Arnould Bertrand
12/08/2008
Je n’ai pas pu acceder au lien que vous nous avez donné, trop long,copernic le refuse, donc je ne sais si ce que je vous propose quelque chose qui peut vous interesser. mais j’ai en page 5 et 6 du bulletin n°26 du LEAP 2020 (http://www.leap2020.eu/download/GEAB_N%B026_-_fr.pdf) quelque chose qui en parle et donne un ou deux liens, où les forums peuvent vous donner des pistes.(http://www.godlikeproductions.com/forum1/message544027/pg1)
Page 5 & 6 du GEAB n°26
“Le premier exemple est celui de la psychose collective autour d’une réunion secrète de la Chambre
des Représentants qui s’est tenue le 13 Mars 2008. Ce type de réunion secrète, qui interdit
formellement aux élus américains d’en révéler le contenu, est particulièrement rare. La précédente
remonte à 1983 et avait été consacrée à l’aide américaine aux Contras du Nicaragua. Au total seules 5
sessions secrètes de la Chambre des Représentants ont eu lieu depuis 182515. La session secrète du
13 Mars 2008 a été officiellement consacrée à la question des écoutes téléphoniques pour la lutte
anti-terroriste, les élus républicains voulant apporter des preuves « convaincantes », mais devant
rester secrètes, à leurs collègues démocrates, très réticents sur le sujet. Pourtant, sur l’Internet
américain, cette réunion secrète de la Chambre des Représentants est devenue un sujet très populaire
dont le contenu supposé s’est notamment focalisé autour de neufs thèmes bien précis16, à savoir : . la discussion autour dun effondrement imminent de l’économie américaine à l’automne 2008
. la faillite du gouvernement fédéral américain en Février 2009
. la possibilité d’une guerre civile aux Etats-Unis comme conséquence des deux évènements
précités
. la mise en détention préventive des « citoyens rebelles » suspectés de vouloir s’opposer au
gouvernement fédéral
. la détention des citoyens arrêtés dans des camps REX 8417, répartis sur tout le territoire des
Etats-Unis
. la possibilité de mesures de rétorsion directes contre les membres du Congrès du fait de
l’effondrement des autorités fédérales
. la mise en place de zones de sécurité pour les membres du Congrès et leurs familles
. la fusion des Etats-Unis, du Canada et du Mexique
. le lancement d’une nouvelle devise, l’Améro, en lieu et place du Dollar US, du Dollar
canadien et du Peso mexicain.
Ce contenu supposé est publié sur une multitude de sites web aux Etats-Unis et peuple des centaines
de milliers de débats sur les forums Internet. Une recherche Google sur le sujet est éloquente.
La nature et l’ampleur de l’écho donné sur Internet aux suppositions faites autour de cette réunion
secrète de la Chambre des Représentants dénotent une grave crise de confiance dans toute une
partie de l’opinion publique américaine : c’est littéralement une vision des élites trahissant le peuple,
voire se retournant contre lui. Et de manière récurrente, c’est l’effondrement économique, financier et
monétaire qui traverse tout ce scénario apocalyptique.
Si pour LEAP/E2020, il y a bien une Très Grande Dépression US en cours, un effondrement de
l’économie réelle américaine à partir de Septembre 200818, la poursuite de la baisse de la devise
américaine et une montée en puissance croissante des militaires dans la gestion du pays, en revanche
un tel scénario est totalement hors de notre champ d’anticipation. Cependant sa récurrence et sa
diffusion dans la société américaine, hors de simples habitués des théories du complot, prouve
l’existence d’une psychose collective autour du Dollar et de l’économie américaine.
stassen
12/08/2008
Géorgie, OTAN, Kosovo : la revanche russe, par Nathalie Nougayrède
LE MONDE | 11.08.08 | 13h40 Mis à jour le 11.08.08 | 13h40
Quels que soient les torts des uns et des autres dans l’escalade militaire dans le Caucase, le constat s’impose : pour la première fois depuis la guerre soviétique en Afghanistan, Moscou a officiellement lancé une campagne de bombardements aériens contre un Etat souverain. Les opérations militaires russes en Georgie ouvrent, de fait, une nouvelle phase dans l’ère postsoviétique.
C’est l’heure de la revanche russe : le moment choisi par Moscou pour passer à la méthode radicale, la guerre préventive. Avec comme objectif, semble-t-il, de porter un coup d’arrêt définitif à l’expansion de l’OTAN à l’est, et de laver de manière spectaculaire les humiliations militaires des années 1990, un des thèmes récurrents du système mis en place par Vladimir Poutine.
La guerre, à partir des foyers des régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, intervient six mois après la déclaration d’indépendance de la province du Kosovo, que Moscou n’a cessé de dénoncer, sans pouvoir s’y opposer. Mais en prévenant qu’elle ne resterait pas sans conséquences, notamment dans le Caucase.
Ce conflit survient par ailleurs huit mois après la réélection du président géorgien Mikheil Saakachvili, un pro-occidental dont l’ascension politique a toujours été décrite par Moscou comme le résultat d’un complot américain dans sa traditionnelle sphère d’influence. En réaction, la Russie avait décrété un embargo contre la Géorgie.
La guerre éclate aussi quatre mois après le sommet de l’OTAN à Bucarest, marqué par des dissensions entre Occidentaux sur le rapprochement de l’Ukraine et de la Georgie avec l’Alliance atlantique. A Bucarest, à la demande de l’Allemagne et de la France - qui se sont opposées aux Etats-Unis -, l’Ukraine et la Géorgie n’ont pas obtenu de “plan d’action pour l’adhésion”, la porte d’entrée pour les pays candidats. Mais la possibilité d’une adhésion est restée ouverte, au grand dam de Moscou. En décembre, l’OTAN doit de nouveau se réunir pour l’évoquer. La montée des périls militaires en Géorgie porte sans doute un coup fatal au “plan d’action pour l’adhésion”.
La Russie a entrepris de “verrouiller” ses intérêts dans la région de la mer Noire, zone stratégique, mais aussi à forte valeur symbolique : c’est à Sochi, que se tiendront, en 2014, les premiers Jeux olympiques russes. La mobilisation de plusieurs navires de la flotte russe de la mer Noire, qui mouille à Sébastopol, en Ukraine, vient, au passage, rappeler qu’il ne sera pas simple d’obtenir - comme le réclame Kiev - le départ de cette force navale en 2017, lorsqu’expirera son bail.
L’Europe est directement concernée par la crise. Depuis l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie en 2007, l’UE est sur la mer Noire. Les conflits longtemps qualifiés de “gelés”, sur les pourtours orientaux de l’Europe, se sont enflammés. Le risque existe désormais, après l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, que de nouvelles tensions apparaissent en Transnistrie, région russophone et séparatiste de Moldavie. La Russie refuse depuis des années de retirer ses troupes de cette enclave, où un conflit avait éclaté en 1992.
Sur tous ces “fronts”, la Russie a déployé, depuis des mois, une intense activité, sans beaucoup de réactions en Occident. Selon des sources au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération (OSCE), la séquence semble avoir été planifiée. La perspective de l’indépendance du Kosovo aurait agi comme un accélérateur. De même que le sommet de l’OTAN de Bucarest, où les divisions entre Occidentaux ont été observées de près par les Russes. C’est après ce sommet que Moscou a soudain resserré ses liens politiques avec les régions séparatistes de Georgie, où ses troupes, formellement chargées du maintien de la paix depuis le début des années 1990, agissent comme partie aux conflits.
L’Abkhazie a été, depuis le printemps, le théâtre d’une montée en puissance de l’armée russe. Celle-ci a d’abord détruit des drônes georgiens, puis envoyé des commandos de parachutistes, avant de déployer des troupes terrestres. Tandis qu’en Ossétie du Sud les accrochages armés se multipliaient.
S’agissant de la Transnistrie, la Russie tente activement d’imposer, entre les séparatistes et le pouvoir moldave, un plan de règlement qui pérenniserait sa présence militaire dans cette République. La priorité russe, dit-on à l’OSCE, est de s’assurer à terme d’un statut de neutralité “immuable” de la Moldavie, pour tenir ce pays à l’écart de l’OTAN. Se dessinerait ainsi une sorte de zone “neutralisée” dans l’espace européen, passant par Kaliningrad, la Biélorussie, la Moldavie, jusqu’au Caucase. En 2007, alors que les Occidentaux préparaient l’indépendance du Kosovo, la Russie prévenait qu’elle ne tolèrerait pas que certaines “lignes rouges” soient franchies. Elle évoquait l’expansion de l’OTAN, le projet de bouclier antimissile américain, le traité sur les forces conventionnelles en Europe.
Depuis juin, le nouveau président russe, Dmitri Medvedev propose un “traité de sécurité pan-européen” qui mettrait de facto la Russie sur un pied d’égalité avec l’UE et l’OTAN à propos des questions stratégiques touchant à l’avenir du continent. Pour les Occidentaux, la présentation de ce projet semblait, malgré ses zones d’ombre, augurer un ton plus conciliant et constructif que les discours aux accents de “guerre froide” de Vladimir Poutine. Mais en bombardant des villes de Géorgie, Moscou s’est mis d’un coup en totale contradiction avec cette approche.
Dimanche 10 août, Washington a dénoncé une “agression” de la Russie contre un Etat souverain, et accusé Moscou de vouloir renverser le pouvoir en Géorgie. L’UE n’a pas tenu le même langage. Par la voix de la présidence française, elle a évité de désigner publiquement un coupable - par souci, semble-t-il, de préserver des capacités de médiation, et pour permettre aux Russes de retirer des troupes sans perdre la face.
Mais, comme dans le cas du sommet de l’OTAN à Bucarest, ce hiatus entre Occidentaux risque d’être perçu à Moscou comme un signe de faiblesse, du moins d’hésitation. La Russie se sait à l’abri de toute condamnation à l’ONU. Moscou sait aussi que sa coopération va être requise, dans les semaines qui viennent, sur un dossier qui met en jeu la sécurité internationale, et non celle du seul Caucase ou de la mer Noire : le nucléaire iranien. Les Occidentaux seront-ils sommés de faire un choix ?
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Courriel : nougayrè
Nathalie Nougayrède
Nika
12/08/2008
Je ne suis pas d’accord qu’on dise que c’est la Géorgie qui a déclenché le conflit:
Je me trouvais en Géorgie jusqu´au 3 août et je sais très bien ce qui se passait. Pendant des semaines, les Ossètes tiraient sur les Géorgiens(je me souviens qu´on m´avait appris par exemple la mort d´un vieillard Géorgien que les Ossètes ont abattu alors qu´il tentait de traverser un pont). Pourtant, la Géorgie ne répondait pas. Les Russes amassaient chaque jour des chars aux frontières. Mais le 8 août, la tension était telle que la Géorgie a décidé de répondre et a lancé une offensive majeure après avoir abattu deux avions russes qui étaient en train de bombarder deça delà. Les Russes ont alors accusé les Géorgiens d´être les responsables de cette guerre, mais alors pourquoi rassemblaient-ils des chars jour après jour autour des frontières Géorgiennes? La Géorgie devait-elle laisser le cancer se développer? Je tiens à rappeler que lorsque la Géorgie a tenté d’entrer dans l´UE, la Russie a fait du chantage sur les énergies.
René M.
12/08/2008
Cet article “L’ouest en déroute” est de bout en bout excellent.
Les derniers paragraphes en particulier avec l’analyse des erreurs occidentales, et la note d’espoir sur ce que pourrait être un changement de paradigme politique et stratégique pour l’UE particulièrement et pour l’Europe en général géographiquement parlant.
Si nous savons saisir les occasions ?
Avons nous, aurons nous, les hommes d’envergure comme ceux qu’évoque Immarigeon ?
Il n’est jamais trop tard ! pour voir avec réalisme
D’une déroute pourrait alors sortir un salutaire changement de comportement
Cependant, les habitudes de pensée, les inerties et le virtualisme pèsent sur tout cela.
Incontestablement
“Cest un moment important de lévolution de lEurope qui se noue ces temps-ci.”
Alors… ?
Immarigeon
12/08/2008
Bonjour,
C’est effectivement la première défaite américaine visible même pour ceux qui s’aveuglent depuis des années. Nous l’avions annoncée depuis longtemps, mais qui pourra encore nier l’évidence (à part les Kouchner et Lellouche Boys, et encore…) ?
Nous reprenons dans la gueule, comme nous en avait averti Poutine il y a six mois, non seulement notre suivisme sur les Etats-Unis sur l’affaire kosovare, mais notre adoption bêlante de tous les concepts géopolitiques foireux américains vendus depuis 2001. Et le président georgien est exactement à l’image de ceux qui l’ont formé : un stratège en chambre incapable de maîtriser jusqu’au bout ce que nos princes et leurs ministres savaient pourtant mener, avec plus ou moins de bonheur, il y a quatre siècles. Mais où sont les Talleyrand, les Metternich, les Rathenau et même les Kissinger à l’âge de la numérisation et du management “triomphants” ?
Et si c’était la première fois que les Russes nous niquent ? Rappelez-vous cette opération dans les derniers jours de la guerre au Kosovo, et cette colonne de chars russes fonçant en pleine nuit tous phares allumés sur l’autoroute vers l’aéroport international, sous les yeux d’une OTAN totalement médusée ?
Et pendant ce temps Sarko réintègre l’OTAN. Ce n’est même plus du contretemps, c’est, à ce niveau de connerie, du grand art.
Est-ce, comme l’écrit le pitoyable Robert Kagan lundi dernier, le retour de l’histoire ? Non : c’est la sortie de l’Amérique de cette même histoire ! Enfin. Pas trop tôt !
stassen
12/08/2008
Quatre pays de lEst appellent à sopposer à l » impérialisme russe »Rédaction en ligne
samedi 09 août 2008, 23:16
Les présidents des trois pays baltes, la Lituanie, lEstonie, la Lettonie et de la Pologne ont appelé lUnion européenne et lOtan à sopposer à la « politique impérialiste » quils prêtent à la Russie, dans une déclaration commune publiée samedi. « LUE et lOtan doivent prendre linitiative et sopposer à la propagation de la politique impérialiste et révisionniste dans lest de lEurope », ont déclaré les présidents estonien Toomas Hendrik Ilves, letton Valdis Zatlers, lituanien Valdas Adamkus et polonais Lech Kaczynski en rappelant quils dirigent « danciennes nations captives de lEurope et membres actuels de lUnion européenne et de lorganisation atlantique ».
« La Fédération russe à franchi la ligne rouge dans le maintien de la paix et de la stabilisation dans la zone de conflit et dans la protection des citoyens russes en dehors de ses frontières », ajoutent les présidents.
« A la suite des actions militaires unilatérales des forces russes, nous allons utiliser, en tant que présidents, tous les moyens possibles pour nous assurer que lagression contre un petit pays en Europe ne soit pas passée sous silence ou quelle ne fasse pas lobjet de déclarations creuses plaçant au même niveau victimes et agresseurs », poursuivent les quatre chefs dEtat.
Les quatre présidents ont également appelé leurs gouvernements à entamer des discussions avec leurs partenaires européens pour savoir si « les actuelles autorités russes peuvent être considérées comme des partenaires stratégiques de lUE », et si on peut « poursuivre un dialogue mutuellement favorable avec un pays qui utilise des armes lourdes contre un Etat indépendant ».
« Les actions de la Fédération russe en Géorgie doivent influencer les discussions avec la Russie, y compris les négociations sur le nouveau partenariat stratégique », estiment les présidents.
Pour les quatre chefs dEtat, lUE et lOtan « doivent jouer un rôle crucial pour garantir la paix, la sécurité et la prospérité non seulement dans lUE, mais également dans les zones voisines de lEurope ».
Ils jugent que le conflit est « un test de crédibilité pour lUnion européenne et de lOtan ( ) afin de prouver à tous les membres de ces organisations ainsi quaux pays souhaitant y adhérer que cela vaut effectivement la peine den être membre ou partenaire ».
Lors dune conférence de presse à Varsovie, le président polonais Lech Kaczynski a affirmé que « laction des forces armées russes était contraire à la législation internationale et quelle était en fait un acte dagression ».
Dans la soirée, le président polonais a par ailleurs estimé que « de nouvelles forces de paix » étaient nécessaires en Ossétie du Sud.
« Si les forces de paix appartiennent en fait à une partie du conflit (la Russie), on peut dire que ce nest pas de la politique mais du cabaret », a déclaré Lech Kaczynski dans un entretien à la télévision publique TVP.
« Les Russes bombardent la Géorgie sans se cacher, sous leur propre drapeau. Nous avons affaire à une violation de lintégrité dun pays européen, et qui sait, peut-être même à une tentative de renverser les autorités de la Géorgie démocratiquement élues », a encore déclaré le président polonais.
Le chef de lEtat sest entretenu dans la soirée avec le président géorgien Mikheïl Saakachvili pour discuter de la situation.
(belga)
http://www.lesoir.be/actualite/monde/quatre-pays-de-l-est-2008-08-09-625126.shtml
Bertrand
11/08/2008
Il semble que ce ne soit pas “seulement” les Etats-Unis qui soient derrière l’attaque de Saakachvili. Le Foreign Office britannique à ses entrées:
Bilbo
11/08/2008
Je lirais avec plaisir un article élargissant l’analyse des conséquences de l’action russe à l’ensemble du jeu diplomatique mondial, avec comme premier sujet, l’Iran.
Pour moi, l’intensité de la réponse militaire russe était excellente. L’emploi de bombardiers, peut-être rendu nécessaire par la chaîne montagneuse séparant la Géorgie de la Russie, a permis au Kremlin de rappeler à l’Occident sa présence comme vous le signalez si bien, mais également sa détermination à répondre à la force par la force.
En outre, les Russes peuvent désormais rapprocher de l’Iran autant de troupes qu’ils le jugent nécessaires officiellement pour la protection de l’Ossétie du Sud (et de l’Abkhazie). Ce franchissement de chaîne montagneuse n’est pas négligeable.
Les Russes vont redevenir incontournables au conseil de l’ONU. L’Occident ne pourra qu’essayer de les associer dans toute négociation avec l’Iran, sous peine de n’aboutir à rien. Mais je crois que le Kremlin discutera seul avec l’Iran pour en retirer tout le prestige. En tant que fournisseur d’armes à l’Iran et en tant qu’exportateur de gaz, il dispose d’arguments que nous n’avons pas.
Curieuse coïncidence, selon Ria Novosti, le 8 août, le ministère russe des Affaires étrangères exhortait Israël à cesser immédiatement la colonisation des territoires palestiniens occupés, tandis que Poutine déclarait à Pékin que “la Russie poursuivra ses efforts en vue de parvenir à un règlement pacifique juste et global du conflit au Proche-Orient”.
Enfin, l’action russe pourrait obliger la Chine à se mettre en avant plus tôt qu’elle ne le souhaite. Pour le moment la Chine est encore faible économiquement et limitée d’un point de vue militaire. Jusqu’à présent je prévoyais qu’elle se concentrerait sur elle-même au cours des 5 (peut-être 10) prochaines années pour développer son marché intérieur avant de revenir sur la scène internationale, mais elle va peut-être devoir réviser ce programme pour de ne pas laisser trop de champ à son rival asiatique.
Bref les mois à venir vont être particulièrement riches d’enseignements.
DedefGM
11/08/2008
Rep. Ron Paul: The US is heading into an illegal attack on Iran
By Attorney Harold H. Burbank II
The url address of this article is: http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=9775
Global Research, August 9, 2008
Rep. Ron Paul (R-Tex.) has warned millions of radio listeners that the United States is heading into an illegal attack on Iran, stating his amazement at members of Congress who have openly voiced support for a criminal nuclear strike.
“If we do (attack) it is going to be a disaster,” the congressman told the Alex Jones radio show. “I was astounded to see on one of the networks the other day that the debate was not are we going to attack, but are we going to attack before or after the election?” Paul continued.
Paul recently voiced concern over House Congressional Resolution 362 which he has dubbed a “virtual Iran war resolution.”
“If that comes up it is demanding that the president [put in place] an absolute blockade of the entire country of Iran, and punish any country or any business group around the world if they trade with Iran,” Paul told listeners.
Experts have predicted gas will rise to $6 per gallon if the resolution passes. Paul believes that may happen anyway, just by anticipation.
“The frightening thing is they say they are taking no options off the table, even nuclear first strike,” Paul said. Paul believes from talking with his contacts in and around Congress that a strike on Iran has already been green-lighted.
DedefGM
11/08/2008
Secret Sessions of the House and Senate
The House met frequently in secret session through the end of the War of 1812, and then only in 1825 and in 1830. Since 1830, the House has met behind closed doors only four times: in 1979 to discuss the Panama Canal, in 1980 to discuss Central American
assistance, in 1983 to discuss U.S. support for paramilitary operations in Nicaragua,
and in 2008 during debate on the Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA).
quelqu’un aurait il un lien internet un peu plus complet sur cette session du 13 mars 2008 ?
Gael Fraiteur
11/08/2008
Vous avez raison de le rappeler, meme si un spot de 60 secondes dans la rubrique sportive JO serait sans doute plus efficace—votre public est acquis.
La perte de memoire des blancs est effectivement effrayante. Il est en est ainsi de l’histoire coloniale mais aussi de l’histoire diplomatique et militaire, comme nous devrait le rappeler la Georgie et son adhesion possible a l’OTAN.
Comment est-il possible que l’elite intellectuelle connaisse mieux l’histoire antique que l’histoire moderne?
Nous sommes redevenus Betes.
Frans Leens
11/08/2008
Ce dimanche le président géorgiens a fait des déclarations avec derrière lui le drapeau de son pays ET le drapeau de l’Union européenne. Pourquoi le drapeau de l’UE? La Georgie n’est pas candidate officiellement ni en voie de l’être. J’espère que que les Européens vont rapidement lui dire de ranger ce drapeau, sinon on va croire que nous sommes derrière tout cela: miltarisation de la Georgie et aggression de l’Ossetie du sud.
svAbhinava
11/08/2008
Il faudra analyser le role d’Israël en Georgie :
http://www.ynetnews.com/Ext/Comp/ArticleLayout/CdaArticlePrintPreview/1%2C2506%2CL-3580136%2C00.html
Ce qui fera croire que la provocation georgienne est très liée à l’attaque envisagée contre l’Iran ; une manière de mettre la Russie à l’épreuve afin de prévoir jusqu’à quelle mesure elle viendra à l’aide de l’Iran…
Sunthar
miquet
11/08/2008
Sueurs froides pour Tel-Aviv
article du Temps, Genève
Des militaires israéliens «conseillent» la Géorgie.
Serge Dumont, Tel-Aviv
Lundi 11 août 2008
Quatrième producteur mondial d’équipements militaires, Israël est devenu l’un des trois principaux fournisseurs d’armes de la Géorgie. Outre les drones - dont un exemplaire a été abattu il y a quatre mois par l’armée russe - l’industrie militaire israélienne a livré des lance-roquettes et de l’appareillage électronique destiné à améliorer les performances des chasseurs-bombardiers Sukhoï 25 et des hélicoptères Scorpion géorgiens.
Il y a environ un an, le ministre géorgien de la Défense - qui a vécu un temps en Israël avant de retourner dans son pays - a envisagé de commander des chars Merkava, le nec plus ultra de la production militaire de l’Etat hébreu, mais l’administration américaine s’est opposée à ce marché qui aurait été considéré comme une «provocation» par Moscou. Mais Washington a laissé faire lorsqu’Israël a livré des milliers de fusils mitrailleurs Tabor, ainsi que des missiles sol-air et air-air à l’armée géorgienne.
En 2007, plusieurs ex-officiers supérieurs de Tsahal - l’armée israélienne - ont aussi été recrutés comme «conseillers» de leurs collègues géorgiens. Les plus connus sont le général Israël Ziv et le lieutenant colonel Gal Hirsh. Le premier a notamment commandé les opérations militaires dans la bande de Gaza lorsqu’elle était occupée par Israël. Le second était chargé des opérations dans la région de Ramallah au début de la deuxième Intifada. Il avait placé des chars dans l’enceinte de la colonie de Psagot surplombant Ramallah et ordonné qu’ils ouvrent le feu plusieurs fois par jour. Promu le long de la frontière libanaise, il commandait les troupes lorsque deux soldats israéliens ont été enlevés par le Hezbollah en juillet 2006. Ses maigres performances durant la deuxième guerre du Liban l’ont poussé à la démission.
Quelques heures après le déclenchement du conflit entre la Russie et la Géorgie, les autorités israéliennes ont enjoint à ces ex-généraux de se faire discrets. Par ailleurs, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a proposé à Ehoud Olmert et à son collègue de la Défense Ehoud Barak de geler les contrats de livraison d’armement en cours.
Rubis sur l’ongle
«Israël marche sur des ufs», explique le chroniqueur militaire Allon Ben David Harel. «Certes, ses ventes d’armes représentent un apport budgétaire en devises fortes d’autant plus appréciable que la Géorgie paie rubis sur l’ongle. Mais la Russie dispose de moyens de pression sur Israël. Elle pourrait par exemple renforcer sa collaboration militaire avec l’Iran ou vendre des armes plus sophistiquées à la Syrie en sachant très bien qu’une partie se retrouvera dans les entrepôts du Hezbollah. Cette perspective donne des sueurs froides à nos dirigeants qui cherchent à se sortir du bourbier géorgien sans vexer Tbilissi et sans donner l’impression de plier devant les ukases de Moscou.»
Francis
11/08/2008
En Tchétchénie il n’y avait pas une position aussi stratégique ni d’oleoduc. La violence russe y a déjà été terrifiante.
Nous ne voyons que le début en Georgie, le succès militaire russe actuel n’a que des avantages intérieurs et extérieurs pour un coût insignifiant. Pourquoi une Grande Nation victorieuse s’arrêterait elle sur le pas de sa porte au moment où ses adversaires alignent les démonstrations d’impuissances et leur paradigme de marchés à l’abandon de ses forces ?
Par rapport à la Tchétchénie le terrain Georgien semble se prèter assez bien à la G4G : un entrainement ? Au coût d’un oléoduc occidental, mais ceux des russes ne sont pas si loin : ce sera intéressant de voir l’occident faire bondir les prix de son approvisionnement.
D’autre part les maffias russes sont leurs “variété d’ONG” fort actives pour déstabiliser leurs adversaires. Celles basées en Abkhazie, en Ossétie (comme ailleurs) ont une bonne implantation en Georgie : des cartes maitresses d’une future G4G ?
Le néant pompeux des Grandes Nations d’occident va simplement achever de les décrébiliser : ces démonstrations répétées de l’effondrement atlantique (financier, militaire, ressources et natalité) n’annoncent que le début de la curée ... cela ne peut qu’exacerber les rêves de force structurante des Nations.
Les deux principaux perdants seront continentaux : russes et UE, une constante historique. Les anglo-saxons “au grand large” et les Nations du Pacifique ne peuvent qu’en profiter : l’attitude de la Chine est prévisible.
Rigolo comme les Grandes Nations d’europe sont les premières à s’asservir, ah toutes ces réussites depuis 1673 ... parachevée actuellement par une natalité triomphante, bref la force structurante des Vieilles Nations de la vieille europe a un vieux problème systémique !
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