Exocet
03/03/2009
L’avantage d’être un Marin (même si celui ci se retrouve provisoirement à pieds entre deux pontons ..) est de naviguer fatalement entre différents systémes…sinon à quoi bon prendre la mer , la dessus rien à revendre, rien à rénover!...Un systéme par contre suit sa trajectoire , il né et il meurt et renait quelques part ailleurs ou toujours dans un périmétre connu pour certains systémes! On subit plus ou moins les systémes quoiqu’on fasses ( je peut vous en raconter quelques bonnes ou mauvaises maniéres à ce sujet..) Un systéme perdure et meurt que s’il n’est que conservatoire, ou un lieu de séquestration..Donc rien à rénover de ce côté là...La question qui sepose est , pourquoi assassiner un métabolisme , le crime n’étant jamais parfait!..? Enfin cela me rappele une anecdote marrante en mer . Un carGo communique avec nous le matin d’une trés belle dépression à centre chaud au large du portugal. Mon marin équipier passablement angoissé par une nuit traumatisante le prend mal , le cargo ( à la cap à proximité contrairement à nous qui faisions route à petite allure. ) vient de lui annoncer que nous venions de nous prendre le premier cyclone de la saison, fichtre et le dernier il sera climatisé celui là ?..... Hop je vais vérifier illico à l’arriére , il est bien là à deux trois milles dans mon arriére tanké par la mer qui présente ce matin une réalité qui n’est peut être pas si belle à voir certains jours…, je reprends le fil du micro , remercie le gars à l’horizon et en blaguant lui demande d’aller vérifier sa cargaison ( des containers ) des deux côtés…
Stephane Eybert
03/03/2009
Save Our System..
Effectivement, cette reunion du G20 marquera bien le naufrage du Systeme.
Runn
03/03/2009
Je me dis, tiens pour une fois un article sur internet à propos du Benelux, j’ouvre par curiosité.
On m’y parle de “JSF” et de “GAO”, cool ! C’est quoi au fait ces acronymes ? Que veulent il dire ?
Mystère…
L’article est inintelligible pour moi, je n’ai pas compris de quoi il est question… regrettable !
Andres Andrade-Berzaba
03/03/2009
Si seulement etait la “guerre contre les drogues”, Calderon aurait une chance -peut-etre infime- de obtenir une victoire, mais si on ajoute le manque de legitimité (une election a forte soupcon de tricherie), la camiteuse politique economique des dernieres gouvernements aligné sur les theses neo liberales, la diminution des remeses de dollars envoyés par les inmigrants illegaux, la diminution des exportations aux Etats Unis, etc. tout ca, fait que la vision sur l´avenir du gouvernement Calderon soit un absolument pessimiste.
Nicole Guihaumé
02/03/2009
Je ne sais pas si vous avez vu, mais ça avance :
3 asso nouvellement créées, des leaders politiques, leaders religieux et professionnels de santé qui pétitionnent pour demander cette enquête :
Je vous laisse chercher quel est le politique qui est aussi actif à la CPI…
Crapaud Froid
02/03/2009
Vous avez bien raison de ne pas vous « enfermer dans la rhétorique riches-pauvres, encore moins vaticiner à propos de légalité », car cest exactement dans ce type de dichotomies que le virtualisme nous enferme. Mais il importe moins de pointer les inévitables contradictions des « conservateurs libre-échangistes anglo-saxons », qui résultent à mon sens dune overdose de dichotomies simplistes, que la dissymétrie qui fonde leurs discours et se révèle dans la question : Or will we simply lose our heads ? Voilà donc les riches soudainement soucieux de leurs têtes ! Mais quel soucis avaient-ils de celles des pauvres ? Pourquoi le risque de « perdre la vie » serait-il tout à coup un argument recevable, alors que les pauvres ont toujours été sommés de « consentir des sacrifices pour le bien général » ? La différence de langage saute aux yeux : ce sont « têtes » sanguinolentes pour les uns, chiffres et déficits pour les autres. Cette différence formelle serait anodine si elle nimpliquait pas une différence de fond : pour les riches, cest toujours une question de vie ou de mort, donc de légitimité politique, mais pour les autres cette question ne se pose pas : la légitimité va toujours de soi en vertu de lextraordinaire efficacité de « la main invisible ». Et quand les exploités se rebellent, en Palestine ou ailleurs, il va sans dire que leurs méthodes de « terroristes » sont illégitimes. Bref, la légitimité est toujours ce qui tombe du haut de la pyramide comme la lumière du plafond : les décrets de Créon doivent avoir raison des « lois non écrites » dAntigone. Le virtualisme consiste à porter sur les faits léclairage qui convient pour que nous adhérions spontanément, cest-à-dire sans réflexion ni information, au partage du monde entre gentils et méchants. Avec Internet et les sites alternatifs, cette ligne de front va peu à peu bouger, mais avec la lenteur des dunes de sable.
Père Iclès
02/03/2009
Cet enterrement virtuel de l’époque ouverte par Reagan et Thatcher par Reich ne comporte-t-il pas une allusion au fait qu’une frange de la population US (notamment les libertariens qui ont soutenu Ron Paul) désirent qu’on en finisse avec cette bête à deux têtes ( dont l’une pourrait être l’Europe ou la GB selon l’humeur du moment) qui selon eux a entraîné les US de déroutes en débacles ?
De telles revendications ne sont pas infondées.
La guerre à “l’islamisme radical” n’est pas une idée US à l’origine mais à100% française et il n’y a pas si longtemps les élites françaises se lamentaient de l’immobilisme US face à cette menace qui ne les concernaient qu’eux.
Depuis on a appris que la menace en question a été fabriquée de toutes pièces notamment par différents services secrets poursuivant chacun son but…
De là à ce que l’opinion US en déduise que les européens (relayés à l’intérieur du pays) ont poussé leur pays exprès ce traquenard pour saper sa puissance, il n’y a qu’un pas. Or il se trouve que la méfiance à l’égard de l’Europe est latente dans la population US…
Il sera donc intéressant d’observer la façon dont va évoluer l’interprétation des évènements des 15 dernières années (en gros les années Clinton-Bush ) dans les média US pendant la présidence d’Obama.
thierry .
02/03/2009
Bonjour,
cette nuit, j’ai fait un rêve horrible :
j’ai vu le président des USA main dans la main avec Messieurs Hugo Chavez et Evo Morales, tous trois appelant les dirigeants des pays d’Amérique centrale et du Sud -ainsi que le Canada!- à la réforme du libéralisme économique vers plus de justice sociale et au partage des pouvoirs politiques et patronaux avec des comités populaires, pendant que Mr Vladimir Poutine et le président chinois fustigeaient le nouvel axe socialiste rouge panaméricain…
Où suis-je ? J’ai peur…
Thierry
Christophe Cordier
02/03/2009
Nous luttons toujours contre nos démons, à voir le Mal là où se trouve notre Chemin.
Vous êtes clair: les organisations humaines cherchent à se protéger, pas des autres, mais d’elles-même. Se protéger ne veut pas dire se fermer à l’Autre, mais se retrouver soi-même, retrouver l’essentiel en nous pour retrouver l’Autre. Celà est valable pour les organisations comme pour les individus.
De même, autonomie ne veut pas dire autarcie.
Nous sommes dans cette phase du Projet.
Continuons.
Merci.
Christophe
Francis Lambert
01/03/2009
... Les communications entre talibans qui ont pu être interceptées montrent que des djihadistes britanniques, certains parlant avec un accent des West Midlands, sont actifs dans la province d’Helmand et ailleurs dans le sud de l’Afghanistan”, explique le quotidien, qui s’appuie sur un document d’une agence de sécurité officielle.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95042
Francis Lambert
01/03/2009
La Chine est la seule à cumuler une épargne gigantesque, un PIB croissant, une consommation positive et une bourse florissante : $2 trillions, 6,8%, 17% et 25%.
De nombreux parallèles se font avec les crises de 1873 et 1929, la Livre puis le Dollar en étaient les icônes. Le yuan devient la nouvelle icône dès 2008.
Même s’il émerge plutôt un couple Yuan-Dollar, car le Yuan est en tête, le Pacifique dépasse l’Atlantique.
En effet c’est le Yuan qui maintient la valeur du dollar ... et donc de l’Euro qui est devenu la poubelle du Dollar (débordante de ses produits pourris).
La grotesque réunion du G20 en Avril ne refondera rien du tout, c’est une bulle d’arrogance de Nations pourrissantes.
Tous le monde le sait, sauf évidemment les Nations d’europe épuisée de divisions et déjà incapable de s’accorder sur un budget de 1% de son PIB. Chaque mois ils semblent découvrir de nouvelles catastrophes. Ils s’enfoncent dans des sables mouvants. Alors “refonder le capitalisme” ! Le virtualisme déclamatoire des Nations d’europe accusera l’UE, la pissotière habituelle où ses politiciens se soulagent de leurs échecs.
Toutes ces Nations, grandes et petites, enregistreront leur allégeance au Yuan, l"organisation” leur sera signifiée dans les prochaines années. La Chine exige dès à présent des garanties sur la valeur future de ses avances de trésorerie à ses clients (T-bonds US). Ils nous offriront un “Plan Marshall”. Nos experts faillis nous le médiatiseront avec le vocabulaire condescendant et boursouflé d’aristocrates Nationaux aussi déboussolés que décadents.
En même temps nos Nations n’arriveront plus à maintenir en l’état ni leur niveau de vie, ni leur sécurité sociale, ni leur systèmes de pension, ni etc etc.
... alors développer une ligne Maginot de “protectionnisme” ! Dénoncer ou violer autant de traités internationaux comme un vulgaire traité de Maastricht ? Ou bien renégocier en quémandant ? A t’on déjà vu des faillis fixer les règles du jeu ? Et surtout les changer quand la partie se retourne ... et contre la plus grande puissance commerciale en plein dynamisme ! OK, ça s’est déjà fait ... mais donc les idiots des Nations recherchent la guerre. L’idiotie à ce point définit à nouveau parfaitement le Nationalisme européen ...
Enfin ... pour sauver la face et rassurer cette mode ils médiatiseront plutôt quelques mesurettes, comme d’habitude.
NB : If we are all in agreement on the decision - then I propose we postpone further discussion of this matter until our next meeting to give ourselves time to develop disagreement and perhaps gain some understanding of what the decision is all about. Alfred P. Sloan, General Motors, autour de 1930 ... je ne sais plus.
iGor milhit
01/03/2009
une association qui est présente sur les lieux depuis le début. j’ai appris son existence par un film que l’on trouve sur youtube, un documentaire danois, intitulé “Welcome To New Orleans”...
l’association : http://www.commongroundrelief.org/
ensuite un article, à la fin duquel on trouve un certain nombre de liens intéressant :
http://www.counterpunch.org/flaherty02232009.html
Alain Kron
01/03/2009
On risque énormément en se lançant dans lanalyse dun pays étrangère. Je vie en France depuis 33 ans. Pourtant je en suis sure que si vous me demandiez danalyser ce pays jaurai mon lot des sourires condescendants et haussement dépaules de votre part. Ainsi votre idée dutiliser la « méthode Gorbatchev » pour la refonte de la France Je ne peux vous répondre quavec un triste sourire. Il est presque impossible pour un Occidentaux élevé dans un pays démocratique dimaginer un pouvoir ahurissant du Secrétaire générale du parti communiste dans un pays communiste classique. Pas du tout le pouvoir du parti, comme on imagine ici mais le pouvoir du « gensec » lui-même. Si Gorbatchev aurait ordonné à ces armées (purement par un caprice) envahir Europe capitaliste, le peuple, le partie et larmée aurait exécuté, sans broncher. Si, à lopposé il aurait ordonné à laisser les spécialistes occidentaux denvahir le pays pour lapprendre les Soviétiques des méthodes de gestion modernes le peuple aurait laccepté probablement non sans une agréable anticipation. Mais G. était un convainque donc sil voulait du bien à son pays il navait que un seule voie chercher le « communisme au visage humaine ». Mais comme le « communisme au visage humaine » est impossible ces tentatives nont pas pu que à briser le régime, briser le parti, briser lUnion Soviétique finalement. Alors pour appliquer la méthode gobatchevienne en France il ny a que dinstaller dabord un dictateur absolu en France. Mais la France, est-elle prêt pour cela ?
Crapaud Froid
28/02/2009
Mais personne n’y attachait d’importance. La “valeur” engendrée par le capitalisme n’en a effectivement que si les acteurs partagent les mêmes valeurs, c’est-à-dire les mêmes croyances. Ainsi, une action en Bourse, par exemple, monte ou descend selon les croyances des acteurs, mais n’a de valeur que parce que les acteurs croient et ont confiance dans le fonctionnement global du capitalisme. Avec la crise, cette confiance s’est évaporée. Les riches sont toujours d’accord sur ce qui a de la valeur, par exemple une usine, une grosse bagnole, un lingot d’or, mais, ne sachant plus par quels mécanismes ils pourront maintenir leurs valeurs, elles sont comme en sursis, suspendues au-dessus d’un précipice.
Exocet
28/02/2009
La nuance est plus à mettre entre la guerre contre la drogue qui est un processus stimulant de type keynesien ..., une prohibition qui envisage plutot le processus criminel comme le moteur d’un controle social, et la guerre ouverte envers les cartels sur la frontiére sud (ou l’effet transfontalier représentant la menace la plus directe contre la stabilité des USA…) D’ou effectivement une reprise en main énergique de l’administration Obama contre le romantisme nihiliste…,concentré d’une relation étroite entre la classe et la race (...) .
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