Francis Lambert
27/01/2009
- after they’ve tried everything else.
Winston Churchill
jean-claude larchit
27/01/2009
Lié aux nombreux articles que j’ai pu lire sur la crise.
Un seul site m’a paru aborder le sujet d’une manière originale. Les journalistes de Mediapart (journal en ligne payant créé par d’anciens du Monde et de Libé) ont enquêté en France, sur le terrain pour montrer comment la crise était vécue.
Le lien est ici:
http://www.mediapart.fr/journal/france/230109/vivre-la-crise-une-serie-de-mediapart
Le site est payant mais sans être abonné (je me suis déloggé pour voir), on peut toutefois avoir un bon aperçu de leur démarche.
Vidéo, son, reportage, enquête, diaporama, toutes les formes sont utilisées.
Comme a déclaré Obama, la crise ce sont des personnes de chair et de sang qui en souffrent. Pas de simples statistiques
jean pierre SIMON
27/01/2009
Pourquoi ne pas dire au PENTAGONE ? Ok on vous donne la meme somme , vous pourrez ainsi dormir au chaud. Mais au lieu de fabriquer des armes vous investissez dans les energies renouvelables.
Il doit y avoir 1% d’ideologues dans le lobby industriel et 99% de gens qui veulent des Dollars , des vrais.
Realpolitik oblige , gavons les , au final cela nous coutera moins cher
jean pierre SIMON
27/01/2009
juste un petit mot qui n’a rien a voir avec l’article pour dire que j’ai vu Armageddon avec Bruce Willis hier soir . Grace au genie americain la planete est sauvé . Mais j’ai quand meme remarque qu’un morceau de meteorite avait detruit paris.
Ce meteorite venait du nord ouest cad de la perfide Albion .
Jean-Paul Baquiast
27/01/2009
Citons, à propos d’Euronext, mentionné par l’article, que cette société de bourse associant la bourse de Paris et celle de New-York licencie massivement en ce moment à Paris et non à N.Y. (27/01). Il était facile de prévoir que comme d’habitude, ceux qui en France pensaient se renforcer en s’alliant avec des Américains n’avaient pas vu plus loin que le bout de leur nez.
Francis Lambert
27/01/2009
“C’est pire, tout à fait franchement… que tout le monde le pensait… et ça empire chaque jour”, déclare le nouveau vice-président des Etats-Unis, Joe Biden.
M. Biden parle d’une chose dont il ignore tout—la crise financière mondiale. Et cette semaine, un grand groupe de personnes qui n’y connaissent rien vont se rendre à Davos, en Suisse, pour parler de la crise financière. (...)
Partout dans le monde, le capitalisme est out… la politique est in. Obama est un héros… Fuld est un crétin. Les politiciens prennent le contrôle des banques. Ce sont eux—et non les investisseurs—qui décident quelles sociétés survivent et lesquelles périssent. (...)
Le problème, c’est que quasiment tous les secteurs ont besoin de cash. (...)
Obama essaie donc de trouver une solution globale—des baisses d’impôts, des dépenses d’infrastructures, des réductions, des subventions, des renflouages, des plans de relance… un petit peu de ci… un petit peu de ça… n’importe quoi qui remette du liquide entre les mains des gens.
La logique de tout ça est si simple que nous n’arrivons pas à la comprendre. Les gens ont trop dépensé. A présent, les autorités veulent qu’ils dépensent plus. (...)
Mais lorsque les républicains ont vu les détails du grand projet de dépenses d’Obama—se montant à 825 milliards de dollars—ils n’ont pas été stimulés le moins du monde. Non que ça les dérange de jeter l’argent par les fenêtres… pas plus qu’ils ne semblent perturbés par le fait que le gouvernement américain n’a pas d’argent à jeter… simplement, ils pensaient qu’ils y parviendraient mieux. (...)
Le plan d’Obama redémarrera-t-il l’économie ? Même l’un de ses aides déclare que “cela ne suffira peut-être pas”.
Nous avons un point de vue différent, cependant : selon nous, ce n’est pas “pas assez” ; c’est trop. C’est du mauvais argent prenant la suite du bon. Les erreurs doivent être corrigées, non dissimulées derrière de nouveaux meubles. Les mauvais investissements doivent être purgés… non étayés avec l’argent des autres.
La montagne de dette est toujours là ; aucune magie ne la fera disparaître.
Extraits de “Le plan de relance d’Obama : une goutte d’eau dans l’océan de la dette US” par Bill Bonner
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090127-1525.html
Exocet
27/01/2009
La révolution des ménagéres porte bien son nom de l’introspection currative et collective..Attitude logique puisque le propre du politique est le conservatisme:quoi de plus réactionaire qu’un politique au pouvoir?Quoi de plus conservateur qu’un politique qui n’a jamais était révolutionnaire?L’entropie du chaos alimentée par la force unipolaire de la crise qui se suffisant à elle même et rejoignant le paradigme de la fin de l’histoire ..Terrible constat du légue néo conservateur par hyper conducteur , quand l’ on pense que les lumiéres de Jure Belli se crévent dans l’ignorance anthropomorphique du recyclage perpétuel.. La civilisation agonisante qui se ne sait plus ou donner de la barre..entre deux précipices pour le même équivalent, l’effet tache d’huile du hasard et du chaos.Roule ma poule comme dit l’autre…
Stéphane Reposo
26/01/2009
Sil y a bien des Etats, les nations sur lesquels ils reposent sont des créations coloniales artificielles, ou mieux dit, elles nexistent pas.
Tous les Etats de la région sont des Etats imposteurs en ce sens.
Affirmer leur identité nest possible que dans des concepts théoriques et littéraires tel « larabisme ». Le chaos de minorités est inextricable et « inexpugnable », tant au Liban quen Syrie ou même en Egypte.
Et leur légitimité ne repose le plus souvent que sur un système répressif.
Dans le cas du Liban, lEtat repose sur une distribution des institutions par confessions et sectes. LEtat comme « entité physique » est la légitimité de lEtat politique. Quon ne sétonne pas quil peine à établir sa crédibilité. Doù mes réflexions actuelles autour de ce quon nome « lEtat dans lEtat », alias Hezbollah. Une entité qui occupe tous lespace régalien laissé par lEtat libanais, mais qui affirme une identité islamique plutôt que nationale ou sectaire (chiite). Et cette notion islamique est celle de la révolution islamique
Arnaud Genevois
26/01/2009
Bonjour,
cet article peut faire penser aux thèses de Dominique de Roux sur le gaullisme et son fantasme d’une “internationale gaullienne”. Ces textes ne sont pas très faciles à trouver (on peut lire, pour rester au Moyen-Orient, le “Nasser” réédité par l’Age d’Homme), mais c’est un peu la même dialectique : une subversion internationale de l’ordre, ou du désordre mondial (à l’époque, c’était dans le contexte de la guerre froide et des “deux blocs”) par l’affirmation des légitimités proprement nationales.
Il peut être intéressant de se documenter là-dessus.
Cordialement !
Francis Lambert
25/01/2009
“Everything the Communists told us about communism was a complete and utter lie.
Unfortunately, everything the Communists told us about capitalism turned out to be true.”
John Nellis, World Bank
Francis Lambert
25/01/2009
It is easier than you think. (2009/01/16)
There is an exchange traded fund, PowerShares DB US Dollar Index Bearish (UDN), that shorts futures contracts on the U.S. dollar versus other currencies.
As the Treasury continues to borrow money from China and lend it to U.S. banks, the long term outlook for our currency is bleak, to put it nicely.
http://www.peridotcapitalist.com/2009/01/how-to-bet-against-the-us-dollar.html
Francis Lambert
25/01/2009
1. Décidément les Nations d’europe font tout pour s’effondrer d’elle même malgré leurs discours toujours ivres de prétentions et leurs leçons magistrales aux autres.
“Britain was just three hours away from going bust last year after a secret run on the banks, one of Gordon Brown’s Ministers has revealed.
City Minister Paul Myners disclosed that on Friday, October 10, the country was ‘very close’ to a complete banking collapse after ‘major depositors’ attempted to withdraw their money en masse.
Only frantic behind-the-scenes efforts averted financial meltdown.
If the moves had failed, Mr Brown would have been forced to announce that the Government was nationalising the entire financial system and guaranteeing all deposits. ...”
http://benbittrolff.blogspot.com/2009/01/uk-banks-were-just-three-hours-from.html
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1127278/Revealed-Day-banks-just-hours-collapse.html
2. Cet article du Monde rappelle que le prix Nobel d’économie Maurice Allais, français, avait analysé dès octobre 1998 la crise actuelle qui remonte à 1974 ... Les glorieuses Nations d’europe ne savent même pas lire ... ces parangons de vertu politique n’ont maintenant d’autre solution qu’agraver la crise du crédit par une nouvelle orgie de crédit au bénéfice du racket financier en rançonnant les générations futures : tout cela dans le désordre de leur corruption, de leur obscénité nationaliste et de leur ignorance. Ces Nations ne sont que profanations de toute vertu.
LE MONDE 24.01.09 Maurice Allais, prophète maudit, par Pierre-Antoine Delhommais
“La Crise mondiale d’aujourd’hui (Editions Clément Juglar, 240 pages).
“De profondes similitudes apparaissent entre la crise mondiale d’aujourd’hui et la Grande Dépression de 1929-1934 : la création et la destruction de moyens de paiement par le système du crédit, le financement d’investissements à long terme avec des fonds empruntés à court terme, le développement d’un endettement gigantesque, une spéculation massive sur les actions et les monnaies, un système financier et monétaire fondamentalement instable (...).
Ce qui est éminemment dangereux, c’est l’amplification des déséquilibres par le mécanisme du crédit et l’instabilité du système financier et monétaire tout entier, sur le double plan national et international, qu’il suscite. Cette instabilité a été considérablement aggravée par la totale libération des mouvements de capitaux dans la plus grande partie du monde.
(...) Depuis 1974, une spéculation massive s’est développée à l’échelle mondiale. A New York, et depuis 1983, se sont développés à un rythme exponentiel de gigantesques marchés sur les “stock-index futures”, les “stock-index options”, les “options on stock-index futures”, puis les “hedge funds” et tous “les produits dérivés” présentés comme des panacées (...).
Qu’il s’agisse de la spéculation sur les monnaies ou de la spéculation sur les actions, ou de la spéculation sur les produits dérivés, le monde est devenu un vaste casino où les tables de jeu sont réparties sur toutes les longitudes et toutes les latitudes. Le jeu et les enchères, auxquelles participent des millions de joueurs, ne s’arrêtent jamais. Aux cotations américaines se succèdent les cotations à Tokyo et à Hongkong, puis à Londres, Francfort et Paris. Sur toutes les places, cette spéculation, frénétique et fébrile, est permise, alimentée et amplifiée par le crédit. Jamais dans le passé elle n’avait atteint une telle ampleur (...).”
Franck du Faubourg
25/01/2009
transmis sur le blog de Mike Shedlock:
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/01/brink-of-debt-disaster.html
D’ailleurs, ce graphique ne montre que PIB US depuis 1950, et CA financier US.. il aurait été encore plus saisissant d’y rajouter celle des “dérivées”, et le PIB US corrigé de l’inflation!
Les discours d’un Aznar, les “points de vues” d’un pathétique Messier, ou les propos d’une Lagarde ne feront pas longtemps le poid face à la réalité de ce qui est décrit dans ce graphique saisissant!:ni plus ni moins que l’illustration de l’effondrement inéluctable de notre système financier “à la Ponzi”.
Socialisme?
“Socialisme pour les riches” comme le dénonce avec véhémence un Jim Rogers depuis des années, et qui semble ètre la voie adoptée par nos gouvernements..
Le silence de nos “socialistes” à cet égard n’en n’est que plus troublant..
steph steph
24/01/2009
Le JSF est “estimé” (quand bien même nous puissions estimer un système d’arme tel que le JSF qui est “inestimable” -non parce que “extraordinaire”, mais parce que personne ne sait ou ne veut savoir combien il coute réellement ) autour de 80 millions de dollars.
Soit… C’est une estimation “à la louche”, et en matière de louche, j’ai l’impression que celle des officiels est bien petite.
En effet, Israel envisage l’achat de 25 F-35 (+ 50 options) . Le montant total évoqué pour le contrat est de 15,2 milliards de dollars, donc pour 75 appareils (25 + 50). En bon comptable, je sors ma calculette :
15,2 Mds que je divise par 75 F-35 => environ 202 millions par unité.
Je reprends ma calculette : c’est 2,5 le montant estimé (de 80 millions) dans l’article que vous citez ( et c’est 3,67 fois le montant du coût qui a été “vendu” à la Norvège et la Hollande - 55 millions).
Alors, même la vérité “officielle” citée dans l’article est loin du compte…
200 millions pour un F35 alors qu’un F22 est évalué autour de 150 millions… D’une certaine manière je comprends l’attitude des japonais et des australiens qui demandent à disposer de F22.
CQFD, comme on dit à la fin d’une démonstration de maths ?
Ou peut-être que je me trompe.
Dans tous les cas, c’est “troublant”.
Père Iclès
24/01/2009
THE WHITE HOUSE
Office of the Press Secretary
For Immediate Release January 21, 2009
January 21, 2009
MEMORANDUM FOR THE HEADS OF EXECUTIVE DEPARTMENTS AND AGENCIES
SUBJECT: Freedom of Information Act
A democracy requires accountability, and accountability requires transparency. As Justice Louis Brandeis wrote, “sunlight is said to be the best of disinfectants.” In our democracy, the Freedom of Information Act (FOIA), which encourages accountability through transparency, is the most prominent expression of a profound national commitment to ensuring an open Government. At the heart of that commitment is the idea that accountability is in the interest of the Government and the citizenry alike.
The Freedom of Information Act should be administered with a clear presumption: In the face of doubt, openness prevails. The Government should not keep information confidential merely because public officials might be embarrassed by disclosure, because errors and failures might be revealed, or because of speculative or abstract fears. Nondisclosure should never be based on an effort to protect the personal interests of Government officials at the expense of those they are supposed to serve. In responding to requests under the FOIA, executive branch agencies (agencies) should act promptly and in a spirit of cooperation, recognizing that such agencies are servants of the public.
All agencies should adopt a presumption in favor of disclosure, in order to renew their commitment to the principles embodied in FOIA, and to usher in a new era of open Government. The presumption of disclosure should be applied to all decisions involving FOIA.
The presumption of disclosure also means that agencies should take affirmative steps to make information public. They should not wait for specific requests from the public. All agencies should use modern technology to inform citizens about what is known and done by their Government. Disclosure should be timely.
I direct the Attorney General to issue new guidelines governing the FOIA to the heads of executive departments and agencies, reaffirming the commitment to accountability and transparency, and to publish such guidelines in the Federal Register. In doing so, the Attorney General should review FOIA reports produced by the agencies under Executive Order 13392 of December 14, 2005. I also direct the Director of the Office of Management and Budget to update guidance to the agencies to increase and improve information dissemination to the public, including through the use of new technologies, and to publish such guidance in the Federal Register.
This memorandum does not create any right or benefit, substantive or procedural, enforceable at law or in equity by any party against the United States, its departments, agencies, or entities, its officers, employees, or agents, or any other person.
The Director of the Office of Management and Budget is hereby authorized and directed to publish this memorandum in the Federal Register.
BARACK OBAMA
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