Exocet
22/01/2009
En plus il ne faut pas oublier que la mise à jour de quelques “charniers” légués par Bush.. peuvent le cas échéant apportait du poids aux décisions politique d’Obama qui rencontrant quelques difficultés (prévues..) sur sa Route.
Stephane Eybert
22/01/2009
Obama had to repeat his pledge because he didn’t spell it out correcly the first time.
That’s a big crack in the myth of the savior of the econonmy.
People’s iconic figurehead is now dented.
They’ll have to stop getting high on Obamajiruana.
The crisis can now truly unfold…
_ python
22/01/2009
Stratégie ou pas stratégie, buts de guerre atteints largement ou pas du tout, la tactique n’est pas nouvelle.
Elle a été abondamment, publiquement, ouvertement et même par écrit énoncée avant et après la guerre (comme elle le fut au moment du Liban en 2006, et comme elle est encore claironnée à l’adresse de l’Iran) : “ceux qui osent défier ou seulement contester Israël doivent s’attendre s’ils survivent à être ramenés sans pitié 50 ans en arrière”. Plomb durci n’était pas une si bonne traduction, “poing de plomb” est plus proche. Olmert l’a dit aux télés, les gazaouis connaitraient le prix à payer et le poids de ce poing.
Et c’est bien ce qui a été fait, au Liban ou à Gaza, sans aucun état d’âme. Comprenons, alors, le peu que valent les protestations d’innocence sur les inévitables mais désastreux dommages collatéraux, les horribles terroristes se faisant des boucliers humains avec des civils, les mosquées caches d’armes. Bien au contraire, le but est de terroriser les populations, l’écrabouiller comme sous un poing impitoyable, et desespérer les survivants, montrer son pouvoir absolu de vie ou de mort, montrer le pouvoir de tirer au hasard (femmes, fillettes, enfants, familles entières). Montrer qu’il n’y a de protection nulle part, ni mosquée ni église ni hôpitaux ni ambulance ni bâtiments d’organisation étrangère ou d’ONU ne peut offrir un abri quelconque. Tout cela était totalement prémédité, et quel merveilleux terrain d’exercice que Gaza pour ce tir aux lapins. Quelle vengeance personnelle pour Olmert accusé d’incompétence en 2006 et de corruption.
Au delà de l’épouvantable décompte des morts, des agonisants, des amputés, des traumatisés, au delà du chiffre énorme des dévastations (près de 1,7 milliards en euro) pour un territoire en superficie égal à la moitié “du territoire de Belfort”, on a peu entendu les exactions et abominations : les bulldozers et les tanks arrachant systématiquement les oliviers, les obus visant les poulaillers, les étables, le bétail, dévastant les plages, les bulldozers enfouissant les cadavres en même temps que les décombres et aplanissant le tout, les chiens lâchés sur les agonisants, les snipers et tirs sur les ambulanciers, sur les familles en deuil, sur les secours aux blessés, les obus sur chaque hôtel ou auberge, les missiles sur toute industrie, sur toute maison de plus de 3 étages, les bombes aux phosphores sur les réfugiés et les hôpitaux, et puis les mosquées détruites, utilisées comme bivouac par tsahal, et leurs murs en ruines souillés d’injures les plus haineuses et les plus racistes.
Ici comme prévu on ne voit que bien peu d’images, les media sont à Washington pour un changement qui n’aura pas lieu. Comme prévu on n’entend que des fables invoquant la “cruauté du hamas” et “la rupture de la trève a pris par surprise israel contrainte à réagir”. Les télés françaises surtout celles du service public organisent des débats soi disant pour éviter d’importer le conflit, et en réalité pour le contraire : ces animateurs hypocrites négligent bien de parler d’israelien ou de palestinien, surtout pas d’armée d’occupation et colons surarmés face à un blocus et des résistants, ils préfèrent opposer juifs et musulmans, les pousser à contester sans décence les faits et comptages .....ainsi ce sont eux, les animateurs, qui attisent la mêche.
Pour l’ONU, Ban a trouvé un biais pour exiger et peser sur l’état d’Israël : les attaques délibérées sur les bâtiments de l’ONU. Israel n’en a cure, Tsahal produira un dossier de preuves. L’armée a déjà produit des photos des bâtiments, avec présence de combattants palestiniens à proximité, puis a retiré ces photos quand il a été prouvé qu’elles dataient d’un an. Mais il ne faut pas s’y tromper, cette erreur n’en est pas une, c’est toujours le même procédé : soutenir mordicus un mensonge patent, le faire passer pour possible, c’est pour humilier et tuer l’espoir en tuant la vérité.
Il y a eu 500 morts palestiniens, civils ou cibles d’assassinats ciblés, des millions de maisons rasées pour la seule annéee 2008 avant même le déclenchement de la guerre : en plus du blocus, le but est toujours la punition collective, le désespoir, l’humiliation.
Les gens de pouvoir savent bien que la vérité n’est pas ce que tout un chacun s’imagine être un jugement commun peu contestable : pour eux la vérité est le reflet des forces en présence. Aussi la réalité devient elle aussi virtuelle, construite par la parole et la supercherie, et non fondée par les faits et une logique commune.
Les coquins qui excellent en celà sont nombreux (voyez donc ceux qui nous gouvernent, et plus loin soyons troublés par un autre blocus ehonté, celui imposé à Cuba).
Toujours est-il que la dimension israëlienne du mensonge, comme celle atteinte aux Usa, va bien au delà, et renverse la proposition : chez eux, plus la parole sera virtuelle, inconcevable, absurde, et moins la logique aura de poids pour s’y opposer, plus cela montrera qu’il est inimaginable qu’il y ait des forces en présence, mais une seule.
Tous les mensonges absurdes et inconcevables du 11 septembre, ces énormités qui défient toutes les lois de la physique, de l’optique, de la chimie, ces disparitions totales d’avions et leurs passagers jamais retrouvés mais toujours niées, procèdent de ce système d’endoctrinement, où on devient maître absolu par l’absurde.
Tout comme les mensonges énormes du système des finances : alors, leur effondrement prouve t’il que les mensonges peuvent s’arrêter et le monde changer? Que le club des coquins avait bien des tactiques mais des stratégies désastreuses?
Pas sûr. Ce pourrait même être un triomphe des coquins, des malandrins, des faussaires. Les prochaines semaines donneront peut être de meilleurs indices.
En tous cas ce qu’on voit, et c’est le cas très précisément en France aussi, c’est une concentration policière et gendarmière en accélération sidérale. Tout écart d’opinion se rapproche du délit terroriste et certaines punitions commencent à ressembler à des emplois disproportionnés de la force.
Changer de monde ça peut malheureusement prendre plusieurs tournures, bonnes et mauvaises.
Francis Lambert
21/01/2009
Changement de prophètes :
le climat est à un pessimisme dont l’ignorance verbeuse est au miroir des années de bulles ... (rappelons nous Sarkozy vantant les subprimes à l’américaine alors que leur effondrement devenait visible ) : nous serons encore surpris.
L’extrait copié à la fin signale que nous sommes encore dans la bulle du crédit pour certains acteurs significatifs des marchés. Et c’est compréhensible les montants pharamineux versés pour l’achat d’ABN-AMRO, exemple parmis tant d’autres, ne sont pas perdus : ces fortunes circulent mais ni vers les banques, ni vers les Nations ! Le monde regorge d’argent qui reste liquide pour une bonne part, l’autre maintient ce paradoxal optimisme boursier. Mais aucune Nation ne peut tracer ces fortunes, aucune Nation ne sait comment les réintéresser ni même les voler ... les Nations vont crever devant un coffre dont elles ont donné la clé.
Les banques “investisseuses” (RBS, FORTIS ...) se sont endettées à mort en finançant leur “investissements” ... ces génies financiers auraient attendus un an : ils avaient ces banques avec des aides d’état et toutes dettes apurées ! En attendant ces mêmes génies financiers continuent à mener le bal, leurs dettes bancaires s’ajoutent à toutes les autre (subprimes) et sont joyeusement refilées aux Nations (évidemment déficitaires mais réputées sans limite !) ... une orgie de dettes avec la natalité catastrophique européenne !
Ce qui est drôle ainsi c’est de voir le poulailler européen ivre d’inconscience et de division prolonger et contempler imperturbablement son suicide ... rappelons que l’europe va perdre 75 millions d’habitants d’ici 2050 : imaginez les PIB, les budgets etc. On annonce l’implosion de l’eurozone, mais toutes ces glorieuses Nations s’en moquent : le salut viendra d’Obama, pas de nous évidemment. A ce moment même l’europe pré-vit avec le gaz russe ce que la glorieuse Albion vit avec son pétrole : plus une goutte ... tant de génie Browno-Tatchérien pour épuiser et son pétrole et toutes ses banques dans l’amateurisme le plus prétentieux ... le génie des Nations d’europe est tout à la mesure de son histoire abjecte.
http://tropicalbear.over-blog.com/
point sur les indices - janvier 2009 :
“... Enfin, la fin de cette vague 5 ne signifie pas pour moi la fin du marché baissier, cette fois pour des raisons fondamentales…Sur le SP500, nous sommes bien loin (à 3,3%) du niveau de rendement moyen des indices caractéristique des points bas des grandes crises (8%) :
Les investisseurs continuent donc d’ignorer l’ampleur de la crise et restent extrêmement optimistes (contrairement aux apparences) au regard de la situation.”
Nicolas Stassen
21/01/2009
L’école de guerre économique n’est pas une formation comme les autres. Elle a été créée en 1997 pour combler deux lacunes importantes dans la formation initiale et la formation continue :
- la prise en compte des affrontements informationnels dans la définition de la stratégie des entreprises, des administrations et des collectivités territoriales;
- la problématique de l’accroissement des puissances de l’après-guerre froide dans une mondialisation des échanges de plus en plus conflictuelle.
Voir :
LES BANQUES EN DANGER
Secteur bancaire français:
Recommandations stratégiques
Exocet
21/01/2009
L’on aurait presque crut entendre dans le discours d’investiture d’Obama des propos métaphorés et solidaire.. de celui d’un Capitaine de Clipper s’apprêtant à franchir la longitude du Cap Horn, comme le trait d’union de deux univers. En ces temps immémoriaux d’un monde qui reculait les limites de l’impossible , les hommes et leurs cargaisons se sacrifaient au travers de terribles sacrifices.Comme vous le dites , le terrestre et ses basses besognes nous raméne bien loin ou trop proche de chacun de notre métabolisme du possible…Les USA vont t’ils se soviétiser encore plus dans leur sanctuaire artificiel ou dissoudrent leurs chaines dans les encaustiqueurs du Res Nullius.. ?
Stephane Eybert
21/01/2009
Le destin de l’americanisme est ecrit. Non, il ne s’agit pas la d’une volonte divine. Mais de quelque chose de beaucoup plus terre a terre, pire meme, d’historique, cette dimension sale encombrante.
Cette histoire qu’on avait voulu morte et enterree fait son grand retour et pas par la petite porte.
Ainsi, elle s’impose de nouveau et elle dictera a Obama chacune de ses, pardon, de ses, paroles.
Obama n’aura qu’a attendre le moment qui lui est dicte par l’Histoire. Ni trop tot, ni trop tard.
Cette chef d’orchestre va nous offrir un beau spectable.
Dedef
21/01/2009
Source: http://www.india-defence.com/reports/4174
Dated 20/1/2009
The US military has acquired additional supply routes for coalition forces in Afghanistan, the top US general for southwest Asia said Tuesday, following a slew of attacks on supply depots in Pakistan. The United States has reached agreements with Central Asian states for extra logistical routes into Afghanistan from the north, said General David Petraeus, who commands US troops in Iraq and Afghanistan.
The move came after a series of attacks on depots in and around Pakistan’s northwestern city of Peshawar, where hundreds of vehicles used to ferry supplies to NATO and US forces in Afghanistan from the south were torched. “It is very important, as we increase effort in Afghanistan, that we have multiple routes that go into the country,” Petraeus told reporters after talks with Pakistani leaders in Islamabad.
The US military said last month it would send reinforcements of 20,000 to 30,000 troops to Afghanistan, where about 70,000 international troops are fighting alongside Afghan security forces against an extremist insurgency. Petraeus noted traffic had been flowing “generally freely” through the Khyber Pass with a couple of “interruptions” in recent weeks. “But we have sought sought additional logistical routes into Afghanistan from the north,” he said.
The road from Peshawar to the Torkham border crossing passes through Pakistan’s lawless tribal zone, where extremists have sought refuge since the hardline Taliban regime in Kabul was ousted in the 2001 US-led invasion.
Before arriving in Pakistan, Petraeus said he had visited Kazakhstan, Turkmenistan, Tajikistan and Kyrgyzstan to reach agreements. “We were in these countries to solidify understandings and reach agreements on so-called northern lines of communication. These are logistical lines that support the effort in Afghanistan through the north. “There have been agreements reached and there are transit lines now and transit agreements for commercial goods and services in particular that include several countries in the Central Asian states and also Russia,” he said.
Pakistani security forces launched a major operation in the region more than three weeks ago to flush out militants from hideouts along the road. Security forces had to close the road temporarily last week when they expanded their offensive from the town of Jamrud, the gateway to the Khyber Pass, into Landi Kotal town near the Torkham border crossing.
Copyright © 2009 India Defence. All Rights Reserved.
CMLFdA
20/01/2009
Congressional Letter Asks Obama to Add F-22s
By william matthews
DEF NEWS Published: 19 Jan 2009 16:30 EST (21:30 GMT)
About 200 members of Congress have signed a letter urging President-elect Barack Obama to continue building F-22 stealth fighters.
Lawmakers hope to deliver the letter to the White House on Jan. 20 so that it is one of the first items Obama sees when he enters the Oval Office after being sworn in as president at noon, an aide to Rep. Norm Dicks, D-Wash., said.
The letter notes that Obama’s “certification” is required by March 1 or the F-22 production line will be shut down.
The U.S. Air Force has funding to buy 183 F-22s, but the letter says, “We are convinced that this number is insufficient to meet potential threats.”
Dicks and others say that “several” nations are developing stealthy, twin-engine fighters to challenge the F-22, and that sophisticated Russian SA-20, S-300 and S-400 surface-to-air missiles are proliferating worldwide. Stealthy warplanes are better able to avoid the missiles.
If military arguments aren’t enough to save the F-22, the prospect of job losses might be.
The letter says that more than 25,000 Americans work for more than 1,000 companies that make parts for the F-22. “Moreover, it is estimated that another 70,000 Americans indirectly owe their jobs to this program,” the lawmakers say.
“The F-22 program annually provides over $12 billion of economic activity to the national economy,” they write.
This isn’t the first such letter. On Jan. 16, Sens. Saxby Chambliss, R-Ga., and Patty Murray, D-Wash., sent Obama a similar letter arguing that “eliminating the $12 billion in economic activity and thousands of American jobs tied to F-22 production simply doesn’t make sense” in the current economic downturn.
Defense Secretary Robert Gates has questioned the need for more F-22s, reminding lawmakers during hearings last year that the costly planes have not been used in the wars in Iraq or Afghanistan.
steph steph
20/01/2009
C’est sous ce titre un peu provocateur, j’en conviens, que je souhaite modérer ce que dit Sweetman, en évoquant le “nettoyage ethnique” du marché des avions de combat après 2020.
Par nettoyage ethnique j’entends : la disparation des avions de combats “indigènes”, au profit du JSF… et ajouterais-je, à son profit exclusif et intrusif (dans le sens intrusion de la puissance US dans un système de souveraineté nationale).
Autant, je partage certains de vos points de vue sur la crise systémique de façon globale, et aux endroits où elle surgit : programmes de defense, “affaire” de gaza, afghanistan, monde des affaires.. tout cela sont des faces différentes, des arrètes “pointues” du même problème.
Autant quand vous dite que le JSF ne sera pas un succès, je n’en suis pas persuadé, et d’autre part avancer l’avènement d’un monopole du JSF post-2020, j’aurais tendance à ne pas y souscrire non plus.
1 - Le JSF sera vendu, et il sera un succès, non pas parce que c’est un système d’arme qui correspond bien aux besoins des forces aériennes clientes ; mais parce que -et vous le soulignez fort justement- c’est une décision politique. Hollande, Italie, Norvège, Australie, Royaume-Uni et d’autres employeront le JSF parce que cela reflète d’abord leur position politique, parfois à l’encontre des remarques ou critiques de leurs états-majors (Exemple : l’Australie qui critique l’avion : court sur pattes, capacités d’emport insuffisante, maniabilité en combat aérien mise en doute, etc…). Le JSF sera un succès, même si la visée hégémonique qu’il vise ne sera pas atteinte
2 - Le marché, même post-2020 ne se résumera pas aux seuls JSF et PAK-FA (l’équivalent du F22 version indo-russe : enfin pour le moment l’Inde paie et les russes font l’avion… C’est aussi un aveu des difficultés des ambitions indiennes, mais l’inde est un cas spécial, complexe, intrinsèque, atypique même.).
D’une part, certains pays ont le soucis de la diversité (ne pas dépendre d’une seul fournisseur) et d’autres ont le soucis de l’autonomie de souveraineté. Parmis lesquels : la France et son système Rafale.
Dans le cas suisse, confronté au Gripen et au Typhoon durant la campagne d’évaluation de novembre 2008 et décembre 2008, le Rafale aurait “survolé” la compétition (selon les militaires chargés de l’évaluer, subjugué par l’OSF en mode air-air et surtout air-sol -mode pour lequel il n’a pas été conçu à la base.). Le marché est évalué à une vingtaine d’appareils. Le marché est soumis à un référendum de la part des citoyens suisses, donc, en dernier ressort, le peuple jugera…
Toujours en europe, la Grèce “pourrait” également lorgner du coté du Rafale, déjà utilisatrice du Mirage 2000, elle fait face à une crise financière qui pose de gros problème dans le renouvellement des équipements de ses forces armées.
La Lybie, à signé une lettre d’intention pour 14 appareils, mais les choses étant ce qu’elles sont en Lybie, l’affaire peut trainer encore pendant des années.
Le Brésil, LA puissance régionale, pourrait se porter acquéreur d’une quarantaine de machine et les choses sont en bonne voie. A noter les “closes ties” qui relient Embraer et Dassault depuis plusieurs années… et le transfert de M2000RDI d’Orange au Brésil dans l’attente de… C’est l’exemple des possibités offertes par une relation industrielle forte (et intéressée bien sûr).
La relation stratégique porte aussi ses fruits, du côté des émirats, ou la présence française se renforce (base à abu dhabi ). Les émirats arabes unis, se montre intéressé par 60 machines à conditions que la France reprennent les mirage 2000-9 en dotation dans les forces aériennes émiratis.
On fait les comptes : 14 + 40 + 60 + 20 (on ne compte pas la grèce) , on tourne autour de 130 unités. 2009 sera l’année du Rafale. Et l’appareil dans ses versions post-F3 sera bien présent au delà de 2020.
D’autres nations et industriels proposent à l’export des appareils de bonnes performances dans leur domaine (Typhoon, supériorité aérienne : ce dernier équipant l ‘allemagne, l’italie, l’espagne, le royaume uni, l’autriche, l’arabie saoudite, etc…) et Gripen NG (Bon compromis entre coûts et performance).
Donc, affirmer que le JSF va “nettoyer” le marché est une affirmation gratuite et inconsidérée que je ne partage pas.
Après 2020, on aura : F-35, PAK-FA, Rafale, Typhoon, et Gripen NG… cela fait 5 candidats pour un marché qui vers 2025 vera le remplacement des flottes de F16…
Il n’est pas non plus impossible que la Chine propose un produit national à l’export d’une qualité qui pourrait en étonner plus d’un. On serait donc dans une optique de 5 + 1 et le pouvoir sera forcément dans les mains des acheteurs, puisqu’ils auront le choix, puisque c’est une décision politique…
Les affaires sont loin d’être aussi pliées qu’on veut bien nous le faire croire.
Stephane Eybert
20/01/2009
Je me demande depuis maintenant 5 ans comment va evoluer la perception qu’ont les americains de l’histoire des attaques du 11 Septembre 2001.
Cette peur qui leur a ete impose par leurs elites avec cette psy-op ne saurait se dissiper de si tot. Sauf si l’elite de la societe americaine se decidait a detruire le mythe et a passer aux aveux.
Reconnaitre la realite des faits et donc l’irealite de la menace exterieure, serait un coup majeur porte au systeme. On a bien reconnu les fourmis qui ont inversti la maison. A quand le tour du mirage des barbares..?
Mais bien sur, cela reviendrait a remplacer chez le peuple, une angoisse par une honte melee de rage.
Le systeme ne saurait prendre ce risque.
Mais le peuple americain lui s’en porterait beaucoup mieux et la nation americaine serait transformee, pouvant etre ainsi accueillie par les autres nations.
L’elite americaniste est elle prete a se sacrifier pour la sauvegarde de la nation americaine..? J’en doute.
Mais la crise elle n’a pas ces etats d’ame. Elle saura bien un jour balayer ce bouchon bloquant qui veut toujours a tout prix empecher l’amerique de se regarder dans un mirroir.
Stephane Eybert
20/01/2009
Le New York Times qui ne s’en sort pas de ses dettes avec un lectorat en declin. On voit une fois de plus un grand industriel financier venir a son secours, comme chez nous en France avec Libe et Le Monde. Ces journaux vont peut etre evoluer vers un lectorat reduit appartenant a la classe superieure et possedante de la belle societe du monde.
Dedef
20/01/2009
(article de l’hebdomadaire financier américain Barron’s) | JDF HEBDO | 03.01.2009 | Journal des Finances n° 6318 Barron’s
Il y a dix ans de cela, les soupçons de James Hedges .
En 1997, il a rencontré Bernard Madoff à New York.
Barron’s : Vous avez naguère décliné une possibilité d’investissement dans le fonds de Bernie Madoff. Qu’est-ce qui vous posait problème ?
Jim Hedges : Je suis allé rencontrer Madoff en 1997, et j’ai passé deux heures avec lui dans ses bureaux. Il a eu un comportement avec moi à des années-lumière du rapport traditionnel et des genres d’accès que j’avais eus jusqu’à présent aux managers de fonds. On m’a dit qu’il était rare pour lui de s’entretenir avec quiconque pendant une telle durée de temps, et qu’il était perturbé par cette procédure. Pendant tout l’entretien il a adopté un ton froid et laconique, et n’a fourni aucune information spontanément. Il fallait lui tirer les vers du nez pour obtenir une réponse à la moindre question. Pendant tout l’entretien il est resté distrait, à regarder les gens dans la salle de marché par les vitres de son bureau.
Notez bien que j’étais venu pour faire un investissement potentiel de plusieurs milliards de dollars pour le compte de familles et d’institutions haut placées, en tant que représentant d’une clientèle d’un renom exceptionnel. S’il y avait quelqu’un devant qui déballer ce qu’il avait dans le ventre, c’était moi et pas un autre. Ce que tout ça m’a montré, c’est qu’il s’agissait d’une escroquerie, point final. Ça m’a fait une impression marquante. Année après année, j’ai averti de nombreuses personnes : « Fuyez Madoff comme la peste ! »
Qu’est-ce qui vous a déplu dans l’entretien initial?
Nous avons un questionnaire de due diligence [Ndlr : vérification préalable] dont nous nous servons comme modèle pour tout investissement. Il est important : environ 40 pages de facteurs sur lesquels nous devons être rassurés. Ce questionnaire couvre la stratégie de trading mise en oeuvre par la direction, le back-office, le mécanisme d’évaluation pour le portefeuille, les modes de rémunération du manager, le système de contre-pouvoir, les questions de gouvernance, et toute une série d’autres facteurs. Avec Madoff, nous avions à peine dépassé la page 1 que les sonnettes d’alarme se sont déclenchées. Concernant la stratégie elle-même, quand je lui ai demandé de m’expliquer sa stratégie d’investissement, quelque chose ne collait pas. Sa stratégie ressemblait à celle de Long Term Capital Management (un fonds spéculatif qui n’existe plus), où l’on dit qu’on va accumuler les gains, dans le monde entier, par le biais d’opportunités d’arbitrage. Son idée selon laquelle il allait obtenir du marché des gains gratuits, sans risque en principal, ne tenait pas debout. L’un des aspects les importants quand on investit dans un fonds est d’avoir des attentes réalistes. Le client et le manager du fonds s’en tiennent aux mêmes attentes. En voyant le taux de rendement qui était proposé, je me suis tout de suite dit que sa régularité et sa prévisibilité le rendaient trop beau pour être vrai. Je n’ai vu aucune corrélation entre la stratégie et la façon dont il distribuait les rendements. J’ai eu la sensation que les rendements semblaient, pour utiliser une expression inventée par moi-même et d’autres, « faits à la chaîne ». Que la conjoncture soit bonne ou mauvaise, un rendement caractérisé par une telle prévisibilité et par si peu d’écart ne correspond pas à la réalité.
Quels ont été pour vous les autres sujets d’inquiétude?
Je me souviens parfaitement d’avoir fait de grands gestes pendant la réunion, avant de dire - pour vous donner un chiffre approximatif, il y avait dans les 50 à 75 traders derrière sa vitre, dans la salle de marché : « Alors qu’est-ce qu’ils font ces gars-là ? » Parce qu’avant d’investir avec qui que ce soit on veut rencontrer le chef, le sous-chef, voir qui prépare le plat. J’ai essuyé un refus pour cette demande.
« Nous ne permettons jamais aux investisseurs de rencontrer nos équipes » : voilà ce que Madoff m’a dit. J’ai poursuivi : « Parlons de l’évaluation du portefeuille. Qui détient les titres ? »
Il m’a répondu : « C’est nous qui détenons les titres. » Il n’y avait pas de conservateur global, pas de courtier de premier ordre. Ca ne se passe jamais comme ça dans un vrai fonds.
Je lui expliqué que nous avions l’habitude de regarder trois à cinq ans d’états financiers audités pour les fonds.
Il m’a répondu : « On ne fournira pas d’audit. » J’étais là comme représentant d’une famille de milliardaires, alors m’entendre dire que je ne pourrais pas avoir accès à un élément qu’il était absolument correct et approprié de demander, je n’en croyais pas mes oreilles.
Et là, nous en arrivons à une question qui représente pour moi une énorme alerte rouge. On m’avait fait état d’une rumeur, à l’époque, selon laquelle il y avait 15 milliards de dollars d’actifs gérés chez Madoff. Ces actifs ont toujours été un sujet drapé d’un épais mystère. Quand j’ai posé des questions concernant ces actifs et que je me suis ouvertement fait éconduire, on était en train de quitter le domaine des alertes rouges pour entrer dans celui où on se dit : « Ce type-là a quelque chose à cacher. »
Comment est-ce possible que des consultants en fonds spéculatifs réputés, tels que Tremont Capital, aient pu soutenir des investissements dans le fonds de Madoff avec tous ces signaux d’alarme ? A quoi pensaient donc Tremont et tous les autres ?
J’étais loin d’être le seul à tirer les conclusions auxquelles je suis arrivé au sujet de Madoff. Madoff représente l’escroquerie qui s’est révélée au grand jour, avec toutefois beaucoup de partenaires complices. Ce genre de dispositif nécessite de telles attitudes. Je pense que les vérifications préalables menées à son sujet par les investisseurs étaient défaillantes, ou bien on leur a menti, à moins qu’aucune vérification n’ait été conduite, mise de côté peut-être au profit d’une relation avec un initié.
Franck du Faubourg
20/01/2009
Ces dernières années de montée en puissance d’inégalités flagrantes ne sont pas restées sans effet sur nombre de gens qui ont pu gouter au confort de “faire partie de la classe Moyenne”, et qui ont acquis un certain savoir - tout au moins à l’idée qu’ils étaient capables de réfléchir dans le cadre du Système (placer ses économies en bourse, investir ds l’immobilier, voter pour un programme qui ne les lèsent pas trops, etc..)..et qui sont désormais confrontés à son effondrement en cours.
L’information alternative- par l’internet- permet aussi de s’ouvrir à des analyses et faits inaccessibles en d’autres temps.
Il parait que les américains prennent désormais plus leur infos sur le net qu’avec les moyens traditionnels tels que journaux , radios, télé..
Les grands “Bailouts” des majors de Wall Street ne sont pas passés facilement aux USA, et ailleurs , en France, en UK, ou en Allemagne, les décisions de panique ont été prises sans aucun débat,ni concertation digne de ce nom.. En fait, il n’y a toujours pas de mesures sérieuses sur l’impact que ces aides quelque peu iniques du contribuable vers le pouvoir financier, ont eu sur le public…
Un certain malaise est perceptible, comme on peut le noter par exemple avec un Sarko faisant les gros yeux à répétition devant les banques..
Car la pilule est dure à faire passer!
Il est probable que la Crise avançant, et les besoins des banques grossissant (l’insolvabilité du Système est totale, en l’état), il sera de plus en plus difficile de faire passer ces Bail-outs aux yeux des populations aux abois..
En Grèce, la situation est tragique depuis bientot 2 mois vis à vis du discrédit profond que la population nourrit envers la classe politique, mais rien ne transpire dans les infos françaises..
S’il y a Peur aux USA, c’est certainement un sentiment que peuvent nourrir les Elites locales, dont l’équipe Obama..
Un Warren Buffet est probablement trop coupé de l’amérique profonde pour prendre la mesure de la frustration qui monte..
Ce week-end, Fortune fait sa une en déclarant qu ‘il faut mettre Wall St en prison! Ses journalistes sont sans doute mieux “au contact"qu’un Buffet!
L’optimisme est très fragile; il vaudrait mieux parler d’espoir - fugace! - car il semble que la réalité est en train de prendre le dessus:
- l’évidence de la gravité de la situation est chaque jour plus pressante, et aucune “sortie n’est en vue”,mème à moyen terme..
- le mirage Obama est déja pas mal abimé par la connaissance qu’on a des membres de son équipe.
- les scandales “à la Madoff” vont probablement se multiplier, et il deviendra de plus en plus difficile de masquer cela par des soutiens financiers répétés .
Alors on s’interrogera sur la réalité du Pouvoir; des Bob Chapman (theinternationalforecaster.com) des Peter Schiff, des Roubini, des Ron Paul, des Lindsey Williams (voir ces videos: http://www.youtube.com/watch?v=CApz4VGc31g) seront de plus en plus lus, et vus. Et le pouvoir politique sera de plus en plus affaibli par le manque d’impact sur la vie quotidienne…
“L’insurrection qui vient”, finalement?
Bertrand Arnould
20/01/2009
Norman Finkelstein ; Pourquoi israel ne veut pas la paix sur les frontières de 1967
Très instructif!
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