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A contraire de Poutine l'europe s'est vraiment payé ls système US

Article lié : Poutine se paye le système US

Francis Lambert

  02/10/2008

«Nous, Américains, sommes très reconnaissants aux banques européennes qui ont acheté nos produits financiers toxiques, car sans cela, la situation serait encore plus grave», a souligné Joseph Stiglitz.

http://www.lefigaro.fr/marches/2008/10/02/04003-20081002ARTFIG00612-un-prix-nobel-d-economie-doute-du-plan-paulson-.php

Afghanistan : la mission est un échec, selon l’Ambassadeur Britannique

Bertrand Dugaidéclin

  02/10/2008

Britain’s Ambassador to Afghanistan has stoked opposition to the allied operation there by reportedly saying that the campaign against the Taleban insurgents would fail and that the best hope was to install an acceptable dictator in Kabul…

http://gaideclin.blogspot.com/2008/10/afghanistan-la-mission-est-un-chec.html

Le grand mechant loup

Article lié : A propos du spectre qui les hante

Stephane Eybert

  02/10/2008

Que penser de la perception americaine de la grande depression comme phenomene incontrollable, exterieur, divin.

Les francais eux ont peur que le ciel leur tombe sur la tete. Les americains c’est la depression. Plus materialiste.

les Internationalistes montent au front!

Article lié : Strauss-Khan, comme Patton, la vitesse en moins

Franck duFaubourg

  01/10/2008

Peu de gens ont pris la mesure de ce que représente DSK - plus exactement pour quels intérets il travaille.
Auréolé, pour nombre de français, d’une image “d’économiste socialiste”, donc de quelqu’un théoriquement soucieux avant tout du bien ètre de la collectivité, en particulier les plus pauvres… est en fait un des plus redoutables acteurs d’une option “post crise” qu’on pourrait qualifier de catastrophique!
Cet homme intelligent, voire brillant, soutient une thèse de contrôle et de gestion de la monnaie à un niveau planétaire (tout au moins supra-national)..ce qui a été le voeux affiché d’un Rockfeller depuis toujours, comme tant d’autres aussi.

Ce Club Elitiste internationaliste est très bien représenté dans les réunions du CFR, Bildenberg, et , pour le grand public, Davos.

Propulsé à la tète du FMI dont la triste réputation n’est plus à faire - en dehors de ceux qui n’ont pas pris la mesure des “Faits d’armes"des dernières décennies de cet organisme-,il a été placé indirectement par les réseaux directement responsables de cette crise, avec -en clin d’oeil -l’entregent obligé de Sarko..
C’est un terrible leurre de penser qu’il pourrait contribuer à apporter un peu de calme et de justice dans ce monde de brutes!

Il est donc parfaitement logique qu’il soutienne un “Plan Paulson”, plan dont on sait qu’il ne peut rien résoudre de cette crise, mais qui permet d’apporter aux frais du citoyen contribuable US un peu plus de pouvoir pour ces Elites dont DSK (et son frère!) font partie.

Il est plus que temps de considérer le monde financier “post crise”, Bretton Woods 2 ou autre, pour éviter d’avoir à adopter comme seule “solution” celle de ces Heureux Nommés!

RIA Novosti

Article lié : Poutine se paye le système US

Denys Petrocivh

  01/10/2008

si je puis me permettre, le nom complet de l’agence dont vous citez l’article est “RIA Novosti”.
Cordialement

le désir d'argent détruit la cité

Michel TIBON-CORNILLOT

  01/10/2008

Ce passage est extrait d’un article paru dans la revue “rue descartes”
Economie et chrématistique: le désir d’argent détruit la cité
La tradition philosophique qui a voulu rendre compte des relations entre l’économie et la philosophie trouve dans l’œuvre d’Aristote des racines incontournables: la rationalité économique doit s’intégrer dans une rationalité plus vaste celle de la philosophie, qui, elle seule, peut lui donner du poids. Cette subordination de l’économie à la philosophie n’est pas établie de façon dogmatique; Aristote la fonde sur la reconnaissance des menaces latentes qu’exerce l’activité économique sur les citoyens et la cité, partant sur la philosophie. “Dans cette tradition domine la crainte de l’économie. Car face à l’évidence de la raison philosophique - évidence, grâce à laquelle la raison ne renvoie qu’à elle-même et se justifie de ce fait, elle-même - l’économie, si elle est laissée à elle-même apparaît comme un mouvement sans fin “. Il y a une démesure dans l’activité économique qui menace l’existence même de la philosophie car cette discipline, et elle seule, peut déployer la raison dans tous ses aspects, dans sa totalité. Or, selon la pensée aristotélicienne, le point de vue de la totalité est aussi celui de la limite, de la fin car elle n’a pas de référence hors de son activité, (en cela, la pensée philosophique s’oppose à toutes les révélations).
La philosophie doit donc maintenir l’économie dans des limites. Le terme d’économie renvoie à l’oikos, la maison; l’économie, c’est celle du ménage. Le sens le plus ancien de ménage qui est passé en anglais dans le concept de management éclaire bien la dimension économique du ménage. L’oikonomikè est une activité domestique qui doit rester à l’écart de la vie publique: “la menace de l’infinité économique consiste précisément en ce que l’activité économique déborde cet écart et contamine la vie publique. La vie économique doit donc se tenir à l’intérieur de la clôture de la maison afin de ne pas se perdre dans l’infinité. Cela signifie que l’économie est soumise à une instance supérieure qui ordonne la totalité. La première est le domaine privé, la seconde, le domaine public réservé aux activités politiques et étatiques” .
L’activité économique est poièsis, activité instrumentale dans laquelle le savoir-faire technique trouve sa réalisation dans un produit dont les finalités ne relèvent pas de celles qui initialement furent mises en œuvre dans la fabrication. Cette course sans fin de productions en produits qui, à leur tour servent d’autres finalités qu’eux-mêmes instaure une succession indéfinie qui doit rester enclos dans la sphère domestique, sphère qui, elle-même, trouve son sens le plus profond dans les échanges entre les citoyens au sein de la cité. C’est seulement au sein de la vie publique que peut apparaître l’activité vraiment humaine, celle de la praxis dans laquelle le citoyen agit en vue d’une fin qu’il vise pour elle-même. Si par malheur l’infinité propre au déploiement de la poièsis sortait du cadre de l’activité domestique pour entrer dans le cadre des échanges au sein de la cité, alors on passerait de l’oikonomikè à la chrèmatistikè et l’on ferait entrer l’illimité dans le domaine des échanges politiques, entraînant immédiatement la destruction de la cité.
C’est dans ce contexte qu’Aristote analyse l’apparition de l’argent. Dans la Politique, il distingue avec une grande précision, l’argent en tant qu’il est la forme domestique de la chrématistique, et l’argent de la chrématistique générale qui est accumulé pour lui-même. Ainsi dit-il: “la chrématistique naturelle relève de l’économie domestique, tandis que le commerce est l’art de créer des richesses, non pas de toute façon, mais seulement par le moyen d’échange de biens. Et c’est cette dernière forme qui, semble-t-il, a rapport à la monnaie, car la monnaie est dans ce cas principe et fin de l’échange. Dès lors cette sorte de richesse qui provient de la chrématistique ainsi définie est véritablement sans limites” .
Ces distinctions essentielles peuvent être reprises à propos de l’argent en distinguant l’argent sans désir et le désir d’argent. L’argent sans désir est celui “qui sert d’expression à la mesure des objets d’un besoin social, dont il assure en même temps la distribution par une circulation spécifique; il ne sert pas d’expression à la mesure des produits du travail” . Cet argent sans désir permet l’expression la plus noble du désir des citoyens, celui que tous les échangistes ont en commun, “le désir d’unité et de cohésion dans la cité, qui est aussi le désir de tous de mener l’échange à sa fin immanente” . Si cet argent sans désir laisse la place au désir d’argent, alors l’action collective se disloque et la cité se déchire. Dans le livre I de la Politique, Aristote montre avec force que si l’argent est conçu comme un équivalent général de tous les biens, il entraîne le désir de chacun car toute richesse est en elle-même désirable. Cependant “le désir de richesse en général ou le désir dont l’objet est la généralité de la richesse signifie à son tour que ce qui est désiré dans le désir de cet objet, c’est le concept ou l’idée de la richesse et non telle ou telle richesse véritable “. Dans ce contexte où le rôle attribué à la monnaie est celui de foncteur général, d’équivalent universel, l’ensemble des ordres entre les différentes sphères est bouleversé. Les productions particulières se mettent au service du désir infini de richesse et deviennent des moyens au service du concept de richesse. Pour Aristote, cette situation est folle car l’infini est une invention conceptuelle qui ne renvoie

à rien d’existant: c’est un Unding, une non-chose. L’infini dont il est question est celui de   l’illimité, de la répétition indéfinie au sein de la série. Arnaud Berthoud résume ce mouvement en rappelant “qu’en ce sens, le désir d’argent place toutes les économies domestiques et toute la production sous le malheur d’une accumulation sans limite, du point de laquelle toute quantité définie de richesses a l’irréalité du nombre et pour laquelle la réalité de la richesse est perpétuellement différée” .

Precision

Article lié : Quelle fin (rapide) pour le soi disant empire américaniste?

Stephane Eybert

  01/10/2008

Attention a ne pas confondre les USA et l’americanisme.

Les USA sont le peuple de cette nation. Ce peuple lui est tout a fait d’accord avec l’idee d’un desengagement des USA de la scene mondiale. Meme un Bush tres “peuple” souhaitait une telle chose lors de la premiere annee de son premier mandat. On lui a ensuite gentilment fait comprendre qu’il en allait autrement.

Et qui est ce “il”..? Il s’agit de la direction anglo americaniste. La paralysie psychologique, l’hubris, le virtualisme est propre a cet establishment anglo americain, d’origine victorienne, wasp, et bien sur raciste.

Comme l’a bien decrit Jean-Philippe Immarigeon dans son livre “American Parano”, les USA c’est la possibilite d’une île, ou est venu se refugier ce puritanisme anglo saxon fuyant l’Europe libertaire.

Il y a aujourd’hui un establishment anglo americain se croyant au dessus du rest of the world, et qui entretient l’ignorance et la mefiance de son peuple envers ce rest of the world.

La sauvegarde des USA..? C’est le melting pot et l’importance grandissante d’une population catholique, d’origine hispanique. Les batailles sociales a venir de la societe americaine verront les catholiques hispanique en premiere ligne. Ce vieux peuple nouvellement emigre sera la chance pour les USA de pouvoir rejoindre ce vieux monde historique multipolaire.

Desengagement d'Irak

Article lié : Quelle fin (rapide) pour le soi disant empire américaniste?

Stephane Eybert

  01/10/2008

La chute du pouvoir financier serait elle a l’origine de la decision d’hier de confier la gestion des milices pro US au gouvernement Irakien..?

"Formidable pouvoir" c'est pour rire ?

Article lié : Le désordre et la Chambre

Francis Lambert

  30/09/2008

Toujours l’erreur essentielle qui fausse toutes les analyses. Nous l’avons sous les yeux et ne le voyons pas. Il faut donc prendre encore plus de recul pour arriver à saisir l’échelle des choses.

$700 milliards ne sont pas grand chose devant les $51 019 milliards de la dette totale des USA ... pour ne reprendre que cette “Nation” tellement jalousée, encore faut il consolider dans le bilan l’avenir composé de cette monstruosité.  http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/z1r-4.pdf

Nous ne parlons donc pas que des dettes publiques (déjà copieusement méprisées par les Nations à l’aune du total des charges financées infiniment par les taxes en Belgique, ce cher exemple inspirant goulûment la France, euh ... éternelle ?).

Nous parlons des dettes totalisées des innénarrables “Nations”. Dettes publiques nationales ou fédérales (au Japon quelques 160% du PIB), dettes des pouvoirs locaux (états, villes, communes etc..), dettes des balances commerciales, dettes des consommateurs (l’essentiel du PIB aux USA), dettes des entreprises ... pour l’essentiel. Il y a aussi les engagements pris sur le futur : sécurité sociale, pensions ... Ignorons superbement les coûts d’environnements détruits et leurs conséquences joyeusement reportés par les Nations sur leur descendance en cours de génocide pas seulement financier : que d’amour scrupuleusement légué !

Reste donc à globaliser le présent et l’avenir composé de ces dettes en une monstruosité planétaire :
—- la bulle universelle du crédit—
Les Nations sont aspirées dans ce trou noir soldant leur “racket civilisé”, dans notre angoisse confuse nous l’accélérons en réclamant toujours plus de crédit pour combler le trou du crédit : un génie atavique politiquement imparable dont le dernier montant ridicule ajoute une touche grotesque à l’obscénité des Nations.

Mais non il s’agit pas d’eschatologie mais de conception et d’enfantement : la procréation du 22e siècle.
Laissons les dinosaures et autre Tyranosaurus Bushicus se stratifier dans leurs marécages de dettes.

Voting Of Hank Paulson's Bailout Plan Delayed : Here The Bill

Nicolas Stassen

  30/09/2008

stabilité bis (oubli)

user von

  30/09/2008

oublié de mentionner où trouvé le lien vers Sanchez @BostonGlobe : LEAP http://www.leap2020.eu/SEQUENCE-6-Tres-Grande-Depression-aux-Etats-Unis,-crise-sociale-et-montee-en-puissance-des-militaires-dans-la-gestion-du_a2035.html dont, je cite “Et l’ampleur de cette crise, mêlant effondrement de l’immobilier, récession économique, inflation des biens de consommation et de l’énergie importée via la faiblesse du Dollar, etc… tout cela sur fond de blocage politique à Washington, commence à créer les conditions d’une « crise de régime ».

L’armée est la seule institution bénéficiant encore aujourd’hui d’une forte crédibilité aux Etats-Unis. Des dizaines de millions d’Américains en dépendent pour leur travail, leurs études, leurs contrats,... Elle constitue l’une des rares colonnes vertébrales nationales du pays. Ses chefs sont médiatisés. Ils critiquent de plus en plus la classe politique qu’ils accusent de trahir le peuple et l’armée. Le succès récent du général Sanchez, ancien patron de l’armée US en Irak, avec cette rhétorique en dit long sur l’état d’esprit dans le pays (9). L’accueil du général Petraeus, actuel patron de l’armée en Irak, au Congrès lors de son audition sur la situation en Irak complète le portrait : comme l’ont souligné plusieurs observateurs américains, on aurait dit l’accueil d’un général romain victorieux par un Sénat romain aux ordres. Ce sont d’ailleurs désormais les militaires qui décident sur les grandes options de la guerre en Irak. Attendons de voir ce qu’ils vont faire sur le cas turc. Plus personne dans la classe politique américaine, y compris chez les démocrates, n’ose critiquer les chefs de l’armée qui sont pourtant plus que de simple « victimes » de « politiques irresponsables » dans la débâcle irakienne.”

que reste-t-il de stqble comme institution ? ahem...

user von

  30/09/2008

si l’on couple ceci : http://www.51ffer.com/  sur ce que dit le général Sanchez (ex-chef en Irak), je cite : “
“My assessment is that we have a crisis in national political leadership. When will America recognize the danger we face?” Sanchez asked. “When will the corrosive partisanship of American politics end and allow for a bipartisan solution to arguably the most dangerous threat our nation has faced in over 60 years?”
After his speech, Sanchez wouldn’t name names, but told The Associated Press he was referring to “the most senior leadership in our nation.”

à ceci : http://eldib.wordpress.com/2007/10/24/fema-camp-footage-concentrations-camps-in-usa-locations-and-executive-orders/ lien trouvé en commentaire sur   ( http://www.lafinducapitalisme.net/post/2008/09/29/Recherche-700-milliards-desesperement#comments ) et qui donne la liste des Executive Orders prêts à la mise en oeuvre, donnant tous pouvoir au Président, au gouvernement fédéral, dans tous les domaines… euh, ahem,  on pourrait se prêter à penser qu’il fait (encore) de plus en plus sombre, non ?

Mais que veut donc Sarko?

Article lié : Badaboum, les masques tombent

Ezequiel Zamoraman

  30/09/2008

Dixit Sarko: «Dire la vérité aux Français, c’est leur dire que nous passons d’un monde d’abondance à un monde de rareté. C’est-à-dire d’un monde où l’on utilisait les ressources naturelles comme si elles étaient inépuisables à un monde où l’épuisement à venir des ressources naturelles sera une préoccupation de tous les jours. [...]

En mai de l annee passe, Sarko donnais deja le ton de cette “nouvelle” nature francaise:

Le livre blanc de la defense annoncait la volontè de la france de se dotter d un armee capable d intervenir dans n importe quelle partie du monde pour l horizon 2015. Les peuples du tiers monde ont peu de temps pour arriver a un niveau d organisation capable de faire face aux nouvelles guerres imperiales qui s annoncent. Leur “preocupation ” devraient nous preocuper au plus haut point!

Chute de Mur ? ?

Article lié : Quelle fin (rapide) pour le soi disant empire américaniste?

René M

  29/09/2008

Serait-ce alors pour prolonger la comparaison avec l’URSS ; La chute du Mur de l’Argent

Une façon de ‘‘C’est la chute finale… ‘’

The Almighty

Article lié : Baker apocalyptique: après Paulson et la puissance publique, ce sera le tour du Tout Puissant

Stephane Eybert

  29/09/2008