Stephane Eybert
10/11/2008
Sur l’une des premieres video de Obama apres sa victoire, on le voit sortir d’un vehicule pour entrer dans un immeuble. Mais au lieu de cela, il s’arrete, quitte son chemin, fait un signe de salut de la main a la foule qui est assez loin, et cherche a s’en approcher. Puis reprend son chemin et entre dans l’immeuble.
Ce mouvement de sa part m’avait frappe. J’y avais vu une attraction qu’il a pour la foule, une recherche de ce contact, de ce soutien. J’ai pense qu’il avait besoin du peuple a ses cote. Afin de l’aider a faire face au systeme.
La proposition que son reseau internet pourrait intervenir dans le meme sens est tres pertinente.
serge caron
10/11/2008
La Russie n’a-t-elle pas aussi son CMI pour pousser l’installation de missilles à Kaliningrad ? Est-il possible que l’engrenage CMI-Russie vs CMI-É-U soit maintenant mis en marche et dès lors difficile à stopper?
Bilbo
10/11/2008
Bonjour,
J’attire votre attention sur cet article qui souligne l’importance stratégique qu’accorde l’équipe d’Obama à la dette extérieure.
L’article est rapporté par la presse officielle russe donc un peu orienté. Mais il reste intéressant en soulignant le nom et les fonctions de l’Américain qui s’est exprimé.
Cordialement.
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La dette américaine envers la Russie atteint 74,4 milliards de dollars (expert)
WASHINGTON, 8 novembre - RIA Novosti. La dette des États-Unis envers la Russie atteint 74,4 milliards de dollars, a annoncé James Ludes, directeur exécutif du Projet pour la sécurité américaine, dans un article publié samedi par le magazine américain Parade.
“En 2001, notre dette envers la Russie était inférieure à 10 milliards de dollars. A présent, il s’agit de 74,4 milliards”, a indiqué M.Ludes.
A l’heure actuelle, la Russie occupe le huitième rang parmi les créanciers des États-Unis, les trois premiers étant le Japon (585,9 milliards de dollars), la Chine (541,0 mds) et la Grande-Bretagne (307,4 mds).
La dette publique américaine envers les gouvernements étrangers s’élève à 2.600 milliards de dollars - environ 20% du PIB - et les États-Unis seront obligés de dépenser une grande partie de leur “patrimoine national” pour le service de ces dettes ces prochaines années, selon les experts américains.
En achetant la dette américaine sous forme de bons du Trésor, les gouvernements étrangers “investissent dans l’économie américaine, mais cela leur donne des leviers d’influence” ce qui rend les États-Unis vulnérables du point de vue stratégique, a déclaré M.Ludes.
Le conseil d’administration du Projet pour la sécurité américaine comprend entre autres Susan E.Rice, conseillère du président élu américain Barack Obama, six généraux américains, les sénateurs Gary Hart (candidat démocrate à la présidence américaine en 1984), John Kerry (démocrate) et Chuck Hagel (républicain), l’ancien premier sous-secrétaire d’État Richard L.Armitage et d’autres personnalités politiques influentes.
Francis Lambert
09/11/2008
#10. Both Bush and Putin share a deep-seated animosity toward the free press.
#9. Religion is central to both leaders’ administrations, both believe they hold messianic world views, and neither believes in the separation between church and state.
#8. The curse of the Ks: from the Kursk submarine disaster to Hurricane Katrina, both Putin and Bush have proved themselves breathtakingly inept before crises, and unable to correct their view of cronyism and promoting loyalty above competence.
#7. Both presidents made the energy business the center of their economic policies.
#6. Neither Bush nor Putin has ever met an autocrat they didn’t like.
#5. Both have used the pretext of national security for a dramatic expansion of powers - sovereign democracy for Russia, unitary executive for the United States (I wonder if John Yoo and Vladislav Surkov workshopped these doctrines together before implementation).
3. Bush and Putin share an appreciation for the captivating power of widespread fear and moral panic, and have done everything necessary to ensure its promulgation and promotion. As such, both have created anti-democratic governments dependent on the sustenance of external threats and new crises.
2. Both men are ruled from the shadows by dark overlords - Dick Cheney for Bush and Igor Sechin for Putin (or is it vice versa?).
#1. George W. Bush and Vladimir Putin are both desktop generals, who never having been directly exposed to any military combat, hesitate not a moment to send thousands of their nation’s sons and daughters to the front lines of war, while shrouding themselves in bellicose symbols with fighter jet press conferences and a habit of frequent photo ops while carrying firearms.
http://www.robertamsterdam.com/2008/09/carl_schmitt_and_the_top_ten_s.htm?russia
Damien A
09/11/2008
Cher Dedefensa,
voir aussi le reportage de 24 minutes sur la BBC vendredi 7 novembre par le premier journaliste occidental ayant reçu l’autorisation de se rendre en Ossétie du Sud sans restriction. Il ressort un compte-rendu extrêmement anti-Géorgien, montrant les autorités de Tbilissi sans doute coupables de crimes de guerre…
Exocet
08/11/2008
Cette oscillation systémique entre irréallité politique voir économique ( Une fatwa de Yuppies nourris aux sirénes du clean and perfect avec ses effets doubles plus à mettrent dans la même catégorie sectorielle du terrorisme invisible débarassé de toute sa mauvaise conscience..) et réalité truquée puisque comme vous dites à juste titre: c’est avant tout les crise systémique qui encrasse les volontés… “It’s économy stupid!” et réalité ‘fabriqué’, hystérisé par nos samizdats d’époque (sortes d’agents d’atmosphéres pour Goulags phosphorescent!..) .. ou Obama l’art futuriste du désenchantement de gouverner dans le vide au milieu des armées zombies américanisés jusqu’à la moelle!!..Un probléme structurel lié à l’inculture de cette nation ,aux défis qu’elle s’impose malgré elle..L’islam, le Japon ont des cultures bien supérieurs à ces affranchis en décharge civilisationelle..!! .. Heureusement les poétes sont les marqueurs de notre époque qui marche celle là à l’énergie du refoulement…cela suffira t’il à défoncer la résurrection de l’Amérique en dégradations compulsives??..Faudrait il qu’ils dégustent et fassent déguster au reste du monde enfin le deuxiéme impact que la crise financiére nous réservent, celle des devises qui jouant chacune sa propre partition jusqu’au fracassement du monde dollarisé ?...cette fois ci ca sera du 1929 puissance 4, je ne suis pas sur que le reste du monde appréciera cette perspective , cette tournure violente et meurtriére…L’amérique n’a qu’une seule solution pour échapper à sa propre prophétie de l’inertie , négocier son vide transpolitique à moins que les morts transcendent les machines mais j’ai un doute… et surtout ne plus être qu’une nation ‘parmis’ les autres…!! Obama je t’en prie…Bienvenu au Club!!
René M
07/11/2008
Rahm Emmanuel (pro Israelien ) au poste de chef du cabinet personnel du président ?
Gates au poste de secrétaire à la défense ?
La position privilégiée et active quoccuperait le vice-président Biden dans la conduite de cette politique de sécurité nationale. ?
Biden prenant en mains la politique extérieure ?
Effectivement ce serait sans doute avec quelques aménagements la politique belliciste de Bush !
Vos analyses vous conduise généralement à voir l’histoire menant les hommes plutôt que les hommes mener l’histoire .
Mais si le “Team” d’Obama ressemblait à la liste ci dessus j’y verrais quand à moi surtout (au moins pour un temps) confirmation que des hommes s’arrangent bien pour mettre en place ce qu’ils ont voulu prémédité et organisé pour une continuity of government .
Mais vous me direz que l’Histoire ne tardera alors pas à se venger car en effet les mêmes maux produisant les mêmes effets c’est le plus sûr moyen d’assurer le triomphe définitif de la crise donc de l’Histoire et un plongeon dans les abysses par continuation des mêmes erreurs
Exocet
07/11/2008
Je dirai même qu’il y a un archarnement thérapeutique (d’ou la confusion entre la pérènité du systéme et les catastrophiques politiques de Bush à l’interne comme à l’externe qui ont tout fait pour mailler les crises systémique entres elles qui s’inscrustent de facon éclairante avec la crise endémique de l’exécutif US .d’ou le résultat immédiat:Obama ne peut pas échapper à cette enchainement systémique qui en dilue en son sommet tous les effets diffus de la confusion mais qui ne trouvent nulle part ou se manifester ..) sur les valeurs malades de l’américanisme…Ce qui empêche d’avoir cette forme de recule (arbitraire, à contrario de FDR justement prenant ce recule politique de l’usage maléfique de la CRISE afin d’en retrouver un usage politique ultérieur ..) sur la part maudite qui habite le sommet de l’hubris.!!Effectivement c’est assez mal barré pour cette nouvelle administration Obama qui resucent les mêmes poupées gonflables de la sécurité nationale mais tout autant chacunes d’elles inféodées aux forces centrifuge installées au coeur du systéme ...Les Russes ne s’y sont pas trompés ,eux qui ont transmutés dans leurs propres chairs l’intégrisme subjectif et meurtriér d’un systéme totalitaire et maléfique ...Le choix à l’époque étant certainement plus évident pour les vielles ruines du Soviet Suprême se sachant condamnés inexorablement , la dimension sacrificielle de la bouteille de Vodka aidant à la libération du mal politique…
Une Nouvellle Donne mondiale certainement en devenir.. , le monde multipolaire comme la force ironique de nos temps agités!!...Il faudra peut être quelques semaines à Obama et quelques marches forcées avec Bush pour s’en rendre compte…, pour le moment quel mess my god!!C’est pas encore Gorbama is back ... C’est Gris plutot! Euh..
Ilker de Paris
07/11/2008
Il faut en effet savoir ce que représente Obama aux yeux des électeurs américains pour comprendre les conséquences de son élection.
Bien sûr nous voudrions (pourquoi d’ailleurs avoir intériorisé autant de désespoir durant les années néocons, il fallait protester contre Bush ou contre le racisme), que Obama soit le signe d’un changement, pas tellement que nous soyons anti-guerre, vraiment égalitaire, mais nous tenons au confort donc aux apparences.
Bush finalement a eu du bon dans ce sens qu’il a révélé une hypocrisie certaine d’un état d’âme occidental qui se veut vertueux, et qui enveloppé sous cette vertu, comme le “coeur sous une soutane”, rêve d’argent, de pouvoir, de vies, l’habile ne fait pas le moine…
Obama a été élu dans un moment exceptionnel, crises profondes et diverses et provoquées par le système lui-même. Ainsi, fallait-il un homme “extérieur” au système pour nous sortir de là, un “étranger”.
Que représente donc Obama ? Lui dit qu’il veut être le président de tous les Américains, mais il est arrivé au pouvoir dans des temps exceptionnels. Que représente-t-il aux yeux des Américains : une sorte de messie, un sauveur, qui perdra de son aura en cas de non réussite rapide, d’erreurs, ou de retour à la normal ? Un leader Américain comme les autres ? Un changement assumé ? Nous le serrons quand la confusion due à la liesse sera évanouie.
Lacan disait à propos des psychothérapies : “non qu’elles n’exercent pas quelque bien mais temporaire et qui ramène au pire.” L’élection d’Obama fait naître des espoirs, mais il faut, je pense, se garder des espoirs superficiels - tout le monde veut quelque chose d’Obama, certains (beaucoup ?) seront obligatoirement déçus - et observer comment évolues les choses.
Christian Steiner
06/11/2008
“Lattitude des élites européennes vis-à-vis du système de laméricanisme peut se comparer, (..) à lattitude manifesté par les élites de lépoque vis-à-vis de lURSS stalinienne; la différence étant tout de même quil était alors extrêmement difficile daller vérifier sur place, ce qui nest pas encore tout à fait le cas pour lAmérique”
Serait-il vraiment plus aisé daller vérifier sur place aux Etats-Unis (liberté de mouvement extérieur)... ce qui se passe dans la tête des gens (absence de liberté intérieure, enfermement de la psyché) ? Ces murs-là (dans la tête) ne sont-ils pas bien plus difficiles à percevoir ? (Et ne faut-il pas déjà avoir commencé par se coltiner à ses propres murs mentaux pour découvrir ceux des autres ?)
Grand merci de votre réponse éclairante à lune de mes précédentes questions (“American Gorbatchev”).
alain hemelinckx
06/11/2008
Alors qu’on l’investissait de la charge de président du Bresil, le 1er janvier 2003, Lula déclarait dans son discours inaugural : « Le changement, voilà notre mot d’ordre (...) L’espoir a vaincu la peur, notre société a décidé qu’il était temps d’emprunter une nouvelle voie ».
Mais, il savait qu’il allait être confronté à la difficulté de mettre en uvre ses ambitions, et aux espoirs qu’il avait soulevés auprès de ceux qui l’ont soutenu face à la dure réalité brésilienne, et espèrent de lui des emplois, des écoles, une couverture sociale généralisée, l’amélioration du service public de l’éducation et de la santé, alors que le pays est accablé par une dette publique et extérieure paralysante.
Aujourd’hui, pour tenter d’expliquer le peu de progrès social perçu par les citoyens brésilens, les les amis de Lula disent de lui “Lula est resté le même. Il na pas perdu sa très grande sensibilité sociale héritée de la misère quil a personnellement connue. Concernant sa vision stratégique pour parvenir à créer un pays plus juste, je crois quil a changé. Aujourdhui, il se situe moins à gauche. Il est plus pragmatique. Il travaille à ce quil pense possible et non pas à ce qui est désirable”.
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article2048
” Pour la plupart d’entre nous, le danger n’est pas de viser trop haut et de rater la cible, mais de viser trop bas et de l’atteindre.» ... Michel Ange
. Mais O Bama est il “la plupart d’entre nous” ?
Stephane Eybert
06/11/2008
Francis Lambert
05/11/2008
“Parce que Barack Obama est un poète” ... Toni Morrison, la prix Nobel de littérature américaine ...
Car il s’agit précisément d’imaginer une alternative à ce que nous appelons la réalité, cette chose dont on nous répète à l’envi qu’elle est trop complexe et trop vaste pour qu’on puisse la maîtriser.
Nous vivons dans un monde qui file tout droit vers le désastre écologique et moral, un monde où nous risquons incessamment un cataclysme alimentaire et énergétique tel que nous n’en avons jamais vu au cours des siècles, un monde de guerres incessantes et de terrorisme irréductible, un monde où les armes nucléaires vont proliférer comme une peste et où les pestes vont proliférer tels des atomes et électrons déchaînés, un monde toujours plus interconnecté et toujours plus indifférent à la douleur d’autrui.
Le plus commode, face à une confusion aussi profonde et visiblement indomptable, est de se retrancher derrière des réponses et des refuges venus du passé et qui renforcent l’identité la plus traditionnelle, de chercher dans les plus obscures catacombes du fondamentalisme ces certitudes que le présent nous refuse obstinément. ...
Le poète britannique Percy Shelley l’avait déjà dit dans l’immensité de son exil italien, les poètes sont les “législateurs méconnus de l’humanité”, ce sont eux qui préparent par leurs mots le vocabulaire dans lequel sont appelées à être rédigées les lois plus justes de demain, eux qui nous montrent l’urgence d’un futur inéluctablement différent et définitivement plus beau. ...
Un éloge de l’écrivain chilien Ariel Dorfman, http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=91221
Nicolas Stassen
05/11/2008
Medvedev: Hope for change under Obama
The Associated Press
Wednesday, November 5, 2008; 5:48 AM
MOSCOW—Russian President Dmitry Medvedev says he hopes Barack Obama’s administration will take steps to improve badly damaged U.S. ties with Russia.
Medvedev reacted to the American election in his first state-of-the-nation address Wednesday. He did not congratulate Obama in the address.
He harshly criticized the U.S. over security issues and the global financial crisis. He said Russia is not inherently anti-American but suggested it is up to the United States to take the initiative in improving ties.
Medvedev said Russia hopes that Obama’s administration will “make a choice in favor of full-fledged relations with Russia.”
Russian-American relations have been increasingly tense and were driven to a post-Cold War low by Moscow’s war with U.S. ally Georgia.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/11/05/AR2008110501507.html
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Bouclier américain: la Russie va déployer des missiles à Kaliningrad
AFP 05.11.08 | 11h32
La Russie va déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad (ouest), enclave russe entourée de pays de l’UE, afin de “neutraliser” les éléments du bouclier antimissile américain qui seront installés en Europe, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev.
“Pour neutraliser en cas de nécessité le système de défense antimissile, on va déployer dans la région de Kaliningrad le complexe de missiles Iskander”, a déclaré le président russe dans un discours.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/texte/0,14-0,39-37506897,0.html
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Bouclier antimissile : la Russie précise ses menaces de riposte
MILLOT Lorraine Libération 05/07/2007
Après avoir menacé de pointer ses missiles vers l’Europe, la Russie précise : l’armée russe pourrait déployer des missiles dans l’enclave de Kaliningrad, qui se trouve au coeur de l’Union européenne, entre la Pologne et la Lituanie, a indiqué hier le vice-Premier ministre, Sergueï Ivanov. La Russie trouvera «une réplique asymétrique et efficace» si les Etats-Unis s’obstinent à vouloir déployer leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque, a expliqué le ministre russe. «Les dirigeants russes cherchent surtout à planter un coin entre l’Europe et les Etats-Unis», dédramatise l’analyste Alexandre Golts. En Europe, ces menaces de Moscou commencent pourtant à indisposer : «Je m’étonne, souligne un diplomate européen, qu’il n’y ait pas eu davantage de réactions quand Poutine [dans une interview à plusieurs journaux européens en juin, ndlr] a menacé de pointer ses missiles vers l’Europe.» (à Moscou)
http://www.liberation.fr/recherche/?q=Kaliningrad Monde 05/07/2007
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La Russie lance un premier défi à Obama
Rédaction en ligne
mercredi 05 novembre 2008, 11:35
La Russie va déployer des missiles dans la région de Kaliningrad afin de « neutraliser » les éléments du bouclier antimissile américain qui seront installés en Europe, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev qui a dit souhaiter de bonnes relations avec la nouvelle administration américaine.
AFP
Le président russe Dmitri Medvedev espère que la « nouvelle administration américaine » optera pour de « bonnes relations » avec la Russie, a-t-il dit dans un discours à la Nation.
La Russie va déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad (ouest), enclave russe entourée de pays de lUE, afin de « neutraliser » les éléments du bouclier antimissile américain qui seront installés en Europe, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev.
Dmitri Medvedev a accusé les Etats-Unis davoir conduit, par leur politique « présomptueuse », à la guerre en Géorgie et à la crise financière internationale, dans sa première adresse annuelle à la nation. « La tragédie de Tskhinvali », capitale de la république séparatiste géorgienne dOssétie du Sud à lorigine de la guerre entre Moscou et Tbilissi en août, est « une conséquence de la politique présomptueuse de ladministration américaine », a déclaré M. Medvedev.
La tentative de Tbilissi, allié des Etats-Unis, de reprendre le contrôle de lOssétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août, a provoqué une intervention russe en Géorgie et une guerre de cinq jours. Moscou a reconnu dans la foulée lindépendance de lOssétie du Sud et de lAbkhazie, une autre république séparatiste géorgienne.
« Nous ne reculerons pas dans le Caucase »
« Nous ne reculerons pas dans le Caucase », a lancé le président russe. « Le conflit dans le Caucase a été utilisé comme prétexte pour introduire dans la mer Noire des bateaux de guerre de lOtan et pour imposer plus vite encore à lEurope le système de défense antimissile américain ce qui va provoquer des mesures de rétorsion de la Russie », a ajouté M. Medvedev.
Le président russe a ensuite dénoncé les « erreurs dans le domaine financier » et « labsence du sens de la mesure » à lorigine, selon lui, de la crise financière mondiale « qui est loin dêtre finie ».
« En gonflant la bulle financière pour stimuler leur croissance, les Etats-Unis ne se sont pas donné la peine de coordonner leurs efforts avec dautres participants des marchés et ont ignoré tout sens élémentaire de la mesure ».
« Les Etats-Unis nont pas écouté les mises en garde de la part de leurs partenaires, y compris les nôtres, et ils ont par conséquent nui à leurs intérêts et aux intérêts des autres ».
« Les leçons de la crise de 2008 ont prouvé à toutes les nations quil est temps dagir », a répété le président russe. « Nous devons réformer radicalement les systèmes politique et économique. La Russie, quoiquil arrive, va insister sur ce point ».
(AFP)
http://www.lesoir.be/actualite/monde/la-russie-lance-un-premier-2008-11-05-657930.shtml
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Iskander
From Wikipedia, the free encyclopedia
Jump to: navigation, search
This article refers to the Russian-made missile. For the Abkhaz writer, see Fazil Iskander. Iskander is also the Arabic version of the name Alexander, after Alexander the Great.
Iskander Missile
Iskander (NATO reporting name SS-26 Stone) is a short range, solid fuel propelled, theater quasiballistic missile system produced in Russia.
The system is intended to use conventional warheads for the engagement of small and area targets, such as:
hostile fire weapons (missile systems, multiple launch rocket systems, long-range artillery pieces);
air and antimissile defence weapons, especially those located in relatively fixed sites;
fixed- and rotary-wing aircraft at airfields;
command posts and communications nodes;
critical civilian infrastructure facilities;
other vital small and area targets.
The missile system ensures:
high probability of fire mission accomplishment in hostile active countermeasures environments;
high probability of failure-proof functioning of the missile during its launch preparation and in flight;
automatic computation and input of missile flight missions by the launcher devices;
high tactical maneuverability and strategic mobility owing to transportability of the system vehicles by all types of transport;
long service life and ease of operation.
The Iskander-E system is equipped with a solid-propellant single-stage guided missile 9M723K1 controlled throughout the entire flight path and provided with a nonseparable warhead.
In flight, the missile follows a non-purely-ballistic path, which includes such features as violent maneuvers in the terminal phase of flight and the release of decoys. The missile never leaves the atmosphere as it follows a relatively flat trajectory.
Russia has announced that it is contemplating positioning a regiment of the missiles in neighboring Belarus in response to US missile defense plans in Eastern Europe.
http://en.wikipedia.org/wiki/Iskander
L’espoir d’une nouvelle ère dans les relations internationales
LE MONDE | 05.11.08 | 11h13 Mis à jour le 05.11.08 | 11h13
Le monde avait les yeux fixés sur l’élection américaine. Dès la confirmation de la victoire de Barack Obama, les messages de félicitations ont été diffusés sur tous les continents. L’espoir d’une nouvelle ère dans les relations entre les Etats-Unis et le reste de la planète, après huit ans d’administration Bush, domine nettement.
Union européenne. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé de ses vux un “engagement renouvelé” entre l’Europe et les Etats-Unis. “Nous devons transformer la crise actuelle en opportunité. Nous avons besoin d’un “New Deal” pour un nouveau monde. J’espère sincèrement que sous la direction du président Obama, les Etats-Unis joindront leurs forces à l’Europe pour mener à ce “New Deal”, pour le bénéfice de nos sociétés et du monde entier”, a-t-il déclaré.
Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a félicité M. Obama pour “une campagne inspirée, une politique stimulante avec des valeurs progressistes et sa vision pour l’avenir”. Le ministre allemand des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, s’est réjoui du “changement” décidé par le peuple américain. Cité par le magazine Time, l’ancien président tchèque, Vaclav Havel, a estimé qu’“un vent frais va souffler dans l’air de Washington”.
Iran. L’élection de Barack Obama est une “occasion et un test pour l’Amérique et le monde”, a déclaré le député conservateur iranien Hamid-Reza Haji-Babaie, membre du bureau de la présidence du Parlement. Pour Ali Aghamohammadi, proche conseiller du Guide de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, “il y a moyen d’améliorer les liens entre l’Amérique et l’Iran si Obama met en uvre ses promesses de campagne, y compris le refus d’une confrontation avec des pays tiers, contrairement à ce que Bush a fait en Irak et en Afghanistan”. L’analyste politique Saïd Leylaz, proche des modérés, a estimé pour sa part que l’ouverture éventuelle d’un dialogue avec Téhéran par la nouvelle administration américaine pourrait “affaiblir les radicaux en Iran et [que] les slogans durs et extrémistes ne trouveront plus preneurs”.
Afghanistan. Dans ce pays considéré par le nouveau président américain comme le front prioritaire de la lutte contre le terrorisme, le président afghan, Hamid Karzaï, a estimé que “l’élection du sénateur Barack Obama à la présidence des Etats-Unis a fait entrer le peuple américain, et avec lui le reste du monde, dans une ère nouvelle”. “Une ère où la race, la couleur et l’origine ethnique, je l’espère, vont disparaître (
) de la politique dans le reste du monde”, a-t-il ajouté.
Pakistan. Alors que Barack Obama a tenu pendant sa campagne des propos fermes sur le Pakistan et sur la liberté d’initiative que doivent conserver selon lui les Etats-Unis dans leur traque d’Al-Qaida, le premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a estimé que son élection va promouvoir “la paix et la stabilité” dans la région. “J’espère que, sous votre direction, les Etats-Unis vont continuer à être une source de paix et d’idées nouvelles pour l’humanité”, a déclaré le premier ministre dans un communiqué.
Irak. Hoshyar Zibari, le ministre kurde des affaires étrangères du gouvernement majoritairement chiite de Nouri Al-Maliki, a affirmé que l’Irak n’attendait “pas de changement brusque” de la politique américaine. Barack Obama s’était opposé dès 2003 à l’invasion de l’Irak, mais aujourd’hui 146000 soldats américains stationnent dans ce pays, et Bagdad n’envisage pas de “désengagement militaire rapide”.
Le prochain locataire de la Maison Blanche a promis à plusieurs reprises de “mettre un terme au conflit” et de retirer d’Irak “l’essentiel des troupes de combat” en seize mois. Environ un tiers du corps expéditionnaire américain total serait concerné par cette promesse. Mais il a également fait savoir qu’avant tout retrait, il solliciterait l’avis des généraux engagés sur le terrain, à commencer par celui de David Petraeus, dont la stratégie a permis, en un peu plus de dix-huit mois, de diminuer le niveau de violence en Irak.
Afrique. Le Soudan, classé sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme, a souhaité un “changement réel” dans ses relations avec les Etats-Unis. “Nous espérons que le slogan du président Obama le changement se traduira dans la politique étrangère des Etats-Unis, surtout à l’égard du Soudan et des pays opprimés, la Palestine, l’Irak et la Somalie”, a indiqué le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ali Al-Sadik.
Amériques. Le président vénézuélien Hugo Chavez a félicité M. Obama pour son “élection historique”. Il a souhaité établir de “nouvelles relations” avec les Etats-Unis et relancer “un agenda bilatéral constructif.” Le président mexicain Felipe Calderon a également salué M.Obama pour “son triomphe” et l’a invité à visiter “prochainement” son pays. Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, s’est dit “impatient de (
) poursuivre le renforcement du lien spécial qui existe entre le Canada et les Etats-Unis”.
Service International
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/11/05/l-espoir-d-une-nouvelle-ere-dans-les-relations-internationales_1114984_829254.html#ens_id=1115033
Todo Nada
05/11/2008
Il n’est jamais sage de sous-estimer le cynisme et la crapulerie des protagonistes du grand jeu politique. A mon sens, on ne prend pas assez en compte l’hypothèse d’un choix délibéré des factions au pouvoir de passer la patate chaude, que dis-je, brûlante, à la fraction la plus naïve et la moins utile de l’establishment, ie les démocrates.
Ayant constaté les cafouillages de leur politique étrangère belliciste, ayant perçu le début de l’effondrement de l’économie (le cur de la crise étant très probablement encore à venir, avec une forte dévaluation du dollar et une dette nationale toujours plus en expansion), peut être même ayant entraperçu la gravité réelle des défis posés par l’extinction des ressources naturelles (pétrole, minerais, air pur, climat supportable), il est tentant, et somme toute pragmatique, de laisser l’addition à d’autres; surtout après avoir pris soin pendant que l’on était encore aux commandes de siphonner ce qui pouvait encore l’être de la richesse publique (les milliards du plan Paulson ).
Quels risques pour les détenteurs réels du pouvoir (ie les cercles restreints des clans politico-affairistes) de laisser les manettes pour quelques années (mois?) à un nouveau venu? Ils savent/pensent, pour bien connaître les arcanes du système US dont ils sont les architectes et les fins utilisateurs, que les marges de manuvre pour changer radicalement la route d’un tel paquebot sont infimes, sans un soulèvement populaire auquel ils ne croient pas une seconde (à juste titre vu l’état de la conscience politique des populations occidentales ); ils savent d’autre part qu’ Obama a été élu avec LEUR argent (énormes contributions financières à ce dernier…), et qu’ au royaume de l’argent roi cela donne des assurances sur la vie; last but not the least, ils ont des réserves immenses d’argent et de pouvoir pour se mettre à l’abri des turbulences économiques, financières et climatiques possibles (on sait peu que le “ranch” de GW Bush est équipé du nec plus ultra des équipement écologiques autonomes pour l’eau et l’énergie- faites ce que je dis, pas ce que je fais…)
Quels avantages pour les mêmes? Bien sûr, éviter le pénible travail de nettoyer les écuries d’Augias ; se faire oublier quelque temps -l’époque moderne a la mémoire courte et l’analyse myope- afin de ne pas donner prise à la rancur. Privilégier une fois de plus une vision politique du “sauveur” venu d’en haut au détriment d’une réelle réflexion sur les pratiques sociales concrètes, et en bons communicants offrir du symbolique (enfin un président noir !) pour faire oublier l’essentiel (bizness as usual).
Mieux encore, réapparaître en sauveur quand l’équipe au pouvoir est épuisée par une tache insoluble, et avoir la latitude d’imposer des solutions douloureuses pour les libertés et les portefeuilles, certes, mais comme les solutions “libérales” ont échoué, n’est ce pas…Pour les plus réactionnaires d’entre eux, avoir la satisfaction de “prouver” que les noirs et les libéraux, décidément, sont bien des incapables…
Quelques indices donnent à penser que cette hypothèse n’est pas si “complotiste” (invective devenue fumeuse qui sert de plus en plus souvent à couvrir une naïveté voulue ou aveugle sur la réalité des rapports de pouvoir modernes): n’est-il pas étonnant que le camp républicain ait choisi pour le représenter un “maverick” de 73 ans sans charisme et une hurluberlue sans grande carrure politique, tous les deux sans réseaux puissants, et qu’ils n’aient “pas pu” mobiliser plus d’argent que leurs adversaires?
En conclusion, les frustrations et les rancurs risquent fort d’être à la hauteur des attentes et espérances que la candidature Obama a engendrées: immenses…
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