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Intoxication du KGB

Article lié : Fin de l’American Dream, l’imagination un peu courte

jean pierre SIMON

  05/03/2009

A ce sujet relire les preditions de Vanga (sans doute piloté par l’ex KGB) sur l’avenir des USA .

http://www.neotrouve.com/?p=211

Forces centrifuges !

Article lié : Fin de l’American Dream, l’imagination un peu courte

Philippe Philippe Citti

  05/03/2009

On ressent à travers le monde, la tentation de l’éclatement des grands ensembles constitués.

C’est vrai aux USA et correspond à des tendances latentes d’opposition Nord/Sud, Ouest/Est. Il y a les tendances indépendantistes, certes folkloriques, de la Californie ou des Keys en Floride. “L’indifférence” de Bush lors de la destruction partielle de la Nouvelle Orléans par un cyclone. La méfiance maladive des américains envers l’Etat Fédéral est aussi bien connue. Nombreux sont ceux qui ont d’ailleurs remarqué le soin qu’à pris le nouveau Président à présenter des aspects essentiels de son plan de relance, à travers le pays, en dehors de la capitale fédérale. Il n’est pas inimaginable que des problèmes politiques importants relatifs à l’Union se fassent jour et qu’à force de ne pas vouloir toucher à la Constitution on en soit obligé de passer par la fondation d’une “IIième République” sous la pression du peuple. S’il y avait un éclatement je pense qu’il ne serait que transitoire. A moins de penser que l’Amérique plonge dans le sous-développement et rejoigne le chaos Africain. Nous n’en sommes pas encore là, mais Obama devra jouer sa partition subtilement….

Si la crise continue nous verrons le même effet sur l’UE. Comment celle-ci peut elle régler à la fois les problèmes dramatiques des Etats les plus à l’est et de la Grèce tout en empêchant la GB, la France et l’Allemagne de sombrer dans la récession. Après les baisses de taux, la BCE est sur le point de lancer la planche à billets. Mais sans action politique concertée ! On peut juste espérer qu’elle arrive à réformer ses institutions et qu’une nouvelle gouvernance soit mise en place. Ou ça sera son abdication et le retour au chacun pour soi dans les pays européens.

La chine elle même est soumise à de fortes tensions centrifuges et des régions entières se voient mise sous surveillance plus que rapprochée par Pékin. Les tensions économiques mettent des millions de gens à la rue et vont déclencher des émeutes. Un vrai risque, que Pékin a déjà pris en compte et cherche à endiguer par la montée d’un nationalisme tout “Communiste”.  Pour preuve son agressivité diplomatique inquiétante qui dépasse les bornes depuis des mois.

Combat d'experts appointés

Article lié : Fin de l’American Dream, l’imagination un peu courte

Ni ANDO

  05/03/2009

Les nations de vieille culture résistent infiniment mieux aux catastrophes que les pays qui en sont dépourvus. L’histoire européenne regorge de guerres, de crimes politiques, de troubles sociaux, de massacres, de famines (la “peste noire” qui emporta 40% de la population européenne à l’ouest) sans même évoquer les inombrables crises financières (en France John Law puis les assignats sous la Monarchie) et retournements économiques. Tout ceci constitue un terreau de plus de 2000 ans d’histoire et qui, paradoxalement, permet d’envisager l’avenir avec confiance. Il n’y a guère que les civilisations matérialistes qui ont peur de l’avenir. Pour le reste, il s’agit d’un conflit entre experts appointés, l’un par le Kremlin (et c’est de bonne guerre), l’autre par les réseaux d’influence étasuniens. S’agissant de la Russie, à ma connaissance, le seul cas où ce pays a essuyé une défaite globale en 1200 ou 1300 ans d’histoire (et non défaite locale comme la guerre de Crimée ou la guerre ratée contre le Japon en 1905) ce fut lors des invasions mongoles du 11 ième siècle.

Boucle rétro-active

Article lié : Un complot pour nier qu’il y a un complot?

Crapaud Froid

  04/03/2009

Pour bien comprendre la problématique du complot, il fallait effectivement choisir ce point de vue surplombant, celui de l’arbitre dans un tournoi de tennis. Il y a cependant une ambiguïté dans votre conclusion : que 40% et plus d’Américains doutent de la version officielle ne me semble pas constituer en soi la « terrible nouvelle ». En effet, s’agissant d’un événement catastrophique et fondateur, il ne faut pas s’étonner que les opinions se partagent entre « pour et contre » le complot, en « croyants et non croyants ». L’exemple des préjugés antisémites, qui n’en finissent pas de renaître dans des conditions historiques les plus diverses, suggèrent simplement que l’on a assisté à l’émergence d’un nouveau sujet d’opinion. Il a un bel avenir, mais restera accessoire dans la marche des évènements.

La « terrible nouvelle » tient plutôt à l’influence des blogueurs sur l’opinion publique, une influence telle que toute version officielle peut se faire immédiatement et amplement contester : une boucle rétro-active commence à s’installer. De ce fait, nous entrons vraiment dans une « société de l’information », qui nous promet une structure complètement différente de celle d’aujourd’hui, faite d’entités hiérarchisées, (syndicats, partis, églises,…) auxquelles on reconnaît le pouvoir de s’opposer et de négocier avec l’Etat. Une structure particulièrement inefficace pour faire remonter « l’information vraie », du terrain où l’on met les pieds aux bureaux où les grosses têtes cogitent notre avenir.

A long terme, cette boucle de rétro-action par le Net va bouleverser notre approche de la réalité : combinée aux crises qui s’annoncent, pétrole et réchauffement climatique, elle va nous obliger à être beaucoup plus réalistes et moins idéologiques. Beaucoup plus d’informations pouvant être traitées par l’ensemble des acteurs, personne ne pourra tolérer longtemps qu’elles ne soient pas prises en compte par les instances politiques.

Massacres sans règles

Article lié : Ferrero & la guerre

Crapaud Froid

  04/03/2009

Quel plaisir de lire ce genre d’analyses qui nous sort, enfin, des vieilles interprétations idéologiques ! En remettant les idées à leur place, (« à la tribune de la Convention »), vous redonnez toute leur acuité aux faits du terrain qui, parlant d’eux-mêmes, - mais sous la loupe de l’historien qui les ausculte -, tiennent un discours d’une toute autre nature que ceux auxquels nous sommes habitués.

Je vois cependant une faille dans l’importance que vous accordez à la guerre « sans règles » par opposition à celle « en dentelles » : vous laissez entendre que, de manière générale, les guerres précédentes respectaient des règles. Je veux bien croire que c’était le cas des combattants entre eux, mais, me fondant sur cet article du Monde Diplomatique signé Christian de Brie (http://www.monde-diplomatique.fr/2008/12/DE_BRIE/16602), je crois qu’elles ont presque toujours entraîné dans leur sillage des massacres « sans règles ».

Citons cet article : « Quant aux deux cents millions de victimes de massacres du siècle dernier, elles représentent environ 2 % des populations ayant vécu au cours de cette période. Sans doute retrouverait-on un pourcentage comparable pour nombre de siècles précédents. En réalité, les massacres ont ensanglanté le monde, à toutes les époques et en tout lieu. Bourreaux et victimes sont presque toujours et partout les mêmes. Un exemple suffira. » Et de raconter comment les anglais, aidés par des picards et des bretons, exterminèrent la population de Limoges le 19 septembre 1370. La ville ayant bien sûr été brûlée, cet événement ne tenait-il pas d’un « 9/11 » avant la lettre ?

Ailleurs c’était bien pire : « Mais, en 1370 toujours, en Asie, Tamerlan, devenu seigneur de Balkh, grand bâtisseur de pyramides de dizaines de milliers de crânes humains, se lançait dans une des plus terrifiantes accumulations de destructions ; durant trente interminables années, elles allaient faire des millions de victimes civiles, massacrées, déportées dans de longues marches de la mort, réduire en cendres des dizaines de villes et des milliers de villages, ravager toutes les cultures, en Perse, en Inde, en Asie mineure et centrale, jusqu’en Chine. » N’était-ce pas plus « déstructurant » encore que la Révolution française, puisqu’il ne semble pas que l’histoire ait gardé traces des Rousseau et Voltaire de l’époque ?

Il semble donc, à vous lire, que la barbarie « menace » toujours la civilisation, ce qui suscite la peur des uns et des autres, mais l’on peut envisager l’hypothèse que ce couple est en fait indissociable, comme Durkheim nous l’apprit du sacré et du profane, c’est-à-dire que l’un ne saurait se concevoir sans l’autre. Selon cette idée, les périodes « sans règles » seraient celles où une nouvelle civilisation accouche d’elle-même dans la douleur.

Assurance AIG : encore un signe du triomphe de l'évolution du capitalisme anglo-saxon

Article lié : Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

Francis Lambert

  04/03/2009

Extraits résumés et commentés de LE MONDE, 03.03.09, Comment l’assureur AIG a perdu plus que toutes les banques d’affaires, Sylvain Cypel

1. Lorsqu’une assurance garantit contre un risque elle doit provisionner les sommes afférentes pour pouvoir vous indemniser. Dans le cas de titres boursiers totalement “dérégulés” AIG empochait ses primes extrêmement élevées, mais ne provisionnait rien, ce qui aurait retiré tout intérêt à l’opération. 
(ma NB : “In 2002, Daniel Gross speculated that Buffett was changing his Modus Operandi from “value investor to vulture investor.”  http://www.slate.com/id/2116167/ “Is Buffett in Trouble? Sorting out the insurance scandal” by Daniel Gross, April 2005.
Scandale de 2005 parmis tant d’autres aussi gigantesques qu’ENRON à longueur d’années.
Cet article est intéressant car on y devine la collusion complexe et l’évolution avec tout l’appareil d’Etat. Rappelons que Warren Buffet est richissime et une icône des plus respectées du capitalisme “traditionnel”. On constate l’évolution.
Résumons en caricaturant : Subprimes => secteurs immobilier et hypothécaire pourris. Titrisation dérégulée => secteurs bancaire et boursier pourris. Sociétés d’assurances : sans provision/du hors-bilan/réassurance “aventureuse” ... c’est quasi du gangstérisme, les primes encaissées ont été distribuées en dividendes et bonus. Les perdants sont la poulaillerie d’actionnaires qui n’ont pas vendu à temps, une masse de petits pensionnés notamment.)

2. Il suffisait d’utiliser une faille du système qui permette de s’y soustraire.
(ma NB : Etat et congrès sous la coupe des lobbies. Presse américaine : un “contre-pouvoir” relativement complice. Par exemple : Slate, cité ici, revendu par Microsoft au Wahington Post appartient au copain de Bill Gates ... Warren Buffet.)

3. La notation de la dette d’AIG par les agences spécialisées était la plus haute, offrant aux swaps (contrats d’échanges) qu’il plaçait une supposée fiabilité hors norme.
(ma NB : ces agences financées par leurs clients notés sont une tromperie organisée, c’est critiqué depuis si longtemps que la collusion politique via les lobbies est évidente. L’UE soumise à la sournoiserie de ses Nations qui y placent vicieusement des “Barroso et autres Mandelson” ne peut y faire quoique ce soit. Seul le Parlement Européen jouit d’un certain pouvoir indépendant et d’une représentativité démocratique : les Nations le sabotent en tranformant son élection en caricature nombriliste, démonstration en cours.)

4. C’est ainsi que les banques, les fonds de pensions et de placements et les hedge funds ont acquis les swaps d’AIG. Ils estimaient réduire, sinon couvrir entièrement leur risque en le transférant à l’assureur.
(ma NB : C’est un vol organisé entre vautours sur le dos des citoyens au final. La compétence et plutôt l’honnêté des financiers est évidemment en question. L’article de Slate montre que ce n’est pas simple et que les “vulture” bataillent ferme ... les mêmes, sauvés par nos Etats complices, continuent avec ce “système” : un désordre de collusions conflictuelles offrant toutes les opportunités.)

5. Au pic de son activité, AIG détenait pour 450 milliards de dollars de swaps.
(ma NB : Swaps devenus une pourriture anglo-saxonne. Des économistes recommandent la supression des CDS non basés sur un réel contrat marchand. Ce sont ces CDS qui permettent de spéculer massivement contre les devises les plus faibles d’europe de l’Est hors de toute activité réelle, alors même que ce commerce international réel est en chute libre ! Nos Nations aussi divisées que vicieuses et pourries fournissent aux trusts anglo-saxons toutes les armes nécéssaires pour les dominer et les rançonner.
S’ajoute un risque insuportable lié à la taille des grandes sociétés “too big to fail”, certaines s’imbriquent tellement à l’état qu’il devient ouvertement leur démarcheur servile à l’étranger et taille ses lois à mesure. Le comble s’illustre avec la volaille Nationale d’europe.)

6. Le jour où la bulle immobilière a explosé, entraînant l’effondrement de nombre d’autres produits financiers “à risques”, AIG a été confronté à son propre manque de provisions pour indemniser des centaines d’organismes financiers dans le monde entier face au risque de pertes.
( ma NB : nos Nations décuplent le risque en s’affirmant grotesquement protectrices alors que leurs régulations sont insuffisantes, contradictoires, non appliquées ou inadaptées et cela dans la concurrence de leurs divisions, tailles ridicules, corruptions et/ou incompétences ... la démonstration est permanente.)

6. Toute la finance mondiale craint un effet domino dévastateur, des faillites de banques et de fonds en cascade.
( ma NB : effet domino renforcé par la globalisation, faut il pour celà rejeter tout commerce international ? Le réalisme serait de s’unir pour mondialiser la régulation ... ce qui ne sera déjà pas simple au vu de la foire des Nations en europe.)

7. Voila pourquoi l’Etat américain est pieds et poings liés.
(ma NB : à ce niveau de collusion avec les lobies, l’état américain est une république bananière mondialisée.
Certaines multinationales et groupes financiers suscitent et profitent de ces abus avec la longue complicité de Nations qui se glorifient imbécilement de leurs divisions. Ces groupes profitent de la crise pour éliminer des concurrents, évidemment dans la volaille européenne d’abord. Ces Nations grotesques sinon pire leur garantissent en plus un pactole d’intérêt sur les dettes pharamineuses contractées pour les sauver.

Mais retenons “FROM VALUE INVESTOR TO VULTURE INVESTOR” du point 1 qui décrit bien l’évolution, je maintiens “triomphante” de cette dérive impériale du capitalisme anglo-saxon. Le stade suivant d’une évolution impériale est en général une série de conflits perdus ...  quand une crise converge avec d’autres, ça prendra encore du temps. De là à le souhaiter ... )

Et si ?

Article lié : Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

Père Iclès

  04/03/2009

Je n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante aux question suivantes.

- En supposant que le prochain G20 ne débouche sur rien d’efficace et qu’après cela le système actuel basé sur le dollar s’écroule, qu’arrivera-t-il à la valeur de cette monnaie ?

- En supposant que cette valeur s’effondre que deviendront les dettes des pays du sud qui sont crois-je savoir libellées dans cette monnaie ?

- Et dans ce cas, qu’est-ce qui empêcherait des pays détenteurs de dollars comme la Chine par exemple, de se débarasser de leurs avoirs en cette monnaie, en rachetant ces dettes, c’est à dire en les soldant auprès du FMI et de la Banque Mondiale contre un certain contrôle des ressources des pays en question ou la signature de traités commerciaux exclusifs ?

Épilation

Article lié : Au temps de Gorbatchev et de la glasnost

Exocet

  04/03/2009

Mon dieu ce G20 risque plus de ressembler à  une messe satanique ou le spectre de la ferveur mimétique risque d’anéantir nombre de participants.. Little Brownie est partit pour une épilation intégrale du maillot.Diantre et Sa majesté  séquestrée sur la banquise!

Tout est fallacieux

Article lié : Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

Crapaud Froid

  03/03/2009

Le G20 sera vain, c’est évident. Problèmes effectivement trop complexes qui touchent toutes les dimensions de la vie humaine. Aussi est-il probable que la crise en vienne à révéler l’énormité du virtualisme et la pertinence de ce concept.

La notion de “demande”, par exemple, est fallacieuse : elle correspond à ce que l’industrie sait produire, non aux besoins réels qui, pour l’essentiel, ne relèvent pas de l’économie marchande. (Paix, justice, éducation, santé, environnement,...)

La notion de “concurrence”, sous-entendue “loyale”, est toute aussi fallacieuse puisqu’on ne sait quantifier que les différentiels de prix, indépendamment des conditions de production.

La notion de “liberté” est fallacieuse car les acteurs économiques sont contraints par la concurrence, ainsi que par la diffusion, universelle et rapide, des mêmes solutions techniques.

La notion de “démocratie” est fallacieuse car la puissance du système est telle que, du haut en bas de la pyramide sociale, plus personne n’a son mot à dire. Au demeurant, la vie des salariés en entreprise n’obéit aucunement aux règles de la démocratie. Dans certains pays, les représentants des salariés se font même assassinés.

La notion de « profit » est fallacieuse car elle présuppose une certaine utilité sociale, à tout le moins l’absence de nuisances, alors que ces points sont soigneusement occultés. (Cf. Monsanto, le lobby nucléaire en France,…)
La notion de « coût » est fallacieuse car on ne sait pas vraiment les calculer. Ceux que l’on dit « réels » résultent de calculs conventionnels, eux-mêmes fondés sur des rapports conventionnels à la réalité.

Moralité : le titre de l’article précédent, “Le monstre jette le masque”, peut se comprendre de façon prémonitoire en admettant que le seul vrai monstre de l’histoire, c’est le système capitaliste.

Des Nations endettées préfèrent payer leurs emprunts plus cher

Article lié : Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

Francis Lambert

  03/03/2009

plutôt que de constituer un fond de gestion commun pour obtenir de meilleures conditions. Et le G20 n’a aucun intérêt, que du contraire.

Avec une (ou des) structure financière inter-étatique, légère et proactive certains Etats sur-endettés pourraient accroître leur garantie par l’union, consolider leurs dettes, la rééchelonner conjoncturellement, la gérer en partageant les spécialistes et leurs réseaux de confiance, utiliser l’effet de volume etc. La garantie d’autres institutions européennes ou internationales pour obtenir des taux encore plus favorables serait logique et plus facile à négocier. Les agences de notation en tiendraient compte.

Celà représente des économies importantes allégeant les bugets Nationnaux et soulageant la pression fiscale. Ainsi donc ces Nations y ont un fort intérêt commun, elles partagent ce problème technique dans un cadre régional et culturel proche. S’entendre sur base d’accords progressifs entre Etats concernés semble pourtant évident. Ils peuvent ne fut-ce que proposer, essayer partiellement ...

Mais non : rien ! On ne peut dès lors que soupconner fortement ces Etats de s’être corrompus avec les banques qui les financent. Une véritable maffia politico-financière touche les intérêts de leurs dettes, ces intérêts sont parmis les plus garantis, les plus réguliers et en pleine explosion grâce à cette merveilleuse crise. Ce soupçon devient quasi-certitude avec certaines Nations où la corruption, le clientélisme et d’autres tares sociales sont dénoncées depuis si longtemps.

Rappelons nous que titriser des subprimes pourris pour les refiler dans le monde a été le rackett financier le plus rentable des plus grandes banques : les financiers n’ont pas de limite hors régulation commune forte. Ils adorent la division en Nations. Alors leurs politiciens complices se bornent à piailler lors des sommets, à quémander individuellement des chiffres aussi étonnant qu’hongrois et éventuellement à accuser les autres de leur veulerie politique et de leurs abus comme de leurs échecs ! Ainsi le “temps perdu” reste profitable plus lontemps, la collusion politico-financière se partage les intérêts de dettes croissantes : le jackpot National crache.

Cette crise c’est tout leur bonheur, pourquoi y mettre fin ... le contraire se déroule sous nos yeux ! Certains politiciens y optimisent de si vieilles techniques pour exploiter leurs Nations aussi opportunément divisées.

Article lié : Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

Crapaud Froid

  03/03/2009

J’applaudis des quatre mains à cette analyse qui laisse entendre que le concept de marché, “la main invisible”, n’est qu’un lointain cousin du tout puissant et bienveillant dieu unique. Ce qui m’amuse, dans cette crise, c’est qu’elle place les puissants de ce monde dans la situation des petites gens qui ne travaillent pas pour gagner plus mais pour sauver leur peau. Alors qu’il leur semblait tout naturel d’exiger que l’on s’adapte, que l’on évolue, que l’on soit mobile et tout le toutime, et surtout, que les mauvais soient sacrifiés sans pitié au nom de la morale économique, on les voit espérer de Barak Obama ce que l’on attend d’un messie.

Chiqué !

Article lié : “My dear Dmitri…

Père Iclès

  03/03/2009

Le système BDME est depuis le début déclaré comme dirigé contre l’Iran alors que de toute évidence, placé comme il l’était il ne pouvait être efficace que contre des missiles russes, mais après tout son rôle était peut-être quand même dès le début de servir de monnaie d’échange dans une transaction avec les russes portant sur une alliance contre l’Iran.

Dans ce cas, les polonais et les tchèques de même mais dans une moindre mesure, que le reste des européens, ont été proprement “entubés” comme on dit vulgairement puisque dans cette hypothèse ce système ne devait jamais voir le jour.

Il serait intéressant de creuser cette hypothèse parce que si elle s’avérait être vraie, cela voudrait dire qu’il y a réellement un gouvernement US stratégique derrière le gouvernement officiel et que ce gouvernement planifie ses actes sur de longues durées indépendamment des postures que prend le gouvernement civil.

Qu'est-ce qui se passe donc ?

Article lié : Hillary serait-elle sacrilège?

Père Iclès

  03/03/2009

Dans un récent article collectif paru dans l’Express, Pascal Ceaux, Julie Joly, Silvère Boucher-Lambert, Olivier Saretta, Boris Thiolay prétendent dénoncer (ô tarte à la crême) “les nouveaux réseaux antisémites”...

La lecture de l’article est sans grande surprise car on y retrouve les poncifs de ce genre de littérature mais la conclusion est des plus intéressantes car elle dévoile les arrières-pensées de ses auteurs et leur véritable objectif.

On y lit ceci : “Le conflit israélo-palestinien offre un point d’ancrage à cette improbable alliance, au risque d’alimenter le dangereux confusionnisme qui rend chaque juif du monde entier comptable des décisions du gouvernement de Tel-Aviv”

Ce qui est frappant, c’est que depuis plus de 60 ans la propagande sioniste, activement relayée par l’Express, prétend que tout juif sain d’esprit est logiquement sioniste par devoir (de mémoire) et tente de présenter les institutions sionistes comme seul interlocuteur représentatif de l’ensemble des juifs.

Il se trouve que récemment des voix juives, notamment d’anti-sionistes militants, peut-être pas si isolées que cela, se sont élevées pour qu’on cesse de présenter ces “institutions” comme représentant tous les juifs… Sans grand succès auprès de nos média “officiels”.

J’admire donc au passage le rétablissement acrobatique de “l’Express” qui semble tenter, malgré ses raideurs, et vu les bouleversements dont les premières secousses s’annoncent dans l’opinion mondiale, de se positionner (et plus si affinités ?) dans le créneau du judaïsme plus ou moins non-sioniste ou du moins indépendant de Tel Aviv et n’hésite pas à prendre la parole au nom des juifs qui déclarent être sans relations avec Tel Aviv.

C’est assez cocasse parce que l’Express et les autres porte-paroles du sionisme dans le monde sont justement les principaux artisans de l’amalgame juifs = sionistes et qu’ils ont sans cesse depuis 60 ans travaillé à rendre incontournable.

Mais que se passe-t-il donc ?

prépa à l'enterrement?

Article lié : Parlez, Sire, parlez (et voici ce qu’il faut dire)

Franck du Faubourg

  03/03/2009

.....“Il faut absolument avancer sur ce point à Londres. Mais les défis sont trop complexes et le risque de conséquences indésirables trop grand pour que nous puissions remédier à tout cela dans l’immédiat.”
tiré de la fin du texte..
Ca n’est mème pas un SOS, comme le titre Stéphane Eybert, c’est une pré-oraison funèbre!
Le plus intriguant dans cette histoire, c’est que l’issue de cette folie financière était connue- et semble t-il acceptée- depuis au moins 2002, 2003. Les Elites “occidentales” (anglo-US) n’ont pas simplement rien fait; elles ont éliminées soigneusement tous les garde-fous restants!
(cf la quasi suppression des bureaux de surveillance à la SEC)
Il est probable que ce “coup façon 1907” - prélude à la création de la FED- ait été mal calculé, et que cela a dépassé les instigateurs..

L’objectif est connu et maintes fois déclaré (entre autres, par David Rockfeller): il s’agit de l’établissement d’une monnaie mondiale, donc d’un gouvernement mondial, géré.. par une Elite mondiale!
CQFD!

Ca va barder!

Interdire les ventes d'armes ?

Article lié : La guerre du Sud prend ses aises

Bilbo

  03/03/2009

Evidemment le lobby des armes ne sera jamais d’accord, mais l’interdiction des ventes des armes aux USA ou leur encadrement très strict permettrait d’affaiblir les cartels.
Accessoirement ça soulagerait les forces de l’ordre américaines.