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Article peu intelligible dans sa forme actuel

Article lié : Chronique du JSF au Benelux

Runn

  03/03/2009

Je me dis, tiens pour une fois un article sur internet à propos du Benelux, j’ouvre par curiosité.
On m’y parle de “JSF” et de “GAO”, cool ! C’est quoi au fait ces acronymes ? Que veulent il dire ?
Mystère…
L’article est inintelligible pour moi, je n’ai pas compris de quoi il est question… regrettable !

les problemes de Calderon

Article lié : La guerre du Sud prend ses aises

Andres Andrade-Berzaba

  03/03/2009

Si seulement etait la “guerre contre les drogues”, Calderon aurait une chance -peut-etre infime- de obtenir une victoire, mais si on ajoute le manque de legitimité (une election a forte soupcon de tricherie), la camiteuse politique economique des dernieres gouvernements aligné sur les theses neo liberales, la diminution des remeses de dollars envoyés par les inmigrants illegaux, la diminution des exportations aux Etats Unis, etc. tout ca,  fait que la vision sur l´avenir du gouvernement Calderon soit un absolument pessimiste.

Bien d'accord avec vous pour l'enquête 9/11

Article lié : BHO prend du champ

Nicole Guihaumé

  02/03/2009

Je ne sais pas si vous avez vu, mais ça avance :

3 asso nouvellement créées, des leaders politiques, leaders religieux et professionnels de santé qui pétitionnent pour demander cette enquête :

http://www.pl911truth.com

Je vous laisse chercher quel est le politique qui est aussi actif à la CPI…

Article lié : Le monstre jette le masque

Crapaud Froid

  02/03/2009

Vous avez bien raison de ne pas vous « enfermer dans la rhétorique “riches-pauvres”, encore moins vaticiner à propos de l’égalité », car c’est exactement dans ce type de dichotomies que le virtualisme nous enferme. Mais il importe moins de pointer les inévitables contradictions des « conservateurs libre-échangistes anglo-saxons », qui résultent à mon sens d’une overdose de dichotomies simplistes, que la dissymétrie qui fonde leurs discours et se révèle dans la question : “Or will we simply lose our heads ?” Voilà donc les riches soudainement soucieux de leurs têtes ! Mais quel soucis avaient-ils de celles des pauvres ? Pourquoi le risque de « perdre la vie » serait-il tout à coup un argument recevable, alors que les pauvres ont toujours été sommés de « consentir des sacrifices pour le bien général » ? La différence de langage saute aux yeux : ce sont « têtes » sanguinolentes pour les uns, chiffres et déficits pour les autres. Cette différence formelle serait anodine si elle n’impliquait pas une différence de fond : pour les riches, c’est toujours une question de vie ou de mort, donc de légitimité politique, mais pour les autres cette question ne se pose pas : la légitimité va toujours de soi en vertu de l’extraordinaire efficacité de « la main invisible ». Et quand les exploités se rebellent, en Palestine ou ailleurs, il va sans dire que leurs méthodes de « terroristes » sont illégitimes. Bref, la légitimité est toujours ce qui tombe du haut de la pyramide comme la lumière du plafond : les décrets de Créon doivent avoir raison des « lois non écrites » d’Antigone. Le virtualisme consiste à porter sur les faits l’éclairage qui convient pour que nous adhérions spontanément, c’est-à-dire sans réflexion ni information, au partage du monde entre gentils et méchants. Avec Internet et les sites alternatifs, cette ligne de front va peu à peu bouger, mais avec la lenteur des dunes de sable.

Et le couple anglo-US ( ou Europe-US)?

Article lié : Le monstre jette le masque

Père Iclès

  02/03/2009

Cet enterrement virtuel de l’époque ouverte par Reagan et Thatcher par Reich ne comporte-t-il pas une allusion au fait qu’une frange de la population US (notamment les libertariens qui ont soutenu Ron Paul) désirent qu’on en finisse avec cette bête à deux têtes ( dont l’une pourrait être l’Europe ou la GB selon l’humeur du moment) qui selon eux a entraîné les US de déroutes en débacles ?

De telles revendications ne sont pas infondées.

La guerre à “l’islamisme radical” n’est pas une idée US à l’origine mais à100% française et il n’y a pas si longtemps les élites françaises se lamentaient de l’immobilisme US face à cette menace qui ne les concernaient qu’eux.

Depuis on a appris que la menace en question a été fabriquée de toutes pièces notamment par différents services secrets poursuivant chacun son but…

De là à ce que l’opinion US en déduise que les européens (relayés à l’intérieur du pays) ont poussé leur pays exprès ce traquenard pour saper sa puissance, il n’y a qu’un pas. Or il se trouve que la méfiance à l’égard de l’Europe est latente dans la population US…

Il sera donc intéressant d’observer la façon dont va évoluer l’interprétation des évènements des 15 dernières années (en gros les années Clinton-Bush ) dans les média US pendant la présidence d’Obama.

Hallucinations

Article lié : Le monstre jette le masque

thierry .

  02/03/2009

Bonjour,

cette nuit, j’ai fait un rêve horrible :

j’ai vu le président des USA main dans la main avec Messieurs Hugo Chavez et Evo Morales, tous trois appelant les dirigeants des pays d’Amérique centrale et du Sud -ainsi que le Canada!- à la réforme du libéralisme économique vers plus de justice sociale et au partage des pouvoirs politiques et patronaux avec des comités populaires, pendant que Mr Vladimir Poutine et le président chinois fustigeaient le nouvel axe socialiste rouge panaméricain…

Où suis-je ? J’ai peur…

Thierry

L'Europe qui se compte

Article lié : L’Europe qui se compte

Christophe Cordier

  02/03/2009

Nous luttons toujours contre nos démons, à voir le Mal là où se trouve notre Chemin.

Vous êtes clair: les organisations humaines cherchent à se protéger, pas des autres, mais d’elles-même. Se protéger ne veut pas dire se fermer à l’Autre, mais se retrouver soi-même, retrouver l’essentiel en nous pour retrouver l’Autre. Celà est valable pour les organisations comme pour les individus.
De même, autonomie ne veut pas dire autarcie.

Nous sommes dans cette phase du Projet.
Continuons.

Merci.
Christophe

Afghanistan : Guerre entre britanniques

Article lié : Etat de siège

Francis Lambert

  01/03/2009

... Les communications entre talibans qui ont pu être interceptées montrent que des djihadistes britanniques, certains parlant avec un accent des West Midlands, sont actifs dans la province d’Helmand et ailleurs dans le sud de l’Afghanistan”, explique le quotidien, qui s’appuie sur un document d’une agence de sécurité officielle.

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95042

Le capitalisme triomphe : la Chine émerge, l'Occident s'immerge.

Article lié : L’Europe qui se compte

Francis Lambert

  01/03/2009

La Chine est la seule à cumuler une épargne gigantesque, un PIB croissant, une consommation positive et une bourse florissante : $2 trillions, 6,8%, 17% et 25%.
De nombreux parallèles se font avec les crises de 1873 et 1929, la Livre puis le Dollar en étaient les icônes. Le yuan devient la nouvelle icône dès 2008.
Même s’il émerge plutôt un couple Yuan-Dollar, car le Yuan est en tête, le Pacifique dépasse l’Atlantique.

En effet c’est le Yuan qui maintient la valeur du dollar ... et donc de l’Euro qui est devenu la poubelle du Dollar (débordante de ses produits pourris).
La grotesque réunion du G20 en Avril ne refondera rien du tout, c’est une bulle d’arrogance de Nations pourrissantes.
Tous le monde le sait, sauf évidemment les Nations d’europe épuisée de divisions et déjà incapable de s’accorder sur un budget de 1% de son PIB. Chaque mois ils semblent découvrir de nouvelles catastrophes. Ils s’enfoncent dans des sables mouvants. Alors “refonder le capitalisme” ! Le virtualisme déclamatoire des Nations d’europe accusera l’UE, la pissotière habituelle où ses politiciens se soulagent de leurs échecs.

Toutes ces Nations, grandes et petites, enregistreront leur allégeance au Yuan, l"organisation” leur sera signifiée dans les prochaines années. La Chine exige dès à présent des garanties sur la valeur future de ses avances de trésorerie à ses clients (T-bonds US). Ils nous offriront un “Plan Marshall”. Nos experts faillis nous le médiatiseront avec le vocabulaire condescendant et boursouflé d’aristocrates Nationaux aussi déboussolés que décadents.

En même temps nos Nations n’arriveront plus à maintenir en l’état ni leur niveau de vie, ni leur sécurité sociale, ni leur systèmes de pension, ni etc etc.
... alors développer une ligne Maginot de “protectionnisme” !  Dénoncer ou violer autant de traités internationaux comme un vulgaire traité de Maastricht ? Ou bien renégocier en quémandant ? A t’on déjà vu des faillis fixer les règles du jeu ? Et surtout les changer quand la partie se retourne ... et contre la plus grande puissance commerciale en plein dynamisme ! OK, ça s’est déjà fait ... mais donc les idiots des Nations recherchent la guerre. L’idiotie à ce point définit à nouveau parfaitement le Nationalisme européen ...
Enfin ... pour sauver la face et rassurer cette mode ils médiatiseront plutôt quelques mesurettes, comme d’habitude.

NB : “If we are all in agreement on the decision - then I propose we postpone further discussion of this matter until our next meeting to give ourselves time to develop disagreement and perhaps gain some understanding of what the decision is all about.” Alfred P. Sloan, General Motors, autour de 1930 ... je ne sais plus.

d'autres pistes d'informations

Article lié : Nouvelles de l’“état de siège” de La Nouvelle Orléans

iGor milhit

  01/03/2009

une association qui est présente sur les lieux depuis le début. j’ai appris son existence par un film que l’on trouve sur youtube, un documentaire danois, intitulé “Welcome To New Orleans”...
l’association : http://www.commongroundrelief.org/

ensuite un article, à la fin duquel on trouve un certain nombre de liens intéressant :
http://www.counterpunch.org/flaherty02232009.html

Sur la méthode Gorbatchev

Article lié : Au temps de Gorbatchev et de la glasnost

Alain Kron

  01/03/2009

On risque énormément en se lançant dans l’analyse d’un pays étrangère. Je vie en France depuis 33 ans. Pourtant je en suis sure que si vous me demandiez d’analyser ce pays j’aurai mon lot des sourires condescendants et haussement d’épaules de votre part. Ainsi votre idée d’utiliser la « méthode Gorbatchev »  pour la refonte de la France… Je ne peux vous répondre qu’avec un triste sourire. Il est presque impossible pour un Occidentaux élevé dans un pays démocratique d’imaginer un pouvoir ahurissant du Secrétaire générale du parti communiste dans un pays communiste classique. Pas du tout le pouvoir du parti, comme on imagine ici mais le pouvoir du « gensec » lui-même. Si Gorbatchev aurait ordonné à ces armées (purement par un caprice) envahir Europe capitaliste, le peuple, le partie et l’armée aurait exécuté, sans broncher. Si, à l’opposé il aurait ordonné à laisser les spécialistes occidentaux d’envahir le pays pour l’apprendre les Soviétiques des méthodes de gestion modernes le peuple aurait l’accepté probablement non sans une agréable anticipation. Mais G. était un convainque donc s’il voulait du bien à son pays il n’avait que un seule voie – chercher le « communisme au visage humaine ». Mais comme le « communisme au visage humaine » est impossible ces tentatives n’ont pas pu que à briser le régime, briser le parti, briser l’Union Soviétique finalement. Alors pour appliquer la méthode gobatchevienne en France il n’y a que d’installer d’abord un dictateur absolu en France. Mais la France, est-elle prêt pour cela ?

Tout reposait sur la confiance

Article lié : De “American Gorbatchev” à “American super-Gorbatchev”

Crapaud Froid

  28/02/2009

Mais personne n’y attachait d’importance. La “valeur” engendrée par le capitalisme n’en a effectivement que si les acteurs partagent les mêmes valeurs, c’est-à-dire les mêmes croyances. Ainsi, une action en Bourse, par exemple, monte ou descend selon les croyances des acteurs, mais n’a de valeur que parce que les acteurs croient et ont confiance dans le fonctionnement global du capitalisme. Avec la crise, cette confiance s’est évaporée. Les riches sont toujours d’accord sur ce qui a de la valeur, par exemple une usine, une grosse bagnole, un lingot d’or, mais, ne sachant plus par quels mécanismes ils pourront maintenir leurs valeurs, elles sont comme en sursis, suspendues au-dessus d’un précipice.

Connexions et atavisme transfontalier .

Article lié : La guerre du Sud prend ses aises

Exocet

  28/02/2009

La nuance est plus à mettre entre la guerre contre la drogue qui est un processus stimulant de type keynesien ..., une prohibition qui envisage plutot le processus criminel comme le moteur d’un controle social,  et la guerre ouverte envers les cartels sur   la frontiére sud (ou l’effet transfontalier représentant la menace la plus directe contre la stabilité des USA…) D’ou effectivement une reprise en main énergique de l’administration Obama contre le romantisme nihiliste…,concentré d’une relation étroite entre la classe et la race (...) .

La pensée délaissée.

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Ilker de Paris

  28/02/2009

Bonjour Dedef, merci pour l’information, c’est inquiétant en effet; ce qui est selon moi également dangereux c’est que l’eugénisme semble promis à un “bel” avenir, il y a quelques jours sur une chaîne grand public, un reportage parlait d’une modification génétique sur une souris dont la durée… de vie a été rallongée; appliquée à l’homme (car les expériences sur les animaux sont faites en pensant évidemment à des applications sur les hommes) cette modification “permettrait” de vivre jusqu’à 200 ans; et le reportage se clôt comme ça, pas une seule critique, large sourire de la présentatrice qui passe à un “autre sujet”. 

Un autre reportage présentait des taureaux sans cornes suite à des modifications génétiques, ça faciliterait leur exploitation… par les fermiers; pourquoi pas dés lors une application humaine pour faciliter aussi l’exploitation des hommes, on dormirait moins, on se fatiguerait moins par exemple étant ainsi plus productifs, bref on serait de simples rouages, destinés à terme à être remplacés par ce qui est plus performant. 

La question de l’eugénisme porte en lui des problèmes fondamentaux, rien que le concept d’“humanisme” qui repose sur l’identité physique et par là l’égalité métaphysique des hommes volerait en éclat. Mais la communication l’ayant largement emporté sur la pensée rien de sérieux ne peut être dit à ces sujets, encore moins une politique prenant en compte le danger du “devenir” instrument des hommes.

Pour une forme de protectionnisme

Article lié : L’Europe qui se compte

Ni ANDO

  27/02/2009

Pour une forme de protectionnisme.

Sur un plan “doctrinal” le libre-échange est invalidé depuis longtemps. Les théories économiques pseudo scientifiques, ou à tout le moins ayant une apparence de rationalité ou de raison, ont déjà été défaites dans des exposés magistraux. Les vertus du “libre-échange”, et son pendant, le “consensus de Washington”, et non celles des échanges (la distinction est fondamentale) ressortent d’un pure idéologie. Globalement, le libre-échange détruit de la richesse. Dans le détail, c’est différent. Il fait la prospérité d’une minorité et favorise la paupérisation du plus grand nombre. Hors des frontières, il est une arme économique permettant d’imposer ses règles et ses intérêts à de plus petits et plus faibles que soi (arme à double tranchant comme on le voit dans le cas du désastre étasunien). Les puissances britanniques, japonaises (le Meiji) puis étasuniennes se sont construites à l’abri de puissantes barrières protectionnistes. Sur un plan pratique, Stiglitz a pu démontrer récemment que les gains et les pertes du libre-échange font ressortir un solde net négatif pour les pays qui ont joué et jouent à ce jeu dangereux. Les cas les plus extrêmes, les plus visibles car ils sont les plus brutaux, se trouvent en Afrique (le mécanisme bien connu de la substitution des cultures vivrières traditionnelles par des cultures d’exportation).

Mais ailleurs, et bien que moins visibles car s’étalant sur une longue période, l’ouverture accélérée des frontières a eu des effets également pernicieux. L’un des effets du libre-échange est un processus de déflation salariale qui a touché toutes les économies développées depuis les années 80, l’une des conséquences de cette déflation étant un partage de plus en plus déséquilibré de la valeur ajoutée produite dans l’entreprise en faveur de l’entreprise elle-même (le capital) et au détriment des salaires (travail). En fait, c’est à la fois une cause et une conséquence. Conséquence parce que pour rester compétitives, les entreprises ont du soit baisser leur prix soit accroître leur productivité. Dans le premier cas (la baisse des prix), la conséquence a été une rigueur salariale. Dans le second cas (des efforts de productivité), une nouvelle organisation du travail (informatisation, formation, personnels de plus en plus spécialisés et polyvalents, délocalisations) a certes permis aux entreprises de rester compétitives, mais avec des effectifs fortement réduits. Le pari que, grâce à des formations adaptées, les personnes “laissées sur le carreau” pourraient réintégrer le salariat dans des conditions acceptables s’est révélé en partie une illusion. Nous avons donc déflation salariale et chômage (d’ajustement et structurel). Mais la déflation salariale est aussi une cause puisqu’elle déprime la demande, rendant atone le marché intérieur et contraignant les entreprises à exporter quand elles le peuvent. Enfin, les Etats ont du s’endetter dans des proportions colossales afin de compenser par une politique massive de redistribution aux particuliers et d’aides aux entreprises les effets de cette déflation salariale généralisée (déflation parfaitement identifiée également aux Etats-Unis).

Un autre effet du libre-échange, relevé pratiquement partout, c’est l’explosion de l’échelle des rémunérations au sein des sociétés (cf. l’ouvrage de Hans-Peter Martin et Harald Schumann de 1996 “Le piège de la mondialisation” ISBN 2-7427-1260-7). Une grande masse subi restructuration sur restructuration, crise après crise, voit son pouvoir d’achat net (après prélèvements obligatoires et malgré la redistribution étatique) stagner ou chuter tandis qu’une sorte d’élite aux intérêts apatrides se constitue sur les décombres de la cohésion sociale. Car en instaurant des quart-mondes au sein même des sociétés où des “élites” l’ont imposé, le libre échange fait peser une vraie menace sur la cohésion des nations. Menace qui invalide le discours politique (sentiment d’impuissance face à une “mondialisation” présentée comme inéluctable dans ses effets) et donc les possibilités de mettre en œuvre un vrai projet collectif. 

Le libre-échange est une idéologie. Elle est le vernis qui permet de donner une apparence de rationalité à des comportements économiques dont l’objectif ressort de la prédation. Pour la petite minorité qui s’en fait le héraut (avec le soutien de sa presse mainstrean type Le Monde) elle est la justification qui permet d’accaparer une richesse au détriment du plus grand nombre. On ne répétera jamais assez que le discours économique n’a rien d’une science. Qu’il s’agit d’une activité idéologique et donc sociale qui a tout à voir avec le maniement des foules et la captation des richesses (on relira avec profit les ouvrages de feu Henri Guillemin et en particulier “Nationalistes et nationaux (1870-1940)”. C’est sans doute vieux comme le monde mais autant ne pas être dupe. 

Il n’est pas question de renoncer aux échanges ni aux nécessaires changements et adaptations qu’une économie doit accepter. Ce qui pose problème, c’est le rythme et la vitesse d’adaptation qu’impose aux sociétés l’ouverture béante des frontières. Il a fallu 250 ans de développement économique aux sociétés européennes pour atteindre la relative prospérité qu’elles connaissent depuis les années 60. Pourquoi la Chine devrait-elle arriver au même stade en vingt ans seulement et au prix du sacrifice de la cohésion des nations et du niveau de vie de la plus grande partie des populations de ces sociétés ? Qui peut prétendre qu’en terme de coût le salarié européen puisse rivaliser avec celui de Shanghai ?

Un protectionnisme bien pensé (au niveau européen bien sûr) n’empêchera pas les échanges. Simplement, il permettra de réguler le flux des bouleversements et d’étaler les transformations issues de la nature des choses sur une durée acceptable par la société.