Bilbo
31/10/2008
Robert Gates vient de faire une proposition d’encadrement de l’armement stratégique offensif à la Russie.
Serait-il pas en train de prendre l’ascendant sur la bureaucratie ?
Cette proposition est-elle un calcul personnel (maintien en poste sous Obama) ?
Ou s’agit-il plus simplement d’un énième aveu de faiblesse du Pentagone ?
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Armements stratégiques offensifs: Moscou prudent face aux initiatives de Robert Gates
MOSCOU, 31 octobre - RIA Novosti. La Russie a salué vendredi l’intention de Washington de signer un nouvel accord russo-américain sur les armements stratégiques offensifs, tout en mettant en doute sa capacité à mener un dialogue constructif.
C’est en ces termes que le ministère russe des Affaires étrangères a commenté la déclaration du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates qui, à l’issue d’une allocution à la fondation Carnegie de Washington le 28 octobre, avait proposé de nouveaux accords avec la Russie prévoyant de nouvelles réductions d’armements offensifs stratégiques et des mécanismes de contrôle.
“L’intention des Etats-Unis de conclure un accord global et juridiquement contraignant dans le domaine des armements stratégiques offensifs mérite d’être saluée”, a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
Cependant, selon Moscou, “l’administration américaine refuse obstinément de tenir compte des approches russes”.
La Russie a rappelé avoir déjà proposé, en 2005, un accord juridiquement contraignant prévoyant de réduire les armements stratégiques offensifs (missiles balistiques intercontinentaux, missiles balistiques équipant les sous-marins et bombardiers lourds) et leurs charges.
“Naturellement, nous devons préserver les mécanismes de contrôle et confirmer notre engagement à ne pas déployer d’armements stratégiques offensifs au-delà du territoire national. Mais les négociations sur les armements stratégiques offensifs menées depuis trois ans à différents niveaux ont montré que les Etats-Unis n’étaient pas prêts à un dialogue constructif sur la plupart de ces questions”, a estimé le ministère russe.
“Si les idées personnelles exprimées par M. Gates sur les paramètres du futur accord sur les armements stratégiques offensifs signifiaient un changement dans la position officielle des Etats-Unis, ce revirement nous étonnerait. Mais la réalité est différente”, a précisé le ministère.
La diplomatie russe a par ailleurs regretté que ces propos aient été tenus à la fin du mandat de l’administration Bush.
Dedef
31/10/2008
A private Syrian television station also reported that Damascus was reducing the number of troops on its border with Iraq in response to the “American aggression.” The station, Dunia, showed footage of what appeared to be Syrian troops dismantling positions on the Iraqi border and leaving the area
http://www.cbsnews.com/stories/2008/10/30/world/main4558490.shtml
TV Station Reports Damascus Pulling Troops From Iraq Border In Response To “American Aggression
If confirmed, that is a smart move in my view. If the result of any effort to accommodate the U.S. is only to get bombed, why should Syria bother at all about who goes from Syria to Iraq?
Exocet
30/10/2008
D’accord pour ce rappel de piqure ou l’amérique porte sa croix dans l’indifférence et la dérision générale,mais comme vous l’écriviez ce matin Obama devient par la force des choses ce mutant en super FRD affrontant les deux fronts de face , la guerre qui alimente la finance qui ravage les fondations ....Par quel bout va-t’il les prendre si ce n’est dans une occlusion des fronts ou autre voie sans issus..?..La météo au secours de la psychologie américaniste qui défaille de par tous les orifices quand c’est pas les officines privatives qui déroutent le systéme!..Obama mutant en un new de Gaulle comme l’ultime transfuge de la modernité radicale de la grande nation à l’intention de la rupture systémique .. ” Me or the chaos”..reste plus qu’à serrer la louche du grand homme à Colombey..,pourvu qu’Obama porte le badge Jésus save Jésus know!..
Lire aussi les paradoxes conceptuels du spectre américaniste
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/JJ29Ak03.html
Stephane Eybert
29/10/2008
1- Cela m’a bien fait sourire:
virtualisme à-la-soviétique (peu sophistiqué)
2- J’ajouterais James Jones dans votre liste de la litterature US
From here to eternity et The thin red line sont aussi une critique sociale des USA
3- Les mouvements demographiques aux USA et en URSS/Russie ne sont pas les memes. Si un American Gorbatchev est improbable ne pourrait on envisager une evolution psychologique du systeme US non pas par une evolution psychologique de ses individus (leur raison etant manipulée par une croyance) mais par un remplacement assez rapide de ces individus. La demographie latino aux USA et dans ses pays voisins du Sud ne cesse de me faire imaginer une evolution de la psychologie et donc du systeme US vers une psychologie plus catholique, plus egalitaire, plus europeenne.
4- N’hesitons pas a lire Emmanuel Todd.
Exocet
29/10/2008
Finalement on va finir par savourer pourquoi à contrario et suivant les lignes de la dégradaton lente et combustive du mirage de l’utopie américaniste , de l’absence de génie propre de la puissance américaine, puissance uniquement entretenu par un consensus inertique de la machine bien huilé qui n’agit qu’ au coup par coup mais qui finit s’injecter son propre virus.. (et admirablement bien relevé par vos soins..) au travers des relations transatlantiques , le vote “sarko” s’avére être une bonne opération stratégique tout compte fait, l’intuition étant un choix qui échappe à l’idéologie ... ( et voir le noeud gordien qui s’effiloche sous la pression des termites.. ca mérité l’attente prolongée!!) .C’était une ambiguité assez risquée au départ mais qui se réalise comme un bon plan pour la France. Je vous cite un extrait d’“Amérique” écrit par feu Baudrillard dans les années 80 à l’époque ou le capital se jouait de lui même de sa perpétuité à retardement.. ,ce qui devrait être percu comme une forme de prémonition géniale de ce qui se réalise sous nos regards ébahis!.. .il écrit à propos de la nécrose américaniste qui ronge le pouvoir dans ses fondations intimes:” Mais c’est aller un peu vite, et il vaudrait mieux parler de ménaupose.Rémission de l’esprit public,recentrage général aprés les convulsions des années 70,fin de toute nouvelle frontiére,gestion conservatrice et publicitaire des choses ,performativité au ras des paquerettes,sans regard sur le futur,austérité et training,fin de la défonce et de l’orgie,restauration d’une sorte d’utopie naturaliste de l’entreprise et d’une conservation biosociologique de la race-
Tout cela ne signifie -t-il pas la fin du lustre et l’entrée dans l’euphorie hystérique de la ménaupose?”.. L’hégémonie déstructurée pompant l’air de la nation américaniste proprement vidé de sa substance entropique globaliste , ne serait il pas plus opportun de retourner à un cadre Onusien réformé et débarassé de l’empire comme un des fondement indéfectible de la sécuriyé collective des nations plutot d’un type Wesphalien post moderne.., qu’aux spectres mortiféres des insécurités idéologiques du siécle précédent (les néoconservateurs ont aussi prit leurs sources sur les terrains vagues du progressisme moderniste ....) .
Bertrand Arnould
29/10/2008
Moi, j’ai toujours envoyé un chèque, pour ma participation a l’effort, remarquable, de Mr Grasset et cela fonctionne.
Père Iclès
29/10/2008
L’article de Sapir proposé par Ni Ando me paraît relever du pur délire.
Sans rentrer dans les détails, on peut se demander pourquoi le reste du monde coopèrerait pour remettre en selle un système qui pendant les 25 dernières années a sans arrêt produit plus de pauvreté dans le monde, des guerres incessantes essentiellement motivées par le besoin qu’avait ce même système de contrôler les ressources, des émeutes, des insurrections, de la pollution à un niveau devenu impossible à soutenir, des révolutions et suscité des mouvements de rebellion armée qui répondaient aux plans d’ajustement structurel que tous les économistes adorateurs de Mammon ont soutenus et qui ont amené la ruine de maints états jadis prospères.
L’inventivité économique occidentale a détruit les premières réalisation des peuples nouvellement indépendants, notamment en Afrique pour leur reprocher par la suite leur incompétence et leur corruption.
L’Occident a, par tous les moyens tenté de soudoyer les élites du monde quand il ne les a pas tout simplement fait assassiner pour mieux dépeupler des continents entiers dont il lorgne sur les ressources.
Sous la plume de Sapir, l’Occident toxique nous promet plus de justice.
Serments d’ivrogne : il veut conserver le contrôle de l’économie car demain dès que son emprise sera rétablie, il exigera des ajustements structurels, imposera les privatisation, la famine ...
Il faut mettre fin à cela sans risque de retour. Euthanasie !
Aujourd’hui le monde a l’occasion de se débarasser de sa tutelle imposée et ruineuse. S’il ne le fait pas, il n’aura aucun excuse face aux générations futures.
Ni ANDO
29/10/2008
“Un facteur primordial est que les USA ont été construits dès lorigine de cette façon, sans nation préexistante, donc, que la nation américaine nexiste pas, non plus que lidentité nationale qui dépend dartefacts symbolique (drapeau, Constitution, etc.)”.
Ainsi s’explique, ce qui même à nous Européens paraît étrange, cette omniprésente exposition des symboles nationaux aux Etats-Unis. Exposition si présente, si crispée sur la “nation américaine” que l’on vient, en effet, à se poser des questions sur la sérénité et la certitude réelle de ce sentiment nationaliste.
Dedef
29/10/2008
Le conflit de Géorgie : un tournant dans les relations avec la Russie Par Maxime Lefebvre, politologue et professeur en questions internationales à l’IEP-Paris 27 octobre 2008
http://www.iris-france.org/docs/pdf/forum/2008_10_28_georgie.pdf
Un texte un peu bizarre. Si vous avez le temps de le lire…
Ni ANDO
29/10/2008
“Le monde qui vient”.
Réflexions sur les conséquences de la crise et les tendances économiques à venir.
Par Jacques Sapir, samedi 25 octobre 2008 directeur détudes à lEHESS, directeur du CEMI-EHESS
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/10/25/850-le-monde-qui-vient
Dedef
29/10/2008
Un texte de Paul Jorion dont le dernier chapitre devrait vous plaire:
- June 2006, L’endettement excessif aux États-Unis et ses raisons historiques, « De lantiutilitarisme. Anniversaire, bilan et controverses », La Revue du MAUSS, No 27: 322342
http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/2007/04/lendettement-excessif.pdf
Il finit par:
Léthique protestante et lesprit du capitalisme
Les citoyens américains dans leur quasi-totalité considèrent le système économique qui est le leur comme idéal, nenvisageant sa réforme possible que sur des aspects mineurs. Suggérer à un Américain que certaines des
institutions de son pays pourraient être améliorées si lon sinspirait de lexpérience dautres nations, produit toujours chez lui la même consternation :
sil lui paraît admissible que certains détails soient révisables, lidée que dautres nations auraient pu faire mieux à ce sujet est pour lui inacceptable.
Et cest pourquoi on pourrait être tenté de qualifier le capitalisme tel quon le trouve aux États-Unis non pas de « sauvage », mot qui suggère un certain archaïsme, mais de « fondamentaliste ».
..... etc…
Tout sujet ignore sil appartient ou non au cercle des élus. Cette incertitude est source danxiété et il guette les signes éventuels de son élection.
Sa capacité à se préserver du péché ainsi que sa réussite personnelle dans les entreprises séculières telle lobtention du confort matériel, voire même de la fortune19 constituent le test de son élection. Lapparition de signes
encourageants le motive davantage. Lenthousiasme ne tarde pas à engendrer le succès qui confirme le sujet dans le sentiment quil appartient bien au nombre des élus. On assiste à un renforcement progressif, une amplification,
où chaque succès contribue à assurer la réussite de nouvelles entreprises. Le processus est celui dune « rétroaction positive », où le succès engendre le succès. Convaincu désormais dappartenir au camp des « bons » au sein du drame cosmique, le sujet senhardit : sa confiance en soi devient infinie. La preuve est faite à ses propres yeux, mais aussi à ceux du reste des hommes, que Dieu compte sur lui dans la réalisation de son dessein.
...etc….
Le gouvernement de George W. Bush se distingue de ses prédécesseurs en ce quil constitue le retour à une forme peu sécularisée du puritanisme.
Un journaliste allemand faisait à la radio, à loccasion de sa visite en Europe en février 2005, le commentaire suivant que je cite de mémoire : « N ous avons aussi connu des dirigeants qui parlaient en termes de certitudes dans
leurs discours. Nous ne pouvons plus faire confiance à quiconque affirme Dieu nous enjoint de faire ceci ou cela. Nous avons déjà donné ! ».
Dans son adresse à la nation, à loccasion de sa seconde inauguration en janvier 2005, le Président annonçait :
« Nous allons de lavant avec une confiance absolue dans le triomphe ultime de la liberté. Non pas parce que lhistoire progresse du train de linévitabilité : ce sont les choix humains qui animent les événements. Non pas parce que nous nous considérons comme une nation élue ; Dieu meut et choisit comme il lentend. Nous avons confiance parce que la liberté est lespoir permanent de lhumanité, la faim dans les ténèbres, laspiration de lâme [
] Lhistoire voit la justice fluer et refluer mais elle possède aussi une direction visible, définie par la liberté et par lauteur de la liberté. »
Le message créa la consternation, y compris aux États-Unis. Si bien que le Président se vit obligé den clarifier la signification quelques jours plus tard. Il précisa alors quil sagirait pour la réalisation de son programme du « travail de plusieurs générations ». Certains commentateurs évoquèrent le ton « messianique » du message.
Ce qui le caractérisait en fait nétait pas le « messianisme », mais le recours à la rhétorique calviniste : lévocation dune théocratie mondaine construite selon un plan divin, une Cité de Dieu préfigurant par sa forme le Royaume des Cieux.
La tombe de Phoebe Gorham décédée à Cap Cod dans le Massachusetts en 1775 a pour épitaphe : « D ès à présent mon Âme, dans lUnité la plus douce, rassemble les deux supports du bonheur humain dont certains affirment à tort quils ne peuvent se rejoindre :
le Vrai Goût pour la Vie, et la pensée constante de la Mort ». Les puritains ne se détournent en effet pas du monde matériel dici-bas, qui ne se limite pas à être une antichambre de la vie future : le bonheur sacquiert dabord dans ce bas monde du moins pour lélu.
Je me suis livré à un petit exercice : jai légèrement retouché le discours de Bush, en remplaçant le renvoi à la notion de liberté par un renvoi à la volonté divine. Mes retouches sont en italique, et voici ce que ses paroles
deviennent à la suite de ce petit traitement :
« N ous allons de lavant avec une confiance absolue dans le triomphe ultime de la volonté divine. Non pas parce que lhistoire progresse du train de linévitabilité : ce sont les choix humains qui animent les événements.
Non pas parce que nous nous considérons comme une nation élue (parce que ce sont les hommes qui sont élus à titre individuel par la prédestination et non les nations) ; Dieu meut et choisit comme il lentend. Nous avons confiance parce que la volonté divine est lespoir permanent de lhumanité, la faim dans les ténèbres, laspiration de lâme [
] Lhistoire voit la justice fluer et refluer mais lhistoire possède aussi une direction visible, définie par la volonté divine et par lauteur du dessein divin ».
Il peut bien entendu sembler que la teneur du message a changé de manière radicale : la notion de libre arbitre à laquelle le mot de liberté est attaché a été entièrement éliminée, comme cest le cas en effet pour le
calvinisme.
La substitution a, au passage, éliminé la contradiction, sinon flagrante, entre deux passages : « ce sont les choix humains qui animent les événements » et « D ieu meut et choisit comme il lentend ».
Le sentiment que la majorité, dans une nation dont le succès révèle quelle bénéficie incontestablement de la sollicitude divine, comprend nécessairement lensemble des élus de Dieu dans la population, conduit labsence de sollicitude envers les autres, les losers.
“Mais il sagit en même temps, avec les États-Unis, dune société qui avait découvert, avec le New Deal de Franklin Roosevelt, une voie moyenne, respectueuse des libertés, ni fasciste ni communiste. Ce qui avait permis
ce développement, cest la perplexité du puritanisme lorsque la nation tout entière se retrouve en difficulté, quand la majorité se retrouve elle aussi dans la dèche ; dans ce cas-là, la distinction entre élus et exclus du dessein
divin se brouille. Il faut alors provisoirement retrousser ses manches tous ensemble jusquà ce que des temps plus cléments permettent à nouveau de sy retrouver entre les bons et les méchants.”
Stephane Eybert
28/10/2008
Il faudrait un Chavez a la presidence des USA.
La Chine continuerait a etre un partenaire commercial.
La Russie serait tout sourire.
L’Europe n’aurait rien contre.
Le rest of the world serait soulage.
Le peuple americain serait moins fatigue.
Ah oui! J’oubliais… L’oligarchie anglo americaine… Elle serait choquee. A quoi ca tient le monde.
Dedef
28/10/2008
http://www.eurointelligence.com/article.581+M50f82be30cf.0.html
Sarkozy’s coup d’etat
By: Wolfgang Münchau 28.10.2008
Largely unnoticed, there was an attempted coup détat of sorts in Europe last week. Nicolas Sarkozy, the French president, let it be known that he wants to remain in his role of president of Europe for another year. No, he will not prevent the Czechs and the Swedes from assuming the European Unions rotating six-month presidency during 2009. But since the two countries are not members of the eurozone, Mr Sarkozy wants to remain the de facto president of the eurozone until the end of 2009 when Spain, a eurozone country, takes over from Sweden.
President of what? It would be too easy to dismiss this as yet another example of Mr Sarkozys hyperactive grandstanding and, believe me, I am sorely tempted. But we should not dismiss it as a mere stunt because events are moving in his favour. Germany was never keen on what the French call gouvernement économique , which is what this is all about. But I am no longer so sure whether the immovable obstacle of Angela Merkel, the German chancellor, will be able to withstand the irresistible force of Mr Sarkozy for much longer. I can think of six reasons why Mr Sarkozy might prevail in the end.
First, last weeks stock market rout may serve as a reminder, if any was needed, that the financial crisis is not yet over, and that the transatlantic economy is in the middle of a long and painful recession. The new US administration and the newly elected Congress will almost certainly endorse a substantive stimulus plan early next year, which will put Europe under pressure to do the same. This will probably require another eurozone summit to draw up the ground rules for national implementation.
Second, the failure to provide money market insurance as part of the recent rescue packages will need to be fixed. After the last agreement, money market interest rates did come down initially, including the all-important three-month euro interbank offered rate, to which many European mortgages are linked. It fell a notch below 5 per cent last week. But so far the money market rates have fallen by less than the 0.5 percentage point cut in the European Central Banks benchmark repurchase rate. This means that the tensions have not eased at all.
Third, I would expect the existing bank recapitalisation schemes to be in need of revision and a eurozone-level agreement might well be necessary to do that. In Germany, for example, the only banks that have so far applied are publicly-owned banks. The trouble with the German scheme is that it sets the wrong incentives because it is voluntary, and imposes a strict salary cap of 500,000 ($632,000, £397,000) a year. Bank executives therefore have an incentive to reduce credit for companies and consumers rather than crawl to the government for help. The scheme will therefore fail in its main goal to recapitalise the banking sector. The need for an effective eurozone-wide scheme is as apparent today as it was three weeks ago.
The fourth reason is the failure of the eurogroup to provide leadership during this crisis. The eurogroup is an informal group of the eurozones finance ministers in which governments discuss issues of mutual concern. But it has been largely absent during this crisis. I understand the latest meetings were unusually bitter and hostile. But you would expect the eurozones only political co-ordinating group to make some positive contribution in a crisis of such scale. Mr Sarkozy is right in pointing out that the finance ministers could never have mobilised 1,800bn for a bank rescue package. In other words, the eurogroup may be necessary but not sufficient.
Reason number five is that Germany is fast losing allies in its fundamentalist opposition to economic governance beyond the stability and growth pact. The Spanish and the Italians favour it, and even the Dutch have been proposing a eurozone-wide action plan. Now that the crisis has hit eastern Europe, I would expect Austria, Slovenia and Slovakia to demand solidarity from within the eurozone too.
The sixth reason is continued uncertainty over the Lisbon treaty. The treaty would establish a permanent presidency of the European Council, which could deal with crises beyond a six-month horizon. Many shudder to think of what would have happened if the europhobic Czech government had been in the EUs driving seat during the present half-year. For as long as the treaty is unratified, EU leaders have no choice but to go outside it in dealing with crises.
Will Mr Sarkozy succeed? Ms Merkel will probably continue to boycott any French efforts in this direction for a while. German officials have developed a habit of reacting negatively in anticipation of what the French might propose. But Mr Sarkozy has been pushing Ms Merkel into a corner. I doubt she will be able to say nein forever without making positive contributions of her own.
For now, Mr Sarkozy will remain president of France alone. But if, or rather when, the crisis deteriorates, his coup détat may well succeed.
Dedef
28/10/2008
Pas la peine de chercher oùle test pourrait être provoqué, les évènements y pourvoiront trés bien. Le Liban serait bien aussi, et si les russes veulent s’amuser l’ Afghanistan pourrait aisément devenir sportif: les camions vers Kaboul pourraient avoir des problémes…
Ci joint pour le Pakistan, mais d’autres sont en vue.
http://www.gestionsuisse.com/HorsSujet.asp?id=109
Le Pakistan vu autrement 26/10/2008
Le Pakistan ne sait plus vers qui se tourner dans la conjoncture mondiale de crise du crédit doublée de chaos politique national. Ce n’est certes pas la première fois que ce pays se retrouve acculé à cette extrémité mais la menace et la pression des Djihadistes - qui s’engouffrent dans cette brèche de crise économique et financière - se font de plus en plus intenses et c’est afin de lui éviter la faillite pure et simple que la Banque Mondiale prévoit de secourir le pays avec 1.4 milliards de dollars.
Le Pakistan, qui est un pays dont la survie ne dépend pratiquement que de capitaux étrangers, est endetté à hauteur de 57% de son P.I.B. et entretient un déficit budgétaire de l’ordre de 7.5% de ce P.I.B. L’économie du pays est tournée à 53% vers les services, à 26% vers l’industrie et à 21% vers l’agriculture mais les branches industrielles et agricoles ont été sévèrement affectées ces derniers mois par les pénuries d’approvisionnement ainsi que par les inondations fréquentes. Les réserves monétaires, qui s’élèvent à 8.3 milliards de dollars, suffisent à peine à régler les importations du pays pendant deux mois et le balance commerciale accuse un déficit de 9.4% du P.I.B.
Plus grave encore : les factures des importations énergétiques et des importations alimentaires ont respectivement flambé de 56% et de 46% en 2008 pendant que l’influx net de capitaux étrangers en direction du Pakistan déclinait de 22% pour se stabiliser à 8.3 milliards de dollars…
C’est très simple : le gouvernement Pakistanais a immédiatement besoin de 3 milliards de dollars indispensables pour honorer ses divers engagements et dettes si la faillite veut lui être épargnée. Faute de quoi la guerre civile totale embrasera le pays et verra du coup la mainmise sur lensemble du pays des Djihadistes qui se tiennent aux aguets des deux côtés de la frontière Pakistano-Afghane!
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Voir aussi:
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/10/22/AR2008102203708.html
Pakistan Will Give Arms to Tribal Militias
Christian Steiner
28/10/2008
Vous nous décrivez, depuis deux ou trois semaines, une situation où lintérieur du système américaniste (et notamment les militaires, peut être plus lucides, pragmatiques ou cru dans leur façon de sexprimer) commence à prendre conscience de lampleur des problèmes auquel le système est confronté et de la fragilité soudaine de ce dernier face à ces problèmes.
Et vous avez dautre part cités dans plusieurs de vos articles précédents la conscience quavaient eu la direction soviétique à la fin des années 70 /débuts des années 80, des problèmes auquel le système soviétiques était confronté, qui avait abouti à la conclusion des réformes nécessaires, laquelle avait mené Gorbatchev au pouvoir avec mission de sauver la chose.
Comme je navais que 13 ans en 1980 et que je nai aucune formation dhistorien, je me permets de vous demander quels étaient alors les sentiments des gens au pouvoir en URSS, quels dangers étaient-ils alors perçu (outre la peur dune agression russe lors de la “great soviet scare” de c.1982-3), quest-ce qui a motivé la volonté de réforme de la direction soviétique (létat économique intérieur ? les pénuries alimentaires récurrentes ? la dégradation des conditions de vie du peuple ? les problèmes spécifiques de leur CMI ? la conscience du retard pris dans certains domaines militaires par rapport aux USA ?). Bref, en quoi y aurait-il des parallèles et des différences avec la situation des USA actuellement ? (outre lorganisation centralisée et la psychologie des uns, qui les rendait plus aptes à affronter des difficultés, et lorganisation décentralisée des autres et une certaine angoisse psychologique des autres qui les rend a priori, mais sait-on jamais, moins aptes à supporter pareille perspective de remise en cause ; et pourtant, ne sy achemine-t-on pas aussi vers une nécessité de réforme radicale, c-à-d- de révolution ?)
En vous remerciant pour la qualité de votre travail et votre volonté de proposer envers et contre tout un journalisme si précieusement “contextualisé” et mis en perspective.
C. Steiner
(PS : pour les donations, ça suivra, mais jai des problèmes récurrents avec Paypal, que je n’utilise que rarement. Je ne sais pas si cela est le cas avec dautres lecteurs ?)
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