’échelle mondiale.

Mais là,  évidemment, on bascule dans le complotisme, ce qui est interdit ...

cordialement Thierry

"Viva la France" ? Chiche !

Article lié : Soldes, discount, rabais... Avec le JSF, contre la vie chère!

Les Raisins De la folie

  01/04/2009

http://edition.cnn.com/2009/WORLD/europe/03/31/france.hostages.caterpillar.workers/index.html

On pourrait croire les américains très condescendant vis-à-vis des employés français qui séquestrent leur patron; et bien c’est peut être le contraire. 

A lire les commentaires des internautes sur CNN (l’article ci-dessus), une majorité d’entre eux semblent parfaitement comprendre ces gestes et, god bless america, vont même jusqu’a les admirer et les souhaiter aux USA.  Signe d’un climat insurrectionnel ? On verra.

Extraits:

” Congratulations to the French workers for their courage and humane way they’re treating their employers.”

“... if someone knows how to unite its the french.”

“Too bad workers in the US are too scared to protest horrible work conditions. “

“Were American workers to attempt this they would be killed by SWAT and National Guard. Those that survived would be charged with terrorism and shipped off to Guantanamo.”

“... this is exactly how low-wage workers should react, in my opinion. Not enough “big guys” here in America fight fot the “little guys” and most of the “little guys” are too scared and complacent to do anything about it. Viva la France!”

“Wonder how this would fly in the US. Imagine if the 6000 sun employee’s or 5000 IBM employees getting laid off bonded together. imagine the force they would have”

“Props to these fearless workers!!! If Americans learned to protest like people in other countries do, we might get some action that actually helps us. Instead, we just say “Oh, ok…you’re laying off 1000 of us…that sucks.” and scamper away with our tails between our legs.”

“Remember: When giant corporations the world’s entire population hostage 24/7/365, that’s good. When workers hold a few people from a giant corporation hostage for a few days, that’s bad. Western morals are really easy to understand”

Les fondements mêmes d'une vision du monde sont en cause : décentralisons l'avenir.

Article lié : Enseignements du G20 comme s'il avait déjà eu lieu

Francis Lambert

  31/03/2009

Voici la conclusion de “Simone Weil et les crises actuelles” par Jacques Dufresne à
http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Simone_Weil—Simone_Weil_et_les_crises_actuelles_par_Jacques_Dufresne

“Depuis deux ou trois siècles, écrit Simone Weil, on croit à la fois que la force est maîtresse unique de tous les phénomènes de la nature, et que les hommes peuvent et doivent fonder sur la justice, reconnue au moyen de la raison, leurs relations mutuelles. C’est une absurdité criante. Il n’est pas concevable que tout dans l’univers soit soumis à l’empire de la force et que l’homme y soit soustrait, alors qu’il est fait de chair et de sang et que sa pensée vagabonde au gré des impressions sensibles.”

Il n’y a qu’un choix à faire.
Ou il faut apercevoir à l’oeuvre dans l’univers, à côté de la force, un principe autre qu’elle,
ou il faut reconnaître la force comme maîtresse et souveraine des relations humaines aussi.”

Dans le premier cas on se met en opposition radicale avec la science moderne telle qu’elle a été fondée par Galilée, Descartes et plusieurs autres, poursuivie au XVIIIe siècle, notamment par Newton, puis au XIXe et au XXe siècle.

Dans le second cas, on se met en opposition radicale avec l’humanisme qui a surgi à la Renaissance, qui a triomphé en 1789, qui sous une forme considérablement dégradée a servi d’inspiration à toute la IIIe République».

Simone Weil note à ce propos que, dans Mein Kampf, Hitler a pris position en faveur de la seconde branche de l’alternative, dans les termes suivants: «L’homme ne doit jamais tomber dans l’erreur de croire qu’il est seigneur et maître de la nature… Il sentira dès lors que dans un monde où les planètes et les soleils suivent des trajectoires circulaires, où des lunes tournent autour des planètes, où la force règne partout et seule en maîtresse de la faiblesse, qu’elle contraint à la servir docilement ou qu’elle brise, l’homme ne peut pas relever de lois spéciales»6

Ce n’est pas à Hitler que Simone Weil adresse son reproche mais aux savants et philosophes occidentaux qui lui ont légué en héritage une vision du monde l’obligeant à faire ce choix. C’est la même vision du monde qui nous est proposée aujourd’hui, avec en prime la métaphore du Big Bang, qui nous rappelle que l’univers se réduisant à la force a commencé par une explosion.

Parmi les progrès accomplis en direction d’une autre vision du monde, rapprochant l’univers de l’humanité, il y a ces liens de plus en plus fréquemment établis entre les systèmes vivants (naturels) et les systèmes sociaux. Ces liens nous donnent à entendre qu’un même principe, autre que la force, peut agir dans chacune de ces deux sphères.

Qu’il nous suffise ici de rappeler, en conclusion, que non seulement les problèmes économiques sont indissociables des problèmes écologiques et des problèmes sociaux, mais que les fondements mêmes d’une vision du monde sont en cause. Même dans ses diagnostics les plus sombres, Simone Weil conserve de l’espoir.

Elle prône une décentralisation dont plusieurs voient aujourd’hui la nécessité.

Serait-ce là un signe indiquant que nous avons atteint le point de rupture? «Après l’écroulement de notre civilisation, de deux choses l’une, ou elle périra tout entière comme les civilisations antiques, ou elle s’adaptera à un monde décentralisé. Il dépend de nous, non pas de briser la centralisation (car elle fait automatiquement boule de neige jusqu’à la catastrophe), mais de préparer l’avenir.»

La bataille du FMI va commencer

Article lié : Enseignements du G20 comme s'il avait déjà eu lieu

Bilbo

  31/03/2009

Si la presse est tellement affirmative quant aux résultats du G20, c’est parce qu’elle présuppose que ça fonctionnera comme d’habitude. La crise n’a en effet pas encore atteint le niveau suffisant pour permettre à nos dirigeants de satisfaire leurs pulsions théatrales.
Mais les coulisses du G20 devraient être riches d’enseignement, notamment sur la réforme du FMI (et sur celle de la Banque mondiale).

La réforme du FMI est une demande générale des nouveaux participants du G20 :
http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-03/31/content_848477.htm

L’enjeu premier de cette réforme est la suppression de la minorité de blocage des USA. La disparition de cette minorité de blocage consacrera l’avènement de la multipolarité et la disparition de l’empire américain.

Le second enjeu est la réforme des droits de vote. Actuellement au pro-rata de la contribution financière, elle peut donner énormément de pouvoir aux bailleurs de fonds des USA qui y verraient là un bon moyen de recycler leurs bons du trésor (comme l’a fait le Japon l’an dernier). Si de plus, ces droits de vote étaient calculés à parité de pouvoir d’achat, l’occident serait submergé.

Le troisième enjeu est la réforme du directoire où l’occident est surreprésenté. L’Union européenne a fort à perdre sur ce point, notamment les membres de la zone euro.
Le prochain directeur du FMI ne sera probablement pas un Européen, comme c’était la coutume. Dominique Strauss-Kahn sera probablement sacrifié aux intérêts supérieurs des membres de la zone euro (le fait qu’il ait pu rester à son poste montre que les non-occidentaux n’étaient pas encore totalement prêts).

Le quatrième et dernier enjeu est l’audit des réserves d’or du FMI et des banques centrales occidentales. Nombreux sont ceux qui doutent de la réalité des stocks affichés (les banques centrales ont prêté pendant des années de l’or aux banques moyennant loyer modeste).
Jusqu’à présent les USA ont toujours refusé qu’un audit soit fait sur leurs stocks réels et ont toujours empêché le FMI de demander un tel audit.
C’est un scandale susceptible de provoquer l’effondrement de certaines monnaies et de nombreux gouvernements.

La bataille du FMI s’annonce titanesque et elle va vraiment démarrer cette semaine, dans les coulisses du G20.

Pays revolutionnaire vs Pays Non revolutionnaire

Article lié : Enseignements du G20 comme s'il avait déjà eu lieu

jean pierre SIMON

  31/03/2009

Dans le groupe des pays qui veulent que ca change , il y a 3 pays a caractere revolutionnaire , a savoir la Russie , la chine , la France .

Lequel est le plus revolutionnaire , d’apres un ami russe c’est la France . Je vous laisse a votre propre subjectivité .

Si la Chine annonce avant le sommet qu’elle ne souhaite pas rencontrer Sarkozy , c’est qu’elle n’a pas les couilles pour veritablement faire la revolution , autrement l’alliance Francaise ce serait Imposé .

U.S. Lose Its AAA Rating? Dévaluation massive du $ ... 5 ans ou 5 mois ?

Article lié : La guerre du dollar

Francis Lambert

  31/03/2009

L’avenir : la longue série de crashs régionaux qui continue ... comme si on ramassait en 5 ans l’équivalent des 20 ans de crises prémonitoires depuis LTCM ?
Ca me semble bien dans la ligne historique traditionelle.
Mais selon Leap2020 dès juillet le “big one” ... le dollar déjà ?

Il est vrai que les gouvernements accélèrent massivement leurs longues constructions actives de ces crises !  Dans le cas de la crise financière, parmis d’autres, c’est époustouflant ! Les recettes fiscales sont en chute libre pendant que leurs dettes explosent : mille ans d’intérêt à venir ... le paradis des financiers dans un poulailler de nations éperdues qui paniquent et piaillent dans tous les sens.

Mais revenons aux agences de notation anglo-saxonnes elles sont plus “drôles”.

http://seekingalpha.com/article/128460-should-the-u-s-lose-its-aaa-rating?source=yahoo

I will keep posting on this topic until the farce that is AAA rating is removed from the good ole US of A by the major agencies.

Just keep in mind there were only 7 “AAA” rated companies in America about 18 months ago - two were General Electric (GE) and AIG (AIG). You know how that turned out. (...)

There is simply no way we could pay our old obligations [Jul 28, 2008: US Budget Deficit to Half a Trillion] ... on the path we were heading; and now we’ve made those obligations look like child’s play. (...)

We can now borrow at pathetically low rates because all the world is in fear, and all things being equal, the U.S. is still seen as safe haven. (...) Currency is all about faith… (...)

the amount of U.S. Treasurys held by the public, including foreign governments, is expected to rise to $7.8 trillion by the end of the government’s fiscal year in September, up from $5.8 trillion a year earlier.
(that’s simply staggering growth in 1 year - 34%! And you ain’t seen nothin’ yet kiddo)
What’s more, Moody’s predicts that this figure could increase to $9 trillion by September 2010, since the government is likely to take advantage of the current low rates to finance its various bailout efforts.
(this would be growth of 55% over 2 fiscal years) (...)

Nonetheless, officials with Moody’s and S&P defend their current AAA ratings for U.S. debt. They say that the U.S.’ debt level as a percentage of gross domestic product and interest payments as a percentage of tax revenue are well within the range found in the other 17 nations that still have AAA ratings.  (...)

Still, some smaller rating agencies have already lowered their U.S. rating.

Egan-Jones Group actually removed the AAA rating from U.S. debt four years ago, well before the current crisis in financial markets prompted trillions in government bailouts.

(now Egan-Jones on the other hand is considered a realistic agency who actually warned of much of the carnage that was to come. Funny how the one who warned of the hell that was to break out in our financial situation is also agreeing with the very obvious conclusion… while the major credit agencies do their usual. And this was 4 YEARS ago before all the new obligations) (...)

Egan doesn’t think there is much threat of the government defaulting on its debt. But he said that government policies will lead to a severe devaluation of the dollar, which could leave investors almost as bad off as a default. (...)

(kids, get your US pesos converted into Australian dollars, or Norweigen Krones or something that will actually have “faith” behind it over the next 5 years. We’re going out banana style!)

Fantasme autour du Hezbollah

Article lié : Le Hezbollah dans la sierra

Stéphane Reposo

  30/03/2009

“Le Hezbollah a suffisamment montré son sens de l’organisation et de l’efficacité pour qu’on juge possible sinon probable l’hypothèse qu’il a envisagé et développé cette option. ” dites-vous.

Encore faudrait-il expliquer ce qu’il compte faire aux USA. Du trafic de drogue? Surement pas, il entrerait en concurrence avec les fameux cartels. Une guerrilla dans le middle west?

Soyons sérieux 5 minutes… Le Hezbollah prépare les élections au Liban, et je doute qu’il ait quoi que ce soit à faire sur la frontière américaine. Ses revenus proviennent de la diaspora libanaise et de l’Iran, et n’en manque pas au point de devoir se compromettre avec des trafiquants.

D’autre part, oser prétendre que cette organisation, essentiellement religieuse, soit cynique au point de fricoter avec les mafias de la pire espèce relève d’une forme très peu sophistiquée de diffamation. C’est bien mal connaitre le Hezbollah et les raisons de son succès…

Pour les raisons qu’auraient certains chroniqueur américains de voir le Hezbollah à leur porte, le lecteur saura trouver…

A quoi sert l'Otan? A faire acheter américain

Article lié : OTAN, soupirs & gémissements

Jean-Paul Baquiast

  30/03/2009

Comme l’indiquait depuis quelques semaines des informations internes à la société EADS, le programme A400M subit de telles difficultés, autant techniques que de gestion entre les partenaires industriels, que beaucoup parlent d’abandon. Le patron d’Airbus Thomas Enders avait déclaré le 29 mars sur le site internet de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel que, “dans les conditions actuelles”, son entreprise ne pouvait pas construire les avions de transport de troupes A400M, dont le retard de livraison est déjà estimé à au moins quatre ans ». Mais le groupe européen EADS a fait une mise au point ce jour lundi 30, réaffirmant qu’il était “pleinement engagé” dans la construction de cet avion de transport militaire.

Rappelons que le 12 mars, les sept pays inclus dans le programme européen de l’avion de transport militaire Airbus A400 M s’étaient mis d’accord sur un moratoire repoussant du 1er avril au 1er juillet la possibilité pour les pays de dénoncer le programme qui a pris du retard. Les pays (France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique et Luxembourg), qui ont commandé au total 180 appareils, auront la possibilité de dénoncer les contrats, le constructeur EADS n’ayant pas respecté son engagement de procéder à un vol inaugural en janvier 2008. Le contrat de 20 milliards d’euros avait été signé en mai 2003 entre EADS et l’OCCAR, représentant les sept pays acquéreurs. L’Allemagne a commandé 60 avions, la France 50, l’Espagne 27, le Royaume-Uni 25, la Turquie 10, la Belgique 7 et le Luxembourg un appareil.

Aujourd’hui, la cacophonie s’installe an niveau des gouvernements. “Je fais tout pour sauver ce programme”, a déclaré le ministre français de la défense Hervé Morin, qui visitait au côté du Premier ministre François Fillon un camp d’entraînement de la légion étrangère. “Je souhaite que ce programme soit préservé”, “c’est un programme européen-phare, un programme majeur pour l’industrie, un programme extrêmement bien placé et unique dans le monde”. Morin souhaite, soit, mais qui dispose ?

Le ministre allemand de la Défense Franz Josef Jung a de son côté appelé EADS à respecter son contrat pour la construction de l’avion, sans fermer la porte à un assouplissement des termes. “Nous avons besoin de transparence, nous avons besoin d’une présentation claire: de quelle manière, dans quelle configuration… et dans quels délais l’A400M peut-il être réalisé ?”.
Mais il suffit de lire tout ce qui s’écrit sur Internet (1) concernant ces dernières annonces pour voir que les ennemis du programme, nombreux chez les politiques européens et chez les militaires, profitent de ces derniers évènements pour recommander – pour exiger – l’acquisition de matériels américains. Ceci ne nous surprendra pas. EADS a peut-être des fait des erreurs industrielles ayant provoqué des retards, mais cela n’a rien d’extraordinaire dans un grand programme destiné à durer 40 ans. Ce qui est certain par contre est que, dès le début du programme, les pressions du lobby militaro-industriel américain se sont exercées à tous les niveaux, en Europe et en France même, pour faire déconsidérer le projet. Aujourd’hui, avec les restrictions de commande annoncées par Barack Obama sur les contrats militaires intéressant l’US Air Force, on comprend que les industriels américains sont prêts à tout faire pour récupérer des commandes européennes. Nous disons bien tout faire.

On peut saisir cette occasion pour rappeler les craintes de “subversion industrielle” liées à notre réintégration dans l’Otan,  réintégration qui “enthousiasme” tant nos amis américains ainsi que les milieux atlantistes. Il serait particulièrement inopportun qu’au moment où le retour de la France dans l’organisation militaire intégrée est présenté comme la meilleure garantie qui soit pour la conception et la mise en oeuvre d’une politique de défense européenne,  on laisse entendre que le programme de l’A 400M qui en est une pièce maîtresse pourrait ne pas voir le jour..!
On peut espérer que Nicolas Sarkozy va profiter du prochain sommet de Strasbourg/Kehl pour dissiper de légitimes inquiétudes. Il pourrait d’ailleurs le faire de façon originale, en affirmant qu’à défaut d’accords sur l’actuel programme, la France pourrait à elle seule financer le développement de l’avion - à condition d’obtenir les garanties nécessaires sur la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Il suffirait d’augmenter la dette de quelques milliards, mais ce ne serait pas des milliards perdus. Ils iraient directement créer de l’emploi.

Quand le JSF mangera de la chair humaine

Article lié : Le JSF qui transpirait

Exocet

  30/03/2009

Lors des assemblées futurs   d’homologation bureaucratique   du JSF et de consécration à l’OTAN(...) , espérons que Sheila notre luthérienne Yéyé à servitude volontaire   n’oubliera pas de brancher la machine à glacons sur la prise d’air “principale”..Cela dit la psychologie des personnages de ces pantins positifs   déjà esthétiquement corrompus par le pouvoir infernal du carton pâte n’y survivraient pas.. à un tel cannibalisme!

Comme l'a dit Hemingway

Article lié : La guerre du dollar

Bilbo

  30/03/2009

La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques.

Extrait de Notes sur la guerre - Septembre 1935

Le JSF Europeen

Article lié : Le JSF qui transpirait

jean pierre SIMON

  30/03/2009

Mauvaise Foi

Article lié : Le JSF qui transpirait

jean pierre SIMON

  30/03/2009

EN effet si le JSF vole plus haut , on peut penser qu’il pourra photographier une plus grande partie du territoire et que donc EVIDEMMENT “mais vous ne l’avez pas souligné” on pourra en acheter moins;

De plus le fait qu’il ne puisse pas voler par temps chaud ne devrait vous faire rigoler , mais vous faire comprendre que les USA ne vont pas attaquer le mexique mais le CANADA , voire la RUSSIE