Taurus Scorpio
28/01/2009
Taurus Scorpio
28/01/2009
Eclairage intéressant de Webster G. Tarpley dans une interview réalisée avant l’élection d’Obama. Il y annonce que sous Obama l’impérialisme des Brzezinski & co remplacerait celui des néocons et deviendrait plus réaliste et moins idéologue, en se réconciliant avec l’Iran pour les ramener dans l’axe du bien et les tourner contre la Russie. Russie qui deviendra, avec la Chine, la nouvelle cible de l’administration actuelle.
eric b
28/01/2009
J’insiste.
A tous les niveaux de nos sociétés, la pratique du mensonge est devenu la règle et l’affirmation d’une posture de vérité un handicap. Du petit artisan au CEO de classe internationale en passant par le moindre directeur de centre de profit, la tricherie (intellectuelle, morale, politique, et bien sur financière) est aujourd’hui quasiment consubstantielle à la “réussite”.
Un exemple parmi des millions d’autres.
On ne dit pas: “J’ai fait raser 100 000 hectares de forêts primaires pour planter des palmiers à huile pour me faire un max de tunes.”
On dit: ” Notre entreprise contribue à la préservation de l’environnement en maintenant les sols à l’abri de l’érosion et en contribuant à la lutte contre l’effet de serre.”
L’implosion du système parait logique si on postule qu’il fonctionne depuis des années sur un modèle de type mafieux, qui est par essence parasite.
Tout cela ne serait pas bien grave si nous n’étions pas 7 000 000 000. Ce qui est gravissime dans notre temps, c’est que l’effondrement de la civilisation s’accompagne de la dévastation de l’écosystème Terre.
Notre planète, si abimée, a besoin que les hommes retrouvent la raison.
Quelque chose comme un nouveau Siècle des Lumières ...
“Les hommes sont tellement aveugles que, si nous leur accordions qu’il y a des mensonges exempts de péché, ils ne s’en contenteraient pas, et voudraient que dans certains cas il y eût péché à ne pas mentir”
In OEUVRES COMPLÈTES DE SAINT AUGUSTIN, traduites en français sous la direction de M. Raulx, Tome XII.
Francis Lambert
28/01/2009
Notre conscience de la crise a des années de retard. Pire nous refusons encore ses signes et sommes tellement incapables de les analyser pour réagir rationellement : l’histoire des crises précédentes nous enfermera dans leur singerie ?
jean pierre SIMON
28/01/2009
1) c’est vrai que nous sommes de plus en plus individualisé , mais c’est vrai aussi que nous sommes de plus en plus connectés . On est donc a la fois plus conscient de soi meme et plus conscient de ce qui se passe autour. ( cf teilhard de chardin)
2) C’est vrai que les evenements s’enchaine comme dans un film (ou comme dans un reve) on regarde , mais on est pas acteur ( ca marche aussi pour les dirigeants)
3) c’est vrai qu’on a peur , mais en meme temps tout va si vite , que la peur peut soit nous paralysé , soit nous faire evoluer ....
4) es ce comme une naissance ? on quitte le ventre protecteur de sa maman et on se retrouve face a un monde agressif et bruyant
5) es ce comme une mort ? on a peur du froid et de l’inconnu ?
6) c’est peut etre un fabuleux espace de liberte qui se presente devant nous
7) peut on faire quelque chose pour empecher cette mort ou cette naissance ?
8) quand l’auteur ecrit ces lignes , nous fait il une lecture objective du monde , ou nous livre il ses propres incertitudes
existentielles ?
9) quand j’etais jeune dans les années 70 , je trouvais le monde super ennuyeux (tendandes fukayamistes) aujourd’hui c’est genial ca decoiffe mais j’ai peur d’etre comme le general du desert des tartares (dino buzatti)
Francis Lambert
27/01/2009
In a note entitled Some inconvenient truths, Merrill Lynchs North American economist David Rosenberg elucidates (...)
Depressions are basically long recessions - they can last anywhere from three to seven years, while historically cyclical recessions last 18 months - and tend to follow years of leveraged prosperity of Gatsby-like proportions.
Considering that in this most recent leveraged cycle from 2002-07, (...) it is safe to say the down-cycle we are currently experiencing did indeed follow a classic elongated period of leveraged prosperity. It is now reverting to the mean. (...)
Rosenberg provides some rather scary numbers:
$6 trillion - The amount of private sector debt that needs to be eliminated (...)
$1 trillion - The amount of excess capacity in the US economy.
$13 trillion - the cumulative loss of household net worth at the end of 2008.
70% - The USs share of global consumer spending/GDP, which Rosenberg predicts will now revert to its long-run average of 64 per cent. (...)
Time is certainly going to be a big part of the solution, and history tells us that deleveraging cycles last years.
(Wikipedia donne 10 ans ce qui est déjà plus que les 7 signalés : Great Depression - August 1929 to September 1939: longest (and deepest) recession of the 20th century)
Depression *alert* by Tracy Alloway
http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/01/27/51728/depression-alert/
Ma conclusion : l’effondrement va s’accélérer, les dénis à répétition empêchent de s’y préparer ... si l’on est optimiste l’avenir de nos Nations ressemblera au précédent soviétique, si l’on est pessimiste il suffit de repenser au destin de nos grand-parents, l’histoire n’est malheureusement pas l’expérience.
Francis Lambert
27/01/2009
- after they’ve tried everything else.
Winston Churchill
jean-claude larchit
27/01/2009
Lié aux nombreux articles que j’ai pu lire sur la crise.
Un seul site m’a paru aborder le sujet d’une manière originale. Les journalistes de Mediapart (journal en ligne payant créé par d’anciens du Monde et de Libé) ont enquêté en France, sur le terrain pour montrer comment la crise était vécue.
Le lien est ici:
http://www.mediapart.fr/journal/france/230109/vivre-la-crise-une-serie-de-mediapart
Le site est payant mais sans être abonné (je me suis déloggé pour voir), on peut toutefois avoir un bon aperçu de leur démarche.
Vidéo, son, reportage, enquête, diaporama, toutes les formes sont utilisées.
Comme a déclaré Obama, la crise ce sont des personnes de chair et de sang qui en souffrent. Pas de simples statistiques
jean pierre SIMON
27/01/2009
Pourquoi ne pas dire au PENTAGONE ? Ok on vous donne la meme somme , vous pourrez ainsi dormir au chaud. Mais au lieu de fabriquer des armes vous investissez dans les energies renouvelables.
Il doit y avoir 1% d’ideologues dans le lobby industriel et 99% de gens qui veulent des Dollars , des vrais.
Realpolitik oblige , gavons les , au final cela nous coutera moins cher
jean pierre SIMON
27/01/2009
juste un petit mot qui n’a rien a voir avec l’article pour dire que j’ai vu Armageddon avec Bruce Willis hier soir . Grace au genie americain la planete est sauvé . Mais j’ai quand meme remarque qu’un morceau de meteorite avait detruit paris.
Ce meteorite venait du nord ouest cad de la perfide Albion .
Jean-Paul Baquiast
27/01/2009
Citons, à propos d’Euronext, mentionné par l’article, que cette société de bourse associant la bourse de Paris et celle de New-York licencie massivement en ce moment à Paris et non à N.Y. (27/01). Il était facile de prévoir que comme d’habitude, ceux qui en France pensaient se renforcer en s’alliant avec des Américains n’avaient pas vu plus loin que le bout de leur nez.
Francis Lambert
27/01/2009
“C’est pire, tout à fait franchement… que tout le monde le pensait… et ça empire chaque jour”, déclare le nouveau vice-président des Etats-Unis, Joe Biden.
M. Biden parle d’une chose dont il ignore tout—la crise financière mondiale. Et cette semaine, un grand groupe de personnes qui n’y connaissent rien vont se rendre à Davos, en Suisse, pour parler de la crise financière. (...)
Partout dans le monde, le capitalisme est out… la politique est in. Obama est un héros… Fuld est un crétin. Les politiciens prennent le contrôle des banques. Ce sont eux—et non les investisseurs—qui décident quelles sociétés survivent et lesquelles périssent. (...)
Le problème, c’est que quasiment tous les secteurs ont besoin de cash. (...)
Obama essaie donc de trouver une solution globale—des baisses d’impôts, des dépenses d’infrastructures, des réductions, des subventions, des renflouages, des plans de relance… un petit peu de ci… un petit peu de ça… n’importe quoi qui remette du liquide entre les mains des gens.
La logique de tout ça est si simple que nous n’arrivons pas à la comprendre. Les gens ont trop dépensé. A présent, les autorités veulent qu’ils dépensent plus. (...)
Mais lorsque les républicains ont vu les détails du grand projet de dépenses d’Obama—se montant à 825 milliards de dollars—ils n’ont pas été stimulés le moins du monde. Non que ça les dérange de jeter l’argent par les fenêtres… pas plus qu’ils ne semblent perturbés par le fait que le gouvernement américain n’a pas d’argent à jeter… simplement, ils pensaient qu’ils y parviendraient mieux. (...)
Le plan d’Obama redémarrera-t-il l’économie ? Même l’un de ses aides déclare que “cela ne suffira peut-être pas”.
Nous avons un point de vue différent, cependant : selon nous, ce n’est pas “pas assez” ; c’est trop. C’est du mauvais argent prenant la suite du bon. Les erreurs doivent être corrigées, non dissimulées derrière de nouveaux meubles. Les mauvais investissements doivent être purgés… non étayés avec l’argent des autres.
La montagne de dette est toujours là ; aucune magie ne la fera disparaître.
Extraits de “Le plan de relance d’Obama : une goutte d’eau dans l’océan de la dette US” par Bill Bonner
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090127-1525.html
Exocet
27/01/2009
La révolution des ménagéres porte bien son nom de l’introspection currative et collective..Attitude logique puisque le propre du politique est le conservatisme:quoi de plus réactionaire qu’un politique au pouvoir?Quoi de plus conservateur qu’un politique qui n’a jamais était révolutionnaire?L’entropie du chaos alimentée par la force unipolaire de la crise qui se suffisant à elle même et rejoignant le paradigme de la fin de l’histoire ..Terrible constat du légue néo conservateur par hyper conducteur , quand l’ on pense que les lumiéres de Jure Belli se crévent dans l’ignorance anthropomorphique du recyclage perpétuel.. La civilisation agonisante qui se ne sait plus ou donner de la barre..entre deux précipices pour le même équivalent, l’effet tache d’huile du hasard et du chaos.Roule ma poule comme dit l’autre…
Stéphane Reposo
26/01/2009
Sil y a bien des Etats, les nations sur lesquels ils reposent sont des créations coloniales artificielles, ou mieux dit, elles nexistent pas.
Tous les Etats de la région sont des Etats imposteurs en ce sens.
Affirmer leur identité nest possible que dans des concepts théoriques et littéraires tel « larabisme ». Le chaos de minorités est inextricable et « inexpugnable », tant au Liban quen Syrie ou même en Egypte.
Et leur légitimité ne repose le plus souvent que sur un système répressif.
Dans le cas du Liban, lEtat repose sur une distribution des institutions par confessions et sectes. LEtat comme « entité physique » est la légitimité de lEtat politique. Quon ne sétonne pas quil peine à établir sa crédibilité. Doù mes réflexions actuelles autour de ce quon nome « lEtat dans lEtat », alias Hezbollah. Une entité qui occupe tous lespace régalien laissé par lEtat libanais, mais qui affirme une identité islamique plutôt que nationale ou sectaire (chiite). Et cette notion islamique est celle de la révolution islamique
Arnaud Genevois
26/01/2009
Bonjour,
cet article peut faire penser aux thèses de Dominique de Roux sur le gaullisme et son fantasme d’une “internationale gaullienne”. Ces textes ne sont pas très faciles à trouver (on peut lire, pour rester au Moyen-Orient, le “Nasser” réédité par l’Age d’Homme), mais c’est un peu la même dialectique : une subversion internationale de l’ordre, ou du désordre mondial (à l’époque, c’était dans le contexte de la guerre froide et des “deux blocs”) par l’affirmation des légitimités proprement nationales.
Il peut être intéressant de se documenter là-dessus.
Cordialement !
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