Stephane Eybert
08/10/2008
Alex Jones racontait comment un aparatchik US lui avait froidement avoue que 911 avait ete fait parce qu’ils n’avaient pas le choix. C’etait ca ou la chute. Il fallait gagner du temps.
http://www.mininova.org/tor/1827456
Interessant comme la peur est le heros toujours au centre de la scene, ce depuis 911.
Les Raisins De la folie
08/10/2008
Quanf ses icebergs de la finance se transforment en glaçons les masques tombent en Islande. (re)badaboum! :
Iceland forced to seek Russian capital injection
By Tom Braithwaite in Reykjavik and Catherine Belton in Moscow
Published: October 7 2008 10:16 | Last updated: October 7 2008 18:07
Iceland expressed disappointment on Tuesday that western allies had failed to provide support to help ease the countrys financial crisis, forcing it to turn to Russia for a 4bn loan.
We have not received the kind of support that we were requesting from our friends, said Geir Haarde, prime minister. So in a situation like that one has to look for new friends.
In spite of the new friendship, Mr Haarde said it did not extend to military co-operation, refuting the suggestion that Russia might be given access to an airbase vacated by the US air force in 2006. We are a founder member of Nato, noted an official, categorically denying any such deal.
There was confusion over the status of the Russian loan, with the central bank first saying it had secured 4bn ($5.4bn, £3bn) on a four-year deal, at between 30 and 50 basis points above the London interbank offered rate, before acknowledging that the pact had yet to be finalised.
Alexei Kudrin, Russias finance minister, confirmed Russia had received a request from the Icelandic government for credit. We will examine it, he said. Iceland is well known as a country with tough budgetary discipline and a high rating of reliability. We see such an application positively.
Iceland needs to bolster its foreign exchange reserves in an attempt to shore up the krona, whose depreciation has caused sharp price rises in imported goods such as fuel. The central bank said on Tuesday that it had begun intervening in currency markets to try to strengthen the krona, helping it to rise 13 per cent against the euro at IKr150.
Mr Haarde refused to say which countries had refused to offer help. He said the Nordic central banks were the only ones to come forward before Russia; they agreed a 1.5bn facility in the spring but the Icelandic government decided it needed more funds to shore up the currency. In a situation like this its turning out that its every man for himself, every country for itself, everybodys taking care of their best interest and thats what we are doing, the prime minister added.
Chris Weafer, chief strategist at Uralsib investment bank, said, Lending money to Iceland is a very strong and clear statement from Russia that it is solvent and it has spare cash.
This is going to make a big difference to the Icelandic economy and its a very clear statement. It builds up political goodwill which could be helpful when it gets into difficult negotiations over territorial rights in the Arctic, said Mr Weafer.
Iceland is continuing to look abroad for other funds but, if finalised, the Russian package will almost double its foreign currency reserves. Mr Haarde said the funding would be used to support the krona but would not be extended to commercial banks. He said despite ratings downgrades and a near-record price to ensure government debt from default, there would be no such move from the country. Iceland has never defaulted on its sovereign debt and will not, said Mr Haarde.
Copyright The Financial Times Limited 2008
Francis Lambert
08/10/2008
Cette référence enfermante à 1929, ces psychologies régressives qui veulent absolument se référer à papa, aux erreurs indépassables de papa bref cette terreur à envisager seulement la nouveauté, à se référer à la réalité d’aujourd’hui ... toutes les “solutions de papa” appliquées en boucle actuellement démontrent à l’envi que le passé n’est pas l’avenir.
D’ailleurs ils ne réussiront pas à répéter leur passé chéri.
En réglant leur conduite dans le rétroviseur ... ils vont bien entendu enisager une guerre mondiale : c’est la référence indépassable de ces “esprits” certainement pas libres. L’attente peut devenir réalisatrice en psycho surtout aussi régressive.
La globalisation, la pollution, l’épuisement des ressources et la conscience de la finitude de ce qui est maintenant une planète et plus “le monde”, le fantastique accroissement de population, la puissance hallucinante des techniques, l’écroulement des empires occidentaux, l’accroissement spectaculaire et mondial des niveaux de vie (eh oui malgré des drames), la convergence des bouleversements ... bref la dimension, la variété, l’accumulation et la convergence de ces changements n’a pas grand chose à voir avec 1929.
Mais on peut se rappeler Valéry, Kondratieff par exemple. Se rappeler que dans l’histoire rares sont ceux qui compris.
Apprendre et s’adapter sont des choses très difficiles ... ils n’ont aucune chance de réussir dans leur condition, avec leur éducation d’espèce en voie de disparition.
1929 au musée des dinosaures svp. Je m’y vois aussi.
Francis Lambert
07/10/2008
... En novembre 2007, l’Islande était encore considérée comme l’une des plus belles réussites économiques occidentales, ce que soulignait sa place en tête du classement des endroits où il faisait bon vivre sur la planète ... Après avoir été l’un des pays les plus pauvres d’Europe,
... dettes dépassant les 100 milliards de dollars ... un PIB aujourd’hui évalué à 14 milliards de dollars ... Les taux d’intérêt ont été catapultés à 15,5 % dans l’espoir d’endiguer l’inflation. La couronne islandaise est en chute libre ... seule la devise zimbabwéenne, en plein naufrage, est dans une situation pire ... Les devises étrangères s’épuisent, les banques internationales refusant de prêter de l’argent.
... La vitesse à laquelle l’Islande a atteint les sommets pour ensuite mordre la poussière a surpris non seulement la population, mais aussi Geir Haarde, le Premier ministre ... L’atmosphère de crise a encore été aggravée quand le gouvernement a suspendu toutes les émissions du service public, mesure d’ordinaire réservée aux alertes volcaniques.
Les syndicats ont fait pression pour que l’Islande entame des pourparlers afin d’entrer dans l’Union européenne, ce que le gouvernement répugnait à faire depuis des années.
Andrew Pierce, The Daily Telegraph, en français http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=90143
Francis Lambert
07/10/2008
Les mauvaises fréquentations de John McCain par Harold Meyerson, The Washington Post
Traduit dans http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=90103
“L’un des premiers responsables de la crise financière qui est en train de plonger le pays dans la récession n’est autre que l’ancien sénateur du Texas Phil Gramm, le propre conseiller économique de John McCain.
... Sa plus grosse erreur a été son amendement à la loi de modernisation des contrats à terme sur les matières premières (CFMA) qui a empêché le gouvernement de réglementer les “credit default swaps”, ces polices d’assurance couvrant les pertes sur les titres lorsqu’ils tournent mal.
... La CFMA a également empêché toute réglementation gouvernementale du marché énergétique, ce qui a permis à Enron de conduire quasiment à la banqueroute l’Etat de Californie avant de faire faillite elle-même.
... (McCain) n’a pas démenti la rumeur selon laquelle il est bien placé pour devenir ministre des Finances si lui-même est élu. “
( FDR semble d’une autre galaxie ... comparer cette crise à 1929 comporte d’énormes dangers d’interprétation. C’est Paulson—expert de 1929—qui a allumé cette crise qui s’accumulait depuis longtemps en laissant Lehman Brothers tomber en faillite : cela a sapé la confiance commune des banques qui ont refusé dès lors de se faire crédit plus longtemps. Paulson a peut être essayé de les faire revenir au “principe de réalité” ... mais “l’expert” n’a prévu AUCUN garde fou avant de jouer avec le feu. Je crains que l’histoire ne soit très dure avec “l’expert de 1929” ... encore une fois l’histoire des Nations ne leur sert pas à grand chose face à la sape quotidienne des lobbies. Un “expert” du Pentagone surgira bien un jour ... un expert de Napoléon peut-être ?)
Nicolas Stassen
06/10/2008
October 7, 2008
Europe Tested by Financial Crisis
By CARTER DOUGHERTY, NELSON SCHWARTZ and FLOYD NORRIS
European nations scrambled further Monday to prevent a growing credit crisis from bringing down major banks and alarming savers as Sweden followed Germany, Austria and Denmark in offering new protections for bank deposits.
As troubles in financial markets spread around the world, some governments are eager to act to avoid the mistakes of the 1930s when authorities sat on their hands during the Wall Street crash and its aftermath, Julian Chillingworth, chief investment officer at Rathbone Unit Trust Management in London, said.
Sweden became the latest European country to offer protection for bank deposits, after the German government offered blanket guarantees Sunday to all private savings accounts. Austria and Denmark also did the same.
Britains government on Monday scrambled to find ways to help the countrys ailing banking sector and even considered a partial nationalization of the industry. The chancellor of the Exchequer, Alistair Darling, continued to consult with advisers on Monday on ways to stabilize the banking sector, which may include a recapitalization financed by taxpayers, said a person at the Treasury who declined to be identified because the discussions were private.
Stocks fell sharply on Monday in London, Paris and Frankfurt.
New bailouts were arranged late Sunday for two European companies, Hypo Real Estate, a large German mortgage lender, and Fortis, a large banking and insurance company based in Belgium but active across much of the Continent. Under the agreement, BNP Paribas will acquire the Belgium and Luxembourg banking operations of Fortis for about $20 billion.
The spreading worries came days after the United States Congress approved a $700 billion bailout package that officials had hoped would calm financial markets globally.
The crisis in Europe appears to be the most serious one to face the Continent since a common currency, the euro, was created in 1999. Jean Pisani-Ferry, director of the Bruegel research group in Brussels, said Europe confronted our first real financial crisis, and its not just any crisis. Its a big one.
Britain is coming under increasing pressure to act. Some investors criticized the government for failing to set up an American-style rescue fund and for its piecemeal approach to deal with each problem.
The government needs to get on their front foot and get control of their own destiny, Mr. Chillingworth said. We could well be in a period where we see a quasi-nationalization in the banking sector, where taxpayers are taking equity stakes.
Britain partly nationalized Bradford & Bingley last week after the mortgage lender struggled to get financing and brokered a takeover of HBOS by Lloyds TSB after its shares lost most of its value. From Tuesday, the government will also increase the amount of retail deposits it guarantees to £50,000, or $88,600, from £35,000.
Some analysts said guaranteeing deposits might reinstate client confidence but would fall short of bringing back the trust among banks that is desperately needed to encourage them to lend to each other. British banks remain burdened by their exposure to worthless mortgage assets, but the larger problem remains their unwillingness to lend to one another even after an injection of £40 billion by the Bank of England.
Liquidity is drying up, said Richard Portes, a professor of economics at the London Business School. The authorities have to deal with this paralysis in the money markets.
The European Central Bank has aggressively lent money to banks as the crisis has grown. It had resisted lowering interest rates, but signaled on Thursday that it might cut rates soon. The extra money, aimed at ensuring that banks have adequate access to cash, has not reassured savers or investors, and European stock markets have performed even worse than the American markets.
In Iceland, government officials and banking chiefs were discussing a possible rescue plan for the countrys commercial banks.
In Berlin, Chancellor Angela Merkel and her finance minister, Peer Steinbrück, appeared on television Sunday to promise that all bank deposits would be protected, although it was not clear whether legislation would be needed to make that promise good.
Mindful of the rising public anger at the use of public money to buttress the business of high-earning bankers, Ms. Merkel promised a day of reckoning for them as well. We are also saying that those who engaged in irresponsible behavior will be held responsible, she said.
The events in Berlin and Brussels underscored the failure of Europes case-by-case approach to restoring confidence in the Continents increasingly jittery banking sector. A meeting of European heads of state in Paris on Saturday did little to calm worries, though officials there pledged to work together to ensure market stability.
President Nicolas Sarkozy of France and his counterparts from Germany, Britain and Italy vowed to prevent a Lehman Brothers-like bankruptcy in Europe but they did not offer a sweeping American-style bailout package.
The growing crisis has underlined the difficulty of taking concerted action in Europe because its economies are far more integrated than its governing structures.
We are not a political federation, Jean-Claude Trichet, the president of the European Central Bank, said after the meeting. We do not have a federal budget.
Last week, Ireland moved to guarantee both deposits and other liabilities at six major banks. There was grumbling in London and Berlin about the move giving those banks an unfair advantage. But Germany proposed its deposit guarantee Sunday after Britain raised its guarantee.
The German officials emphasized that the guarantee applied only to private depositors, not to the banks themselves. But on Monday, Mr. Steinbrück said the government was considering an umbrella to protect the banking sector.
Unlike in the United States, where deposits are now fully guaranteed up to a limit of $250,000 a figure that was raised from $100,000 last week deposits in most European countries have been only partly guaranteed, sometimes by groups of banks rather than governments. In Germany, the first 90 percent of deposits up to 20,000 euros, or about $27,000, was guaranteed.
Even before the Paris meeting began it was becoming clear that two bailouts announced the week before had not succeeded and that UniCredit, a major Italian bank, might be in trouble. UniCredit announced plans on Sunday to raise as much as 6.6 billion euros.
Fortis, which only a week ago received 11.2 billion euros from the governments of the Netherlands, Belgium and Luxembourg, was unable to continue its operations. On Friday, the Dutch government seized its operations in that country, and late Sunday night the Belgian government helped to arrange for BNP Paribas, the French bank, to take control of the company for 14.5 billion euros, or about $20 billion.
In Berlin, the government arranged a week ago for major banks to lend 35 billion euros to Hypo Real Estate, but that fell apart when the banks concluded that far more money would be needed. Late Sunday night the government said a package of 50 billion euros had been arranged, with both the government and other banks taking part.
The credit crisis began in the United States, a fact that has led European politicians to assert superiority for their countries financial systems, in contrast to what Silvio Berlusconi, the prime minister of Italy, called the speculative capitalism of the United States. On Saturday, Gordon Brown, the British prime minister, said the crisis has come from America, and Mr. Berlusconi bemoaned the lack of business ethics that had been exposed by the crisis.
Many of the European banks problems have stemmed from bad loans in Europe, and Fortis got into trouble in part by borrowing money to make a major acquisition. But activities in the United States have played a role. Bankers said Sunday that the need for additional money at Hypo came from newly discovered guarantees it had issued to back American municipal bonds that it had sold to investors.
The credit market worries came on top of heightening concerns about economic growth in Europe and the United States.
Unless there is a material easing of credit conditions, said Bob Elliott of Bridgewater Associates, an American money management firm, after retail sales figures were announced, it is unlikely that demand will turn around soon.
Henry M. Paulson Jr., the United States Treasury secretary, hoped that approval of the American bailout, which involved buying securities from banks at more than their current market value, would free up credit by making cash available for banks to lend and by reassuring participants in the credit markets.
But that did not happen last week. Instead, credit grew more expensive and harder to get as investors became more skittish about buying commercial paper, essentially short-term loans to companies. Rates on such loans rose so fast that some feared the market could essentially close, leaving it to already-stressed banks to provide short-term corporate loans.
Europes need to scramble is in part the legacy of a decision to establish the euro, which 15 countries now use, but not follow up with a parallel system of cross-border regulation and oversight of private banks.
First we had economic integration, then we had monetary integration, said Sylvester Eijffinger, a member of the monetary expert panel advising the European Parliament. But we never developed the parallel political and regulatory integration that would allow us to face a crisis like the one we are facing today.
In Brussels, Daniel Gros, director of the Center for European Policy Studies, agreed. Maybe they will be shocked into thinking more strategically instead of running behind events, he said. The later you come, the higher the bill.
While the European Central Bank has power over interest rates and broader monetary policy, it was never granted parallel oversight of private banks, leaving that task to dozens of regulators across the Continent.
This patchwork system includes national central banks in each of the euro zones 15 members and they still retain broad powers within their own borders, further complicating any regional approach to problem-solving.
The European banking landscape was transformed fairly recently, Mr. Pisani-Ferry said. When the euro was first introduced, the question of cross-border regulation didnt really arise.
Optimists say one potential long-term benefit from the current turmoil is that it often takes a crisis to propel European integration forward.
Progress in Europe is usually the result of a crisis, Mr. Eijffinger said. This could be one of those rare moments in E.U. history.
Carter Dougherty reported from Frankfurt, Nelson D. Schwartz from Paris and Floyd Norris from New York. Katrin Bennhold and David Jolly contributed reporting from Paris and Julia Werdieger and Landon Thomas Jr. from London
Francis Lambert
06/10/2008
Au pire de la crise, que fait l’assemblée responsable de la plus grande Nation démocratique du monde, Nation à l’origine de l’ouragan du crédit qui assaille la planète et ruine son propre peuple ?
Le Congrès prend congé de la Nation jusqu’aux élections du 4 novembre.
Il ne reste que Bush : déjà croupion d’exécutif. L’autre “moitié des institutions” est en vacances !
Ensuite le croupion et son “Congrès de la Nation” longuement ... jusque fin janvier.
Et enfin une administration débutante écrasée d’hypothèques.
Francis Lambert
05/10/2008
Quand une Nation comme la Belgique s’appauvrit en cumulant les charges de sa dette autant d’années, quand ses politiciens pataugent dans la corruption et les querelles de poulallier, il ne faut pas s’étonner d’un effondrement exemplaire. La crise mondiale du crédit était prévue et décrite depuis longtemps (voir La Chronique Agora, Leap2020, d’innombrables blogs prestigieux comme Nourini, Krugman, des sommités comme Warren Buffet, Soros etc. etc.) ... mais pas pour les “responsables démocratiques” des Nations d’europe !
FORTIS ne s’est même pas retirée de son alliance d’achat d’ABN-AMRO devant l’annonce de l’échec ! Les pitres claironnent maintenant la garantie “Nationale” ... un cadavre criblé de dette, alourdit d’une faillite supérieure à son PIB, devient LA garantie s’il est National !
Plus le mensonge est gros, plus la “Nation” devient crédible.
La Nation d’Irlande garantit jusqu’à deux fois le montant de son PIB ... au début d’une récession séculaire ! Seulement deux fois !?
La Grèce surenchère ...
Lors de la faillite d’une SABENA criblée de dettes (symbole national s’il en est) la Suisse avait dépecé le cadavre dans l’excitation de l’occasion. Swissair ennivrée un moment de la curée, s’est effondrée dans la jungle de la vulgarité financière. Maintenant l’UBS gavée de subprime serait à l’abris grâce à la Nation cantonale ?!
Une autre Nation mais “communautaire d’europe”, la Hollande, se réjouit d’avoir saisi les “meilleurs morceaux” de FORTIS. La “solidarité communautaire” est déjà piétinée par la Nation qui crève fièrement la réputation de leur “allié du Bénélux”. Les gueules avides des Nations prédatrices grimacent à travers toute l’europe “civilisée”. Evidemment ces chacals ont la vue aussi courte que leur mémoire, les loups et les ours sont à l’affut. La Hollande recroit en ses digues au milieux de la pire tempête mondiale ...
Déjà “Hypo Real Estate, numéro deux du crédit immobilier en Allemagne, a annoncé samedi soir l’échec du plan de 35 milliards d’euros destiné à la sauver de la faillite, après que les les prêteurs privés ont décidé de se retirer, jugeant le plan trop coûteux”.
L’Allemagne ... bastion financier de l’europe et championne de la subsidiarité solitaire dans cette crise planétaire !
Et Fillon de claironner qu’en France ce n’est pas possible ... l’état Français a tellement démontré sa riqueur financière que toute l’europe éclate de rire ... la France est à nouveau à l’abris de toute retombée du “Tchernobyl financier”. Cette Nation shootée aux finances toxiques par sa seringue à produits dérivés qu’est EURONEXT-NYSE ...
La sarabande aveugle et discordante des cruelles Nations d’europe annonce la débacle qui nous raproche d’un tiers monde ahuris, la tragédie recommencée est déjà assourdie des braillements des voyoux des Nations.
Père Iclès
04/10/2008
En guise de conclusion provisoire, on pourrait dire que la “Douma US” a en seconde lecture décidé de se lever comme (presque) un seul homme pour défendre son système (qu’elle sait pourtant condamné), ses privilèges, ses datchas… :)
On attend la suite avec impatience.
_ python
04/10/2008
dans ce que dit sarko que lui écrivent les (sherpas) conseillers, que peut comprendre un sarko-kasstoi-povkon : rien. L’homme est renard et malin, agité du bocal on convient, mafieux à ses heures à la rigueur, stratège non. ça c’est les autres. les autres n’étant pas et de loin élus les autres c’est toujours pas nous.
et de moins en moins nous, quand on pense aux referendum de france, (des pays-bas), d’irlande, dont les discours continuent et continueront, conseillers non élus ou pas, à se contrefoutre.
Il y a eu une prise de pouvoir mafieuse et c’est dans les media officiels que ça se mesure. Ici et là-bas, mais c’était concerté. Il y a veu par eux des basculements de la psychologie et de la posologie : contre la peur, 3gr de testostérone et 6 gr de mère, trois fois par jour. Contre la peur de ce que tu es ce qu’il faut que tu sois ce que tu dois croire : c’est 20 fois par jour, sur CNN et sur AFP, tout ça c’est verrouillé.
Ouvrez les vannes !!!!!!!!!
Car rien n’est réel.
Francis Lambert
04/10/2008
AFP 04/10/2008
La Pologne a mis fin officiellement à sa mission au côté de l’armée américaine en Irak, et annoncé le retrait d’ici fin octobre de ses 900 derniers soldats déployés dans le pays, au cours d’une cérémonie officielle dans le centre du pays.
Alain Vité
04/10/2008
Bonjour,
En fait d’analogie, je vois dans la finance mondiale en crise, plutôt le naufrage du Titanic. Non dans la quantité de victimes ni la profondeur de l’impact mais dans la succession d’événements.
Il était un… immense paquebot
que ses architectes, aussi ambitieux que peu clairvoyants, ont voulu le plus superlatif de tous et déclaré insubmersible avec une sidérante arrogance (ou sa toute proche soeur l’inconscience) ; construit avec tant de certitudes et d’appât du gain que le nombre de canots de sauvetage avait été réduits à une présence quasi décorative et folklorique ; lancé à pleine vapeur sans essai ni précaution à travers la mer dangereuse. Et lorsqu’il commence à sombrer, le commandement fait donner l’orchestre et distribue des friandises sur le pont, pour calmer et la riche foule qui s’impatiente.
Lorsque le navire coule finalement, les passagers modestes des ponts inférieurs sont les plus nombreux à se noyer dans le sauve-qui-peut final, sans canot de sauvetage ni parachute doré.
Quant aux architectes de ce monumental désastre, hormis leur prestige anéanti, ils n’ont pas été plus inquiétés.
L’ensemble était de conception britannique, que l’on dirait aujourd’hui “anglo-saxonne”, petite observation qui ne contredira pas vos thèses.
Ce qui m’a paru le plus “inlucide”, dans l’affaire actuelle, c’est la transformation de normes comptables, qui font passer les actifs d’une entreprise, passant de leur valeur réelle et concrète à celle accordée par la Bourse. J’ai eu du mal à le croire tant une telle folie me paraissait… incroyable, je ne vois pas d’autre mot
(ou alors j’ai mal compris ?)
Cela revient à remplacer les canots de sauvetage par de grands dessins des mêmes canots, sans doute en plus jolis, artistiques voire de style audacieux mais sans rapport avec la réalité.
En 1912, le Titanic a bel et bien fait naufrage. l’Histoire dira jusqu’où vaut l’analogie et combien de malheureux seront entrainés dans la noyade du système financier actuel.
Voilà voilà. Si tout ceci manque de bon sens, rassurez vous, je ne suis qu’un clampin de passage qui retourne à ses occupations. Bonne fin de semaine
Ilker
03/10/2008
La raison du plus est fort est toujours la meilleure, comme dit le diction, c’est-à-dire, comme vous l’avez bien pointé dans l’un de vos articles, que tant que le succès est là, les critiques - mêmes les mieux justifiées au monde - pèsent peu de poids face au mouvement porté par la réussite, mais que le succès vienne à manquer, et les critiques prennent du poids, d’autant plus que dans le monde dans lequel nous vivons il n y a pas de pitié pour les loosers comme ils disent.
C’est ce qui se passe actuellement.
Ni ANDO
03/10/2008
“Il faudra bien finir par admettre que le système américaniste a des traits essentiels qui sont fondamentalement démocratiques et que la démocratie poussée à son extrême débouche notamment et peut-être principalement sur la situation que nous voyons. Ce qui fait la différence nest pas être ou ne pas être une démocratie, ce qui fait la différence cest être ou ne pas être une force déstructurant. Reste alors à sinterroger, avec une certaine angoisse, pour savoir si une démocratie poussée à son extrême ne devient pas nécessairement une force déstructurante.) ”
Tocqueville avait déjà évoqué ce paradoxe de la démocratie dont la logique poussée à son extrême aboutit à mettre en cause la démocratie. C’est dire que la démocratie est une condition nécessaire et non suffisante. Il faut d’autres conditions que la démocratie elle-même, en plus de cette dernière, pour que la démocratie soit une réalité. Le système politique étasunien est dabord une oligarchie (ce quelle était pratiquement depuis ses origines) même si de temps à autres de véritables traits démocratiques apparaissent ici ou là (le refus du plan Paulson par la chambre des Représentants en est un exemple singulier mais exceptionnel). Les menaces de dictature proférées à loccasion de ce refus sont bien la preuve que la démocratie étasunienne nest pas une réalité. De toutes les façons, la démocratie est d’abord un concept, donc quelque chose qui ressort de lidéal, dont la matérialisation dans le monde réel, c’est-à-dire le monde non conceptuel, est toujours imparfaite et approximative (excepté les communautés cosaques du 16 et 17 ième siècles, communautés de paysans-guerriers libres, les cités grecques du temps de Périclés, les vieux cantons suisses, et dautres petites communautés à échelle très humaine).
Dominique Larchey-Wendling
03/10/2008
Du chantage ?
“The one thing that’s been proven is the absolute fear-mongering that’s being used to drive us is false,” Sherman said. “I’ve seen members turn to each other and say if we don’t pass this bill, we’re going to have martial law in the United States.”
http://www.baltimoresun.com/news/nation/politics/bal-te.bailout02oct02,0,7917580.story
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