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La pensée délaissée.

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Ilker de Paris

  28/02/2009

Bonjour Dedef, merci pour l’information, c’est inquiétant en effet; ce qui est selon moi également dangereux c’est que l’eugénisme semble promis à un “bel” avenir, il y a quelques jours sur une chaîne grand public, un reportage parlait d’une modification génétique sur une souris dont la durée… de vie a été rallongée; appliquée à l’homme (car les expériences sur les animaux sont faites en pensant évidemment à des applications sur les hommes) cette modification “permettrait” de vivre jusqu’à 200 ans; et le reportage se clôt comme ça, pas une seule critique, large sourire de la présentatrice qui passe à un “autre sujet”. 

Un autre reportage présentait des taureaux sans cornes suite à des modifications génétiques, ça faciliterait leur exploitation… par les fermiers; pourquoi pas dés lors une application humaine pour faciliter aussi l’exploitation des hommes, on dormirait moins, on se fatiguerait moins par exemple étant ainsi plus productifs, bref on serait de simples rouages, destinés à terme à être remplacés par ce qui est plus performant. 

La question de l’eugénisme porte en lui des problèmes fondamentaux, rien que le concept d’“humanisme” qui repose sur l’identité physique et par là l’égalité métaphysique des hommes volerait en éclat. Mais la communication l’ayant largement emporté sur la pensée rien de sérieux ne peut être dit à ces sujets, encore moins une politique prenant en compte le danger du “devenir” instrument des hommes.

Pour une forme de protectionnisme

Article lié : L’Europe qui se compte

Ni ANDO

  27/02/2009

Pour une forme de protectionnisme.

Sur un plan “doctrinal” le libre-échange est invalidé depuis longtemps. Les théories économiques pseudo scientifiques, ou à tout le moins ayant une apparence de rationalité ou de raison, ont déjà été défaites dans des exposés magistraux. Les vertus du “libre-échange”, et son pendant, le “consensus de Washington”, et non celles des échanges (la distinction est fondamentale) ressortent d’un pure idéologie. Globalement, le libre-échange détruit de la richesse. Dans le détail, c’est différent. Il fait la prospérité d’une minorité et favorise la paupérisation du plus grand nombre. Hors des frontières, il est une arme économique permettant d’imposer ses règles et ses intérêts à de plus petits et plus faibles que soi (arme à double tranchant comme on le voit dans le cas du désastre étasunien). Les puissances britanniques, japonaises (le Meiji) puis étasuniennes se sont construites à l’abri de puissantes barrières protectionnistes. Sur un plan pratique, Stiglitz a pu démontrer récemment que les gains et les pertes du libre-échange font ressortir un solde net négatif pour les pays qui ont joué et jouent à ce jeu dangereux. Les cas les plus extrêmes, les plus visibles car ils sont les plus brutaux, se trouvent en Afrique (le mécanisme bien connu de la substitution des cultures vivrières traditionnelles par des cultures d’exportation).

Mais ailleurs, et bien que moins visibles car s’étalant sur une longue période, l’ouverture accélérée des frontières a eu des effets également pernicieux. L’un des effets du libre-échange est un processus de déflation salariale qui a touché toutes les économies développées depuis les années 80, l’une des conséquences de cette déflation étant un partage de plus en plus déséquilibré de la valeur ajoutée produite dans l’entreprise en faveur de l’entreprise elle-même (le capital) et au détriment des salaires (travail). En fait, c’est à la fois une cause et une conséquence. Conséquence parce que pour rester compétitives, les entreprises ont du soit baisser leur prix soit accroître leur productivité. Dans le premier cas (la baisse des prix), la conséquence a été une rigueur salariale. Dans le second cas (des efforts de productivité), une nouvelle organisation du travail (informatisation, formation, personnels de plus en plus spécialisés et polyvalents, délocalisations) a certes permis aux entreprises de rester compétitives, mais avec des effectifs fortement réduits. Le pari que, grâce à des formations adaptées, les personnes “laissées sur le carreau” pourraient réintégrer le salariat dans des conditions acceptables s’est révélé en partie une illusion. Nous avons donc déflation salariale et chômage (d’ajustement et structurel). Mais la déflation salariale est aussi une cause puisqu’elle déprime la demande, rendant atone le marché intérieur et contraignant les entreprises à exporter quand elles le peuvent. Enfin, les Etats ont du s’endetter dans des proportions colossales afin de compenser par une politique massive de redistribution aux particuliers et d’aides aux entreprises les effets de cette déflation salariale généralisée (déflation parfaitement identifiée également aux Etats-Unis).

Un autre effet du libre-échange, relevé pratiquement partout, c’est l’explosion de l’échelle des rémunérations au sein des sociétés (cf. l’ouvrage de Hans-Peter Martin et Harald Schumann de 1996 “Le piège de la mondialisation” ISBN 2-7427-1260-7). Une grande masse subi restructuration sur restructuration, crise après crise, voit son pouvoir d’achat net (après prélèvements obligatoires et malgré la redistribution étatique) stagner ou chuter tandis qu’une sorte d’élite aux intérêts apatrides se constitue sur les décombres de la cohésion sociale. Car en instaurant des quart-mondes au sein même des sociétés où des “élites” l’ont imposé, le libre échange fait peser une vraie menace sur la cohésion des nations. Menace qui invalide le discours politique (sentiment d’impuissance face à une “mondialisation” présentée comme inéluctable dans ses effets) et donc les possibilités de mettre en œuvre un vrai projet collectif. 

Le libre-échange est une idéologie. Elle est le vernis qui permet de donner une apparence de rationalité à des comportements économiques dont l’objectif ressort de la prédation. Pour la petite minorité qui s’en fait le héraut (avec le soutien de sa presse mainstrean type Le Monde) elle est la justification qui permet d’accaparer une richesse au détriment du plus grand nombre. On ne répétera jamais assez que le discours économique n’a rien d’une science. Qu’il s’agit d’une activité idéologique et donc sociale qui a tout à voir avec le maniement des foules et la captation des richesses (on relira avec profit les ouvrages de feu Henri Guillemin et en particulier “Nationalistes et nationaux (1870-1940)”. C’est sans doute vieux comme le monde mais autant ne pas être dupe. 

Il n’est pas question de renoncer aux échanges ni aux nécessaires changements et adaptations qu’une économie doit accepter. Ce qui pose problème, c’est le rythme et la vitesse d’adaptation qu’impose aux sociétés l’ouverture béante des frontières. Il a fallu 250 ans de développement économique aux sociétés européennes pour atteindre la relative prospérité qu’elles connaissent depuis les années 60. Pourquoi la Chine devrait-elle arriver au même stade en vingt ans seulement et au prix du sacrifice de la cohésion des nations et du niveau de vie de la plus grande partie des populations de ces sociétés ? Qui peut prétendre qu’en terme de coût le salarié européen puisse rivaliser avec celui de Shanghai ?

Un protectionnisme bien pensé (au niveau européen bien sûr) n’empêchera pas les échanges. Simplement, il permettra de réguler le flux des bouleversements et d’étaler les transformations issues de la nature des choses sur une durée acceptable par la société.

La "guerre" est elle le bon moyen

Article lié : La guerre du Sud prend ses aises

Laurent Demaret

  27/02/2009

Dedefensa semble trouver justifiée la “Guerre” contre la drogue quand par ailleurs il dissèque si bien tout le conformisme ambiant en cette matière (la guerre).
Le Mexique a voulu légaliser en 2006, de même le Brésil et l’Argentine. A chaque fois l’administration américaine s’y est opposé et s’y oppose toujours.
Pourtant on sait depuis Al Capone que la prohibition n’est pas la solution mais rien n’y fait ! Alors ça reste le moyen:
1) de se breveter “vertueux” en approuvant la répression féroce.
2 )de justifier tout un tas de dépenses sécuritaires.
3) de fournir aux banques beaucoup d’argent liquide.
Par contre sur le plan de l’efficacité à long terme on peut constater tous les jours ce que plus de 50 ans de “Guerre” ont apporté !
Tant que l’état ne voudra pas admettre (et contrôler) l’usage et la distribution les maffias ont de beaux jours devant elles, dussent elles souffrir épisodiquement.

CH

Article lié : L’Europe qui se compte

Stephane Eybert

  27/02/2009

Un documentaire interessant sur le protectionisme en 3 parties.

Mais prendre avec des pincettes les commentaires de Dick Cheney.

http://video.google.com/videosearch?q=commanding+heights&emb=0&aq=0&oq=commanding#

JSF et délaminage..

Article lié : La discorde chez l’ennemi

Exocet

  27/02/2009

Aprés tout tous ces andouilles d’ australiens et autres “prioritaires” estampillés américanistes se sont bien accordés un jour dans leur mantra universaliste ,contre la menace relativiste…Que le JSF soit un fer à repasser à haute probabilité déstructurante ou la hotte du pére Noel en vente forcée (comment forcer un mantra à moins d’être un récipient pour américan dream???)....Le probléme( versus discorde . ah ah..)  réside plus dans l’incapacité technologique du JSF   de transpercer le rideau de DCA des Russes par exemple, et des Iraniens accessoirement sur un flan oriental!( le comble pour un kiwi ).
Qu’ils en fassent aussi facilement la gueule est une preuve que l’incohérence n’obéit à aucune contrainte chez ces gens là ... et qui se posent un peu trop en victimes méritantes du Lobbyisme parlementaire sans complexe.

nervosité...

Article lié : “Plus ça change…”

thierry .

  27/02/2009

Bonjour,

...ils vont finir par s’empoigner dans les couloirs du Pentagone et se battre comme des chiffonniers !

Allons ! Si nous le voyons un jour, et aussi l’éclatement des USA en groupes d’Etats antagonistes, nous n’auront pas vécu en vain.

Mais même celà, si ça devait arriver, ne signifierait pas forcément la mort de ce qui est l’essence de l’américanisme et derrière lui, cet intégrisme moderne qui voudrait appeller à la transformation humaine tous azimuth et à un nouvel ordre mondial, car il n’est déjà plus vraiment localisé en Occident.

Il est à craindre que le point de non retour soit dépassé depuis longtemps et que, dorénavant, il se trouvera toujours des régions du Monde pour reprendre le flambeau…

Quand aux possibles “prise de conscience et capacités d’auto-organisations des peuples”, et leurs éventuelles résistances aux manipulations de ceux qui les mènent”, c’est une sinistre plaisanterie.

Fucking salutations à S.O.B. Dedéfensa !

Thierry

Les Nations d'europe dans leur médiocrité renouvelée grâce à la crise.

Article lié : Etat de siège

Francis Lambert

  27/02/2009

Résumé et commenté à partir de “Pour Un Fonds Européen De Stabilisation” http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=547
(NB : la situation évolue par rapport au “Scénarios pour l’euro” par Jean Claude Werrebrouck)

1. L’implosion de l’europe de l’est (EurEst) est en cours : leurs dettes extérieures sont très excessives par rapport à leurs PIB.
(NB : le “revenu National annuel” qui est en outre en chute dorénavant. Rappelons que le PIB via la fiscalité finance la charge d’intérêt et le remboursement (?) de la dette Nationale).

2. Ces Nations sinistrées ne peuvent plus se financer sur les marchés monétaires qu’à des taux prohibitifs vu le risque qu’elles représentent.

(NB : “Quand ils ont souscrit à l’adhésion à l’UE, ils ont également signé pour l’euro ... et avaient l’obligation de mener des politiques compatibles avec une adhésion à terme. Si ils avaient mené ces politiques, ils seraient presque tous membres aujourd’hui. La Slovénie et la Slovaquie ont montré qu’en adoptant des politiques adaptées il était possible d’entrer rapidement dans la zone euro. Ces deux pays sont maintenant en sécurité.”  Extrait de :
2009/02/24 La crise orientale qui pourrait couler l’Eurozone, Wolfgang Münchau, Financial Times, traduction Contre Info
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2559  )

3. Des banques de l"EurOuest” leurs ont avancé ces crédits aussi massivement qu’aventureusement. Ces Nations et donc l’euro tomberont comme des dominos. (NB Le FMI serait débordé par tous les appels à l’aide.)

4. L’Allemagne est la seule Nation capable (NB : avec le FMI et subsidiairement d’autres Nations “encore créditrices”) d’assurer financièrement le sauvetage (NB : et donc de sauver l’euro et sa clique de Nations vantardes).

5. Dès l’automne dernier l’Allemagne avait délibérément choisi l’inaction ! Les Nations d’europe lors de toutes leurs réunions ont été incapables d’agir ensemble devant un problème massif et identifié concernant leur propre survie ... après tout ce temps perdu à se diviser elles sont contraintes à l’action dans l’urgence d’une catastrophe imminente et des risques d’échec nettement plus grands !

6. Pour la première fois depuis l’automne 2008, l’Allemagne a publiquement évoqué des solutions de soutien aux pays de l’Est Européen.

7. Les coûts du sauvetage de l’Europe de l’Est seront aujourd’hui gigantesques pour l’Allemagne tandis qu’un plan d’aide conçu de manière systématique et dès la fin de l’année 2008 aurait épargné les Banques et industries Allemandes tout en ayant nettement plus de chances de succès ! (NB : il me semble que ces coûts accrus affectent tout le monde)

8. Un Fond Européen de Stabilisation financé par l’EurOuest (UE + GB, Suisse ... NB : et Norvège, Suède ?) peut fournir aux Nations sinistrées de l’EurEst (NB : est ce extensible à d’autres ... Islande, etc ?) des garanties crédibles autorisant des conditions de refinancement à des prix raisonnables sur les marchés. Ce serait de l’ordre de 2.5 milliards d’Euros.
(NB : ce montant me paraît étonnamment bas et souligne d’autant plus l’effroyable médiocrité de nos Nations. Ce n’est donc qu’une garantie, pas un prêt, permettant à l’EurEst d’obtenir des taux plus bas sur les marchés monétaires).

9. Il est déplorable que des considérations souvent électoralistes ou populistes retardent l’adoption de plans de sauvetage et ce au détriment des classes moyennes et pauvres dont on sait qu’elles seront les seules à subir les conséquences de telles hésitations.

10. Finalement le plus important est de sauver temporairement le plus grand nombre ... mais à quel prix !
(NB :

11. Evidemment dans ces conditions nos Nations feront encore plus ridicule et coûteux à l’avenir. Cette solution intermédiaire ne résoud pas le problème global de la dette souveraine. (Le point 6 de mon résumé de “Scénarios pour l’euro”.)

(NB : les politiciens sont surtout dans la sphère des finances et des banques qui sont les grandes bénéficiaires des charges d’intérêts versées à partir des gigantesques dettes Nationales. Ces dettes sont les mieux garanties et de véritables vaches à lait. Leurs revenus, nos charges d’intérêt et donc nos impôts, sont colossaux année après années et en croissance explosive.
Ce véritable racket fondé sur la dette handicape lourdement les budgets Nationaux mais la veulerie des Nations l’accroit en boule de neige. La Nation c’est l’acroissement du gaspillage au dépens de politiques sociales, pas encore un suicide ... mais surement l’extinction reportée sur ces enfants.)

et les militaires ?

Article lié : Notes sur la fragilité extrême de l’Amérique

Mel

  26/02/2009

Même en admettant la fragilité idéologique des USA, il reste un point clé que vous soulignez vous-même : la puissance militaire. Personellement, je doute que les militaires, qui par ailleurs ont, comme le faisait remarquer également LEAP/2020 il y a quelques mois, une grande influence partout aux USA, verront d’un bon oeil la dissolution de cette puissance en une multitude de petits états. Actuellement, la capacité de projection militaire des USA est considérable et touche globalement le monde entier. Quand on a une telle puissance, on n’a pas de problème économique : on impose sa réalité. De fait, envisagé sous cet angle, la situation aux USA et leur attitude vis-à-vis d’une crise qui va imanquablement remettre en cause leur prévalence actuelle est relativement logique : même en imaginant des désordres civils et la nécessité d’un Prononciamento, les USA n’ont pas intérêt à modifier les paramètres de la crise car cela leur fera plus de mal à eux qu’aux autres (rien que la remise en cause du dollar comme monnaie d’échange internationnale pour le pétrole, par exemple, rend critique la question de la faillite structurelle des USA de par sa dette extérieure non remboursable). Dès lors, pourquoi ne pas plutôt, quand effectivement cela pètera sans espoir de redressement, décider d’anuler la donne : on ne joue plus, passons à autre chose. Tout le monde est d’accord, n’est-ce pas ? C’est en tout cas le sentiment que me donne la situation et au demeurant il me semble, une hypothèse formulée par LEAP 2020 lorsqu’ils évoquent la possibilité de l’émergeance d’‘un “nouveau dollar” à l’été 2009 suite à l’effondrement de la monnaie actuelle. Mais peut-être que je passe à côté de quelque chose de fondamental, voire que je me plante avec une très grande naïveté. J’avoue ne me pencher sur la question que depuis peu de temps et avec des sources limitées. Dès lors, j’aimerai beaucoup avoir votre opinion sur la question.

Très cordialement,
Mel

Comme des Romains en fin d'empire.

Article lié : Une leçon (?) d’anatomie

Francis Lambert

  26/02/2009

Effectivement il est difficile pour les esprits communs (en tout cas le mien) de rechercher, de saisir puis d’intégrer les dimensions de cette crise, notamment sa durée sur plusieurs générations.
Nos habitudes de pensée et le conformisme social répété nous ramène dans les ornières communes. Notre vie saccadée s’enmêle aux événements médiatisés en vrac, ce monde est un flipper on en reste tout étourdi.
Le mérite d’y persévérer en bravant l’incompréhension, les faux pas, les retours en arrière et la nébuleuse de commentaires variés est donc grand et même héroïque.

Mais enfin les considérations sur la “convergence des crises”, le “no future” (ou “pas d’après”) qui est sans doute mutation de civilisation, la main invisible “Maistrienne” et toutes ces audacieuses réflexions sont fondées par et donc soumises au doute ... sinon comment “progresser” ?

Pour illustrer la difficulté d’intégrer la longue dimension temporelle de cette crise :
la chute de l’empire Romain a duré quelques siècles les contemporains ne l’ont certainement pas perçue comme telle, ni identifiée comme un processus historique, la plupart n’en ont eu qu’une conscience très locale, éclatée en diverses crises aux expressions fugitives. Quelques devins et astrologues ont révélé quelque apocalypse ? Après des générations de désordres, c’est bien installé au sein d’une nouvelle civilisation que la distinction commune à l’ancienne a pu se faire, en une représentation aussi ignorante que mythique. Puis chaque époque en a construit une nouvelle conscience historique.

L'anatomie s'apprend dans les salles de dissection

Article lié : Une leçon (?) d’anatomie

Arrou Mia

  25/02/2009

Il avait fallu à certains barbouilleurs profaner des tombes pour identifier les attaches musculaires, les ligaments et leurs rapports avec les reliefs osseux.

Plus que l’écorché, c’est du cadavre formolé qui est nécessaire pour démonter certains mécanismes de la locomotion, mais ce n’est pas suffisant pour mettre au jour le fonctionnement.

Plus de 30 000 milliards se sont volatisés depuis septembre 2007 de Marché.
Cela correspond à la contraction de la richesse mondiale.

Qui dit mieux, la Bourse de Paris a connu son 8ème repli consécutif ce jour. De plus en plus de demandeurs d’emplois ans les mois qui viennent et l’autre ignorant qui promettait avec une campagne publicitaire sur les chaînes publiques d’une obscénité sans pareille sur le pouvoir d’achat à aller chercher avec les dents.

L’Espagne au bord de l’agonie économique.
L’est européen dans le plus grand désastre entraînant les banques européennes qui ont prêté, singulièrement les allemandes et les suédoises.

Les US(a) s’apprêtent à affronter les émeutes des pauvres.

Relisons le Misanthrope, il faut laisser de côté les mignardises de la politesse exquise qui nomment avec mièvrerie les choses et qui ne sont plus de mise:  alors la situation est insurrectionnelle, vraiment . (avec ou sans alexandrins)

tragedie/comique en 2actes racisme et antiracisme!!!

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

georges dubuis

  25/02/2009

Il n’y a aux U.S. qu’une seule et tres simple mantra"you are a looser or a winner” mais dans les 2 cas vous devez en etre FIER,TOTAL CONFORMISME, tous des shooting STARS(etoiles filantes) et une minute de celebrite eventuellement…...le racisme c’est d’abord un rapport de force BRUT SUR L’AUTRE et SURTOUT une ignorance de L’AUTRE,L’IGNORANCE puissance d(i)eux,la voi(e)x de son maitre,voir l’excellent tract de Marc Edouard Nabe sur Obama"ENFIN NEGRE”
Mao Tse Toung,un autre fameux attra..peur de rats disait “peut importe la couleur du chat du moment qu’il attrappe la souris”
Les U.S.A. sont le supermarche mondial du bobbard desarmant mais tres arme, de rien ils font tout une histoire comme dans les religions soi disant revelees.D’ailleurs leur 54eme etoile (apres la GB)c’est celle de David,LA SEULE democratie biblique INCONTOURNABLE,INDISCUTABLE egalement tres armee et egalement puritaine, elle n’ose meme pas avouer qu’elle a la bombe!!!le MARCHè ou CREVE ils ne connaissent QUE CA.

X47

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

patrick molenat

  24/02/2009

Il me semble que le JSF est un concept assez ringard destiné à la promo de quelques vieux clous de l’USAF tel les F16, F15 et F18 dont l’age canonique atteinds les 30 ans…
L’USAF n’en a rien cirer car elle mise en secret sur les drones, les avions de combats sans pilote.
Comme les prototypes X45 et X47 Northtrop ou Boeing…
Utilisez google pour faire votre éducation…
Les drones, capable d’encaisser de 10 à 20 g, légers, furtifs et bons marchés, sans risque pour le pilote…
Ils sont déja capables d’embarquer une tonne d’armement divers…
La France déja essaie de mettre au point un drone de ce type: Neurone, hérité du Grand Duc de Dassault…
Alors que les armées de l’air rechignent partout , cela se comprends…Fini l’As des as, fini Buck Danny…
Déja le JSF n’était plus qu’un lance missile…
Ceci dit au point de vue philosophique je vous laisse y refelechir…Le robot d’Asimov doit-il etre autoriser à tuer des etres humains?
En voila une belle question de civilisation…
La réponse est non, et la guerre entre dans sa derniere contracdiction. Avant sa disparition?

"Scénarios pour l’euro" : déroute ou compléter la régulation économique ?

Article lié : Etat de siège

Francis Lambert

  24/02/2009

Résumé rapide de “Scénarios pour l’euro” par Jean Claude Werrebrouck, professeur d’économie à l’université de Lille 2.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2560

1. Les coûts de la dette souveraine des Etats les plus fragiles menacent l’euro.
Les taux des emprunts à 10 ans entre le meilleur élève (l’Allemagne) et le moins bon (La Grèce) divergent de plus de 250 points de base. Ces pays (Portugal, Italie, Grèce, etc.) verront leurs prélèvements fiscaux affectés de façon croissante au seul remboursement de la dette. Ils se contraignent à l’abandon.

2. Mais le coût de sortie de l’Euro serait plus important que le coût de son maintien.
Un retour à l’ancienne monnaie Nationale se ferait après sa dévalluation, d’où des dettes augmentées et actifs dévalorisé à proportion, complications juridiques etc.
Et celà au bénéfice de taux nationaux moins élevés avec charges d’intérêts à proportion (ma NB : bien incertain, l’allemagne a déjà difficile à placer ses emprunts ... alors un pays en déroute “islandaise” ?)

3. Les meilleurs de l’eurozone peuvent-ils venir en aide ?
La mutualisation des dettes souveraines par une agence européenne émettant de la dette pour le compte de tous les Etats de la zone reviendrait à subventionner avec des prélèvements publics allemands, des pays réputés mauvais gestionnaires.
Mais par ailleurs l’abandon de l’euro par certains n’entrainera t’elle pas la méfiance des marchés, et au total une hausse du taux pour ceux qui restent dans la zone ?

4. La solution la moins couteuse pour tous est un problème fondamental.
La monétisation (émettre massivement de l’euro ou “planche à billets”) de la dette souveraine des Etats en difficultés par la BCE est juridiquement interdite. C’est fondamental pour l’Allemagne (ma NB : éduquée par l’inflation désastreuse avant la guerre). Par la force de la crise on peut maintenant dépasser les critères maastrichtiens, mais peut-on aller au-delà ?

5. D’autres solutions intermédiaires semblent en cours, par exemple une politique monétaire très sélective.

6. La solution inévitable sera probablement masquée de fait.
Seule la violence de la crise permettra de mettre fin à l’indépendance de la BCE et ouvrira la voie à la monétisation de la dette souveraine. Car les taux vont inéluctablement augmenter en raison de la gloutonnerie des Trésors chargés de limiter le feu de la crise. Même les bonnes signatures seront défraichies et le problème des Etats les plus menacés deviendra peut-être celui des plus solides.
L’abandon serait alors réalisé en douce pour ne pas affoler les marchés et respecter le mythe de l’indépendance monétaire.

7. Cette nouvelle situation attirerait d’autres devises naufragées.
Monétiser la dette permettra de maintenir encore quelque temps le navire à flots, des monnaies en voie d’effondrement comme la livre sterling, chercheront à bénéficier du paquebot euro.

8. Cette solution ne fera qu’aggraver encore le problème.
Bien évidemment la machine inflationniste lancée ne pourra que continuer à accroitre les disparités entre les pays de la zone euro.

9. Cet exercice de prospective vise à mettre en évidence des choix inéluctables :
if faut comparer les coûts de l’abandon de l’euro à ceux du renoncement aux structures nationales.
Créer un grand Etat européen, avec notamment toutes ses armes fiscales, ou annoncer au monde que la gestion de la crise ne peut aboutir qu’au retour des nationalités.

(NB : il me semble qu’il n’y aura qu’une extension de souveraineté limitée aux matières économiques, fiscales etc. Bref de nouveaux traités internationaux révisant et étendant ce qui existe. Ce qui est plus souple, plus consensuel et pourrait limiter les coûts.
Des fédérations comme les United STATES of America, ou la Communauté des ETATS Indépendants—CEI avec Russie—et d’autres montrent la variété des possibilités. Notre UE avec son budget ridicule d’1% du PIB n’en étant qu’un avorton.
Il y a aussi l’alternative DOLIRO citée lors d’un commentaire précédent ?)

La Poupée Barbie

Article lié : Hillary en tournée de promotion

Arrou Mia

  24/02/2009

ménopausée peut prendre les poses qu’elle veut, il est à douter que quiconque s’y intéresse vraiment.

Le système se débobine.
Les petites ambitions politiques des uns des unes et des autres deviennent des préoccupations très provinciales.

À noter, fin février, l’Iran va mettre en marche une unité de production d’électricité à partir d’énergie nucléaire fournie par la Russie.

À cela, les Bibi, les Billy et leur hillarante Barbie n’ont rien à redire.

Quand Zbigniew Brzezinski parle

Article lié : Etat de siège

Bilbo

  24/02/2009

Il craint des émeutes et un conflit de classes aux USA et propose la création d’un National Solidarity Fund.

Il évoque la possibilité de la création d’un tel fond national de solidarité qui ferait appel aux fortunes amassées par les grands gagnants de la bourse de ces dernières années pour éviter des émeutes. Il fait le parallèle avec les risques d’émeutes observés en 1907 lors de la crise bancaire.
Ce serait donc une mesure politique visant à la stabilité sociale et n’ayant rien à voir avec une éventuelle relance de l’économie.
Ci-dessous le compte-rendu de l’interview :
http://finkelblog.com/index.php/2009/02/17/brzezinski-hell-there-could-be-even-riots/

Cordialement.

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Brzezinski: ‘Hell, There Could Be Even Riots’

Brzezinski fears class warfare.  Not Mika. Zbigniew.  And not Barney-Frank-on-Meet-the-Press class warfare.  Real, blood-in-the-streets riots.

Jimmy Carter’s former National Security Adviser expressed his concern about the possibility of riots on Morning Joe today.  To stave them off, he proposes the creation of a voluntary National Solidarity Fund, whose contributors would be those who made out very well in recent times.

JOE SCARBOROUGH: You also talked about the possibility of class conflict.

ZBIGNIEW BRZEZINSKI: I was worrying about it because we’re going to have millions and millions of unemployed, people really facing dire straits.  And we’re going to be having that for some period of time before things hopefully improve. And at the same time there is public awareness of this extraordinary wealth that was transferred to a few individuals at levels without historical precedent in America . . . And you sort of say to yourself: what’s going to happen in this society when these people are without jobs, when their families hurt, when they lose their homes, and so forth?

We have the government trying to repair: repair the banking system, to bail the housing out.  But what about the rich guys? Where is it?  [What are they] doing?

It sort of struck me, that in 1907, when we had a massive banking crisis, when banks were beginning to collapse, there were going to be riots in the streets. Some financiers, led by J.P. Morgan, got together.  He locked them in his library at one point. He wouldn’t let them out until 4:45 AM, until they all kicked in and gave some money to stabilize the banks: there was no Federal Reserve at the time.

Where is the monied class today? Why aren’t they doing something: the people who made billions, millions.  I’m sort of thinking of Paulson, of Rubin. Why don’t they get together, and why don’t they organize a National Solidarity Fund in which they call on all of those who made these extraordinary amounts of money to kick some back in to [a] National Solidarity Fund?

A bit later, Zbig made his fears explicit.

BRZEZINSKI: And if we don’t get some sort of voluntary National Solidarity Fund, at some point there’ll be such political pressure that Congress will start getting in the act, there’s going to be growing conflict between the classes and if people are unemployed and really hurting, hell, there could be even riots!

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Accessoirement, il souligne l’abrutissement des masses par les médias en renvoyant dans les cordes un journalistes qui croyait savoir certaines choses sur les négociations Clinton-Arafat :
http://newsbusters.org/blogs/mark-finkelstein/2008/12/30/zbig-brzezinski-scarborough-such-stunningly-superficial-knowledge-