Serge LEFORT
26/11/2008
Puisque vous êtes dans les prévisions, vous connaissez certainement la légende de prédictions mayas sur “la fin d’un monde” - d’un cycle - aux alentours du 21 décembre 2012…
Blague à part, il semble que nous assistions à quelque chose d’équivalent que l’implosion de l’URSS en 1991.
Après la chute de l’URSS, celle des USA ?, Monde en Question
http://mondeenquestion.blogspot.com/2008/09/aprs-la-chute-de-lurss-celle-des-usa.html
J’ai découvert avec plaisir votre propre hypothèse “American Gorbatchev” (http://www.dedefensa.org/article-american_gorbatchev_29_10_2008.html).
Ni ANDO
26/11/2008
Et si dedensa.org avait raison ?
Exocet
26/11/2008
Un sacré Nostrabamus que notre capitaine de corvette!
Non seulement il a traversé l’Atlantique sans toucher à la barrique ,mais arrivé en France ,toutes les gredines du pays en ont voulus à sa jambe de bois.Elles ignoraient les garces que ce n’était pas une jambe mais une option…
extrait des mémoires d’un corsaire…, aux éditions titouan du nénufar.
Francis Lambert
25/11/2008
... Ironically, only eight weeks before, the Government had designated Citigroup to take over the failing Wachovia Bank. Normally authorities have an ailing bank absorbed by a stronger one. In this instance the opposite seems to have been the case. Now it is clear that the Citigroup was in deeper trouble than Wachovia.
... It is only the beginning. The 2009 year will be one of titanic shocks and changes to the global order of a scale perhaps not experienced in the past five centuries. This is why we should speak of the end of the American Century and its Dollar System.
Colossal Financial Collapse
The Truth behind the Citigroup Bank “Nationalization”
By F. William Engdahl
http://www.informationclearinghouse.info/article21318.htm
Ni ANDO
25/11/2008
Il serait assez fascinant d’assister, peut-être, un jour ou l’autre, à des “révolutions”, ou de manière moins sanglante, à de grands bouleversements sociaux, tant aux Etats-Unis qu’en Russie, ces deux ennemis du XXième siècle. Aux Etats-Unis, parceque le système se décompose (si la décomposition est profonde de simples changements de gouvernements ne suffiront pas) et qu’il n’a pas de “solution de rechange”. En Russie, parceque l’échelle des salaires atteint une telle largeur de spectre qu’elle est difficilement supportable sur la durée, écarts des salaires et des rémunérations lourds de menaces pour le calme social. Mais le souvenir de la catastrophe d’octobre 17 joue un rôle de repoussoir.
Ni ANDO
25/11/2008
Ces tentations protectionnistes sont loin de constituer une solution compte tenu de la dépendance actuelle des Etats-Unis aux produits importés et surtout aux capitaux importés (entre 2 et 3 milliards de dollars par jour pour équilibrer la balance des paiements). Elles font plutôt penser au boxeur acculé dans un coin de son ring et qui cherche désespérément une solution à son désastre. Quel contraste avec la situation économique russe. Economie russe dont le degré douverture est lun des plus élevés du monde et qui na pas lair de vouloir jouer la carte du protectionnisme (plutôt celle du rouble faible, ce qui comme en 1998 fera le jeu des producteurs nationaux ).
« La communauté russe des affaires optimiste ».
Selon une étude conduite par PricewaterhouseCoopers (PwC) et l’Association des Chefs d’Entreprise Russes, la communauté russe des affaires considère que la crise en Russie sera de courte durée. 87% des “top managers” envisagent une croissance de leurs profits pour les trois prochaines années, 47% veulent se développer sur leurs marchés tandis que 71% vont asseoir leur développement sur leurs propres fonds propres.
Les chefs d’entreprises russes ont de bonnes raisons d’être optimistes. Nos entreprises ne s’appuient pas sur l’emprunt aussi lourdement que le font les entreprises occidentales. Nos chefs d’entreprise ont pris l’habitude de compter seulement sur leurs propres forces” selon Nikolai Ostarkov, président de Delovaya Rossiya.
http://www.rbcnews.com/komment/komment.shtml
Bien que trop facilement assimilée, en pire, à la situation occidentale, la situation économique russe n’a, en fait, rien à voir. La situation est en réalité contraire. Elle est infiniment plus saine que celle des Etats-Unis ou que celle d’une bonne partie de l’Europe occidentale. Le marché russe est structurellement orienté à la hausse. Les marchés occidentaux sont structurellement orientés soit à la baisse (voire la dépression) soit à la stagnation.
Le marché russe est en phase de rattrapage depuis 2000, rattrapage qui va lui donner de la croissance pour au moins les 20 ans qui viennent. Les besoins sont considérables dans tous les domaines et les Russes ont la ferme intention de les combler. Ce marché profondément solvable (le niveau d’endettement des particuliers est insignifiant) est exploité par des entreprises russes non endettées (le système bancaire russe bien qu’en plein développement rechigne à vraiment ouvrir les vannes du crédit). Les emprunts se font, lorsqu’ils sont conséquents, auprès de créditeurs étrangers qui s’appuient de facto sur la solvabilité de l’Etat russe pour décider de les attribuer (l’échéance de 74 milliards de dollars de oct./nov. a en partie été honorée par l’Etat). Etat russe dont l’endettement public étranger est négligeable (15% du PIB), qui vit sur des budgets votés et réalisés en excédents (et pour cause), qui dispose des troisièmes réserves mondiales de devises et d’or. La situation démographique se stabilise avec le tassement des décès et un réveil de la natalité, le tout appuyé par une politique migratoire plus accommodante (400.000 naturalisations sur les 12 derniers mois dont beaucoup d’Ukrainiens et de Biélorusses). Quand à la dépendance aux cours du pétrole, elle s’érode d’année en année. S’agissant de la baisse brutale des cours du pétrole toutes les études (la dernière celle de l’AIEA) montrent qu’il s’agit d’un phénomène transitoire et superficiel et que la tendance de longue durée est de l’ordre de 200 $ le baril en dollar courant et de 120 le baril en dollar constant. Cette dépendance est d’ailleurs une illusion. Un rapport de la Banque Mondiale établissait il y a déjà 10 ans que si la Russie se décidait, un jour, à exploiter ses gigantesques massifs forestiers avec la même rationalité que les Suédois et les Finlandais les ressources que l’Etat en tirerait suffiraient à se substituer aux taxes imposées aux pétroliers exportateurs. Mais en Russie, on va souvent au plus facile…
Stephane Eybert
23/11/2008
On nous la vend la recession..?
http://www.moonofalabama.org/2008/11/the-deflation-s.html#more
Jean-Paul Baquiast
23/11/2008
Passera-t-on pour un défaitiste méritant le conseil de guerre en disant qu’il serait grand temps que N. Sarkozy revoit l’engagement français en Afghanistan, via le retour de la France dans l’Otan.
1 mort et 1 hdc hier dans le corps expéditionnaire français et cela ne fait que recommencer. Nul ne pourra prétendre que ces morts seront utiles sinon à permettre à Obama de s’acquitter de promesses électorales irresponsables, nouveau pas en avant vers le global crash qui s’annonce.
Dedef
23/11/2008
Ce sont les Russes et les Afghans qui vont bien prendre leur pied. Une guerre technologique, avec des troupes au sol, est un piège mortel enAfghanistan. Sans parler du cout qui devrait bientôt devenir dirimant.
The Taliban this year decided to target the supply lines of the North Atlantic Treaty Organization (NATO) as it passed through Pakistan - as much as 90% of NATO’s needs take this route, with no viable alternative.
This has had some success, but over the past 10 days attacks on Kabul-bound conveys in the Khyber Agency have reached unprecedented levels. Thirteen containers full of arms and ammunition, military vehicles and food were looted by the Taliban, forcing an entire NATO convoy from the southern port city of Karachi to stop in Peshawar, the capital of North-West Frontier Province.
http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/JK20Df01.html
http://www.moonofalabama.org/2008/08/fuel-for-war-in.html
http://www.moonofalabama.org/2008/11/new-supply-rout.html
http://www.moonofalabama.org/2008/08/the-road-war-in.html
U.S. Seeks New Supply Routes Into Afghanistan
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/11/18/AR2008111803940_pf.html
Francis Lambert
22/11/2008
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2357
l’archétype de la grande dépression née d’une bulle de crédit, et dans laquelle il voit de nombreux parallèles avec la situation actuelle.
Par Scott Reynolds Nelson, The Chronicle, 17 octobre 2008
Francis Lambert
22/11/2008
C’est quand les investisseurs du monde entier se sont (enfin) rendus compte que la prospérité Russe reposait intégralement sur des transactions - à levier - sur le Pétrole et sur le Gaz que la Bourse de Moscou a effectué en quelques semaines un plongeon de 75%. Les matières premières représentent ainsi 85% des exportations du pays et, pire encore, le budget de l’Etat pour la période 2009-2011 est basé sur un prix du Pétrole à 95 Dollars, le Kremlin vivant entièrement des impôts qu’il prélève sur les recettes pétrolières. Dans un pays où le marché obligataire est moribond, on comprend pourquoi le Gouvernement a obligé la semaine dernière les compagnies Pétrolières à massifier leurs ventes à l’étranger : Effectivement, les autorités en sont venus à brader leur Pétrole aux cours actuels afin de se procurer des revenus permettant aux instances de l’Etat de continuer à tourner…
La Russie vacille http://www.gestionsuisse.com/HorsSujet.asp?id=125
BRIC acronyme des pays émergents Brésil, Russie, Indes, Chine
Dedef
22/11/2008
Enfin un article bien venimeux sur Sarkozy, Medvedev,les européens, les russes, etc.. dans le Wall Street Journal. Et signé Sakarov pour ne rien gacher.
En peu de mots presque tout y est: Ils font ça pour le gaz et le pétrole, ils traitent avec des dictateurs, ils ne pensent qu’à leur intérêt, etc… Des vrais néo-cons en somme.
Extraits:
“Even as Barack Obama faces front-page issues like Iraq, Iran and Afghanistan, he will still have to find the time and courage to deal with a certain nuclear-armed autocracy that controls much of the world’s oil and gas”
“Last week Mr. Medvedev was in France to meet with the leaders of Europe. French President Nicolas Sarkozy, who is also the current European Union president, tripped over his tongue to ingratiate himself and to present himself as a great peacemaker.
Mr. Sarkozy proudly announced that Russia had “mostly completed” its obligations to resolve the conflict with Georgia. But there is no way to “mostly” accept a dictatorship.
Russia’s ruling elite has close allies among the European nations that Mr. Obama is expected to woo. I am far less concerned by Italian Prime Minister Silvio Berlusconi’s clownish remarks about Mr. Obama’s “suntan” than about the way he so eagerly rushes to defend the commercial and political interests of Mr. Putin’s clan.
Leaders like Messrs. Berlusconi and Sarkozy have no allegiance to the nation of Russia. Rather, they are defending Mr. Putin as a means to protect their personal and business relationships.
Will Mr. Obama’s desire to be the toast of Europe come at the expense of democracy in Russia? Mr. Obama must listen very carefully when European voices defend the Putin regime.
Nearly always there is the hiss of gas or the bubbling of oil in the background.”
lien: http://online.wsj.com/article/SB122714441440543125.html
Bilbo
21/11/2008
Je vous invite à lire ces deux articles qui mettent à mal la promesse “obamesque” d’un retrait rapide d’Irak :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11073
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11080
Les USA quitteront-ils un jour l’Irak ? En 2011 pourra-t-on encore parler de l’Irak comme d’un seul pays ?
Claude Jodoin
21/11/2008
Bonjour,
J’habite aux États-Unis depuis 1985. C’est donc que je connais le sujet un tout petit peu. Dans l’article mentinné ci-haut , vous parlez du “Southern Poverty Law Center”,
le mal nommé.
Une recherche sur Internet un tant soit peu approfondie vous fera voir qu’ils ont des appuis financiers dans le style “Goldman Sachs”, “Ford Foundation”, etc. Ils s’impliquent souvent dans des imbroglios judiciaires qui n’aboutissent qu’à des verdicts d’innocence vis-à-vis des méchants (toujours blancs) qu’ils ont traînés devant les tribunaux. Comme si le racisme anti-blancs chez les noirs et les latinos, ça n’existait pas !! Leurs ‘méthodes’ qunatitatives tiennent de l’intuition d’une grand-mère. Permettez que je cite votre expert, Potok: It’s been really quite something. I can’t quantify the figures beyond saying that clearly there have been hundreds and hundreds of these incidents. Et voilà
l’argument quantitatif type de cet organisation!
Messieurs-Dames de DeDefensa, j’ai travaillé dans un ghetto de NewYork en 85-86 (Bedford-Stuyvisant dans Brooklyn).
J’étais un des rares blancs à des km à la ronde. Alors, j’ai pu constaté “de visu”, en face-à-face proche, la nature du sujet.
Heureusement qu’on me prenait pour plus fou que je ne suis, alors, j’avais la paix. Je recommande aux Européens d’y aller voir, dans un ghetto, et qu’ils viennent ensuite nous parler du “racisme blanc”, fantasme de bobo, oui!!
Vos remarques dans les 4 derniers paragraphes de l’article sont en plein dans le mille. Barak Hussein Obama a été élu
CONTRE les autres candidats (ce qui restait: John McCain en tant que non-choix). C’est pas avec une base comme ça, que le Barak a beaucoup de légitimité. Quand au “Change we can believe in”, on verra à l’usage; fort mal parti, il recycle les personel de Bill Clinton.
Claude Jodoin Ing.,
Boca Raton FL
Ni ANDO
21/11/2008
Je crains qu’en effet M. Poukhov n’ait raison (à noter que M. Rouslan Poukhov est aussi membre du conseil public auprès du ministère de la Défense).
Les Européens de l’ouest, se fiant à une certaine apparence de placidité des autorités officielles sur cette question, considèrent que la Russie finira par accepter bon gré mal gré cette adhésion organisée par le régime nationaliste (on pourrait même écrire “régionaliste”) actuellement en place à Kiev, contre la volonté de la majorité de sa population. Illusion d’ailleurs confortée maladroitement par les déclarations faites par les plus hauts dirigeants russes eux-mêmes depuis quelques années (Gorbatchev puis Poutine). La situation a radicalement changé aujourd’hui, avec la re émergence de la nation russe. La question ukrainienne pose, d’une certaine façon, la question de la crédibilité de l’affirmation de la puissance russe (la restauration de cette puissance) dans son bassin d’influence historique, économique et culturel, càd un bassin dans lequel la prépondérance de l’influence russe est parfaitement légitime et causée. L’Ukraine est une partie essentielle du monde russe et de son identité et, ensemble, Ukraine et Russie appartiennent à exactement la même civilisation. Cette perception des choses est considérée comme allant de soi par les élites politiques russes et par l’opinion de 40% au moins des Ukrainiens. La situation actuelle correspond à un statut-quo accepté par réalisme par la Russie mais uniquement parce que les Russes sont persuadés que l’évolution naturelle des événements conduira inéluctablement à la réintégration de l’Ukraine dans le giron russe. Culturellement, les Russes ont une notion du temps un peu différente de celle des “Occidentaux”, une manière d’appréhender le temps qui semble les rendre plus patients que leurs frères européens de l’ouest.
L’ évolution de l’Ukraine depuis son indépendance politique des années 90 montre que ce pays n’a jamais pu trouver son point d’équilibre politique, économique et culturel (l’interdiction faite récemment aux chaînes de télévision russe d’émettre en Ukraine montre l’absurdité d’une situation où il est demandé à une nation de renoncer à une partie considérable de ses racines culturelles). Croire que ce point d’équilibre sera miraculeusement trouvé en faisant de l’Ukraine un membre correctement formaté de l’UE ou de l’OTAN est une illusion profonde. Le point d’équilibre ukrainien est dans le monde russe parce que, fondamentalement, et du fait de l’“essence” qui les anime, l’Ukraine est aussi la Russie et que la Russie est aussi l’Ukraine.
Il est clair également que la restauration de la puissance russe (puissance relative mais puissance tout de même), et corollaire, que l’affirmation de l’influence russe sur l’Ukraine posera et pose déjà, de la même manière, la question du projet porté par l’UE dans sa marche vers l’est. Du fait de son histoire, de ses caractéristiques physiques et culturelles, la Russie n’a pas renoncé à être une grande puissance, c’est-à-dire une nation capable d’agir seule. Elle coopère mais a le pouvoir (et la volonté) d’agir seule et ce pouvoir va en se renforçant. Les nations d’Europe de l’ouest ont renoncé à leurs attributs de puissance afin de s’allier au sein d’un club, l’UE, qui n’a pour autant pas, et pour le moment, la capacité ou la volonté d’agir seul… (ne serait-ce que sur le plan militaire). L’UE est au milieu d’un gué où elle semble s’être enlisée: ses membres ont choisi la coopération en renonçant à la puissance, sans aller vers d’avantage d’intégration qui, elle, donnerait la puissance d’agir. La cohabitation entre ces deux ensembles est l’un des problèmes du continent. L’un a une démarche cohérente (à défaut d’être toujours rationnelle) et prévisible, démarche qui a d’authentiques assises historiques et culturelles, l’autre (UE) se paralyse dans une seule coopération technocratique, qui est loin de ressembler à un “idéal de perfection”.
Ukraine-OTAN: une crise profonde en Europe est incontournable (expert)
21/ 11/ 2008
MOSCOU, 21 novembre - RIA Novosti.
Les tentatives pour entraîner l’Ukraine dans l’OTAN entraîneront une crise militaire et politique en Europe, qui fera oublier la guerre en Géorgie en tant qu’un épisode insignifiant, a déclaré vendredi à Moscou Rouslan Poukhov, directeur du Centre russe d’analyse des stratégies et des technologies.
“Il est tout à fait clair que la question de l’entrée ukrainienne dans l’Alliance est une bombe nucléaire pour les relations entre la Russie et l’Occident”, a indiqué M.Poukhov qui aurait dû présenter jeudi un document consacré aux aspects militaires et stratégiques des rapports Russie-OTAN à la conférence de Londres, portant sur le conflit en Ossétie du Sud, mais n’a pas pu quitter Moscou en raison d’un retard de visa. Si l’Ukraine adhère à l’OTAN, elle sera confrontée à une crise politique intérieure en raison d’une grande diversité des valeurs culturelles et morales de sa population et d’un grand nombre d’habitants prorusses en Crimée.
La Russie sera aussi partie prenante dans la crise politique en Ukraine, à son avis. “L’Occident sous-estime l’importance de la question ukrainienne pour la Russie et ne comprend pas que l’Ukraine constitue un facteur déstabilisateur colossal pour les relations entre l’Occident et la Russie. Si l’Occident reste dans ses illusions en estimant que la Russie tolérera l’adhésion ukrainienne à l’OTAN, cela provoquera une catastrophe”, a estimé M.Poukhov.
La riposte militaire russe à l’agression géorgienne contre l’Ossétie du Sud a aussi beaucoup surpris l’Occident, a-t-il rappelé. D’autre part, la société russe a été choquée par la réaction antirusse de l’Occident au conflit osséto-géorgien et à la disposition des pays occidentaux à appuyer et à justifier toutes les actions antirusses, même les attaques contre les soldats de la paix et les civils russes. Cela a provoqué une montée des tendances antioccidentales et antiaméricaines en Russie, d’après lui.
Le conflit en Géorgie a démontré l’absence presque totale de points communs entre la Russie et les pays membres de l’OTAN dans le domaine de la sécurité. La société russe a compris qu’elle “ne pouvait pas se fier aux pays occidentaux dans le règlement des problèmes touchant sa sécurité nationale, ce qui paralyse le rapprochement entre la Russie et l’Occident dans le domaine de la défense”, a déclaré l’expert.
http://fr.rian.ru/world/20081121/118450364.html
Venezuela : La Russie fournira des missiles Igla (72 M deuros). Rouslan Poukhov.
http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=11677
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