AMG
17/12/2008
Le café ducommerce a toujours raison !
(cafeducommerce.blogspot.com)
Stephane Eybert
17/12/2008
Le “vent du changement” est une expression qui prend par ces temps de crise, tout son sens. On y comprend que le changement vient non pas d’un homme mais d’une force naturelle qui procede d’un autre ordre, celui dit des choses. Ce vent psychologique forcissant, ce souffle issue d’un essouflement de la psychologie, arrete tout mouvement. L’attente du choc s’impose a l’ebriete virtualiste et arrete d’un coup notre course materialistique.
Bilbo
17/12/2008
Bonjour,
La “Longue Dépression” reste moins connue que celle de 1929, mais elle ressemble bien plus à la situation actuelle.
Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parlé, voici un article qui esquisse les grands traits de cette dépression et qui fait le parallèle avec la situation actuelle.
http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2357
Cordialement.
Stephane Eybert
16/12/2008
Bonjour,
Ca n’est pas tres facile de vous faire une donation.
Je n’ai pu le faire en temps voulu pour des raisons techniques de site web de ma banque.
Il serait pratique que vous affichiez un bouton Paypal Donation comme cela se voit sur beaucoup de blogs.
Cela nous permettrait de donner quand on le veux nous, et pas quand vous le voulez vous.
Et cela serait plus facile qu’un versement sur un IBAN ou un cheque.
Avec Paypal vous pouvez mettre mettre en place des donnations recurentes comme des abonnements.
Cordialement,
Jérôme
16/12/2008
il est frappant, si on reprend la phrase résumant les grief anglais contre l’allemagne :
»[Germans] don’t want to enlarge Nato, unlike the US. They don’t want to enlarge the EU, unlike Britain. But most strikingly of all, Germany wants a close and special relationship with Vladimir Putin’s Russia.
de constater à quel point ces points sont totalement en accord avec la politique française. En comparaison les points de désaccord, comme sur la banque centrale, paraissent bien legers.
Francis Lambert
16/12/2008
Dimanche 14 décembre 2008
Les routes du heartland: de Washington à Kaboul en passant par Moscou
Un remarquable article de Philippe Grasset, dans dedefensa ... amène de longues réflexions.
5/Pour le reste, les intuitions de Grasset sont fulgurantes :
- la Russie a tout intérêt à négocier une voie de passage logistique à travers son territoire, puis le Kazhakstan. En effet :
- Cela fixe les talibans au sud et allège la menace islamiste à ses franges (y compris au Caucase)
- Cela fixe l’Otan miltairement pour dix ans
- cela donne d’excellente cartes pour les négociations à venir, d’autant que la Russie a gagné dans le Caucase et a obtenu une situation très satisfaisante au Kossovo. Cela aura donc lieu autour des questions nucléaires : le BAM, bien sûr, mais aussi le traité SORT. QUant à la nouvelle architeture de sécurité européenne, on attendra de négocier sur le traité FCE.
Francis Lambert
15/12/2008
Les abonnés au GEAB savent depuis le 16 novembre 2007 que les Etats-Unis sont entrés en récession à ce moment-là ... les médias classiques viennent de l’admettre - en décembre 2008.
Au-delà de l’anticipation de l’impact de la récession économique américaine sur les banques opérant aux Etats-Unis, il nous paraît utile d’analyser aussi dans cette partie du GEAB N°19 à quel point les statistiques officielles américaines sont devenues totalement surréalistes. Pour ceux qui les concoctent et les diffusent, elles ne sont en effet plus censées décrire la réalité mais au contraire maintenir la crédibilité d’une fiction qui masque la réalité.
Depuis le début de la parution du GEAB, notre équipe a eu l’occasion à plusieurs reprises de démontrer comment et avec quelle ampleur les chiffres officiels américains étaient purement et simplement trafiqués pour satisfaire aux exigences politico-économiques du moment. Chiffres de l’inflation, du chômage, de l’emploi, de la croissance, du PNB… , nous avons déjà détaillé nombre de manipulations qui rendent ces statistiques sans intérêt pour connaître l’état et anticiper l’évolution de l’économie américaine. D’ailleurs, si elles l’osaient, il est probable que ces mêmes autorités feraient subir à ces statistiques le même sort qu’elles ont fait subir il y a 18 mois à M3, à savoir arrêter purement et simplement leur publication (1).
Etc. voir Extrait GEAB N°19 (15 novembre 2007)
http://www.leap2020.eu/Facteur-N-4-Recession-economique-aux-Etats-Unis_a2538.html?PHPSESSID=12fe069292da485478b35a0e0e1f0d89
Ni ANDO
15/12/2008
Crise: la grogne des Russes contre le pouvoir enfle (Vedomosti)
Lun des problèmes de la société russe est la faiblesse des institutions sociales de régulation, et ayant une légitimité démocratique. Ces institutions permettent dinstitutionnaliser les compromis que la société passe avec elle-même. En leur absence, il ne reste que la violence comme moyen déquilibrer les revendications entre elles. La Russie a toujours été le pays des surprises et un mouvement social dampleur nest pas à exclure (mouvement social qui ne serait dailleurs pas forcément anti Poutine). A suivre
Rakk
14/12/2008
Juste pour appuyer le propos, cette vidéo sans trop grand intérêt si ce n’est le dialogue entre les 2 GI’s :
7 “fucking” en 1 minute 42…
Francis Lambert
13/12/2008
* La déroute Islandaise, la conflagration financière mondiale sortent la Suisse de sa léthargie.
“... la déroute Islandaise ayant tout particulièrement sonné comme un réveil brutal. Petit pays transformé en Hedge Fund vivant qui avait tout misé sur les services financiers, l’Islande a frôlé il y a quelques semaines la faillite pure et simple et ne doit sa survie qu’à l’assistance du F.M.I. et à la charité intéressée de la Russie.”
* UBS, l’Union des Banques Suisse, les pertes les plus phénoménales d’Europe.
“toujours ... d’une richesse irrémédiablement entamée par une crise sur laquelle la Suisse n’a aucune espèce de contrôle ! ... Les acteurs de la finance ne sont-ils pas docilement en train de remettre les clés des fleurons bancaires Suisses aux fonds souverains Proche Orientaux? ... l’UBS et le Crédit Suisse dont l’addition des bilans représentait - à la belle époque - sept fois le P.I.B. du pays, ne doivent en effet leur survie qu’aux recapitalisations étrangères et ... les deniers publics. L’UBS, vaisseau amiral et établissement financier Européen à avoir accumulé les pertes les plus phénoménales, a ainsi vu sa capitalisation boursière fondre de près de 70% pendant que l’Indice boursier SMI régresse de 31% depuis le début de l’année, ...
Quant au secret bancaire, il est désormais comme un panier percé prenant l’eau de tous les côtés”
* Le pays n’est plus en état de faire cavalier seul.
“N’a-t-on pas vu tout récemment la Banque Nationale Suisse sommée par la Banque Centrale Européenne de fournir de la liquidité en Francs Suisses à des débiteurs hors de Suisse? La Suisse est une nation de taille moyenne - au niveau équivalent à la Belgique”
(NB : Liste FMI 2007 par PIB-PPA : 29-Belgium-375 993$, 31-Sweden, 33-Greece, 34-Ukraine, 35-Austria, 36-Switzerland 300 186$ ... niveau plutôt équivalent à l’Autriche, mais Bruxelles est plus parlant que son voisin autrichien quand on parle d’UE ?)
“De fait, un écheveau extrêmement dense d’accords couvrant des domaines vastes et variés lie le pays à l’Union mais ... sans aucun pouvoir décisionnaire car totalement exclue - de sa propre volonté - ... Pourtant, la date du 12 Décembre liera encore plus son sort à l’Europe car ... les douanes suisses ne seront plus contrôlées ! ”
(NB : l’accord de Schengen concerne la circulation des personnes, pas des marchandises : le vin et la viande notamment resteront nettement plus chers en Suisse).
* (NB : Le populiste suisse Blocher rejeté dans l’opposition).
“Toujours est-il que les vieux réflexes sont encore tenaces auprès d’une portion importante de Suisses irréductibles craignant de perdre leur souveraineté dans un monde en pleine mutation où les termes de “nation” et de “nationalité” ne sont plus que des concepts désuets ... dans la rude bataille pour la survie de ses citoyens et ce dans une conjoncture où elle a tout à perdre si elle reste dans son superbe isolement.”
* Banque Nationale Suisse : une tentative quasi désespérée de lutte contre la déflation.
“Quel virage pour la Banque Centrale Suisse, elle dont l’orthodoxie dépassait encore celle de la Banque Centrale Européenne ...
Une Banque Centrale n’a virtuellement aucune limite à faire fonctionner la planche à billets. En fait, la B.N.S. dit clairement et à qui veut l’entendre que l’inflation n’est plus le problème : L’inflation est la solution!
La championne en la matière reste cependant la Réserve Fédérale US qui injecte tous azimut des liquidités dans tous les secteurs de l’économie, sachant qu’elle se mettra fatalement dans un proche avenir à racheter une partie du parc immobilier Américain ...
Néanmoins, les Suisses riches de quelques 600 milliards de Francs Suisses d’avoirs étrangers et forts d’un excédent de leur balance des paiements représentant 16% de leur P.I.B. ont à leur disposition des réserves qui leurs sont enviées par bien des Banques Centrales ...
la B.N.S. doit être applaudie pour les méthodes révolutionnaires qu’elle se prépare à appliquer. Pour autant, ces mesures auront-elles l’effet escompté? “
Titré et extraits de “La Suisse Et Le Monde Réel “, 2008/12/12, http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=506
CMLFdA
12/12/2008
Le raisonnement dans votre article me parait assez juste, mais il y a cependant un aspect que vous n’abordez pas:
sans le programme JSF (et surtout si l’on ferme la ligne de montage du Raptor), Lockheed Martin, le SEUL avionneur qu’il reste aux USA après avoir ecrasé Boeing dans la competition pour le F-35, est en danger de mort, au même titre que les GM et autres…. alors les USA ne pourront pas laisser couler Lockheed Martin, et on les laissera ronger l’os JSF jusqu’au bout. Si l’on sauve des compagnies mediocres comme GM, alors il est evident que l’on sauvera LM…
Je crois me souvenir d’un commentaire de feu Frank Lanza (alors pdg de L3 communications) - ou bien etait-ce Norman Augustine? - à propos du fait qu’on avait commis une erreur grossière en montant un seul et montrueux programme d’avion de combat (le JSF), car cela mettait la capacité industrielle aviation de combat en danger (puisqu’ elle ne dependait plus que du succès d’un seul programme), et en plus cela suffoquait l’innovation - car il n’y avait plus aucun concurrent et les bureaux d’études de Boeing et autres perdraient très vite leur savoir-faire technologique (sans grands programmes à se mettre sous la dent et sans un flot d’argent public). Peut-être avait-il raison…
Je crois qu’il y aura un soutien pour le F-35 envers et contre tout, car il faut sauver Lockheed Martin. A moins que les americains n’adoptent la vision Dassault Aviation et du gouvernement français: s’il est trop cher de travailler sur un avion de combat piloté aujourd’hui (parce qu’il n’y a pas de marché à moyen terme pour un tel système), alors travaillons sur les drones de combat (cf. programme nEUROn en France et Taranis en UK). Ainsi, les futurs concurrents du JSF pourraient bien être des Unmanned Combat Aerial Systems (le UCAS-D de Northrop Grumman, par exemple, qui vient d’être sécurisé ces jours-ci).
À suivre… tout dépendra sans doute de la profondeur de la “crise”, de la possibilité pour les USA de continuer à activer la planche à billet et de l’acceptation du RoW de continuer à acheter des billets verts qui ne valent plus rien et à payer la dette americaine. Et aussi du choix que fera l’admnistration: sauver Lockheed Martin ou sauver sa population des maux de la recession….
_______
DATE:11/12/08
SOURCE:Flight International
UCAS-D escapes budget cut threat with expanded role
By Stephen Trimble
The US Navy confirms the scope of the Northrop Grumman X-47 unmanned combat air system demonstration (UCAS-D) has grown to add an autonomous aerial refuelling component.
While the refuelling demonstration is only an addition to the carrier suitability demonstration, its sudden approval marks a sea change in the UCAS-D programme’s outlook. Only six months ago, a key defence think-tank in Washington DC called a press conference to warn reporters about internal USN plans to terminate the UCAS-D programme as a cost-saving measure.
“We’re obviously very pleased that the navy has decided not only to pursue UCAS-D, but to expand it for all the reasons that we outlined in our report,” says Tom Ehrhart, a senior fellow at the Center for Strategic and Budgetary Assessments.
That report - published in June by Ehrhart and Bob Work, the centre’s vice-president for strategic studies - holds up the UCAS concept as a key technology to ensure the viability of the carrier strike group for the next few decades. Work is now a member of president-elect Barack Obama’s national security transition team, and is a widely rumoured candidate for a top job in the Department of the Navy.
The USN launched UCAS-D in August 2007, awarding a $600 million, five-year development contract to Northrop to build two X-47s. The project is limited to a demonstration to prove the viability of operating a large unmanned aircraft on carrier decks.
But the navy’s plan for a follow-on project has evolved since last year. The original plan called for UCAS-D to be followed by a contract to build an operational system in fiscal year 2014. Last May, the USN unveiled plans to acquire a carrier-based fighter-bomber called F/A-XX after 2020, and named the UCAS-D aircraft as a candidate, along with considering manned aircraft for the same role.
Capt Martin Deppe, the navy’s UCAS programme manager, has identified the autonomous aerial refuelling (AAR) capability as a critical enabler for the UCAS to compete for any follow-on contract.
“The navy has not yet decided to procure an operational UCAS system beyond the demonstration,” he says. “But, from a theoretical perspective, incorporating AAR capability into a carrier-based UAS unleashes an ability to exploit the range and persistence potential of an unmanned system by allowing it to remain airborne much longer than the limits of human endurance.”
With carrier strike groups increasing facing anti-access threats, such as medium-range ballistic missiles, the X-47 could be a technological counter. “A refuellable UAS launching from the carrier flight deck could significantly increase the stand-off of the [strike group] from potential anti-access threats,” says Deppe.
Stephane Eybert
12/12/2008
Bush etait le cheerleader offert par la dollarklatura de Wall Street aux americains bon teint. Sa mission a ete de les distraire, comme un chauffeur de salle ou de studio tele. Ses producteurs lui ont meme fournit tout ce qu’il faut en effets speciaux avec la superbe mise en scene du grand mechant loup, un beau jour de Septembre 2001. Il est vrai qu’il n’avait pas le choix. Et en fin de journee ce jour de Septembre, il montait sur les barricades pour faire danser la foule espectative. C’etait l’epoque ou l’on pouvait encore se permettre de faire la fete.
Mais aujourd’hui, devant la pauperisation de cette amerique bon teint, accompagnee de cette fatigue imperialiste, il faut offrir un autre theme a cette populasse, nouveau public qu’il faut maintenant “raisoner”. Car cette derniere n’est plus si blanche ni si riche. Elle sait qu’elle ne dansera plus. Alors le cheerleader s’adapte et change de couleur, tel le cameleon.
Stephane Eybert
12/12/2008
Je trouve que pour l’instant la crise n’a que peu impressionne.
Quand je compare la surprise et l’etonnement que l’on a vecu lors de la chute du mur de Berlin, et par la suite de la chute du bloc Sovietique, la chute du monde Anglo Americain n’a pas encore provoque une telle impression. Peut etre que nos medias font un trop bon travail de desinformation.
Jean Lemoine
11/12/2008
En l’occurrence, f****** serait plutôt pour fucking. Comme dans “Im just not giving it up for fucking nothing!”; “fuck you” ne fonctionne pas.
Mais bon, on ne va pas s’étaler sur le sujet…
Francis Lambert
10/12/2008
* Gardez l’oeil sur les rendements des T-Bonds. Parallèlement au dollar,
ils conteront l’histoire de ... la dernière grande bulle ... la dette publique.
Partout dans le monde, les autorités essaient désespérément de gonfler leur masse monétaire. Les gens veulent de l’argent.
...
* Ce sont les dépenses et les emprunts qui ont causé tous ces ennuis. Alors que font les autorités ?
Elles empruntent et dépensent plus encore ! Dans l’ensemble, elles sortent plus de 10 000 milliards de dollars pour essayer de regonfler l’économie mondiale.
* Où nos dirigeants obtiennent-ils une telle quantité d’argent ?
Pour commencer, ils l’empruntent. Ensuite, ils l’impriment.
...
* lorsque les consommateurs ne dépensent pas, les prix chutent—si bien qu’il n’y a pas à s’inquiéter de l’inflation des prix. ...
l’alimentation et l’énergie ... chutent vraiment ... les consommateurs ont en fait de bonnes raisons de ne PAS dépenser, parce qu’ils pourront obtenir ce qu’ils veulent pour moins cher à l’avenir. C’est à ce moment-là qu’une récession devient sérieuse ; c’est ce qui est arrivé au Japon. Et les autorités ne peuvent pas y faire grand-chose parce qu’elles ne peuvent pas mettre leur taux directeur sous le zéro.
Les autorités ont donc peur de la déflation—pas de l’inflation.
...
* Quelle est la pire manière possible d’éviter la déflation ? Imprimer de l’argent. (NB soit Monétisation de la dette ou mieux “quantitative easing”) “Les gouvernements peuvent toujours éviter la déflation”, déclare Ben Bernanke—mais uniquement s’ils sont assez téméraires pour risquer une inflation galopante.
* “Et on peut vraiment faire un beau gâchis”, ...
Il y a d’énormes tas de cash—dans les T-Bonds, dans les fonds de marchés monétaires, dans les coffres des banques centrales étrangères qui attendent la fin de la crise.
A présent, les propriétaires de ce cash s’inquiètent plus de la déflation que de l’inflation.
Mais à un moment ou à un autre—peut-être en 2009… probablement en 2010—cela changera. ...
L’inflation réelle ... sera la seule option qui reste ... l’inflation grimpera en flèche ... les investisseurs se débarrasseront de leurs dollars et de leurs T-Bonds ... et la dernière bulle, celle de la dette gouvernementale, finira par éclater.
Extraits de “Après la déflation, l’inflation mettra fin à la bulle sur les T-Bonds” par Bill Bonner, http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081210-1417.html
(NB : l’inflation au Zimbabwe avec Gideon Gono, devenu conseiller mondial, dépasse maintenant 89,7 million de milliard de pour-cent ...
Mais pourquoi rien que les USA ?
Je n’arrête pas de “me marrer” avec notre dette totale Nationale qui dépasse les 1300 milliards d’euro. Il n’y a plus d’équilibre budgétaire depuis 34 ans, malgré les engagements répétés, même les “traités européens” n’y font rien ... sinon que c’est leur faute n’est ce pas.
Alors nos politiciens appellent innocement au secours une UE qui a un budget à 27 Nations de ... 116 milliards d’euro ... même pas le double de la seule charge d’intérêt annuel de la dette Française.
Le budget annuel de l’UE fait 1% de son PIB ... les dépenses de l’état Français font 53,5% de son PIB.
L’insouciance généralisée et notre attention déportée à l’étranger décuplent ma perplexité.
Evidemment après les cadeaux fiscaux au conclave du Fouquet’s notre dette explose d’autant plus et au pire moment !
Heureusement les mêmes compétences Nationales se ré-engagent, toujours sérieusement ... sur “un plan de 25 milliards”.
Et en 2012 c’est juré ... le déficit annuel sera ramené à 1% ... ce “plan” changera en 3 ans une mentalité de 34 ans ?
Maintenant le plus important, après les “débats sur la vraie crise” par le PS, devient l’élection du Parlement Européen en juin 2009 ... méga assemblée pour un micro budget ... mais méga honoraires.
Ouf, Mélenchon s’y prépare aussi, probablement pour dire “non” aux honoraires fantaisistes ! Ca me fait penser à la caisse de nos Sénateurs qui est en boni de 1,5 milliards ... trésor intouchable à mettre en rapport avec la gestion de la France.
Mais chut : ils disent que c’est anti-démocratique ou anti-National de s’en étonner.
Alors j’en reste baba d’admiration, ce que c’est qu’une Nation quand même : la transcendance budgétaire ... style Napoléon.
Allez vendons la Guyane comme la Louisianne. Pour ne pas en plus refuser l"histoire”.)
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