Dedef
26/08/2008
Tant qu’on en est aux zavions:
Plus d’Eurofighters pour l’Arabie saoudite
http://www.lefigaro.fr/societes/2008/08/12/04015-20080812ARTFIG00220-plus-d-eurofighters-pour-l-arabie-saoudite-.php?mode=imprimer
F. C. 12/08/2008 |
*
Le royaume pourrait doubler sa commande de 72 avions de combat auprès du britannique BAE Systems.
L’Arabie saoudite a entamé des discussions avec le groupe de défense britannique BAE Systems en vue de commander jusqu’à 72 nouveaux Eurofighters, selon le Financial Times. Cela reviendrait à doubler la commande géante de 72 avions de combat pour un total de 9 milliards de dollars déjà signée en septembre 2007.
Ce premier contrat avait abouti après des mois de négociations marqués par une enquête en Grande-Bretagne portant sur des soupçons de corruption auprès de la famille royale saoudienne lors d’un précédent contrat de fourniture d’avions militaires.
Fin juillet, la Chambre des Lords, plus haute instance d’appel britannique, a validé la clôture de cette enquête au nom de l’intérêt national. Cette clôture aurait permis d’accélérer les discussions sur une extension de la commande saoudienne d’Eurofighters. Un proche du gouvernement de Riyad aurait confirmé les discussions, tandis qu’un porte-parole du ministère de la Défense britannique affirme n’avoir « pas connaissance » de ces informations, qualifiées de « spéculation ».
L’avion de combat de dernière génération est produit par un consortium européen réunissant EADS (46 %), BAE Systems (33 %) et Alenia/Finmeccanica (21 %).
Présélectionné en Roumanie
Outre ses pays concepteurs Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne l’Eurofighter a été commandé par l’Arabie saoudite et l’Autriche, pour un carnet de production de 700 exemplaires environ. Les premiers appareils de série ont été livrés en 2003. Avec 232 avions commandés, le Royaume-Uni est son premier client.
L’Eurofigher fait également partie des cinq avions présélectionnés par le gouvernement roumain pour une commande 48 appareils qui devrait être finalisée d’ici au mois d’octobre, en remplacement de MiG 21. Le Japon et la Suisse ont également montré des marques d’intérêt.
Dedef
26/08/2008
“Cette fois, il semble que larticle standard de Bernard-Henri Levy et lalignement aux consignes coutumier de la presse officielle ne suffiront pas.”
Ci dessous les 2 chef d’oeuvres de BHL et du fils Glucksmann
SOS Géorgie ? SOS Europe ! André Glucksmann, hilosophe, et Bernard-Henri Lévy, philosophe, directeur de la Règle du jeu, membre du conseil de surveillance de Libération.
QUOTIDIEN : jeudi 14 août 2008
http://www.liberation.fr/rebonds/345021.FR.php
Leçons géorgiennes Raphaël Glucksmann documentariste.
QUOTIDIEN : lundi 25 août 2008
http://www.liberation.fr/rebonds/347320.FR.php
Le premier esr vraiment à lire ; et les commentaires des lecteurs sont incendiaires.
sauf vers la fin: ils ont du les rédiger eux mêmes!
—————————————————
Nallez pas croire à une affaire simplement locale : il sagit probablement du tournant le plus décisif de lhistoire européenne depuis la chute du mur de Berlin. Ecoutez Moscou donner de la voix : «génocide !» accuse Poutine, qui na pas daigné prononcer le mot lors du 50e anniversaire dAuschwitz ; «Munich !» évoque le tendre Medvedev, insinuant que la Géorgie, avec ses 4,5 millions dhabitants, est la réincarnation du IIIe Reich. Nous nous garderons de sous-estimer les capacités mentales de ces dirigeants. Aussi devinons-nous quen feignant lindignation, ils manifestent leur volonté de frapper un grand coup. Visiblement, les spin doctors du Kremlin ont révisé les classiques de la propagande totalitaire : plus mon mensonge est gros, mieux je cogne.
Qui a tiré, cette semaine, le premier ? La question est obsolète. Les Géorgiens se sont retirés dOssétie du Sud, territoire que la loi internationale place, rappelons-le tout de même, sous leur juridiction. Ils se sont retirés des villes avoisinantes. Convient-il quils se retirent aussi de leur capitale ? La vérité est que lintervention de larmée russe hors de ses frontières, contre un pays indépendant membre de lONU, est une première depuis linvasion de lAfghanistan. En 1989, Gorbatchev avait refusé denvoyer les tanks soviétiques contre la Pologne de Solidarnosc. Eltsine sest bien gardé, cinq ans plus tard, de permettre aux divisions russes dentrer en Yougoslavie pour soutenir Milosevic. Poutine lui-même na pas pris le risque de faire donner ses troupes contre la «révolution des Roses» (Géorgie, 2002) puis la «révolution orange» (Ukraine 2004). Aujourdhui, tout bascule. Et cest un monde nouveau, avec de nouvelles règles, qui risque dapparaître sous nos yeux.
Quattendent lUnion européenne et les Etats-Unis pour bloquer linvasion de la Géorgie, leur amie ? Verra-t-on Mikhaïl Saakachvili, leader pro-occidental, démocratiquement élu, viré, exilé, remplacé par un fantoche, ou pendre au bout dune corde ? Lordre va-t-il régner à Tbilissi comme il a régné à Budapest en 1956 et à Prague en 1968 ? A ces questions simple, une réponse, une seule, simpose. Il faut sauver, ici, une démocratie menacée de mort. Car il nen va pas seulement de la Géorgie. Il en va aussi de lUkraine, de lAzerbaïdjan, de lAsie centrale, de lEurope de lEst, donc de lEurope. Si nous laissons les tanks et les bombardiers casser la Géorgie, nous signifions à tous les voisins proches et moins proches de la Grande Russie que nous ne les défendrons jamais, que nos promesses sont des chiffons de papier, nos bons sentiments du vent et quils nont rien à attendre de nous.
Il reste peu de temps. Commençons donc par énoncer qui est lagresseur : la Russie de Poutine et de Medvedev, ce «libéral» fameux et inconnu censé pondérer le nationalisme du premier. Rompons, ensuite, avec le régime de la tergiversation et des vessies prises pour lanternes : les 200 000 tués de Tchétchénie, des «terroristes» ; le sort du Caucase Nord, une «affaire intérieure» ; Anna Politkovskaïa, une suicidaire ; Litvinenko, un ovni Et admettons enfin que lautocratie poutinienne, née par la grâce des attentats obscurs qui ensanglantèrent Moscou en 1999, nest pas un partenaire fiable, encore moins une puissance amie. De quel droit cette Russie là, agressive et de mauvaise foi, est-elle encore membre du G8 ? Pourquoi siège-t-elle au Conseil de lEurope, institution vouée à défendre les valeurs de notre continent ? A quoi bon maintenir les lourds investissements, notamment allemands, du gazoduc sous la Baltique pour le seul avantage - russe - de court-circuiter les tuyaux qui passent par lUkraine et la Pologne ? Si le Kremlin persiste dans son agression caucasienne, ne convient-il pas que lUE reconsidère lensemble de ses relations avec son grand voisin ? Il a autant besoin de vendre son pétrole que nous de lacheter. Il nest pas toujours impossible de faire chanter un maître chanteur. LEurope, si elle trouve laudace et la lucidité de relever le défi, est forte. Sinon, elle est morte.
Les deux signataires de cet article adjuraient publiquement, dans une lettre datée du 29 mars, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy de ne pas bloquer le rapprochement de la Géorgie et de lUkraine avec lOtan. Une décision positive, écrivions-nous, «sanctuariserait les deux territoires géorgien et ukrainien. Le gaz continuerait darriver. Et la logique de guerre, qui effraie tant nos Norpois, senrayerait aussitôt. A linverse, nous sommes convaincus que cest notre refus qui enverrait un signal désastreux aux nouveaux tsars de la Russie nationale capitaliste. Il leur montrerait que nous sommes faibles et veules, que la Géorgie et lUkraine sont des terres à conquérir et que nous les immolons de bon cur sur lautel de leurs ambitions impériales revenues. Ne pas intégrer ou, plus exactement, ne pas envisager dintégrer ces pays à lespace de civilisation européen déstabiliserait la région. Bref, cest en cédant à Vladimir Poutine, cest en lui sacrifiant nos principes, cest en déclarant forfait avant davoir rien essayé, que nous renforcerions, à Moscou, le nationalisme le plus agressif». Cétait envisager le pire, sans vouloir trop y croire. Mais le pire est advenu. Pour ne pas froisser Moscou, la France et lAllemagne ont mis leur veto à cette perspective dintégration. Poutine a si bien reçu le message quil a déclenché son offensive en guise de remerciement.
Il est temps de changer de méthode. Les Européens ont assisté, impuissants parce que divisés, au siège de Sarajevo. Ils ont vu sopérer, impuissants parce quaveugles, la mise en pièces de Grozny. La lâcheté va-t-elle nous obliger, cette fois, à contempler, passifs et poussifs, la capitulation de la démocratie à Tbilissi ? Létat-major du Kremlin na jamais cru en lexistence dune «Union européenne». Il professe que, sous les belles paroles de Bruxelles, grouillent les rivalités séculaires entre souverainetés nationales, manipulables à merci et se paralysant lune lautre. Le test géorgien vaut preuve dexistence ou de non existence ; lEurope telle quelle sest construite contre le rideau de fer, contre les fascismes dantan et daujourdhui, contre ses propres guerres coloniales, lEurope qui a fêté la chute du Mur et salué les révolutions de velours, se retrouve au bord du coma. 1945-2008 Verra-t-on la fin de notre brève histoire commune se sceller dans les olympiades de lhorreur au Caucase ?
174 réactions
et par exemple: Tiens?
Tiens, les deux imbéciles débitent leurs âneries. Quelle surprise! Vendredi 15 Août 2008 - 17:44
Ni ANDO
25/08/2008
MOSCOU, 25 août - RIA Novosti. Le ton et le contenu de la déclaration finale du sommet extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN et la création du Conseil spécial Géorgie-OTAN montrent que l’Alliance s’inspire toujours de la réalité virtuelle qui s’était formée dans la tête des hommes politiques occidentaux au cours des années 90, lit-on lundi dans l’hebdomadaire Expert.
L’Occident s’y retrouve très mal dans les motifs de la politique étrangère russe: toutes sortes de phobies prédominent sur l’analyse lucide. D’abord, l’Occident attribue des intentions sinistres à la Russie. Ensuite, il lutte contre elles. Puisque les résultats de cette lutte ont des conséquences tout à fait différentes des attentes, cela devient un prétexte pour soupçonner la Russie d’avoir des intentions encore plus sinistres.
Ainsi, un motif tout à fait irrationnel est attribué à la Russie: une haine pathologique et inexplicable de la liberté. En même temps, l’Occident traite par le mépris tous les arguments rationnels de la Russie, car il est gênant de s’y opposer, surtout publiquement. Est-ce que George W. Bush peut dire: ces dernières années, nous avons intensivement militarisé la Géorgie, par conséquent, une fois renforcée, elle a attaqué l’Ossétie du Sud où elle a procédé à un nettoyage ethnique? Pour l’auditoire occidental, il est bien plus habituel d’entendre ceci: la Russie autoritaire de Poutine détruit la démocratie abhorrée en Géorgie, petit pays voisin, à bas les ennemis de la liberté!
Puisque les médias occidentaux présentent la Russie en utilisant des explications irrationnelles, les actions russes sont, pour l’opinion publique occidentale, inattendues et incompréhensibles. Ces deux dernières années, Moscou avait successivement prévenu l’OTAN et les Etats-Unis qu’ils ne pourraient pas ignorer les intérêts de la Russie dans le domaine de la sécurité et qu’ils devraient payer le véritable prix de leur progression dans cette voie. Discours de Munich de Vladimir Poutine, moratoire sur l’application du Traité FCE, reprise des patrouilles de l’aviation stratégique: tout cela indiquait que l’Occident s’était dangereusement rapproché de la “ligne rouge”. Ces mesures ont suscité la réaction suivante: ou bien le Kremlin brandit les armes, ou bien tout cela est destiné à l’usage interne à l’approche des élections. La discussion sur l’avenir du FCE adapté a été, de fait, refusée par les partenaires occidentaux. Le résultat n’a pas tardé: l’emploi “inattendu” et “disproportionné” de la force contre la Géorgie. Mais est-ce que l’opinion publique occidentale ne s’est-elle pas aveuglée elle-même par des raisonnements superficiels sur la politique russe?
L’Occident n’est pas prêt à étendre les garanties de sécurité des alliés à la Russie. Par conséquent, il devra se résigner au fait que les intérêts de la Russie dans ce domaine peuvent différer substantiellement de ceux des Etats-Unis et de l’OTAN, et tenir compte de ces intérêts.
Frédéric GUILLIEN
25/08/2008
N’y-a-t-il donc personne pour relever tout ce que l’absence de l’ONU dans la Presse et dans les discours des politiques a d’inquiétant ?
Ni ANDO
25/08/2008
Au terme d’un processus de maturation des esprits qui a vu la mentalité collective russe passer par plusieurs étapes: passivité et abattement suite à l’effondrement de 1991, extrême ouverture politique à l’ouest voire même une forme de confiance un peu naïve dans les vertus de l’“occident”, méfiance puis désillusion, hostilité latente et désormais affirmation sans complexe des intérêts légitimes du monde russe, on voit émerger une forme de détermination qui, dans le cas russe, est quelque chose à ne surtout pas sous-estimer. A un journaliste qui lui demandait si la Fédération de Russie pouvait ébranler la “domination anglo-saxonne”, Natalia Narochnitskaya, vice-présidente de la Commission des Affaires étrangère de la Douma, déclarait en juin 2006 “Pour reprendre la célèbre formule du Prince Alexandre Gortchakov, « La Russie se recueille ». Nous modernisons notre société. Nous relevons notre économie. Nous nous préparons”.
Cette détermination déborde largement le cercle politique de la direction du pays. A tort ou à raison, la Russie se considère désormais menacée dans sa sécurité. Outre les sites balistiques prévus en Pologne il est question depuis début 2008 de bases étasuniennes en Géorgie et de stations radars en Ukraine. Dans l’attachement des Russes à la Russie il y a une forme de mysticisme assez difficile à appréhender par un Etasunien. C’est cet attachement qui, malgré le communisme, a soudé le peuple russe entre 1941 et 1945 dans sa guerre et sa victoire contre le nazisme. La Russie a beaucoup de faiblesses et de problèmes, en particulier dans le domaine militaire, et en théorie, en cas de confrontation conventionnelle avec les Etats-Unis elle aurait probablement le dessous (il faut cependant rappeler qu’à la suite de l’attaque de la Yougoslavie par l’OTAN en 1999 la Russie a révisé sa doctrine d’emploi de l’arme nucléaire: l’armée russe est désormais autorisée à l’utiliser à des fins tactiques sur un champ de bataille conventionnel). Ce facteur détermination qui peut aller jusqu’au sacrifice (là aussi une notion qui a une réalité dans la psyché russe) peut complètement renverser le rapport de force.
Il existe un vrai risque de rupture de communication entre Russes et Etasuniens puisqu’à une intransigeance jamais déclarée mais bien mise en uvre de la part de Washington depuis 1991 lorsqu’il s’agit de mépriser les intérêts russes, les Russes opposent de plus en plus ouvertement leur propre et toute nouvelle posture d’intransigeance. Ils ne font plus aucun crédit aux déclarations de partenariat et de bonne volonté émanant de Washington.
Une responsable du groupe Russie unie Tatiana Iakovleva déclare ce jour 25 août: “Dans une situation où (le président géorgien) Saakachvili a pour but de faire de la Géorgie un 51e Etat américain, les Républiques qui ne souhaitent pas devenir des colonies américaines (...) ont besoin d’aide de notre part”, a-t-elle informé.
Francis Lambert
25/08/2008
GAZPROM (le monopole gazier opaque de l’empire Poutinien) a obtenu la distribution directe dans les Nations d’europe : UK, FR, DE, AU et bientôt BE.
Moscou n’a même pas ratifié le protocole de transit de l’Union Européenne ni sa charte de l’énergie. Les Nations n’étaient que trop intéressées à se concurrencer aux conditions de Poutine. Résultat les européens n’ont aucune réprocité sur le marché russe : un des coûts de la servilité concurrentielle des Nations d’europe.
Poutine s’est ouvert le boulevard des corruptions Nationales, mieux encore que le Crédit Lyonnais, France Télécom, Thomson (les corvettes Taiwaneses), EADS etc.
Ce qui coûte à tous bénéficie aux Complexes Militaro Industriels Nationaux (comme les tensions soigneusement entretenues).
Sarkozy espère donc faire pression “pour” la Georgie avec ce pallaisson de Nations. Elles vont évidemment en reporter le coût ou l’échec sur l’UE avec la bénédiction empressée de Poutine, des néocons nationaux et des lobbies des CMI.
Francis Lambert
25/08/2008
... “Il n’y avait qu’un seul endroit, en limite nord, où les villageois leur avaient dit : n’allez pas au-delà de cette limite parce que sinon on aura des problèmes”, a-t-il indiqué.
... A l’approche du col, les paras ont débarqués des VAB qui leur assuraient un minimim de protection.
Embuscade: “Un minimum d’incompétence de la part de la victime désignée…”
... Un défilé, cela se voit rien qu’en lisant la carte et avant de s’engager il suffit de regarder. Toutes les embuscades sont au départ imputables à une faute de la “victime”.
... Selon nos informations, le bataillon français (Batfra) n’a pas demandé de reconnaissance aérienne avant d’engager la colonne dans la vallée d’Uzbin, au nord du 35ème parallèle. Il s’agissait pourtant d’un secteur dans lequel les militaires français ne s’étaient pas encore aventurés, depuis leur arrivée à Surobi début août. Contrairement à la plaine de Shamali, au nord-ouest de Kaboul, que les Français parcourent depuis des années, cette région est considérée comme dangereuse. ...
... Des moyens aériens, drones ou hélicoptères, auraient pu précéder la colonne et reconnaitre les lieux. La France n’a pas de drones en Afghanistan, et elle ne possède que deux très précieux hélicoptères Caracal, qui ont utilisés plus tard pour l’évacuation sanitaire
... si neuf morts et dix-huit blessés dans une embuscade (hors accident du VAB) justifient que le dirigeant d’un Etat membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies se précipite, toute affaire cessante, en Afghanistan pour remonter le moral des troupes, quelles leçons vont en tirer nos ennemis sur le terrain ? S’ils sont rationnels, les talibans ont compris depuis hier que les Français représentaient une cible de choix, eu égard à la résonnance politique et médiatique que leur mort suscite. Nous n’avons pas souvenir que le Premier ministre britannique - un pays qui sait ce que le mot résilience veut dire - se soit rendu tout exprès en Afghanistan, alors que 116 soldats y ont déjà trouvé la mort.
(extraits de http://secretdefense.blogs.liberation.fr/ rassurons nous, comme les budgets de la Nation depuis longtemps : les leçons ont été tirées ...)
Gael Fraiteur
24/08/2008
L’important n’est pas l’efficacite reelle du bouclier, mais son efficacite supposee. Il suffit que les etats-majors US y croient pour qu’ils lancent leur attaque. Qu’explosent 240 ou 235 bombes, cela n’a plus beaucoup d’importance (sauf pour celui qui auraient du etre en-dessous).
Gael Fraiteur
24/08/2008
Avez-vous vu cette video?
http://video.ihned.cz/c1-26597390-obama-natocil-video-pro-cechy-mluvi-o-srpnu-1968
Amusante lecon d’histoire.
D’ailleurs, les Tcheques sont tres sensibles a “l’invasion de Georgie”. Ils ont debloque 150 millions de CZK pour “aide humanitaire”.
C’est amusant, les Tcheques interpretent maintenant ‘68 comme un evenement qui leur donne des obligations face a l’Histoire: denoncer l’occupation du Tibet, de la Georgie.
De parfaits messagers du systeme!
Stephane Eybert
24/08/2008
Vous connaissez Robert Steuckers..?
http://foster.20megsfree.com/181.htm
Vous avez lu A century of war de William Engdalh..?
Pourquoi on est obligé de se connecter simplement pour lire les commentaires..?
Il serait bien de pouvoir avoir une connexion permanente avec un cookie.
Une fois connecté il serait bien de voir son nom à la place du lien de connexion. Ainsi on saurait que l’on est connecté.
Sous Firefox le formulaire de saisie d’un commentaire disparait. Il faut rafraichir la page pour le faire reapparaitre.
Courage :-)
Cordialement,
Stephane
David Doumèche
23/08/2008
Bonjour,
Lecteur assidu de votre site d’une grande fraicheur d’esprit, je viens de noter un petit bug que je me permets de vous remonter :
- Lors de l’affichage de la page du forum, une erreur Javascript est lancée (mais uniquement sur les postes de développeurs, dont le mien)
Un Objet est requis à la ligne 596 de prototype.js, lors de la construction d’un enumerator
Cette erreur est déclenchée par la directive onload=”[‘content-form’].each(Element.hide)” du tag body de la page du forum.
Et oui, il n’y a pas de content-form à ce stade.
Une erreur mineure sans incidence sur utilisation courante
S’en suit quelques suggestions ergonomiques, cette nouvelle mouture me plaisant néanmoins beaucoup :
- le titre “Faits et Commentaire” est un peu plus large que la colonne gauche. Il faudrait l’élargir de 15-20 pixels, ce qui ferait également gagner un peu de place pour la zone “articles récents”. En 1024*768, résolution minimale standard, il reste de la place.
- changer l’intitulé “Aller” par “Rechercher” et faire un bouton image avec ombrage. Lors d’une recherche, reprendre les termes dans la même zone de texte et ne pas afficher de 2eme zone de recherche dans les résultats.
- utiliser le même lettrage des dates dans les résultats de recherche que pour le bloc-note.
- augmenter l’espace entre les titres et les dates dans la zone Bloc-Notes de l’accueil
- mettre les liens directs sur les titres d’articles (sans changer le style) et dates dans les rubriques bloc-notes, Analyse, Note de lecture, etc
- pour le forum, la boite de texte de message est beaucoup trop étroite. En outre, la fermeture de cette zone “Poster une message” est déroutante. J’ai eu l’impression de revenir deux pages en arrière.
- sur la page “votre compte”, il faudrait supprimer la barre bleue horizontale et doubler la vitesse d’ouverture des slides.
Néanmoins, encore bravo pour cette migration, qui s’est si bien passée, de mon point de vue, et mais qui a du donner lieu à quelques nuits blanches
Père Iclès
23/08/2008
Si la Russie cesse toute coopération avec l’OTAN, cela signifie qu’elle fermera son ciel aux avions de transports de l’OTAN. Par ailleurs, le fait de savoir les soldats de l’OTAN mal vus du côté russe sera un avantage psychologique pour les taliban. Avant cette affaire leur position frisait l’encerclement. Aujourd’hui, si la situation se dégrade encore (par exemple avec un Pakistan devenant anti-US) ce sont les troupes de l’OTAN qui seront encerclées.
La subite intransigeance de la Russie ne peut être une réaction “nerveuse”, les Russes sont trop intelligents et calculateurs pour cela. Elle signifie forcément que la Russie estime être en mesure de montrer un nouveau visage. Les Russes ont encouragé les Occidentaux à s’embourber en Afghanistan, allant même jusqu’à les aider sur le plan logistique. Ils ont peut-être voulu conduire l’OTAN vers une déculotée en Asie et au Moyen-Orient. Si c’est le cas, l’heure de cette déculotée a sans doute sonné.
Dedef
23/08/2008
soit vous avez piraté ce site soit ils vous ont piratés, et sans citer leur source, ce qui est mal…
http://socio13.wordpress.com/2008/08/22/la-meche-est-elle-allumee/#more-3352
scaron-québec
22/08/2008
À propos du BMDE, on a beaucoup discuté de sa « non-opérationnalité », mais on peut aussi discuter de ce qui se passerait sil était opérationnel et utilisé. On semble croire quune fois un missile nucléaire intercepté, il va disparaître dans un trou noir. Or, une fois celui-ci détruit, les fragments (énorme énergie cinétique et énorme quantité de mouvement oblige) vont poursuivre leur course vers louest. Si linterception se faisait dans la stratosphère, la tête nucléaire pourrait brûler lors de son entrée dans latmosphère, libérant alors son uranium et son plutonium et créant des retombées de fines particules radioactives sur louest de lEurope. Une sorte de gros Tchernobyl quoi! Les physiciens nucléaires pourraient sans doute faire le calcul, mais on peut se demander si un tel événement ne ferait pas plus de victimes quune explosion nucléaire localisée. Tout ceci est très spéculatif, puisque je ne sais pas à quelle hauteur montent les missiles, mais il me semble que les Européens de louest devraient se faire un scénario sur lutilisation effective du BMDE installé en Pologne. En tous cas une chose est sûre : tout ce qui monte doit un jour retomber.
Ni ANDO
22/08/2008
L’armée russe a besoin d’être sérieusement réformée (Vedomosti)
22/ 08/ 2008
MOSCOU, 22 août - RIA Novosti. Le conflit qui a eu lieu en Ossétie du Sud a donné à l’armée russe, et partiellement à la flotte, la possibilité de tester leur puissance et de cibler leurs défauts dans la lutte contre un adversaire notoirement plus faible, lit-on vendredi dans le quotidien Vedomosti. Le développement ultérieur de la situation dépend, pour beaucoup, de l’évaluation que l’Etat et la société feront du bilan de la guerre et des leçons qu’ils tireront des actions militaires.
A première vue, la campagne rapide contre la Géorgie ne donne pas de raisons valables de s’inquiéter. Mais les résultats des combats ont de nouveau mis à jour les défauts de la préparation de l’armée russe et l’insuffisance de son équipement technique. De l’avis des experts du Centre d’analyse des stratégies et des technologies (CAST), ces opérations militaires ont montré que même les meilleures unités de l’armée russe sont dotées de moyens de reconnaissance, de commandement et de liaison dépassés. L’aviation russe, malgré sa supériorité indiscutable, n’a pas pu accomplir certaines missions.
Les spécialistes du CAST et du laboratoire d’économie militaire de l’Institut de l’économie de transition estiment que l’aviation russe n’a pas su paralyser les forces aériennes géorgiennes ni neutraliser les positions d’artillerie et les moyens de DCA de l’adversaire. Il s’est avéré qu’elle manquait d’avions modernisés emportant des bombes et des missiles modernes, capables d’atteindre des cibles tout en maintenant un risque minimum pour les civils.
Les troupes russes ont agi, pour l’essentiel, comme par le passé: des unités d’infanterie motorisée et de blindés ont combattu dans les montagnes. Bien que la formation d’unités de tireurs alpins ait commencé dans le Caucase du Nord depuis quatre ans, elles n’ont pas participé aux hostilités. Enfin, la DCA russe n’a abattu aucun hélicoptère ou avion géorgiens. Cela témoigne, de l’avis des experts, de la faiblesse des moyens dont sont dotés les troupes et de l’instruction insuffisante des équipages.
Certains militaires estiment que ce problème peut être réglé sans procéder à de sérieuses réformes dans l’armée, simplement en renforçant la capacité combative des troupes en les équipant de matériel nouveau. Les militaires espèrent que l’Etat tiendra la promesse faite par le premier ministre Vladimir Poutine de consacrer 70% du budget militaire au réarmement du pays.
Le programme russe de réarmement pour les années 2007-2015 s’élève à 4.900 milliards de roubles, soit 625 milliards de roubles par an (17 milliards d’euros). Mais la Russie dépense déjà des sommes considérables pour équiper son armée: 368 milliards de roubles, soit plus de 10 milliards d’euros, en 2008, c’est-à-dire à peu près autant que la France. Cependant, le niveau de préparation au combat de l’armée russe est sensiblement inférieur.
Le fait que de jeunes appelés sous les drapeaux aient été tués au cours de cette dernière campagne doit retenir l’attention de la société et l’obliger à penser aux sérieux problèmes qui existent dans la structure de l’armée, et à persuader les dirigeants du pays de la nécessité de passer à une armée de métier.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier