Olivier Menan
28/08/2008
J’attends la suite avec impatience.
Le bilan des crimes du capitalisme ne tient pas compte du plus grand crime de l’humanité que nous allons lire dans la deuxième partie…
Francis Lambert
28/08/2008
Des navires de guerre américains pourraient venir en aide à la Géorgie, ce qui neutraliserait complètement la Flotte russe de la mer Noire, lit-on mercredi dans le quotidien RBC Daily.
Selon l’Etat-major général russe, l’US Navy pourrait entrer en mer Noire d’ici la fin du mois d’août. Dans ce cas, la Géorgie se retrouverait sous la protection des systèmes embarqués de défense antiaérienne américains, et tout le Caucase du Nord serait également à leur portée.
Des pourparlers entre Ankara et Washington sur le passage de navires de guerre américains par les détroits du Bosphore et des Dardanelles sont en cours depuis au moins une semaine. D’un côté, les dirigeants de la Turquie, qui contrôle ces détroits, sont quelque peu fâchés contre les Etats-Unis à cause de leur soutien aux séparatistes kurdes. De l’autre, Ankara reste un allié de Washington au sein de l’Alliance atlantique, et ne devrait pas faire traîner l’affaire trop longtemps.
Selon la convention de Montreux, les navires de guerre des pays qui n’ont pas d’accès direct à la mer Noire ont le droit d’y rester pendant 21 jours au maximum, à condition que leur tirant d’eau total ne dépasse pas 30.000 tonnes. Formellement, cela empêche la VIe flotte américaine en Méditerranée d’envoyer un porte-avions en mer Noire. Toutefois, selon l’expert militaire Konstantin Makienko, même un croiseur moderne avec plusieurs destroyers suffiraient pour neutraliser complètement la Flotte russe de la mer Noire: “Aujourd’hui, ce n’est qu’une collection hétérogène de matériel à demi obsolète”.
En théorie, Moscou pourrait envoyer en mer Noire des navires des autres flottes, mais en réalité il n’y a rien à envoyer. “La Flotte du Nord est spécialisée dans la dissuasion nucléaire, a rappelé M. Makienko. La Flotte du Pacifique se trouve trop loin et ne dispose pas de forces appropriées pour une telle mission”. La Flotte russe de la Baltique, au contraire, étant assez compacte et équilibrée, possède les ressources nécessaires, mais ses navires seraient vulnérables aux attaques de l’OTAN bien avant leur arrivée en mer Noire.
“Si les Américains s’approchent de Poti et de Batoumi, il ne nous restera qu’à retirer nos navires, a expliqué une source au sein de la Flotte de la mer Noire. Le mandat des forces de paix nous permet de rester dans les eaux de l’Abkhazie, d’autant plus que dans les mois à venir la situation y restera calme. Mais une telle proximité serait cependant dangereuse: des provocations sont tout à fait possibles”.
Des experts militaires estiment que la Russie n’a pas le temps de reconstruire sa flotte, et devrait développer dans la région un groupement aérien. “La mer Noire n’est pas un océan, l’aviation peut y intervenir facilement”. De plus, la Russie devrait renforcer rapidement les armées de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, et également développer ses systèmes de commandement, de reconnaissance et de communication.
“Si l’Ossétie du Sud avait eu une armée forte, notre intervention aurait pu se limiter à un soutien aérien, estime Konstantin Makienko. La première confrontation avec une armée étrangère pourtant loin d’être parmi les meilleures a montré que les avions, les chars et les systèmes de communication géorgiens étaient meilleurs. Et s’ils avaient eu des avions de chasse et une défense antiaérienne moderne? Nous avons eu de la chance que le moral des troupes géorgiennes ait été rapidement atteint.”
La prédominance des forces nucléaires doit être corrigée d’urgence, concluent de nombreux spécialistes.
Cet article est tiré de la presse et n’a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
20/ 08/ 2008 MOSCOU - RIA Novosti. Mer Noire : les Etats-Unis pourraient neutraliser la flotte russe (RBC Daily)
Jérôme L
28/08/2008
Si la Jordanie est certainement influencée par ces ventes d’arme, elle a au moins le choix de son fournisseur. Que dire des autres clients autrement plus importants de la Russie, en particulier l’Inde, étonnament silencieuse depuis le début, et surtout la Chine, toujours réduite à s’en remettre à la Russie pour etayer son arsenal.
Si la relation pouvait paraitre équilibrée quand la Russie était en manque de devise, elle ne l’est plus du tout depuis que la manne pétrolière coule à flot, la Chine a besoin des armes russes, les Russes n’ont besoin de rien merci pour eux.
On en voit les résultats diplomatiques, avec une Chine qui a émit tardivement des “inquiétudes” sur le situation, minimum syndical pour un membre permanent du conseil de sécurité. On peut egalement supposer que ce facteur a joué pour obtenir du groupe de Coopération de shanghai (donc de la Chine essentiellement) un soutient formel pour le rôle actif joué par la Russie dans le Causase (lien : http://www.news.com.au/story/0,23599,24256854-1702,00.html )
Ce coup de génie diplomatique Russe devrait faire des vagues…
Francis Lambert
28/08/2008
.. Supreme Allied Commander Europe (SACEUR), a U.S. four star general with the dual-hatted role of heading U.S. European Command. (For legal reasons SACEUR has retained the traditional title including Europe although the responsibilities were extended to all allied operations in 2003).
The SACEUR and Secretary General of NATO both hold “Head of State” status, so as to be able to cut through red tape and contact anyone in the world in order to hold the Alliance together.
http://en.wikipedia.org/wiki/Supreme_Allied_Commander
Statut de chefs d’état en europe des Nations ...
georges tho
27/08/2008
http://www.diploweb.com/Geopolitique-de-la-mer-Noire.html
Géopolitique de la mer Noire : enjeux et perspectives
Par Pierre VERLUISE*, le 18 août 2008
Docteur en géopolitique, directeur du site http://www.diploweb.com, chercheur à lIRIS. Directeur du séminaire « Géopolitique de lEurope » au Collège interarmées de défense.
La géopolitique du Caucase est au coeur de lactualité en ce mois daoût 2008, avec la guerre entre la Russie et la Géorgie autour de lOssétie du Sud. Elle met en évidence la nouvelle importance stratégique de la mer Noire.
Tel a été, avec prescience, le sujet dun colloque organisé début juin 2008 sur linitiative de lInstitut Prospective et Sécurité en Europe et de la revue Défense nationale et sécurité collective, dans les salons de lambassade de Roumanie à Paris. Devant plus de 200 personnes, une quinzaine dexperts de haut niveau ont présenté la nouvelle donne géopolitique dans cette région. Le site http://www.diploweb.com était partenaire média du colloque.
Cet article a été initialement publié dans la revue Défense nationale et sécurité collective, n° 8/9, août-septembre 2008, pp. 39-42.
LIMPORTANCE STRATÉGIQUE de la mer Noire dépasse très largement le cadre des 6 États riverains (Turquie, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Russie et Géorgie auxquels on a coutume dajouter la Moldavie). Elle embrasse à la fois lespace de lEurope orientale et balkanique, la Méditerranée orientale et celle de lEurasie (Caucase, espace caspien).
La mer Noire reste pourtant un espace méconnu, alors que ses enjeux sont significatifs. Ses perspectives justifient un investissement plus actif de lUnion européenne.
Quels enjeux ?
La mer Noire se présente à la fois comme une mer « fermée » et un maillon dun système géopolitique, voire une « mêlée » si nous pensons au Caucase.
Au sens large, la zone comprend plusieurs conflits gelés : la Transnistrie, lAbkhazie, lOssétie du Sud et le Haut-Karabagh. Il sagit également dune zone de trafics légaux
ou illégaux. Il existe ainsi des réseaux criminels Moldaves jusquen Belgique.
Sous langle énergétique, il faut prendre conscience de lexistence dun axe géopolitique entre trois mers : Caspienne, mer Noire et Méditerranée. Les oléoducs et les gazoducs y sont nombreux. Trente pétroliers passent chaque jour par le détroit du Bosphore.
Paradoxe
Les exposés ont mis en avant un paradoxe.
Dun côté, la Russie a été présentée comme un acteur à la fois incontournable et difficile. Le Kremlin est marqué par un complexe néo-impérial vis-à-vis de ce quil appelle son « étranger proche ». La Russie apparaît comme un verrou, voire un facteur de perturbation de la région. Nombre de conflits gelés seraient solutionnés si Moscou le souhaitait vraiment. Outre lusage de « larme énergétique », ce pays continent développe également des capacités en matière de « soft power ».
Dun autre côté, la Mer noire est devenue une mer quasi-américaine, bien quil ne soit pas aisé dy manuvrer un porte-avions des Etats-Unis.
Pourquoi ce paradoxe ? Parce que la zone a été décadenassée par la fin de la Guerre froide (1990). Il en a résulté une redistribution des cartes, à lavantage de Washington. Après avoir gagné la Guerre froide, les États-Unis ont gagné laprès-guerre froide.
Quelles sont les perspectives ?
Perspectives
Aux États-Unis, des cercles conservateurs envisagent trois scénarios. Le premier envisage dintégrer au plus vite les pays de la zone à lOTAN, par exemple lUkraine et la Géorgie. Le deuxième envisage de laisser linitiative à lUnion européenne. Le troisième sinterroge sur des élargissements conjoints de lOTAN et de lUnion européenne aux pays riverains de la mer Noire qui nen sont pas déjà membres.
Du côté de lEurope communautaire, ce colloque a mis en évidence une forme de déficit géopolitique de lUnion européenne à légard de cette zone. La Politique européenne de voisinage (2004) semble tombée dans une certaine torpeur, voire dans une impuissance consentante. La Russie la refusée, à cause de son caractère conditionnel. Après 18 mois de blocage, les négociations autour du nouveau partenariat stratégique UE-Russie débutent à peine.
Questions
Dès lors, deux questions déterminantes émergent.
Premièrement, comment lUnion européenne élargie conçoit-elle ses relations avec la Russie ? Face à la situation en Moldavie comme en Géorgie, il existe deux postures possibles. Faut-il avoir peur dirriter le Kremlin ? Ce qui produit des « réserves mentales ». Faut-il oser provoquer le courroux de Moscou ? En fonction de leur histoire et de leurs intérêts, les pays membres et candidats napportent pas tous la même réponse.
Dans ce contexte, les nouveaux États membres de lUE, mais aussi lUkraine et la Géorgie, attendent des garanties de sécurité immédiates et crédibles. Or, « LEurope na pas de diplomatie et encore moins de défense ». Ici, lOTAN apparaît plus efficace que lUE. Il faut noter, cependant, que 21 pays sont à la fois membres de lUE et de lOTAN. Ce qui conduit à sinterroger : quelle est la nature exacte de la relation entre lUE et lOTAN ? Interrogation qui conduit la France à envisager son retour dans le commandement intégré de lOTAN.
Deuxièmement, ce colloque a attiré lattention sur la géopolitique des oléoducs et des gazoducs comme sur le rôle déterminant des opérateurs. Pour déplorer notamment linsuffisance des réseaux occidentaux face à la stratégie russe de captation de la ressource, y compris en Asie centrale. Linfrastructure régionale pourrait être améliorée, mais il importe de savoir qui sera le propriétaire de linfrastructure et qui la protègera. LOTAN ambitionne de simpliquer dans la protection des infrastructures énergétiques à destination de lUE.
Demain
Nombre des intervenants attendent de lUnion européenne une politique plus ambitieuse dans la région de la mer Noire. Il importe que lUE mette en uvre une approche géopolitique de lEurope et de ses frontières. La présidence semestrielle exercée récemment par lAllemagne a renforcé lengagement de lUE à lEst. Reste à voir ce que fera la présidence française. Les Européens seront-ils capables de construire et mettre en uvre un projet géopolitique pour la mer Noire ? Sauront-ils faire preuve de cohérence et dambition ? Un intervenant à déclaré : « Ici, les États-Unis sont nos alliés, la Russie notre partenaire. Ce nest pas antinomique. » Dans ce cas, quelles seront les convergences et les divergences entre lUnion européenne et les Etats-Unis ? Comment géreront-ils leurs relations avec la Russie ? Quelles seront les synergies pour mettre en uvre une cogestion réaliste de la zone ?
Ni ANDO
27/08/2008
Au moins, éviter que la Mer Noire ne devienne un “lac américain”.
http://www.kommersant.com/p-13134/Russia_Georgia_South_Ossetia_conflict/
Père Iclès
27/08/2008
L’Afghanistan est depuis toujours un pays test pour les empires qui veulent éprouver ou démontrer leur puissance.
Les russes n’ont peut-être pas tout de suite compris que derrière la guerre médiatique au régime taliban puis la guerre en vrai contre tout le peuple afghan (comme en témoigne l’usage de l’uranium appauvri) se cachait la volonté pour la coalition occidentale, de prouver qu’elle est capable de mater ,n’importe quel peuple, n’importe où...
Puis les russes ont analysé la stratégie occidentale et compris la valeur de l’Afghanistan en tant que test de puissance d’un empire unipolaire (et de ses satellites).
Depuis, c’est à dire depuis la fondation du gropupe de coopération de Shangaï, ils travaillent à faire capoter cette démonstration d’abord discrètement et depuis quelques temps au grand jour…
Bravo Vladimir, continue comme ça…
Stephane Eybert
27/08/2008
Plutot que de se relancer dans une course aux armements, chose qui necessite la mise en branle d’une bureaucratie enorme et dangereusement incontrolable, les Russes pourraient opter pour une option tout aussi efficace, beaucoup moins couteuse, et controlable par le pouvoir politique: Je veux parler de la provocation. Les Russes ont peut etre compris, comme l’indique leur ambassadeur a l’OTAN, que le pouvoir politique US est impuissant face a la machine bureaucratique du complexe militaro industriel (CMI). Ce dernier ne demande qu’une chose: qu’on lui fournisse des excuses pour forcer la direction politique et par la, la nation US, a accepter de le gaver de contrats bien juteux. La pertinence de la menace n’est plus du tout prise en compte par le CMI. Seul compte le profit realise. Les Russes ont peut etre compris qu’ils pouvaient gagner a alimenter le feu bureaucratique qui devore les USA, en jetant un peu d’huile ici et la. Ils ont, apres tout, eux aussi ete victime d’une telle bureaucratie.
Bilbo
27/08/2008
Il me semble que le dessein des Russes est bien de couler l’économie américaine en jouant sur la paranoïa militariste. Tant que les élus US ne comprendront pas qu’ils ont déjà un armement suffisant pour gagner tout conflit (le piège des droits de l’homme, du respect de la vie… se referme sur leur promoteur : les populations occidentales ne tolérent plus un conflit meurtrier et poussent ainsi au technologisme), ils ne se concentreront pas sur le redressement de leur économie et donc sur celui du dollar. Si la crise actuelle aboutit à l’élection de MacCain, l’objectif sera atteint car il a lui-même reconnu qu’il était mauvais dans ce domaine.
L’avenir de la monnaie US est très sombre, tant du fait des dettes colossales que de la prochaine monnaie unique des pays du Golfe. A compter de 2011 (c’est à dire demain en économie), le dollar ne sera plus la monnaie de référence pour le premier marché mondial : celui du pétrole (les armes britanniques achetées par l’Arabie Saoudite vont bien gêner l’Oncle Sam).
Les conséquences sur l’économie US du pétrole cher sont déjà très fortes et elles le seront encore plus lorsque le dollar perdra de son pouvoir d’achat. Faute de pétrole, le pays sera paralysé et l’armée le sera tout autant.
La chute de l’économie américaine affaiblira aussi la Chine trop dépendante de ses exportations. Dans la lutte d’influence en Asie, c’est toujours bon à prendre. Et si cette crise pousse la Chine à s’affirmer sur la scène internationale, ce sera tout bénéfice puisque l’hégémonie américaine sera de fait révolue.
En outre en agissant ainsi les Russes forcent les USA à faire des choix. La présence en Irak pourrait être moindre qu’escompté initialement. Plus généralement les gouvernements du Moyen-Orient pourraient avoir davantage les mains libres, fragilisant la puissance occidentale et atténuant l’arme terroriste.
Bref, les Russes prennent un grand risque mais il me semble parfaitement calculé. Normal pour des joueurs d’échecs.
AG
27/08/2008
Encore un exemple il y a 2 jours. Lorsque la Russie a décrété qu’elle cesserait de coopérer avec l’OTAN en Afghanistan, il y a eu un article du Monde qui en a parlé. 4 heures plus tard cet article était difficile à retrouver, volontairement noyé dans la masse. Aujourd’hui je ne saurais plus le trouver sur le site ...
Et quand on voit le contenu des articles, vides de toute réflexion et remplis de l’hystérie anti-russe ambiante ...
Je pensais m’être habitué à nos médias mais cette crise géorgienne les confinent dans un rôle qui m’écoeure de plus en plus !!!
Romain Poustis
27/08/2008
Pas tout a fait hors sujet, je voulais attirer votre attention sur ce merveilleux petit bout de bonne femme : Aung San Suu Kyi, qui a refusé de recevoir l’émissaire de l’ONU, M.Gambari.
http://www.irrawaddy.org/opinion_story.php?art_id=13984
Une preuve, s’il en était, de l’absence totale de crédit, des stratégies poursuivies par l’Ouest.
Bertrand Arnould
26/08/2008
9 morts, avec une rumeur de tir “fraternels” de L’OTAN, il n’y a pas de fumée sans feu, d’un autre côté, initiative Zarkozienne de négociation d’un cessez le feu, dont les conditions et clauses n’ont pas toutes plu, ça c’est certain, au même OTAN et a son maitre, simple hypothèse.
L’enchainement des faits dans le temps, peut etre troublant
Jérôme L
26/08/2008
le plus interessant dans le mouvement russe ne sont pas les réactions occidentales (même si elles sont distrayantes, on peut les consulter sur le lien suivant, en gardant à l’esprit que ce sont les meme qui ont reconnu le Kosovo malgré les résolutions de l’ONU existantes:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7583164.stm
En réalité, le plus interessant, quand on songe à la “condamnation unanime de la communauté internationnale” decrite par les média français, c’est la liste, impressionante, de tout les pays qui ne réagissent pas (ou pas officiellement). Que dire de la Turquie par exemple, ou de la Chine, voire de l’Espagne, qui s’etaient opposés à l’indépendance du Kosovo.
On gagnerait à connaitre également la réaction de pays comme la Slovénie et surtout la Tchéquie, dont le président avait déjà accusé les Georgiens d’être responsable de la situation (accusation d’autant plus lourde vu leur expérience en matière de chars russes)
Franck du Faubourg
26/08/2008
Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en URSS, à l’époque des débuts du règne de Gorbatchev, et de la Perestroika, ont eu un impact énorme, souvent négligé ou minimisé dans notre monde “occidental”..
Il faut re-voir ce reportage de FR3 sur dailymotion pour rappel:
http://www.dailymotion.com/playlist/xdbpl_DJAYROM_tchernobyl/video/x1rrd0_la-bataille-de-tchernobyl-1_events
L’interview de Gorbatchev notamment vaut de faire l’effort de regarder jusqu’au bout ce documentaire
Il y a également l’incontournable site d’Elena Filatova, qui donne une autre image plus ingénue sur ce sujet, mais également riche d’informations pour mieux comprendre certains états d’esprit propres à certaines humeurs en Ukraine!
Les USA n’ont pas encore démarré leur Perestroika apparemment, malgré l’aveu récent du Pentagone de la réalité des 408 000 militaires officiellement contaminées par l’uranium appauvri..
Il est vrai que les territoires contaminés (Irak, Yougoslavie, Afghanistan) sont principalement hors de leur territoire national.
Frédéric GUILLIEN
26/08/2008
Les mains liées pour empêcher un bombardement de l’Iran… ou ailleurs…
Ca pourrait aussi être ça.
Enfin. C’est une façon en effet de mettre la pression sur l’irresponsable en chef… et pour mettre les irresponsables en second au pied du mur. Les européens paraissent vraiment niais aujourd’hui. Pas de rappel de l’existence de l’ONU. Pas de discours d’importance démontrant une quelconque vision d’ensemble. A part les “si c’était à refaire, je le referais”. Quelle marque dans l’histoire que cette ânerie, anonnée à ce moment précis…
:-)
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