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C'est ecrit

Article lié : “I do what I can

Stephane Eybert

  21/01/2009

Le destin de l’americanisme est ecrit. Non, il ne s’agit pas la d’une volonte divine. Mais de quelque chose de beaucoup plus terre a terre, pire meme, d’historique, cette dimension sale encombrante.

Cette histoire qu’on avait voulu morte et enterree fait son grand retour et pas par la petite porte.

Ainsi, elle s’impose de nouveau et elle dictera a Obama chacune de ses, pardon, de ses, paroles.

Obama n’aura qu’a attendre le moment qui lui est dicte par l’Histoire. Ni trop tot, ni trop tard.

Cette chef d’orchestre va nous offrir un beau spectable.

Afghanistan: United States Acquires Additional Supply Routes from Central Asia

Article lié : La Russie (et l’Europe), premier enjeu d’Obama

Dedef

  21/01/2009

Source: http://www.india-defence.com/reports/4174
Dated 20/1/2009

The US military has acquired additional supply routes for coalition forces in Afghanistan, the top US general for southwest Asia said Tuesday, following a slew of attacks on supply depots in Pakistan. The United States has reached agreements with Central Asian states for extra logistical routes into Afghanistan from the north, said General David Petraeus, who commands US troops in Iraq and Afghanistan.

The move came after a series of attacks on depots in and around Pakistan’s northwestern city of Peshawar, where hundreds of vehicles used to ferry supplies to NATO and US forces in Afghanistan from the south were torched. “It is very important, as we increase effort in Afghanistan, that we have multiple routes that go into the country,” Petraeus told reporters after talks with Pakistani leaders in Islamabad.

The US military said last month it would send reinforcements of 20,000 to 30,000 troops to Afghanistan, where about 70,000 international troops are fighting alongside Afghan security forces against an extremist insurgency. Petraeus noted traffic had been flowing “generally freely” through the Khyber Pass with a couple of “interruptions” in recent weeks. “But we have sought sought additional logistical routes into Afghanistan from the north,” he said.

The road from Peshawar to the Torkham border crossing passes through Pakistan’s lawless tribal zone, where extremists have sought refuge since the hardline Taliban regime in Kabul was ousted in the 2001 US-led invasion.

Before arriving in Pakistan, Petraeus said he had visited Kazakhstan, Turkmenistan, Tajikistan and Kyrgyzstan to reach agreements. “We were in these countries to solidify understandings and reach agreements on so-called northern lines of communication. These are logistical lines that support the effort in Afghanistan through the north. “There have been agreements reached and there are transit lines now and transit agreements for commercial goods and services in particular that include several countries in the Central Asian states and also Russia,” he said.

Pakistani security forces launched a major operation in the region more than three weeks ago to flush out militants from hideouts along the road. Security forces had to close the road temporarily last week when they expanded their offensive from the town of Jamrud, the gateway to the Khyber Pass, into Landi Kotal town near the Torkham border crossing.

Copyright © 2009 India Defence. All Rights Reserved.

Cette lettre du Congress publiée par Defense News le 19 janvier semble renforcer votre argument: le F-22 n'est peut-être pas mort après tout......

Article lié : JSF et F-22: l’équipe Obama entre dans la danse

CMLFdA

  20/01/2009

Congressional Letter Asks Obama to Add F-22s

By william matthews
DEF NEWS Published: 19 Jan 2009 16:30 EST (21:30 GMT)
About 200 members of Congress have signed a letter urging President-elect Barack Obama to continue building F-22 stealth fighters.
Lawmakers hope to deliver the letter to the White House on Jan. 20 so that it is one of the first items Obama sees when he enters the Oval Office after being sworn in as president at noon, an aide to Rep. Norm Dicks, D-Wash., said.

The letter notes that Obama’s “certification” is required by March 1 or the F-22 production line will be shut down.
The U.S. Air Force has funding to buy 183 F-22s, but the letter says, “We are convinced that this number is insufficient to meet potential threats.”
Dicks and others say that “several” nations are developing stealthy, twin-engine fighters to challenge the F-22, and that sophisticated Russian SA-20, S-300 and S-400 surface-to-air missiles are proliferating worldwide. Stealthy warplanes are better able to avoid the missiles.
If military arguments aren’t enough to save the F-22, the prospect of job losses might be.
The letter says that more than 25,000 Americans work for more than 1,000 companies that make parts for the F-22. “Moreover, it is estimated that another 70,000 Americans indirectly owe their jobs to this program,” the lawmakers say.
“The F-22 program annually provides over $12 billion of economic activity to the national economy,” they write.
This isn’t the first such letter. On Jan. 16, Sens. Saxby Chambliss, R-Ga., and Patty Murray, D-Wash., sent Obama a similar letter arguing that “eliminating the $12 billion in economic activity and thousands of American jobs tied to F-22 production simply doesn’t make sense” in the current economic downturn.
Defense Secretary Robert Gates has questioned the need for more F-22s, reminding lawmakers during hearings last year that the costly planes have not been used in the wars in Iraq or Afghanistan.

2009 : année du rafale ... pas celle du JSF

Article lié : JSF versus Sweetman, – sous le regard de ROW…

steph steph

  20/01/2009

C’est sous ce titre un peu provocateur, j’en conviens, que je souhaite modérer ce que dit Sweetman, en évoquant le “nettoyage ethnique” du marché des avions de combat après 2020.
Par nettoyage ethnique j’entends : la disparation des avions de combats “indigènes”, au profit du JSF… et ajouterais-je, à son profit exclusif et intrusif (dans le sens intrusion de la puissance US dans un système de souveraineté nationale).

Autant, je partage certains de vos points de vue sur la crise systémique de façon globale, et aux endroits où elle surgit : programmes de defense, “affaire” de gaza, afghanistan, monde des affaires.. tout cela sont des faces différentes, des arrètes “pointues” du même problème.

Autant quand vous dite que le JSF ne sera pas un succès, je n’en suis pas persuadé, et d’autre part avancer l’avènement d’un monopole du JSF post-2020, j’aurais tendance à ne pas y souscrire non plus.

1 - Le JSF sera vendu, et il sera un succès, non pas parce que c’est un système d’arme qui correspond bien aux besoins des forces aériennes clientes ; mais parce que -et vous le soulignez fort justement- c’est une décision politique. Hollande, Italie, Norvège, Australie, Royaume-Uni et d’autres employeront le JSF parce que cela reflète d’abord leur position politique, parfois à l’encontre des remarques ou critiques de leurs états-majors (Exemple : l’Australie qui critique l’avion : court sur pattes, capacités d’emport insuffisante, maniabilité en combat aérien mise en doute, etc…). Le JSF sera un succès, même si la visée hégémonique qu’il vise ne sera pas atteinte

2 - Le marché, même post-2020 ne se résumera pas aux seuls JSF et PAK-FA (l’équivalent du F22 version indo-russe : enfin pour le moment l’Inde paie et les russes font l’avion… C’est aussi un aveu des difficultés des ambitions indiennes, mais l’inde est un cas spécial, complexe, intrinsèque, atypique même.).
D’une part, certains pays ont le soucis de la diversité (ne pas dépendre d’une seul fournisseur) et d’autres ont le soucis de l’autonomie de souveraineté. Parmis lesquels : la France et son système Rafale.
Dans le cas suisse, confronté au Gripen et au Typhoon durant la campagne d’évaluation de novembre 2008 et décembre 2008, le Rafale aurait “survolé” la compétition (selon les militaires chargés de l’évaluer, subjugué par l’OSF en mode air-air et surtout air-sol -mode pour lequel il n’a pas été conçu à la base.). Le marché est évalué à une vingtaine d’appareils. Le marché est soumis à un référendum de la part des citoyens suisses, donc, en dernier ressort, le peuple jugera…
Toujours en europe, la Grèce “pourrait” également lorgner du coté du Rafale, déjà utilisatrice du Mirage 2000, elle fait face à une crise financière qui pose de gros problème dans le renouvellement des équipements de ses forces armées.
La Lybie, à signé une lettre d’intention pour 14 appareils, mais les choses étant ce qu’elles sont en Lybie, l’affaire peut trainer encore pendant des années.
Le Brésil, LA puissance régionale, pourrait se porter acquéreur d’une quarantaine de machine et les choses sont en bonne voie. A noter les “closes ties” qui relient Embraer et Dassault depuis plusieurs années… et le transfert de M2000RDI d’Orange au Brésil dans l’attente de… C’est l’exemple des possibités offertes par une relation industrielle forte (et intéressée bien sûr).
La relation stratégique porte aussi ses fruits, du côté des émirats, ou la présence française se renforce (base à abu dhabi ). Les émirats arabes unis, se montre intéressé par 60 machines à conditions que la France reprennent les mirage 2000-9 en dotation dans les forces aériennes émiratis.

On fait les comptes : 14 + 40 + 60 + 20 (on ne compte pas la grèce) , on tourne autour de 130 unités. 2009 sera l’année du Rafale. Et l’appareil dans ses versions post-F3 sera bien présent au delà de 2020.

D’autres nations et industriels proposent à l’export des appareils de bonnes performances dans leur domaine (Typhoon, supériorité aérienne : ce dernier équipant l ‘allemagne, l’italie, l’espagne, le royaume uni, l’autriche, l’arabie saoudite, etc…) et Gripen NG (Bon compromis entre coûts et performance).
Donc, affirmer que le JSF va “nettoyer” le marché est une affirmation gratuite et inconsidérée que je ne partage pas.
Après 2020, on aura : F-35, PAK-FA, Rafale, Typhoon, et Gripen NG… cela fait 5 candidats pour un marché qui vers 2025 vera le remplacement des flottes de F16…
Il n’est pas non plus impossible que la Chine propose un produit national à l’export d’une qualité qui pourrait en étonner plus d’un. On serait donc dans une optique de 5 + 1 et le pouvoir sera forcément dans les mains des acheteurs, puisqu’ils auront le choix, puisque c’est une décision politique…

Les affaires sont loin d’être aussi pliées qu’on veut bien nous le faire croire.

Blocage

Article lié : Peur ou optimisme, quelle attitude face la crise?

Stephane Eybert

  20/01/2009

Je me demande depuis maintenant 5 ans comment va evoluer la perception qu’ont les americains de l’histoire des attaques du 11 Septembre 2001.

Cette peur qui leur a ete impose par leurs elites avec cette psy-op ne saurait se dissiper de si tot. Sauf si l’elite de la societe americaine se decidait a detruire le mythe et a passer aux aveux.

Reconnaitre la realite des faits et donc l’irealite de la menace exterieure, serait un coup majeur porte au systeme. On a bien reconnu les fourmis qui ont inversti la maison. A quand le tour du mirage des barbares..?

Mais bien sur, cela reviendrait a remplacer chez le peuple, une angoisse par une honte melee de rage.

Le systeme ne saurait prendre ce risque.

Mais le peuple americain lui s’en porterait beaucoup mieux et la nation americaine serait transformee, pouvant etre ainsi accueillie par les autres nations.

L’elite americaniste est elle prete a se sacrifier pour la sauvegarde de la nation americaine..? J’en doute.

Mais la crise elle n’a pas ces etats d’ame. Elle saura bien un jour balayer ce bouchon bloquant qui veut toujours a tout prix empecher l’amerique de se regarder dans un mirroir.

La voix de son maitre

Article lié : Peur ou optimisme, quelle attitude face la crise?

Stephane Eybert

  20/01/2009

Le New York Times qui ne s’en sort pas de ses dettes avec un lectorat en declin. On voit une fois de plus un grand industriel financier venir a son secours, comme chez nous en France avec Libe et Le Monde. Ces journaux vont peut etre evoluer vers un lectorat reduit appartenant a la classe superieure et possedante de la belle societe du monde.

Un survivant nous parle de Madoff

Article lié : Madoff, Israël, “les copains et les coquins”

Dedef

  20/01/2009

(article de l’hebdomadaire financier américain Barron’s)  | JDF HEBDO | 03.01.2009 | Journal des Finances n° 6318   Barron’s
Il y a dix ans de cela, les soupçons de James Hedges .
En 1997, il a rencontré Bernard Madoff à New York.

http://www.jdf.com/barrons/2009/01/03/04018-20090103ARTHBD00111-un-survivant-nous-parle-de-madoffil-y-a-dix-ans-de-cela-les-soupcons-de-james-hedges.php

Barron’s : Vous avez naguère décliné une possibilité d’investissement dans le fonds de Bernie Madoff. Qu’est-ce qui vous posait problème ?
Jim Hedges : Je suis allé rencontrer Madoff en 1997, et j’ai passé deux heures avec lui dans ses bureaux. Il a eu un comportement avec moi à des années-lumière du rapport traditionnel et des genres d’accès que j’avais eus jusqu’à présent aux managers de fonds. On m’a dit qu’il était rare pour lui de s’entretenir avec quiconque pendant une telle durée de temps, et qu’il était perturbé par cette procédure. Pendant tout l’entretien il a adopté un ton froid et laconique, et n’a fourni aucune information spontanément. Il fallait lui tirer les vers du nez pour obtenir une réponse à la moindre question. Pendant tout l’entretien il est resté distrait, à regarder les gens dans la salle de marché par les vitres de son bureau.
Notez bien que j’étais venu pour faire un investissement potentiel de plusieurs milliards de dollars pour le compte de familles et d’institutions haut placées, en tant que représentant d’une clientèle d’un renom exceptionnel. S’il y avait quelqu’un devant qui déballer ce qu’il avait dans le ventre, c’était moi et pas un autre. Ce que tout ça m’a montré, c’est qu’il s’agissait d’une escroquerie, point final. Ça m’a fait une impression marquante. Année après année, j’ai averti de nombreuses personnes : « Fuyez Madoff comme la peste ! »

Qu’est-ce qui vous a déplu dans l’entretien initial?
Nous avons un questionnaire de due diligence [Ndlr : vérification préalable] dont nous nous servons comme modèle pour tout investissement. Il est important : environ 40 pages de facteurs sur lesquels nous devons être rassurés. Ce questionnaire couvre la stratégie de trading mise en oeuvre par la direction, le back-office, le mécanisme d’évaluation pour le portefeuille, les modes de rémunération du manager, le système de contre-pouvoir, les questions de gouvernance, et toute une série d’autres facteurs. Avec Madoff, nous avions à peine dépassé la page 1 que les sonnettes d’alarme se sont déclenchées. Concernant la stratégie elle-même, quand je lui ai demandé de m’expliquer sa stratégie d’investissement, quelque chose ne collait pas. Sa stratégie ressemblait à celle de Long Term Capital Management (un fonds spéculatif qui n’existe plus), où l’on dit qu’on va accumuler les gains, dans le monde entier, par le biais d’opportunités d’arbitrage. Son idée selon laquelle il allait obtenir du marché des gains gratuits, sans risque en principal, ne tenait pas debout. L’un des aspects les importants quand on investit dans un fonds est d’avoir des attentes réalistes. Le client et le manager du fonds s’en tiennent aux mêmes attentes. En voyant le taux de rendement qui était proposé, je me suis tout de suite dit que sa régularité et sa prévisibilité le rendaient trop beau pour être vrai. Je n’ai vu aucune corrélation entre la stratégie et la façon dont il distribuait les rendements. J’ai eu la sensation que les rendements semblaient, pour utiliser une expression inventée par moi-même et d’autres, « faits à la chaîne ». Que la conjoncture soit bonne ou mauvaise, un rendement caractérisé par une telle prévisibilité et par si peu d’écart ne correspond pas à la réalité.

Quels ont été pour vous les autres sujets d’inquiétude?
Je me souviens parfaitement d’avoir fait de grands gestes pendant la réunion, avant de dire - pour vous donner un chiffre approximatif, il y avait dans les 50 à 75 traders derrière sa vitre, dans la salle de marché : « Alors qu’est-ce qu’ils font ces gars-là ? » Parce qu’avant d’investir avec qui que ce soit on veut rencontrer le chef, le sous-chef, voir qui prépare le plat. J’ai essuyé un refus pour cette demande.
« Nous ne permettons jamais aux investisseurs de rencontrer nos équipes » : voilà ce que Madoff m’a dit. J’ai poursuivi : « Parlons de l’évaluation du portefeuille. Qui détient les titres ? »
Il m’a répondu : « C’est nous qui détenons les titres. » Il n’y avait pas de conservateur global, pas de courtier de premier ordre. Ca ne se passe jamais comme ça dans un vrai fonds.
Je lui expliqué que nous avions l’habitude de regarder trois à cinq ans d’états financiers audités pour les fonds.
Il m’a répondu : « On ne fournira pas d’audit. » J’étais là comme représentant d’une famille de milliardaires, alors m’entendre dire que je ne pourrais pas avoir accès à un élément qu’il était absolument correct et approprié de demander, je n’en croyais pas mes oreilles.
Et là, nous en arrivons à une question qui représente pour moi une énorme alerte rouge. On m’avait fait état d’une rumeur, à l’époque, selon laquelle il y avait 15 milliards de dollars d’actifs gérés chez Madoff. Ces actifs ont toujours été un sujet drapé d’un épais mystère. Quand j’ai posé des questions concernant ces actifs et que je me suis ouvertement fait éconduire, on était en train de quitter le domaine des alertes rouges pour entrer dans celui où on se dit : « Ce type-là a quelque chose à cacher. »

Comment est-ce possible que des consultants en fonds spéculatifs réputés, tels que Tremont Capital, aient pu soutenir des investissements dans le fonds de Madoff avec tous ces signaux d’alarme ? A quoi pensaient donc Tremont et tous les autres ?
J’étais loin d’être le seul à tirer les conclusions auxquelles je suis arrivé au sujet de Madoff. Madoff représente l’escroquerie qui s’est révélée au grand jour, avec toutefois beaucoup de partenaires complices. Ce genre de dispositif nécessite de telles attitudes. Je pense que les vérifications préalables menées à son sujet par les investisseurs étaient défaillantes, ou bien on leur a menti, à moins qu’aucune vérification n’ait été conduite, mise de côté peut-être au profit d’une relation avec un initié.

Et si c'était la Colère ou l'Abattement, en fin de compte?

Article lié : Peur ou optimisme, quelle attitude face la crise?

Franck du Faubourg

  20/01/2009

Ces dernières années de montée en puissance d’inégalités flagrantes ne sont pas restées sans effet sur nombre de gens qui ont pu gouter au confort de “faire partie de la classe Moyenne”, et qui ont acquis un certain savoir - tout au moins à l’idée qu’ils étaient capables de réfléchir dans le cadre du Système (placer ses économies en bourse, investir ds l’immobilier, voter pour un programme qui ne les lèsent pas trops, etc..)..et qui sont désormais confrontés à son effondrement en cours.
L’information alternative- par l’internet- permet aussi de s’ouvrir à des analyses et faits inaccessibles en d’autres temps.
Il parait que les américains prennent désormais plus leur infos sur le net qu’avec les moyens traditionnels tels que journaux , radios, télé..
Les grands “Bailouts” des majors de Wall Street ne sont pas passés facilement aux USA, et ailleurs , en France, en UK, ou en Allemagne, les décisions de panique ont été prises sans aucun débat,ni concertation digne de ce nom.. En fait, il n’y a toujours pas de mesures sérieuses sur l’impact que ces aides quelque peu iniques du contribuable vers le pouvoir financier, ont eu sur le public…
Un certain malaise est perceptible, comme on peut le noter par exemple avec un Sarko faisant les gros yeux à répétition devant les banques..
Car la pilule est dure à faire passer!
Il est probable que la Crise avançant, et les besoins des banques grossissant (l’insolvabilité du Système est totale, en l’état), il sera de plus en plus difficile de faire passer ces Bail-outs aux yeux des populations aux abois..
En Grèce, la situation est tragique depuis bientot 2 mois vis à vis du discrédit profond que la population nourrit envers la classe politique, mais rien ne transpire dans les infos françaises..
S’il y a Peur aux USA, c’est certainement un sentiment que peuvent nourrir les Elites locales, dont l’équipe Obama..
Un Warren Buffet est probablement trop coupé de l’amérique profonde pour prendre la mesure de la frustration qui monte..
Ce week-end, Fortune fait sa une en déclarant qu ‘il faut mettre Wall St en prison!  Ses journalistes sont sans doute mieux “au contact"qu’un Buffet!
L’optimisme est très fragile; il vaudrait mieux parler d’espoir - fugace! - car il semble que la réalité est en train de prendre le dessus:
-  l’évidence de la gravité de la situation est chaque jour plus pressante, et aucune “sortie n’est en vue”,mème à moyen terme..
- le mirage Obama est déja pas mal abimé par la connaissance qu’on a des membres de son équipe.
- les scandales “à la Madoff” vont probablement se multiplier, et il deviendra de plus en plus difficile de masquer cela par des soutiens financiers répétés .

Alors on s’interrogera sur la réalité du Pouvoir; des Bob Chapman (theinternationalforecaster.com) des Peter Schiff, des Roubini, des Ron Paul, des Lindsey Williams (voir ces videos: http://www.youtube.com/watch?v=CApz4VGc31g) seront de plus en plus lus, et vus. Et le pouvoir politique sera de plus en plus affaibli par le manque d’impact sur la vie quotidienne…

“L’insurrection qui vient”, finalement?

J'ai retrouvé le lien de l'article sur ; www.contreinfo.info/

Article lié : Legs et mémoires du “chevalier du déclin”

Bertrand Arnould

  20/01/2009

Norman Finkelstein ; Pourquoi israel ne veut pas la paix sur les frontières de 1967
Très instructif!

A Kiara

Article lié : Legs et mémoires du “chevalier du déclin”

Bertrand Arnould

  20/01/2009

J’ai lu cet article, il y a quelques jours, mais je ne me souviens plus par quel lien, il est très éclairant.
Quant a la puissance d’influence d’israel sur nos gouvernements, en dehors de leur corruption et lâcheté naturelle, prenez l’intervention de Dedef, du 19 01 sur ce forum, il vous explique bien le “comment cela se fait”

état mafieux

Article lié : Madoff, Israël, “les copains et les coquins”

Martin Gaël

  19/01/2009

A propos de l’Etat d’Israel se laissant bouffé par les mafias, il faut lire Programmer le désastre et la stratégie du choc. l’un est de michel warschawski et l’autre de naomi klein.
On comprend mieux ce qu’il se passe actuellement là bas.

Everything you wanted to know about how Zionists control US policy

Article lié : Puisqu’il n’y a pas de fumée sans feu (entre Israël et les USA) …

Dedef

  19/01/2009

http://www.moonofalabama.org/2009/01/i-was-recently-asked-to-answer-the-following-question-in-the-original-post-there-is-mention-of-israel-controlling-us-policy.html#more

Un peu long mais bien documenté sur la pratique US/Israel, l’AIPAC, etc.
C’est plus que du lobbying : cela va jusqu’au contrôle individuel des élus, avec des moyens et des méthodes plus proches de ceux d’un service de renseignement que de ceux du lobbying.
Je ne vois pas comment les gens concernés pourraient modifier leurs votes, meme s’ils haîssent probablement leurs maîtres.

Et le blowback pourrait bien être une vague d’antisemitisme aux USA.

Diversifier les sujets ?

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 081215, Pour saluer les donations 2008

Bilbo

  19/01/2009

Bonjour,

c’est toujours un plaisir de lire vos différentes analyses. Leur niveau général est rare et elles sont toujours instructives. Cependant j’éprouve toujours une pointe de déception quant à la diversité de vos sujets. Il me semble que vous êtes trop focalisé sur les USA.

Je pense que votre lectorat traditionnel a une assez bonne idée désormais des sombres perspectives américaines. De ce fait, lorsque vous parlez des USA, votre apport peut être assimilé à une expertise, à une dissection minutieuse d’un sujet donné.

Or dans un contexte de crise systémique, ce même lectorat peut être à la recherche d’analyses plus diversifiées, notamment sur les enjeux asiatiques et africains. Les sujets d’inquiétude sont nombreux actuellement; les risques de bouleversements géopolitiques et économiques font foison…

Peut-être faut-il chercher là une raison de la baisse des dons ? Une espèce de lassitude quant à un pays dont on pourrait prochainement parler au passé. A l’ouest rien de nouveau…

J’ai bien conscience de la difficulté matérielle et des moyens supplémentaires qu’il vous faudrait pour réussir à diversifier votre ligne éditoriale tout en maintenant votre niveau actuel, mais la pérennité de Dedefensa passe peut-être par là.

Cordialement.

Bilbo.

Cessez-feu à Gaza

Article lié : A propos de l’UE, de la présidence tchèque et de dedefensa.org (PhG) sur RFI

Arthur Borges

  19/01/2009

Il arrivera le jour où le Phosphorocauste aura fini par éclipser l’Holocauste.

Racisme

Article lié : “Keynésianisme inaugural”

Stephane Eybert

  19/01/2009

Le reve Americain est une chose avant tout Europeene et aussi dans une moindre mesure Asiatique.
Ces deux mondes ne se distinguent pas particulierement par leur amour pour la couleur noire.
Que l’on songe a la bourgeoisie francaise, a la famille royale d’angleterre, aux chinois ou aux japonais..
Or l’imagianire de ce reve est un homme blanc et une femme blanche.
Que va t’il devenir, ce reve americain lorsque la direction americaniste n’offrira plus cette blancheur..?
Comment sera recue la future culture americaine..?
Quel effet cela pourra t’il avoir sur un alignement atlantiste..?