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@jean pierre

Article lié : Une tactique sans stratégie

Stéphane Reposo

  17/01/2009

Voilà un article ancien, qui vaut ce qu’il vaut, qui répondra a vos questions d’ordre technique.

Il concerne une précédente offensive sur Gaza de moindre échèle, réalisée l’année dernière. Preuve que l’histoire se répète admirablement.

Opération “Hiver Chaud” de février 2008:

http://17germinal.blogspot.com/2008/03/lhiver-ft-chaud-gaza-lt-sera-brullant.html

Tactique

Article lié : Une tactique sans stratégie

jean pierre SIMON

  17/01/2009

Les deux arguments avancés pour expliquer la guerre israelienne sont : les tir de roquettes , les tunnels par lesquels transitent les armes.

Je n’y connais rien , j’attends vos doctes explications :

Peut on arreter ou devier une roquette une fois tirée.
Quel temps s’ecoule entre le tir dune roquette et son explosion , Quel est la vitesse d ‘une roquette ? a quel hauteur monte elle ?
Avec des drones est il facile de la detecter des le point de depart?

Ne suffit il pas (tout es tres relatif)  de bombarder une zone de 3m sur ??? le long de la frontiere avec l’egypte pour detruire les tunnels , voir de placer des observateurs de l’ONU du coté egyptien pour controler le transit dans les tunnels . Il suffirait de prevenir avant qu’on bombarde et il y aurait 0 victimes .

L’egypte a t’elle les moyens de bloquer la contrebande d’armes . J’entendais l’autre jour un officiel égyptien qui disait que les accords de paix avec israel ne leur permettait pas de deployer plus d’une centaine de soldats a la frontiere Gazaoui .

S’il faut vraiment eliminer le hamas , ne peut on les cibler plus precisement , les services secrets israeliens auraient ils les capacites de les apprehender ?

As t’on repondu a toutes ces questions avant de tuer ces 355 enfans qui n’y pouvaient ....

Air dominance pas morte

Article lié : Notes autour de l’“air dominance” en perdition

Jean-Paul Baquiast

  17/01/2009

J’aimerais bien que le concept d’Air dominance soit en déroute, comme l’écrit Ddefensa, mais je ne suis pas certain que ce soit le cas. Tant que les USA demeureront une superpuissance politique, ils auront besoin d’assurer leur bases économiques (accès au pétrole, aux matières premières, aux espaces géographiques stratégiques ) par la maîtrise militaire de l’air (et du spatial). Même en situation de crise économique aigue, ils n’abandonneront pas leur Air and Spatial Dominance. De même, un organisme qui perd ses forces réserve son oxygène au coeur et au cerveau.
Il serait donc plus que jamais nécessaire que Etats, dont l’Europe, qui ne voudraient pas rester sous l’ombre de la domination américaine, se dotent de ressources propres dans ces domaines. Pour l’Europe, il faudrait renoncer à soumettre les industries aérospatiales et d’armement à la domination technique et intellectuelle exercée par le Pentagone via l’Otan et les achats d’armes imposés. Personne ne semble l’avoir encore compris.  Tant pis pour le Rafale, Galiléo et autres programmes moribonds.

Et après le déluge ?

Article lié : La guerre dépassée

Passage De

  17/01/2009

salut

Lecteur de longue date, partageant nombre de vos opinions, je suis également affublé d’êtres chers m’entourant, dont certains dépendent directement de moi (saleté de paternité).

Aussi, à la lecture assidue de vos notes, je me demandais jusqu’où pourrait aller la dégradation actuelle, par pur souci égoïste des miens. Genre avoir une hypothèse optimiste et une pessimiste me plairait au plus haut point, afin de savoir si je broie du noir en solitaire…

Au demeurant, je me demandais ce que je pourrai faire à mon propre niveau, au delà des quelques contributions pécuniaires déjà réalisées. Certes, le courage de ce pseudonyme anonyme est déjà évocateur quand à la portée de engagement potentiel…

Mais qui sait, si un jour mon engagement politique venait à égaler pour intérêt pour la matière, alors peut être que ce post, et qui sait votre réponse éventuelle, n’auront pas été vains.

De Passage, souffrant d’une sourde inquiétude qui ne l’est malheureusement pas…

Gaza : un médecin urgentiste français raconte l’horreur

Article lié : Une tactique sans stratégie

_ python

  17/01/2009

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2496
Le docteur Régis Garrigue, urgentiste au CHU de Lille en mission humanitaire à Gaza, raconte l’horreur de la situation dans des hôpitaux submergés de blessés graves, et dans lesquels tout manque pour soulager la douleur des victimes. « C’est une horreur, » dit-il, « il faut que les israéliens arrêtent d’appuyer sur le bouton des avions de chasse pour tuer des gens. » Audio, transcription et reportage photo.

Témoignage du docteur Régis Garrigue recueilli par Charlotte Menegaux pour le Figaro, 14 janvier 2009

[...] se prendre deux bombes à côté de l’hôpital, je viens de faire un vol plané. Ca va… j’ai un peu mal au crâne, mais…Dans les pièces où on est il n’y a plus de carreaux. On est dans un hôpital. Les hôpitaux ne sont même plus des refuges. [Ce sont] des conditions de guerre, avec des équipes palestiniennes qui sont exceptionnelles de courage, de bravoure. Ce sont eux les vrais sauveteurs. Nous avons des ambulanciers qui partent sous les bombes chercher des gens.

Il n’y a rien ! C’est la misère, c’est une catastrophe. Il n’y a pas à manger, pour nous non plus d’ailleurs. Il n’y a pas de matériel médical, très peu de matériel chirurgical, orthopédique, alors qu’il y a énormément de fractures, d’amputations.

Sur l’hôpital central il n’y a plus de pansements, à Shifa il n’y a plus de quoi faire les pansements pour les enfants pour les plaies. Il n’y a plus aucun médicament, quasiment, contre la douleur. Rien…

Quand on est médecin et qu’on doit faire un pansement à une petite fille avec la moitié de la jambe arrachée et qu’il n’y a pas de morphine, c’est terrifiant.

Il y a deux niveaux. Il y a un niveau d’horreur qui est celui de l’arrivée des urgences. Aujourd’hui on a vu des bébés de trois mois morts, des mecs qui arrivaient sans tête, avec ce cortège de drames. Ce sont des familles entières qui sont décimées, c’est toujours deux, trois personnes en ce moment.. [inaudible] .

Et puis il y a ce qui se passe dans les étages, après, quand les gens ont été opérés, ils sont livrés à eux-mêmes. C’est quatre infirmiers pour trente malades qui nécessitent chacun une à deux heures de soins de pansements, sans antibiotiques, dans une putréfaction terrible…

On est en train de les laisser mourir. Ceux qui ne seront pas morts… que l’armée israélienne n’aura pas tués directement, ils vont les tuer à petit feu par…. Ça a encore pété... il vont les tuer à petit feu par l’infection et en les laissant [inaudible].

Donc voilà, c’est une horreur. Il faut que les israéliens arrêtent d’appuyer sur le bouton des avions de chasse pour tuer des gens.

On a vu avec notre ami chirurgien, on a vu encore des jeunes gens amputés des jambes, pourquoi faire ? Ce ne sont pas des combattants. Les enfants de trois mois, ceux qu’on a vus, ce ne sont vraiment pas des combattants.

On est, je dirais, bloqué dans Gaza. On travaille, on essaye de voir ce que l’on peut faire. On essaye de faire venir d’autres équipes, mais c’est très très dangereux, La violence, pas des combats, la violence de l’attaque israélienne fait que c’est quasiment impossible de travailler en tant qu’humanitaire. On peut le faire, on y arrive. C’est très très difficile.
Reportage Figaro, transcription Contre Info
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La deuxième mort du judaïsme, par Eric Hazan
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2498

« Le tournant n’est pas seulement celui de l’horreur et du massacre de masse des Palestiniens. Il y a deux points qui font des événements actuels ce qui est advenu de plus grave pour les juifs depuis Auschwitz. Le premier, c’est le cynisme, la manière ouverte de traiter les Palestiniens comme des sous-hommes, les tracts lâchés par des avions annonçant que les bombardements vont être encore plus meurtriers, alors que la population de Gaza ne peut pas s’enfuir, que toutes les issues sont fermées, qu’il n’y a plus qu’à attendre la mort dans le noir (...). L’autre nouveauté, c’est le silence de la majorité des juifs. »

Par Eric Hazan, Protection Palestine, 15 janvier 2009

Les millions de juifs qui ont été exterminés par les nazis dans les plaines de Pologne avaient des traits communs qui permettent de parler d¹un judaïsme européen. Ce n’était pas tant le sentiment d’appartenance à un peuple mythique, ni la religion car beaucoup d’entre eux s’en étaient détachés : c’étaient des éléments de culture commune. Elle ne se réduisait pas à des recettes de cuisine, ni à des histoires véhiculant le fameux humour juif, ni à une langue, car tous ne parlaient pas le yiddish. C’était quelque chose de plus profond, commun sous des formes diverses aux ouvriers des usines textiles de Lodz et aux polisseurs de diamants d’Anvers, aux talmudistes de Vilna, aux marchands de légumes d’Odessa et jusqu’à certaines familles de banquiers comme celle d’Aby Warburg. Ces gens-là n’étaient pas meilleurs que d’autres, mais ils n’avaient jamais exercé de souveraineté étatique et leurs conditions d’existence ne leur offraient comme issues que l’argent et l’étude.

Ils méprisaient en tout cas la force brutale, dont ils avaient souvent eu l’occasion de sentir les effets. Beaucoup d’entre eux se sont rangés du côté des opprimés et ont participé aux mouvements de résistance et d’émancipation de la première moitié du siècle dernier : c’est cette culture qui a fourni son terreau au mouvement ouvrier juif, depuis le Bund polonais, fer de lance des révolutions de 1905 et 1917 dans l’empire tsariste, jusqu’aux syndicats parisiens des fourreurs et des casquettiers, dont les drapeaux portaient des devises en yiddish et qui ont donné, dans la M.O.I., bien des combattants contre l’occupant. Et c’est sur ce terrain qu’ont grandi les figures emblématiques du judaïsme européen, Rosa Luxembourg, Franz Kafka, Hannah Arendt, Albert Einstein. Après guerre, nombre des survivants et de leurs enfants soutiendront les luttes d’émancipation dans le monde, les Noirs américains, l’ANC en Afrique du Sud, les Algériens dans leur guerre de libération.

Tous ces gens sont morts et on ne les ressuscitera pas. Mais ce qui se passe en ce moment à Gaza les tue une seconde fois. On dira que ce n’est pas la peine de s’énerver, qu’il y a tant de précédents, de Deir Yassin à Sabra et Chatila. Je pense au contraire que l’entrée de l’armée israélienne dans le ghetto de Gaza marque un tournant fatal. D’abord par le degré de brutalité, le nombre d’enfants morts brûlés ou écrasés sous les décombres de leur maison : un cap est franchi, qui doit amener, qui amènera un jour le Premier ministre israélien, le ministre de la Défense et le chef d’État-major sur le banc des accusés de la Cour de justice internationale.

Mais le tournant n’est pas seulement celui de l’horreur et du massacre de masse des Palestiniens. Il y a deux points qui font des événements actuels ce qui est advenu de plus grave pour les juifs depuis Auschwitz. Le premier, c’est le cynisme, la manière ouverte de traiter les Palestiniens comme des sous-hommes, les tracts lâchés par des avions annonçant que les bombardements vont être encore plus meurtriers, alors que la population de Gaza ne peut pas s’enfuir, que toutes les issues sont fermées, qu’il n’y a plus qu’à attendre la mort dans le noir.

Ce genre de plaisanterie rappelle de façon glaçante le traitement réservé aux juifs en Europe de l’Est pendant la guerre, et sur ce point j’attends sans crainte les hauts cris des belles âmes stipendiées. L’autre nouveauté, c’est le silence de la majorité des juifs. En Israël, malgré le courage d’une poignée d’irréductibles, les manifestations de masse sont menées par des Palestiniens. En France, dans les manifestations du 3 et du 10 janvier, le prolétariat des quartiers populaires était là, mais des hurlements de colère d’intellectuels juifs, de syndicalistes, de politiciens juifs, je n’en ai pas entendu assez.

Au lieu de se satisfaire des âneries du gouvernement et du CRIF (« ne pas importer le conflit »), il est temps que les juifs viennent en masse manifester avec les « arabo-musulmans » contre l’inacceptable. Sinon, leurs enfants leur demanderont un jour « ce qu’ils faisaient pendant ce temps-là » et je n’aimerais pas être à leur place quand il leur faudra répondre.

Eric Hazan, a mené pendant plus de vingt-cinq ans une première vie, celle d’un chirurgien hospitalier, avant de reprendre en 1983 les éditions Hazan. En 1998 il fonde avec un groupe d’amis La fabrique éditions. La fabrique a édité entre autres Jacques Rancière, Alain Brossat, Walter Benjamin, Sophie Wahnich, Norman Finkelstein, André Schiffrin, Enzo Traverso, Ilan Pappé, Michel Warschawski, Amira Hass, Tariq Ali…
Publication originale Protection Palestine

Meme les singes doivent en rire..

Article lié : Une tactique sans stratégie

Stephane Eybert

  17/01/2009

Ou l’on voit le grand singe dominant pret a se retourner contre son fidele homme de main apres avoir essuye une rebufade.

Relations US-Israël

Article lié : Les relations USA-Israël en péril?

Hans Vogel

  16/01/2009

En effet, il me semble inévitable que tôt ou tard, la “special relationship” entre Israël el les États-Unis périsse. En fin de compte, l’intérêt d’Israël est simplement de survivre comme état hébreu indépendant, celui des États-Unis au contraire d’étendre leur hégémonie au Moyen Orient. Or, ce sont des intérêts fondamentalement opposés.

Je prends la liberté de suggérer la lecture de mon article sur Pravda intitulé “The Rewards of Loyalty”, paru hier le 15 janvier:
http://english.pravda.ru/world/americas/15-01-2009/106955-Rewards_Loyalty-0

Hans Vogel

Message du Premier Ministre du gouvernement de Gaza

Article lié : Les relations USA-Israël en péril?

_ python

  16/01/2009

http://www.voltairenet.org/article159009.html

Message du Premier Ministre du gouvernement de Gaza
Israël doit stopper son agression !
par Ismael Haniyeh*

Alors que la guerre israélienne et le blocus égyptien, financés par l’Arabie saoudite, continuent à martyriser la population de Gaza, le Premier ministre Ismael Haniyeh adresse ce message à l’Ouest. Au nom des 1,5 millions de personnes prisonnières dans le ghetto et soumises au bombardement, il appelle au secours.

16 janvier 2009

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Gaza (Palestine/Israël)

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Résistance en Palestine

J’écris cet article à destination des lecteurs de l’Ouest, à travers tout leur spectre politique et social, tandis que la machine de guerre israélienne continue de massacrer mon peuple dans la bande de Gaza.

À ce jour, près de 1000 personnes ont été tuées, dont près de la moitié sont des femmes et des enfants.

La semaine dernière, le bombardement de l’école de l’UNRWA (Agence de secours et de travaux des Nations Unies) dans le camp de réfugiés de Jabalya a été l’un des plus odieux crimes imaginables, alors que des centaines de civils avaient abandonné leurs foyers et cherché refuge auprès de l’agence internationale avant d’y d’être impitoyablement bombardés et attaqués par Israël. Quarante-six femmes et enfants ont été massacrés dans cet attentat odieux, et de nombreuses autres personnes ont été blessées.

Tout le monde sait que le retrait d’Israël de la bande de Gaza en 2005 n’a pas mis fin à son occupation, ni par conséquent à ses obligations internationales en tant que puissance occupante. Il a continué de contrôler et de dominer nos frontières terrestres, maritimes et aériennes.

L’ONU a confirmé que entre 2005 et 2008, l’armée israélienne a tué près de 1250 Palestiniens dans la bande de Gaza, dont 222 enfants.

Pour l’essentiel de cette période, les passages de la frontière sont restés fermés de manière impitoyable, n’étant autorisées à passer que des quantités limitées de nourriture, de fuel industriel, d’alimentation pour les animaux et quelques autres articles de première nécessité.

Malgré tous les efforts pour le dissimuler, les élections de janvier 2006 qui ont vu la victoire du Hamas avec une majorité substantielle sont à l’origine de la guerre criminelle d’Israël contre Gaza. Ce qui s’est ensuite produit, c’est qu’aux côtés d’Israël, les États-Unis et l’Union européenne ont uni leurs forces dans une tentative d’annuler la volonté démocratique du peuple palestinien.

Ils ont d’abord tenté d’inverser le résultat en faisant obstacle à la formation d’un gouvernement d’unité nationale, puis en créant un véritable enfer pour le peuple palestinien à travers l’étranglement économique.

Le lamentable échec de toutes ces machinations a finalement conduit à cette guerre odieuse. L’objectif d’Israël est de réduire au silence toutes les voix qui expriment la volonté des Palestiniens, pour ensuite imposer ses propres conditions pour un règlement final en nous privant de notre terre, de notre droit à Jérusalem comme capitale de notre futur État palestinien et en privant les réfugiés du droit de retourner dans leurs foyers.

En fin de compte, l’état de siège imposé sur la bande de Gaza, qui manifestement viole la quatrième Convention de Genève, a interdit la plupart des fournitures médicales de base pour nos hôpitaux. Il a empêché la livraison de carburant et la fourniture d’électricité à notre population. Et en plus de toute cette barbarie, Israël leur a refusé la nourriture et la liberté de mouvement, même pour se faire soigner.

Cela a conduit à la mort qui aurait pu être évitée de centaines de patients et à une hausse sans discontinuer de la malnutrition chez les enfants.

Les Palestiniens sont consternés de voir que les membres de l’Union européenne ne considèrent pas ce siège obscène comme une forme d’agression. Malgré les preuves accablantes, ils affirment sans vergogne que le Hamas est à l’origine de cette catastrophe sur le peuple palestinien car il n’aurait pas renouvelé la trêve.

Pourtant, demandons-nous, Israël a t-il honoré les termes du cessez-le-feu négocié sous médiation de l’Égypte en Juin ? Il ne l’a pas fait. L’accord prévoyait une levée du siège et la fin des attaques en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Alors que nous respections totalement nos engagements, les Israéliens ont persisté dans le meurtre de Palestiniens dans la bande de Gaza ainsi qu’en Cisjordanie, au cours de ce qui devint connu sous le nom de l’année de la paix d’Annapolis.

Aucune des atrocités commises à l’encontre de nos écoles, universités, mosquées, ministères et infrastructures civile ne nous dissuadera de vouloir conquérir nos droits nationaux. Sans aucun doute, Israël pourrait démolir toute construction dans la bande de Gaza, mais il ne pourra jamais briser notre détermination et notre ténacité à vouloir vivre dans la dignité sur notre terre.

Certes, si rassembler des civils dans un bâtiment pour ensuite les bombarder ou utiliser des bombes au phosphore et des missiles ne sont pas des crimes de guerre, alors qu’en est-il ? Combien d’autres conventions et traités internationaux les sionistes israéliens doivent-ils violer avant qu’il leur faille rendre des comptes ? Il n’y a pas de capitale dans le monde d’aujourd’hui où les gens libres et honnêtes ne sont pas indignés par cette brutale oppression.

Ni la Palestine, ni le monde ne sera le même après ces crimes.

Il n’y a qu’une seule voie à suivre. Notre condition pour un nouveau cessez-le-feu est claire et simple. Israël doit mettre fin à sa guerre criminelle et au massacre de notre peuple, lever totalement et sans condition son siège illégal de la bande de Gaza, ouvrir tous nos passages frontaliers et se retirer complètement de la bande de Gaza.

Après cela, nous considérerons les options futures.

Pour terminer, les Palestiniens sont un peuple qui lutte pour se libérer de l’occupation et pour la création d’un État indépendant avec Jérusalem comme capitale, et pour le retour des réfugiés dans les villages d’où ils ont été expulsés.

Quel qu’en soit le prix, la poursuite des massacres perpétrés par Israël ne brisera ni notre volonté, ni notre désir de liberté et d’indépendance.
Ismael Haniyeh

Premier ministre du gouvernement de Gaza.

Mouton de Panurges

Article lié : Legs et mémoires du “chevalier du déclin”

jean pierre SIMON

  16/01/2009

W a surtout montré que l’effet mouton de Panurge n’a pas été suffisemment etudié par nos sociologues. En gros aux etats unis la resistance a été quasi nulle et s’il n’y avait pas eu Jacques Chirac en France , c’est clair nos troupes partaient pour l’Irak .Dans ma tête Chirac est clairement rentré dans l’histoire de France en resistant quand il le fallait .

Le chevalier du Heysel

Article lié : Legs et mémoires du “chevalier du déclin”

Exocet

  16/01/2009

Au lieu de diversifier les dépendances energétiques des USA(l’europe n’en parlons pas, c’est une arlésienne qui à perdue ses sources.. ..), le bad boy n’aura fait que les concentrer en accélérant des processus forcenés de l’inter dépendance.Concentrations géostratégique avec renforcement de l’islam radicale , dégénéréscence de la croissance occidentale , dissolution de la démocratie (par contres effets politophobe..). Les néo cons ( les propres actionnaires devant les arroseurs arrosés du bad boy.) pourrait lui intenter un procés pour abus et usage de faux.Un vrai poéme ce Georges Post apocalyptique   et machiavélique à temps plein ,finalement détenteur d’ un réel pouvoir politico écologiste à sa maniére… Une sorte d’aberration de l’hooliganisme sous la forme explosive de la folie politophobe et destructrice ... Un sacré Bad boy! Gaffe quand même qu’il tombe pas de son canasson dans son ranch, une déccélaration subite…,en quelques sortes le   moment paroxystique inversé du chevalier du déclin !

Moon of Alabama

Article lié : Les relations USA-Israël en péril?

Stephane Eybert

  16/01/2009

Une bonnes source de news

http://www.moonofalabama.org

Bush, le passager clandestin

Article lié : Legs et mémoires du “chevalier du déclin”

Stephane Eybert

  16/01/2009

Comment voir un manipulateur chez quelqu’un chez qui, comme vous le dites si bien, on “trouve rarement, assemblée en une seule psychologie, celle de GW Bush, une recette aussi savamment dosée de médiocrité, d’inculture, de simplicité ébahie, d’ingénuité sympathique, d’entêtement dans l’erreur et d’alacrité roborative, de croyance aussi assurée que fausse, de foi du charbonnier texan et ainsi de suite.”

Bush n’est absolument pas manipulateur car il n’en a pas les moyens. Rare son ceux qui peuvent faire ombre au Cardinal. Meme Kissinger tenait plus du mafieux que du stratege.

Bush n’est pas trop manipulable non plus. Car, comme une fusee Apollo 911, une fois lancee dans la direction choisie par Neocon Control, il n’est plus question d’en corriger ni moderer la trajectoire.

Difficile de juger

Article lié : Les relations USA-Israël en péril?

Bilbo

  16/01/2009

Bonjour,

je suis d’accord avec vous sur l’impossibilité de conclure à ce stade. Toutefois la croisée des chemins arrive à une vitesse hallucinante.

L’ONU notamment joue gros dans cette crise :
Le fallot Ban Ki-Moon a été débordé par les pays non-alignés avec une mise en accusation d’Israël formulée par le Président de l’Assemblée générale de l’ONU.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18200&Cr=Isra%EBl&Cr1=Palestiniens

Je parle ici de la survie même de l’ONU et/ou d’une remise en cause partielle ou totale de son fonctionnement, notamment celui du conseil de sécurité. A quand un déménagement de l’ONU loin des USA ?

A propos de bombes spéciales, le site Mondialisation.ca tient une position différente de la vôtre et évoque notamment une livraison en cours de 3000 tonnes d’armement non identifié.
Il est assez exceptionnel que ce site mette en 2 jours autant d’articles (4) ayant trait à un même sujet.

Ce même site signale d’ailleurs une autre motivation à cette attaque, motivation sordide s’il en est : la présence de gaz naturel dans les eaux territoriales palestiniennes.

Cordialement.

S'agit-il d'assurance ou du contraire ?

Article lié : JSF versus Sweetman, – sous le regard de ROW…

Père Iclès

  16/01/2009

Si on considère que Sweetman s’adresse à ceux qui s’intéressent à l’approche économique de la problémaique JSF on peut penser que la tableau idyllique brossé par lui de l’avenir de l’avioneur US pourrait n’être qu’une façon de faire patienter les actionnaires de l’entreprise.

Après le plantage de l’industrie automobile et les discours plus ou moins pacifistes de Obama, il y aurait pour ces derniers, largement de quoi devenir méfiants.

Je crois que vous aimez bien Immanuel Wallerstein...

Article lié : Gaza divise l’Amérique (et les Juifs US)

Dedef

  16/01/2009

Commentary No. 249, Jan. 15, 2009
http://www.binghamton.edu/fbc/249en.htm

“Chronicle of a Suicide Foretold: The Case of Israel”

The state of Israel proclaimed its independence at midnight on May 15, 1948. The United Nations had voted to establish two states in what had been Palestine under British rule. The city of Jerusalem was supposed to be an international zone under U.N. jurisdiction. The U.N. resolution had wide support, and specifically that of the United States and the Soviet Union. The Arab states all voted against it.

In the sixty years of its existence, the state of Israel has depended for its survival and expansion on an overall strategy that combined three elements: macho militarism, geopolitical alliances, and public relations. The macho militarism (what current Prime Minister Ehud Olmert calls the “iron fist”) was made possible by the nationalist fervor of Jewish Israelis, and eventually (although not initially) by the very strong support of Jewish communities elsewhere in the world.

Geopolitically, Israel first forged an alliance with the Soviet Union (which was brief but crucial), then with France (which lasted a longer time and allowed Israel to become a nuclear power), and finally (and most importantly) with the United States. These allies, who were also patrons, offered most importantly military support through the provision of weapons. But they also offered diplomatic/political support, and in the case of the United States considerable economic support.

The public relations was aimed at obtaining sympathetic support from a wide swath of world public opinion, based in the early years on a portrait of Israel as a pioneering David against a retrograde Goliath, and in the last forty years on guilt and compassion over the massive Nazi extermination of European Jewry during the Second World War.

All these elements of Israeli strategy worked well from 1948 to the 1980s. Indeed, they were increasingly more effective. But somewhere in the 1980s, the use of each of the three tactics began to be counterproductive. Israel has now entered into a phase of the precipitate decline of its strategy. It may be too late for Israel to pursue any alternative strategy, in which case it will have committed geopolitical suicide. Let us trace how the three elements in the strategy interacted, first during the successful upward swing, then during the slow decline of Israel’s power.

For the first twenty-five years of its existence, Israel engaged in four wars with Arab states. The first was the 1948-1949 war to establish the Jewish state. The Israeli declaration of an independent state was not matched by a Palestinian declaration to establish a state. Rather, a number of Arab governments declared war on Israel. Israel was initially in military difficulty. However, the Israeli military were far better trained than those of the Arab countries, with the exception of Transjordan. And, crucially, they obtained arms from Czechoslovakia, acting as the agent of the Soviet Union.

By the time of the truce in 1949, the discipline of the Israeli forces combined with the Czech arms enabled the Israelis to win considerable territory not included in the partition proposals of the United Nations, including west Jerusalem. The other areas were incorporated by the surrounding Arab states. A large number of Palestinian Arabs left or were forced to leave areas under the control of the Israelis and became refugees in neighboring Arab countries, where their descendants still largely live today. The land they had owned was taken by Jewish Israelis.

The Soviet Union soon dropped Israel. This was probably primarily because its leaders quickly became afraid of the impact of the creation of the state on the attitudes of Soviet Jewry, who seemed overly enthusiastic and hence potentially subversive from Stalin’s point of view. Israel in turn dropped any sympathy for the socialist camp in the Cold War, and made clear its fervent desire to be considered a full-fledged member of the Western world, politically and culturally.

France at this time was faced with national liberation movements in its three North African colonies, and saw in Israel a useful ally. This was especially true after the Algerians launched their war of independence in 1954. France began to help Israel arm itself. In particular, France, which was developing its own nuclear weapons (against U.S. wishes), helped Israel do the same. In 1956, Israel joined France and Great Britain in a war against Egypt. Unfortunately for Israel, this war was launched against U.S. opposition, and the United States forced all three powers to end it.

After Algeria became independent in 1962, France lost interest in the Israeli connection, which now interfered with its attempts to renew closer relations with the three now independent North African states. It was at this point that the United States and Israel turned to each other to forge close links. In 1967, war broke out again between Egypt and Israel, and other Arab states joined Egypt. In this so-called Six Day War, the United States for the first time gave military weapons to Israel.

The 1967 Israeli victory changed the basic situation in many respects. Israel had won the war handily, occupying all those parts of the British mandate of Palestine that it had occupied before, plus Egypt’s Sinai Peninsula and Syria’s Golan Heights. Juridically, there was now a state of Israel plus Israel’s occupied territories. Israel began a policy of establishing

Jewish settlements in the occupied territories.

The Israeli victory transformed the attitude of world Jewry, which now overcame whatever reservations it had had about the creation of the state of Israel. They took great pride in its accomplishments and began to undertake major political campaigns in the United States and western Europe to secure political support for Israel. The image of a pioneering Israel with emphasis on the virtues of the kibbutz was abandoned in favor of an emphasis on the Holocaust as the basic justification for world support of Israel.

In 1973, the Arab states sought to redress the military situation in the so-called Yom Kippur war. This time again, Israel won the war, with U.S. arms support. The 1973 war marked the end of the central role of the Arab states. Israel could continue to try to get recognition from Arab states, and it did succeed eventually with both Egypt and Jordan, but it was now too late for this to be a way to secure Israel’s existence.

As of this point, there emerged a serious Palestinian Arab political movement, the Palestine Liberation Organization (PLO), which was now the key opponent of Israel, the one with whom Israel needed to come to terms. For a long time, Israel refused to deal with the PLO and its leader Yasser Arafat, preferring the iron fist. And at first, it was militarily successful.

The limits of the iron fist policy were made evident by the first intifada, a spontaneous uprising of Palestinian Arabs inside the occupied territories, which began in 1987 and lasted six years. The basic achievement of the intifada was twofold. It forced the Israelis and the United States to talk to the PLO, a long process that led to the so-called Oslo Accords of 1993, which provided for the creation of the Palestinian Authority in part of the occupied territories.

The Oslo Accords in the long run were geopolitically less important than the impact of the intifada on world public opinion. For the first time, the David-Goliath image began to be inverted. For the first time, there began to be serious support in the Western world for the so-called two-state solution. For the first time, there began to be serious criticism of Israel’s iron fist and its practices vis-à-vis the Arab Palestinians. Had Israel been serious about a two-state solution based on the so-called Green Line - the line of division at the end of the 1948-1949 war - it probably would have achieved a settlement.

Israel however was always one step behind. When it could have negotiated with Nasser, it wouldn’t. When it could have negotiated with Arafat, it wouldn’t. When Arafat died and was succeeded by the ineffectual Mahmoud Abbas, the more militant Hamas won the Palestinian parliamentary elections in 2006. Israel refused to talk to Hamas.

Now, Israel has invaded Gaza, seeking to destroy Hamas. If it succeeds, what organization will come next? If, as is more probable, it fails to destroy Hamas, is a two-state solution now possible? Both Palestinian and world public opinion is moving towards the one-state solution. And this is of course the end of the Zionist project.

The three-element strategy of Israel is decomposing. The iron fist no longer succeeds, much as it didn’t for George Bush in Iraq. Will the United States link remain firm? I doubt it. And will world public opinion continue to look sympathetically on Israel? It seems not. Can Israel now switch to an alternative strategy, of negotiating with the militant representatives of the Arab Palestinians, as an integral constituent of the Middle East, and not as an outpost of Europe? It seems quite late for that, quite possibly too late. Hence, the chronicle of a suicide foretold.

by Immanuel Wallerstein

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