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Cas d'UBS et autres bonnes blagues

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Alain Vité

  22/02/2009

Sans trop de rapport avec le JSF, si ce n’est pour l’unilatéraliste conquérant, mais voici un article intéressant à l’adresse suivante :

http://finance.blog.lemonde.fr/2009/02/22/suisse-etats-unis-les-enjeux-du-conflit-avec-l’ubs/

Résumé de la situation de départ : les Etats-Unis viennent d’obtenir d’UBS, banque suisse considérable, le nom de 300 titulaires US de comptes frauduleux en Suisse, ainsi que le paiement d’une amende de plusieurs centaines de millions de dollars.

Or les USA réclament maintenant les noms de 52000 titulaires de comptes US, dont il semble en majorité qu’ils sont non susceptibles de fraude fiscale, sous peine de poursuites judiciaires. Ce, au nom de leur loi fiscale intérieure (Exportation Foreign Corrupt Practices Act) Cette loi exportée pose aussi des problèmes lors des acquisitions d’entreprises US par des entreprises non US.

La volonté US d’imposer ses lois intérieures au reste du monde est illustrée par deux autres exemples :

- leur tentative - rejetée par l’Europe - d’accéder aux données privées des voyageurs étrangers désireux de se rendre aux USA (exportation du Patriot Act)

- leur interdiction que les entreprises étrangères côtées en bourse US soient aussi côtées dans un autre pays (exportation du Sarbanes Oxley Act)

L’article développe les aspects inacceptables de ces abus US. Il détaille en revanche assez peu les conséquences, posant simplement la question des intentions d’Obama sur le sujet.

Ceci dit, il n’y a pas forcément lieu de pronostiquer ces conséquences : l’état présent et à venir des USA risque de rendre très, très, mais vraiment très difficile la réalisation de leurs ambitions.

Par exemple, les pistes de représailles suisses (proposées par le parti très conservateur SVP) aux exigences US intolérables devraient faire réfléchir (Reuters) :

- ne plus représenter la diplomatie US dans les pays où ceux-ci n’ont pas d’ambassade.
- rapatrier l’or suisse déposé dans les réserves US
- ne pas accueillir d’ancien prisonnier de Guantanamo
- interdire les fonds US en Suisse

L’avenir dira comment tout ça va finir, mais il était visiblement temps que quelque chose arrive aux USA pour leur aérer les idées, et les soulager un peu de leurs obsessions étouffantes ; une bonne petite crise mondiale, par exemple.

Allez, une petite vérité pour aérer nos idées, et alléger nos propres journées embourbées dans leur époque morose : probablement que sans cette crise, où qu’elle noue mène, ça aurait été tellement pire…

entre deux fascismes

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Ilker de Paris

  22/02/2009

Un mot sur le virtualisme, et son cortège et ses conséquences (déformations de la réalité, corruptions, communications publicitaires, conformismes, enfermements, tensions qui tend vers l’hystérie des esprits, infantilisme par perte de repères etc) tout ceci a évidemment à voir avec la liberté qui est conditionnée à la vérité.

Pour le système démocratique dans lequel nous (l’occident) vivons le concept de liberté joue un rôle central, “liberté de penser”, “liberté d’expression”, “liberté de déplacement”, “liberté de culte” etc, en effet après les catastrophes et folies fascistes, (fascisme qui par définition limite, enferme) du siècle dernier, on ne pouvait faire autrement pour continuer que suivre une politique inverse donc d’ouverture, de libération.

Or, le système capitaliste libéral, qui repose sur la communication puisque ne pouvant tenir moralement (l’exploitation toujours plus grande des ressources naturelles et des hommes pour l’argent peut être difficilement qualifiée de moral, admise comme moral), enferme à son tour dans l’erreur, la déformation, le mensonge (le cas du montage néocon pour attaquer l’Irak est parlant), et à ce titre peut être assimilé à un fascisme, soft certes mais insidieux car l’affaiblissement des libertés se fait au nom de la liberté - le système ne s’appelle-t-il pas “libéral”.

Donc on s’enferme par “liberté” dans une économique et une politique qui voit chaque individu comme un rouage à son bon fonctionnement. Les gens pour ce système sont des bouts de statistique (de productivité, de santé, de chômage, de taux de fécondité, d’heures travaillés etc etc). Sachant que la stabilité d’un système exige la stabilité de ses éléments, de ses rouages, plus le “libéralisme” devient stable (c’est à dire que l’exploitation se fait avec de moins en moins de résistances) plus les gens qui sont ses rouages sont libres… de ne pas bouger, de ne pas penser, de ne pas s’exprimer.

Cette situation marque évidemment les hommes, et la prise en masse de psychotropes dans les pays industrialisés est un des indicateurs du malaise. On nous proposera bientôt, car on n’arrête pas le progrès, de nous enlever un ou deux gênes pour être encore plus stable (déjà qu’en temps normal le racisme est vigoureux, je n’ose penser la situation avec des hommes génétiquement modifiés, mais c’est ce vers quoi on va). Bref, pour dire que ce qui nous (les hommes) différentie du poulet en batterie, qu’on prend, qu’on trie, qu’on jette, c’est notre liberté, si nous perdons celle-ci un avenir funeste nous attend assurément. La crise actuelle au fond est une bonne nouvelle.

Bah,ce n'est qu'un virus...

Article lié : Démocratisation déstructurante

Père Iclès

  21/02/2009

Bon, nos décideurs savent depuis le début que windows est la cible de tous les virus et qu’il contient des backdoors dédiées au contrôle à distance des machines par certains services US mais tout cela est tout à fait normal : leurs prédécesseurs ont-ils un instant douté de l’efficacité de la ligne Maginot ? Non ! Donc tout baigne.

Humour du graveyard du type "tout ou rien".

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Exocet

  21/02/2009

Rien d’étonnant à cela ,c’est l’air du temps qui chassent les vilaines graines.. Ca me rappelle cettte blague Irlandaise de la côte ouest dont je me souviens que de l’essentiel.Un heureux élu enfile la bague à la mariée! Et Celle ci lui retourne ”  Grateful Dear !!te voila en charge de ma destinée mais aussi celles de nos tombes alentour!”...

Je me demande si Dieu ne va pas finir par voler en F22,foutre le cap au   loin de cette farce d’andouilles flexibles   et de cadavres blanchis , allez voir les Mollahs et distribuer des bonbons aux talibans.

Bullshit et sémantique

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Alain Le Prado

  21/02/2009

Le mot “bull” en anglais a une signification plus vaste que “taureau”. C’est en fait un mot générique pour tous les mâles mammifères dont ... l’éléphant ou le renne.
Qui a vu an “elephant drop” sait qu’il y a matière (!) à étonnement : la taille en est considérable.
Et selon mes amis sud-africains, c’est de cette énormité que vient l’expression et non de la plate bouse de taureau désespérement semblable à celle de la vache!
A “Bullshit” est donc une connerie monstrueuse et puante dont la taille et l’odeur garantissent que TOUT LE MONDE la voit !

Sémantique très appropriée dans le contexte de votre article !
;-)
Merci pour tout !

Virus déstructurants ... les Rafales de la Marine cloués au sol pendant deux jours.

Article lié : Démocratisation déstructurante

Francis Lambert

  20/02/2009

“En 2009, un ordinateur non sécurisé est infecté, en moyenne, au bout de 4 minutes. (...)
L’erreur, c’est l’utilisateur. (...) Les professionnels de la sécurité informatique estiment que plus de 70% des actes de malveillance viennent « de l’intérieur », et sont le fait de personnes de son entourage qui ont, soit cherché à se venger ou à vous espionner, soit qui se sont fait avoir, tout simplement.

Exemple, récent : en janvier, l’intranet de la marine nationale a été infecté par un virus informatique, ce qui a eu pour effet de bloquer les agendas électroniques des amiraux, mais aussi et surtout de clouer au sol leurs Rafales pendant deux jours. On aurait pu penser que l’armée française savait protéger ses ordinateurs… sauf qu’elle n’avait pas mis ses systèmes Windows à jour alors même que le virus, Conficker, exploitait une faille de sécurité qui avait pourtant été corrigée en novembre dernier et que le virus est entré dans le système, non pas via l’internet, mais via à une clef USB contaminée. (...)

sur le site du SANS Institute, l’institut de référence qui est à la sécurité informatique ce que l’ONU est à la paix mondiale (...)
http://isc.sans.org/survivaltime.html  page sur le durée de survie d’un ordinateur sous Windows, le système d’exploitation utilisé par près de 90% des internautes.
En 2003, un ordinateur neuf ... connecté d’emblée à l’internet, pouvait résister 40 minutes avant d’être infecté par un virus. En 2004, 20 minutes. En 2009, un ordinateur non sécurisé est infecté, en moyenne, au bout de 4 minutes.

Mais alors concrètement ?”
Lire la suite de ces extraits :
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/02/20/la-duree-de-vie-dun-ordinateur-non-protege-est-de-4-minutes/
Guide de survie en PDF “Windows XP: Surviving the First Day”  http://www.sans.org/rr/papers/index.php?id=1298 )

Le Gimmick de la caverne, un écho particulier du panorama de la Crise...

Article lié : Mullen, ou les militaires US en soutien du pouvoir civil

Exocet

  20/02/2009

J’ai beaucoup aimé le Bis Repetitat ( Un des refrains de defensa que je préfére !!..) “La crise régle tout”...C’est ce qu’on peut signifier métaphoriquement parfois à des personnes qui ont la manie de boucher les pombleries d’un rafiot. Plus vous allez nous rendre   prisonniers des plomberies ,plus vous allez être cernés sur la jupe arriére..

D’ailleurs parfois autant pisser dans un violoncelle… ,les théories abondantes renforcant le brouillard.

La Crise régle tout!!

Plomberie...

Article lié : Indécision et lenteur d’exécution en temps de crise

thierry .

  20/02/2009

Bonjour Dedefensa,

eh oui ! C’est bien là la description d’une situation de panique : une multitudes de mesures ultra-urgentes prises quasiment dans l’instantanéité, pour avant-hier, mais trop nombreuses et rapides, et donc sans possibilités de suivi, d’enchaînement ni de contrôle.

Trop tard, car il aurait fallu anticiper le choc.

C’est comme celà que l’on fait quitter la route à un véhicule et que l’on finit en une série de tonneaux…

Quand au problème de l’efficacité de l’utilisation de tout cet argent par les banques, il n’y a pas besoin d’avoir fait l’Ena ou polytechnique pour le comprendre.

Mon beau-frère le plombier aurait pu vous l’expliquer très simplement (pour le plaisir de taper dans la vulgarité grasse et populaire) :

“quand le problème vient de ce que les échanges ne se font plus, cad que la tuyauterie de vos “chiottes” sont bouchés, il ne sert à rien d’inonder le tout par un surcroit de liquide ; il faut d’abord explorer le réseau avec le matériel “ad hoc”, et déboucher les canalisations, avant de rétablir les flux.”

A tout prendre, il aurait peut-être mieux valu établir une “loi martiale comptable” et suspendre temporairement certaines règles auxquelles sont soumis les bilans -en sommes, évaluer autrement la santé des entreprises-, pour éviter certaines faillites injustifiées, plutôt que de procéder par ce déluge de liquidités qui ne fait que tout inonder et rendre les choses encore plus opaques.

Mais en est à se demander quel est le but de ces braves gens : sauver les banques, ou couler les Etats ?

Après tout,  pour les tenants du libéralisme, l’Etat, c’est l’adversaire ; c’est celui dont il faut minimiser les pouvoirs au maximum, pour “libérer au mieux le marché”.

Et puis, le chaos et la détresse des foules, c’est, paradoxalement, bon pour les affaires.

Tout celà nous renvoie à l’excellent livre de Naomi Klein, “la Stratégie du Choc”, qu’il faut lire absolument si l’on ne l’a pas déjà fait, car il donne sens à bien bien des choses du Monde d’aujourd’hui…

Cordialement Thierry

Bienvenue au DOLIRO ... dollar + livre + euro : E pluribus Unum !

Article lié : Indécision et lenteur d’exécution en temps de crise

Francis Lambert

  19/02/2009

Une monnaie transatlantique à l’échelle de l’OTAN.
Le dollar rassure par sa défense unifiée à l’inverse des divisions européennes.

Il existe déjà une communauté transatlantique via les familles, l’histoire et l"American Dream”, l’Anglais (ou le Globish des néons flashy de Paris), la culture, la recherche, une foule d’accords et d’institutions politiques, des sociétés (NYSE-Euronext, etc.), des “special relationships”.

Les deux rives transatlantiques souffrent de la même crise qu’ils combattent avec les mêmes armes : dettes et nationalisations.

Plus qu’un petit pas ?

@Bertrand Arnould, d'accord sur la fragilité de s'informer et de communiquer

Article lié : Une victoire à la Pyrrhus encore incertaine…

Francis Lambert

  19/02/2009

C’est le ton qui m’avait interpellé, mais on s’accorde.

Fiabilité : Leap2020 donne un lien (rompu , prendre celui-ci) : “Le prospectiviste français, Pierre Gonod, donne son point de vue sur le travail d’anticipation de LEAP” au 18 juin 2006 http://www.europe2020.org/spip.php?article107
C’est long et extrêmement intéressant, sa conclusion est plus complexe et fluide (quoique GEAB annonce bien les limites de sa confrontation statistique) :
“La poursuite et le timing de la crise systémique seront aussi soumis aux convergences et bifurcations, aux accélérations et freinages des actions, réactions aveugles ou lucides, sursaut ou non de la gouvernance mondiale. Si tout laisse à penser que le processus de la crise globale est engagé et irréversible, ce n’est pas un mécanisme d’horloge.”

Politique : si l’on s’en tenait à la présentation de GEAB plus rassembleuse que LEAP ? “Chaque mois le Global Europe Anticipation Bulletin vous apporte des analyses uniques sur les prochaines étapes de l’effondrement de l’ordre mondial créé après 1945 ainsi que des conseils stratégiques pour vos décisions en matière POLITIQUE, ÉCONOMIQUE OU FINANCIÈRE. “

Point 1 : 1998 est une erreur de recopie manuelle, voir 2008 sur le commentaire initial (de même l’acronyme LEAP où le A signifie Anticipation plutôt qu’Analyse). Une confirmation de l’utilité de se faire relire et corriger par un tiers impitoyable avant d’éditer.

Le point 2 reste ouvert (au delà du “si” où je vous comprend).
Voici mon opinion concernant le rapport $/€ sans me risquer à une échéance sinon eschatologique.

Il me semble que ces deux devises parmis d’autres vont baisser ENSEMBLES, leur rapport sera ainsi plus stable dans la baisse que chacune vis à vis de l’or, des matières premières, d’autres actifs et devises. (quoique pour l’or ? Démonstration négative : In The Long Term: Will GOLD Keep You Safe ?  http://www.elliottwave.com/freeupdates/archives/2009/02/10/In-The-Long-Term-Will-GOLD-Keep-You-Safe.aspx  )

Si la cohésion des USA “perdure” le $ sera avantagé à terme par ses réserves en matières premières et par sa “régulation” qui est bien loin du feu d’artifice séculaire des “régulations” des Nations d’europe dont le simple examen des coûts divergents mais surtout généralement croissants (de leurs CDS parmis tant d’autres) souligne le poids toujours plus ruineux de divisions glorifiées par des Nations dont le tropisme historique est d’abord domiNations, pillages et massacres.

Mais revenons au sujet immédiat : la réalité autant que la finalité déterminante derrière ce PARAVENT DE DEVISES c’est notre consommation sur “les Marchés”, “l’argent ne vaut que ce qu’il achète disaient nos grand-parents”.
Ainsi la dévaluation concurrentielle de nos devises rabote aussi le niveau insoutenable du pillage mondial par la consommation dans la concurrence désordonnée des Nations. La preuve par la crise. Mais ce pillage mondial “en 3D” ne suffit plus. De plus en plus le pillage générationnel “en 4D” par la dette Nationale soutient notre niveau de vie aux dépens de l’avenir de nos enfants ainsi doublement handicapés.
Tant d’amour définit et transcende les Nations.

la France de Sarko l'empétré

Article lié : Effet de crise, – on parle au Hamas

_ python

  19/02/2009

dire que la France est en pointe diplomatiquement au proche-orient et ajouter “naturellement” (même si c’est entre parenthèses) c’est ne pas du tout voir en face la déconsidération de la voix de la France, résultat de la présidence sarko

là comme partout dictée par l’opportunisme des gens d’affaire, la stratégie française se résume en l’alignement sur les gens d’influence aux usa et israël.  Cela avec quantité de flatterie et flagornerie gesticulatoire, bien dans la manière de trompeur qu’on connait à notre capitaine.
ce qui nous vaut d’être en retard sur toute la ligne, de souffler tel un héraut dans les trompettes de la guerre à la terreur sans avoir vu que c’est passé de mise, et tout à l’avenant

voilà que les anglais nous inventent une défense dédiée à la seule europe mais qui serait confiée à l’otan, on croit rêver à l’heure où le malandrin veut faire adhérer la France au commandement US du machin en nous faisant avaler que cela fera avancer la défense européenne par elle même
Faux là encore sur toute la ligne, extinction et déconsidération de la voix française, perte d’indépendance qui ferme toutes les options salvatrices.
Il serait temps que le conseil constitutionnel se manifeste, ainsi que la société civile.

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20090219.REU9209/londres_propose_la_creation_dune_force_permanente_de_lo.html

Jubilation

Article lié : Le Lord qui s'emportait

thierry .

  19/02/2009

Bonjour Dedefensa,

comme deux malfaîteurs ayant tout perdu, pris sur le fait et appréhendés, au commissariat, se renvoient mutuellement, pitoyablement et sur le ton des insultes les plus vulgaires qui soient, leurs griefs et la culpabilité de leur échec…

Nous allons le payer très cher, évidemment, mais en attendant et avant de nous noyer, quel plaisir, quelle jubilation de voir ça !

Cordialement,  Thierry

Du Style

Article lié : Le Lord qui s'emportait

jean pierre SIMON

  19/02/2009

Monsieur je suis vraiment desolé de vous dire ca , mais vous avez du style . Je vous lis avec delectation .

Vive l’empereur !!!

Bon ceci etant dit , il faudrait pas que le petit pere Nicolas nous casse les possibilités de faire plus d’europe , grace a la faiblesse anglaise .

En recherche d'accord avec Francis Lambert

Article lié : Une victoire à la Pyrrhus encore incertaine…

Bertrand Arnould

  19/02/2009

Le forum de dedefensa ayant toujours été de haute tenue, si j’ai été manichéen, pour de mauvaises raisons, j’invoque l’excuse que pourrait me donner mes impulsions “situationniste” lesquelles me poussent,de façon peu raisonnable, il est vrai mais plutôt intuitive, a lire passionnément, moi aussi, le GEAB.
GEAB dont j’ai eu la faiblesse, encore, d’accepter le jugement sur la fiabilité de leurs prévisions, qu’ils annoncent a 87% dans le domaine du financier et de l’économie, dans leur bulletin n° 30, je sais bien, juge et partie… mais nous ne sommes pas au tribunal. Si le Leap 2020 parle aussi de politique, comme son acronyme l’indique,
le GEAB qu’ils éditent s’est fait une spécialité dans les prévisions/prédictions économiques et financières ainsi que géopolitique, choses ayant peu a voir avec la politique, qu’ils ne traitent que de façon très annexe, argument qu’ils ont mis en avant pour se dédouaner de cette bourde au sujet de Mac Cain.
Au sujet du point n°1, je m’excuse encore, je n’avais pas su lire que vous parliez de 1998, étant tous très fortement tendus vers l’avenir, un avenir très immédiat, qui plus est.
Pour le point n°2 le “si” n’avait pas valeur a remettre en question ce que vous disiez il avait une valeur d’acquiescement, pour pouvoir affirmer ensuite que sur la durée ils avaient obligatoirement raison sur le taux de change a venir et bien au delà.
Je vous avais mal compris, dans vos intentions, et quand une monture me plait a chevaucher, je suis un peu trop entier et le GEAB m’assure de belles galopades avec de franches accélérations des synapses.

Le "Californian dream" pourrait rejaillir de son pétrole ... avec l'indépendance ?

Article lié : Le sort du Californian Dream préfigure-t-il celui de l’American Dream?

Francis Lambert

  18/02/2009

Extraits de “RESSOURCES EN PETROLE : FAIRE DE LA CALIFORNIE UN NOUVEAU GOLFE”, Ingrid Labuzan
http://www.la-chronique-agora.com/chronique/20090217.html

Avant la crise, la Californie était l’état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis. Maintenant qu’il est presque en faillite, certains regardent avec avidité ses réserves de pétrole. Les compagnies pétrolières lorgnent sur les réserves sous-marines enfouies à proximité des côtes.

La région est en effet riche en pétrole, dont une partie est déjà exploitée. Les estimations du département de l’Intérieur (chargé de la gestion des terres de l’Etat) évoquent 10 milliards de barils supplémentaires potentiellement disponibles. (...)

D’après le Public Policy Institute of California, 51% d’entre eux (NB les Californiens) seraient favorables à de nouveaux forages.

Le projet était soutenu par le candidat républicain John McCain. En revanche, il est décrié par Arnold Schwarzenegger, le gouverneur, pourtant républicain, de Californie. La décision finale n’appartient pas au gouverneur, mais au président des Etats-Unis. (...)

Des dommages (NB écologiques) terribles pour peu de gains : d’après certains spécialistes, ce pétrole ne pourrait subvenir aux besoins de l’Amérique que pendant 17 mois. Ce ne sont donc pas ces réserves miracles qui sauveront de la faillite l’Etat de Californie.

NB : “subvenir aux besoins de l’Amérique que pendant 17 mois” ... D’où l’intérêt, justement, de se limiter à la “République de Californie” dont 51% des citoyens sont déjà favorables aux forages. Peut être un monopole d’état (avec l’aide de Chavez) pour restaurer leurs finances publiques ? Katrina comme la crise soulignent les limites de la solidarité de la fédération. L’aggravation de la crise, l’augmentation des prix du pétrole ... reste l’occasion politique (d’autres états ?). L’or noir est rarement modérateur.