Maxime Audebert
08/01/2009
Une simple réflexion dont j’espère que vous aurez le temps de me donner votre si pertinent avis.
Il est souvent dit à propos de cette guerre qu’elle a deux objectifs. Premièrement, lutter et détruire le Hamas (par les diverses hypothèses toutes aussi farfelues les unes que les autres qu’on peut entendre, notamment en lui faisant porter le poids de la responsabilité de cette guerre).
Ceci s’intègrerait dans le grand projet de conquête israëlien dont le commentaire précédent parle.
On ne connaît que trop bien les méthodes de conquête par la peur que les israëliens appliquent depuis 60 ans… Insufler la peur de la mort chez les arabes pour les faire fuir a toujours été la direction politique de ce “pays”.
Deuxièment, il est beaucoup rapporté la nécessité pour Israël de lancer cette attaque (prévue apparemment de longue date) en cette période d’absence de leadership politique US. Bush, trop sur la fin pour s’y intéresser et Obama qui martèle à ce propos qu’il n’y a qu’un président. Le silence d’Obama sur la question Gazaouite (alors qu’il est plus qu’éloquent sur la question économique) pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un autre commentaire et peut possiblement laisser rêver les utopiques en un changement de stratégie étatsunienne sur la question israëlienne. Israël voudrait alors mettre le président élu devant “le fait accompli” ne lui laissant que peu le choix de sa politique à son égard. N’a t’il pas déjà dit qu’il serait intransigent quant à la sécurité d’Israël?
Bref, voyons les choses autrement. Considérons que cette guerre n’est pas une guerre de conquête classique de la part d’Israël et élargissons la réflexion sur la guerre “pré-investiture” d’Obama.
L’attaque d’hier à proximité d’une école administrée par l’ONU a été qualifiée de “bavure”. Terme ici qui n’a pas grand sens tant ces “bavures” sont la marque de fabrique de cette guerre. On a rapporté la destruction des ambulances mobiles. Aujourd’hui encore, il est rapporté qu’un convoi humanitaire de l’ONU a été bombardé. L’ONU réagit en suspendant ses livraisons humanitaires à Gaza, trop risquées.
Le nombre de morts civils (bien qu’ici aussi ce terme ne veut pas dire grand chose: quand il n’y a pas d’armée, il n’y a que des civils) et de blessés pourraient laisser penser honnêtement que la “bavure” n’en n’est pas une mais correspond bien à la stratégie israëlienne. On pourrait alors parler d’une “guerre de bavures”.
Mais pourquoi? Pour faire fuir les Gazaouis? Israël veille bien au contraire à bloquer tout accès pour éviter que les gens ne s’enfuient.
Et si c’était de la provocation?
Si l’objectif inavoué était de provoquer les pays hostiles à Israël et auxquels les dirigeants israëliens rêvent de faire la guerre. On ne connait que trop bien la volonté israëlienne d’attaquer l’Iran, jusque là paralysée par la frilosité de Washington. Si l’objectif était d’entraîner le Liban et pourquoi pas l’Iran et la Syrie dans le conflit en les provoquant continuellement par l’assassinat délibéré d’enfants, de femmes et de forces humanitaires? Par l’acharnement à commettre l’inacceptable?
Si tel était le cas, alors Obama ferait beaucoup plus qu’être placé devant le fait accompli du conflit israëlo-palestinien. Il serait placé devant le fait accompli de la guerre contre l’Iran tant annoncée…
Si à l’approche de l’entrée en fonction d’Obama, les exactions israëliennes à Gaza s’intensifie davantage, exaspérant les populations syriennes, iraniennes et libanaises, alors peut-être faudra-t’il y penser. Il y a indéniablement une question de timing dans cette offensive.
Stéphane Reposo
08/01/2009
Des mesures tels que la diversification des réserves de devises sont simplement l’application pragmatique d’une gestion de risques économiques, ils ne témoignent pas d’un changement de politique ou d’alliances. Les pétro-dollars saoudiens étant majoritairement réinvestis aux USA, ces derniers ont aussi besoin d’une économie saoudienne “saine”.
Les discours de compassion envers les palestiniens ne mangent pas de pain, et sont même une réaction bien môle pour un membre de la ligue arabe, qui possède tant de ressources.
Vous parlez de “rapprochement avec l’Iran”, je n’ai rien vu de tel pour ma part, sauf quelques discours et serrages de mains qui, eux non plus, ne mangent pas de pain.
Vous dites “et donc de la Chine et de la Russie”, ce qui laisse entendre que vous voyez une alliance de ces pays avec l’Iran. Je n’ai rien vu de tel non plus. Certes, ces pays ne participent pas au lynchage de l’Iran, mais leurs relations ne me semblent pas s’élever au delà d’une “concurrence libre et non faussée”, des arrangements avec contrepartie sonnante et trébuchante.
Arrou Mia
08/01/2009
Durant l’entretien, Erdogan a manifesté un calme olympien, mettant de la pondération dans la forme.
Ce qui est en opposition avec la réaction des medias de Tel Aviv, cataloguant la position turque d’émotive.
Les sionistes ont partie liée avec une branche des séparatistes kurdes avant même qu’ils ne déclarent la création de leur État. En Irak, ils les forment et les financent. Ceci expliquant en partie cela, il suffit de se rappeler que l’instabilité voulue par les néo-conservateurs sionistes au MO a obligé la Turquie à intervenir militairement en Irak.
De plus, la Turquie est dans une phase de croissance telle qu’elle ne subira pas les effets de la ‘crise’ comme les pays occidentaux….
jean pierre SIMON
08/01/2009
Je vous conseille le tres bon livre d’emmanuel Todd
sur :
Le rendez-vous des civilisations
cossigné avec Youssef Courbage
Pourquoi ne pas relire egalement :
Après l’Empire : Essai sur la décomposition du système américain
qui commence a dater mais qui est tres actuel
et
Arabie Saoudite en question (l’)
d’antoine Basbous
Et puisque que notre president en est a une relecture historique
fin de la pause dominicale : clovis
fin de la gendarmerie : francois 1er ???
fin du juge d’instruction : napoleon
??? alliance franco turque : francois 1er
luc masson
08/01/2009
Bonjour,
Merci pour la retranscription de cet entretien fort instructif. Il semblerait que cette aventure Israélienne soit l’aventure de trop même si elle pourrait contraindre son fidèle allié outre atlantique de l’accompagner…
Qu’en est-il de l’Arabie Saoudite ? Si ce régime corrompu fût l’un des piliers de l’axe “arabo-sioniste”, il semblerait qu’ils aient complètement changé leur fusil d’épaule, effondrement des US oblige… En témoigne, leur engagement pour la création d’une monnaie unique au Moyen-Orient, leur rapprochement avec l’Iran et donc la Russie, la Chine,..., la diversification de leur panier de devise ou encore leur condamnation sévère des agissements d’Israël (barbarie, crimes de guerre…).
Pourtant Thierry Messan affirme que l’Arabie saoudite aurait participé au financement de la guerre d’Israël.
http://www.voltairenet.org/article158933.html
Je ne prends pas les paroles de Meyssan pour des vérités mais il a quand même montré d’indéniables qualités dans le journalisme d’investigation.
Voici donc mes questions : ces allégations sont-elles probables ? Sont-elles contradictoires avec les récentes actions géopolitiques de l’Arabie Saoudite ?
Je me suis fait ma petite idée mais j’aimerai beaucoup avoir la votre !
Ps : Ceci étant mon premier message, je tenais à vous remercier pour l’ensemble de vos contributions et vous féliciter pour leurs qualités.
Stephane Eybert
07/01/2009
http://www.voltairenet.org/article158933.html
Meme si cette crise n’est qu’un symptome de la crise generale de notre civilisation, comme il ne faut pas oublier de se le rappeller, et que l’on ne saurait s’abaisser a en examiner la forme. il est quand meme interessant d’avoir une vue un peu plus analytique de la question.
_ python
07/01/2009
dans le monde virtuel, quand on vous dit qu’on va “ouvrir les frontières”, c’est qu’on va fermer à triple tour les frontières. C’est le plan de Abbas et Dayan, avec l’aide de notre Sarko et par l’entremise de Moubarak.
C’est un peu ce que dit le Hezbollah, mais c’est sûrement plus juste encore dans ce que disait déjà depuis hier (avant qu’on sache pour les paramilitaires de Dayan), le lien VoltaireNet :
http://www.voltairenet.org/article158933.html
ce qui explique pourquoi Le Caire maintient obstinément fermée l’entrée à Gaza des aides médicales, médecins et soignants. La méthode USA contre les sioux (les répartir dans des camps, sous contrôle et jusqu’à extinction) , preuve du manque total d’imagination de ce pays, est allé séduire les israeliens, les blair, les sarko, mais aussi les dictateurs arabes et les corrompus par bush
plan voué à l’échec, parce que déjà décodé par les populations. Mais pas encore par ici
Jean Lemoine
07/01/2009
Peut-être faudrait-il que je regarde un peu plus les infos, j’ai sans doute dû rater quelque chose ; mais Blair n’est-il pas sensé être le premier à s’intéresser à la paix en Palestine ?...
Stéphane Reposo
07/01/2009
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, considère que la finalité des manuvres israéliennes est de réaliser l’annexion de Gaza par l’Égypte et l’annexion de ce qui reste par la Jordanie.
Voilà qui peut élargir les perspectives stratégiques de l’opération en cours: il s’agit bien de créer un vide du pouvoir à Gaza, pour ensuite le combler par un transfert des responsabilités vers l’Egypte, qui contrairement au Hamas, est un acteur “solvable” politiquement, envers qui les leviers de la politique fonctionnent.
La même manuvre fût esquissée au Liban avec l’ALS. Certes ce fût un échec, mais parce que le plan comportait un gouvernement libanais pro-Israélien, qui n’exista que sur le papier, qui devait contrebalancer ce que la Syrie offrit aux adversaires d’Israël, cette profondeur stratégique, qui permit de faire s’effondrer les illusions israéliennes, et l’ALS avec.
On a déjà parlé d’une force d’interposition à Gaza, l’ONU, l’OTAN… Parions que bientôt, une force d’interposition Arabe sera sur le tapis. Des kapos égyptiens au service d’Israël, voilà un objectif politique qui s’accorde bien avec les évènements, et dont vous trouverez l’intérêt évident…
Stéphane Reposo
07/01/2009
Je me permet dergoter sur votre expression « justifier l’existence de leur pays aux yeux des occidentaux ».
Israël EST un pays occidental. Cest bien là le problème, cest un corps étranger dans la région.
Même lIsraël biblique est occidental : on ne peut pas comprendre lespace occupé dans les conscience par lantique royaume dIsraël autrement que par lintérêt que lui porte le monde chrétien occidental. Il est avéré scientifiquement que le royaume de Salomon nétait quun ensemble de petits villages, dont la population ne connaissait pas lécriture, et dont la renommée ne dépassait pas quelques kilomètres. Comparons cela à limage que loccident sen fait : combien duvres dart, de livres, de commentaires
LIsraël mythique est un produit occidental, qui a généré lIsraël moderne, dont lidée a été formulée déjà par Cromwell, et fût concrétisée par des juifs occidentaux puis par les nations occidentales.
Le pays occupe un territoire que contrôlaient les occidentaux, il fût industrialisé par les réparations allemandes, sa bombe atomique est un cadeau français, son armée est financée par les subventions américaines
Et combien de ses citoyens ont une double nationalité, ou son émigrants de pays occidentaux ?
Concernant larticle:
Lopération de Gaza est menée selon les mêmes prétextes (légitime défense, libérer les libanais, sécurité dIsraël) et selon à peu près la même tactique (meurtres et destructions) que la guerre au Liban en 2006. Nest-elle pas une excuse à destination de Winograd ? Sachant que les chances de « succès » de lopération sont infiniment plus élevés quau Liban, ce sera la démonstration que la stratégie fût bonne, même au Liban, et que seules les contingences nont pas permis de déclarer victoire. En dautre termes, ne cherche-t-on pas une exonération politique pour le Liban en tapant sur Gaza ? Dès lors, non seulement les affaires deviennent étroitement liées, mais le sens politique, aussi lâche et immonde que sa concrétisation, se retrouve plein et entier. Nous sommes en période électorale en Israël, ne loubliez pas. Et les gains des commanditaires sont déjà patents (Barak, +20points).
Les Raisins De la folie
07/01/2009
Devant l’ampleur du déficit budgétaire américain dans les années à venir, Obama commence à suggérer de tailler dans les dépenses inutiles:
Im going to be willing to make some very difficult choices in how we get a handle on this deficit [American people] were demanding that we restore a sense of responsibility and prudence to how we run our government.
Le pentagone ne se sentira sûrement pas concerné...
http://www.nytimes.com/2009/01/07/us/politics/07obama.html?_r=1&hp
January 7, 2009
Obama Warns About Years of Trillion-Dollar Deficits
By JEFF ZELENY and EDMUND L. ANDREWS
WASHINGTON President-elect Barack Obama on Tuesday braced Americans for the unparalleled prospect of trillion-dollar deficits for years to come, a stark assessment of the economic condition facing the country that he said would force his administration to impose tighter fiscal discipline on the government.
Mr. Obama sought to draw a distinction between the need to run what would likely be record deficits by any measure for the next several years and the necessity to begin bringing them down substantially in following years. Even as he prepares a stimulus package that is likely to total in the range of $800 billion in new spending and tax cuts over the next two years, he said he would seek to make sure that money is used wisely and that he would work with Congress to implement spending controls and efficiency measures throughout the federal budget.
Im going to be willing to make some very difficult choices in how we get a handle on this deficit, Mr. Obama said, speaking about the dire fiscal outlook as he met with his top economic advisers for a second straight day. Thats what the American people are looking for and, you know, what we intended to do this year.
Mr. Obama sought to reassure lawmakers, as well as the financial markets, that he is aware of the long-term dangers of running huge deficits. Big deficits force the government to borrow more money, saddling future generations with large financial burdens. The problem is especially acute now because credit markets, which at times in recent months have been all but frozen as the financial system has been buffeted, could be further strained by the need to finance the huge deficit.
The Congressional Budget Office will release its latest budget estimates on Wednesday, which will provide the first official predictions of the built-in shortfalls tied to the economic slowdown and the collapsing financial markets. Mr. Obamas team of economic and budget advisers have spent nearly two months scouring the budget, preparing to submit their first budget.
When the American people spoke last November, they were demanding change change in policies that helped deliver the worst economic crisis that weve see since the Great Depression, Mr. Obama said, speaking to reporters on Tuesday. He added, They were demanding that we restore a sense of responsibility and prudence to how we run our government.
Behind Mr. Obamas reassuring message about fiscal discipline is the governments need to borrow a staggering amount of money over the next two years without driving up interest rates in the process. Analysts predict that the federal deficit will hit a new record of at least $1 trillion this year, which would be not only be more than double the previous record in 2005, but would also overtake the previous record for deficit as a share of the gross domestic product.
Diane Rogers, chief economist at the Concord Coalition, a non-partisan organization that supports fiscal discipline, estimated that the deficit this year would hit 7 percent of GDP.
That deficit, which could easily be duplicated in 2010, will occur just as the government will have to grapple with the much bigger and more intractable long-term budget problems tied to soaring costs of Medicare and Social Security for retiring baby-boomers.
Most economists agree that Mr. Obama and the Congress have no choice except to ignore short-term deficits and place top priority on fighting the countrys worst economic downturn in at least a half-century. But the short-term budget short-falls are big enough to pose serious headaches in themselves, especially if bond investors start demanding higher interest rates.
In just the first three months of the 2009 fiscal year, which began on Oct. 1, the government spent $408 billion more than it took in. About one-third of that short-fall stemmed from the Treasury Departments rescue program of injecting capital into banks, which the government will book as an investment rather than spending.
The recession itself will add hundreds of billions of dollars to the deficit. Even before Congress adds any new stimulus measures, higher outlays will climb for existing unemployment benefits, food stamps and other social programs. Tax revenues will fall because of rising unemployment, falling corporate profits and huge investment losses in the stock and bond markets. Mr. Obamas stimulus program could add another $400 billion in each of the next two years.
As the latest budget estimates are released on Wednesday, the good news, at least for the moment, is that the Treasurys borrowing costs are as almost as low as they have ever been. Short-term Treasury rates are hovering just above zero, but the rates on 10-year Treasury bonds are below 2 percent.
To some extent, the government can lock in those low rates by selling long-term securities. But it will still have to refinance hundreds of billions of dollars a year. As a result, its annual debt-service costs could be hit with a double-whammy: a big increase in total debt and an eventual increase in interest rates as they recover from their current rock-bottom lows.
Goldman Sachs recently estimated that government debt will balloon by $1.75 trillion in 2009. But Goldman analysts were optimistic that borrowing costs will remain low, partly because they predicted that the United States saving rate is likely to soar as both consumers and businesses hold back on spending.
ph d
07/01/2009
http://www.nakedcapitalism.com/2009/01/willem-buiter-calls-for-less-us.html
loin des conspirations et leurs cohortes de commentateurs exaltés, un économiste (blog ft.com) qui empoigne les fondamentaux et les propulse au-delà du court terme plutôt que de se limiter à décrire l’état lamentable des affaires du moment
merci de tenter d’intégrer ces paramètres dans votre analyse si régulièrement pertinente
et de voir si le rôle de la Chine n’est pas un élément sous-évalué de sa réflexion
cordialement
_ python
06/01/2009
et quand l’holocauste sera accompli, que les combats auront cessé, que verra t’on? qu’entendra t’on? réponse rien ou presque dans la partie occidentale, celle où les puissants interets ont muselé la presse et les politiques, on ne verra presque pas d’images et on écoutera des fables.
on ne verra pas ces images qui auront tout de l’holocauste, ou des images désincarnées, pas plus qu’en 2006 au liban, ces images mauvaise conscience ne circuleront certainement pas
ces crimes de guerre, ces bombardements d’écoles, d’infrastructures, d’hopitaux, de mosquées, d’immeubles hlm, de maisons de rétention, ces bombes au phosphore (pas à l’uranium appauvri, ça polluerait les futures plages israeliennes) on n’en entendra pas parler
on parlera reconstruction, pour qui la reconstruction? pour, comme depuis toujours, par ce prétexte faire arriver des millions et des millions de dollar vers l’économie israelienne
israel avait emprisonné gaza pour faire mourir les gazouites à petit feu, sous le pretexte de statu quo, par bouclage et par blocus, affamer la population, c’était le plan de sharon, et le discours dominant dans nos journaux était, c’est surréaliste, protéger les populations civiles
la honte et l’opprobre seront pour toujours sur l’état sioniste, mais aussi ses lâches habitants, mais aussi nos propres lâches institutions, nos propres partis politiques. c’est fini le mythe d’israel, restera un état nazisioniste, mais le monde feindra de ne pas le voir, pour ne pas accepter la cumpabilité.
et on préfèrera écouter encore leurs fables, mais en se pinçant le nez
Père Iclès
05/01/2009
»Having the Saudis, Jordanians, Egyptians, Americans, and Europeans impose a solution can’t be worse than what we are seeing today.»
La dernière fois qu’on nous a trouvé une “solution simple et logique” dans ce genre , c’était autour de 1948 avec la création de l’état israélien et on a vu le résultat depuis.
C’était déjà virtualiste et il a fallu que les occidentaux aient été sous l’emprise d’une sacrée euphorie d’après-guerre pour avoir cru le projet viable à terme.
Aujourd’hui, les zones stratégiques se déplacent vers l’Asie centrale d’abord puis l’Asie et l’Afrique d’une façon générale et le verrou israélien posé sur le moyen-orient perd de son importance, voire devient nuisible puisqu’il empêche l’entente avec les arabo-musulmans face aux nouveaux géants que sont l’Inde et la Chine (à noter au passage la réponse, furieusement virtualiste, de Sarkozy à la situation : l’Union Pour la Méditerranée )
Les israeliens en sont conscients et agissent en conséquence puisque
- ils ont tenté depuis 2001 de raviver les tensions avec l’Iran pour recentrer la géopolitique mondiale sur la région et justifier l’existence de leur pays aux yeux des occidentaux.
- ils ont été derrière les préparatifs militaires de la “guerre russo-géorgienne” pour tenter encore une fois de se fairee reconnaître une utilité possible dans la région élargie.
Les israéliens n’auraient pas pris de tels risques s’ils n’avaient conscience de la précarité de leur position actuelle, au moment où on sent que l’ère du pétrole est en train de passer (qu’on le veuille ou non).
secaron
05/01/2009
Peut-être faut-il chercher une explication du côté économique pour comprendre le but de cette attaque.
Je crois savoir que les palestiniens ne peuvent s’approvisionner qu’en Israël. Une bonne partie de l’aide aux palestiniens doit donc aboutir là, du moins quand le Hamas n’en a pas le contrôle. L’économie israélienne ne va pas très bien en ce moment et rétablir (ou renforcer) le commerce avec Gaza ferait sûrement très bien.
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